KARMA

Les lois du karma

La Règle d’Or : <br>utopique sans Amour ni Karma

La Règle d’Or :
utopique sans Amour ni Karma

Ce début d’année 2021 marque l’entrée définitive dans l’ère du verseau après une phase transitoire de chevauchement avec l’ère du poisson (depuis 1962) (voir nos articles "Sémiologie pour des égrégores puissants" et "Kali Yuga, jeunes âmes et ensauvagement de nos sociétés").

Cette fin de Kali Yuga se ponctue chaque jour par de plus en plus nombreux constats de la manifestation du signe de la bête (sur lequel nous avons déjà largement publié).

À travers les réseaux sociaux, ce nombre 666 est omniprésent en ce mois d’avril 2021. Il se décline en gématrie, analyse de logos, rappels de l’Apocalypse de Saint Jean, résurgence des prophéties de Jean de Jérusalem, etc.

Les incivilités, les meurtres, la pédophilie, l’épidémie, font régner la terreur et divisent nos sociétés et civilisations.

Dans la chasse aux coupables, le déni des cycles de l’univers est manifeste. Seuls sont incriminés et opposés : les puissants qui dirigent les finances, les religions, les francs-maçons et leurs loges, les GAFAM, big pharma, sans oublier les complotistes.

Essayons de comprendre comment nous en sommes arrivés là.

Nous évoquerons successivement :

  • La règle d’or, synthèse des lois morales et spirituelles.
  • Les causes de l’échec de la règle d’or vs le veau d’or et le satanisme.

Pour conclure qu’un nouvel Âge d’Or sera impossible sans finaliser l’Apocalypse (la grande révélation) et l’adoption par tous des Lois de l’Amour et du Karma.

La règle d’or synthèse des lois morales et spirituelles

La règle d’or : "Ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse."

Cette règle est chère aux déliquescents cours d’instruction civique de la République. Citons le site « athéisme » :

"Ce précepte, basé sur la réciprocité, est d'une grande simplicité et facile à comprendre, ce qui a sans doute contribué à son succès. Sa reconnaissance par la plupart des civilisations et des cultures semble en faire un dénominateur commun à l'humanité. Il ne fait, en effet, référence à aucun culte, à aucune divinité, et n'est donc pas incompatible avec l'absence de religion ou de croyance en Dieu.
Cependant, dans sa formulation telle qu'indiquée au début de la page, la "règle d'or" ne constitue qu'une règle négative, passive ("Ne fais pas...") en matière de morale et d'éthique, ne donnant qu'une vision minimaliste de la relation à autrui. En outre, elle ne concerne que les rapports d'individu à individu et n'indique rien sur les relations et devoirs de l'individu vis à vis de la collectivité.
On ne doit également pas oublier que cette règle a souvent été appliquée avec une forte restriction, implicite, voire explicite, à savoir que "autrui", "l'autre, "le prochain", "le voisin", le "frère"... est le frère en religion. Tant pis pour les infidèles, les mécréants ou les adeptes d'une autre religion.... mais ceci est un autre débat. Dans sa version laïque, par définition respectueuse de la liberté de conscience de chacun, une telle restriction ne peut exister."

Le site mentionné en tête de ce chapitre énonce que cette règle d’or est commune au Zoroastrisme, Taoïsme, Bouddhisme, Confucianisme, Jaïnisme, Hindouisme, Judaïsme, Christianisme et à l’Islam.

Notons que cette règle d’or figure également dans les exigences formulées par les rituels de la franc-maçonnerie lors de la réception ("initiation") d’un nouveau membre ("profane").

Une fois encore : comment en sommes-nous arrivés à la situation décrite en introduction ?

Causes de l’échec de la règle d’or vs le veau d’or et le satanisme

Les langues d’Ésope fabuliste Grec

On raconte que son maître Xanthos, lui ayant donné l’ordre d’acheter au marché ce qu’il y aurait de meilleur, Ésope n’acheta que des langues sous prétexte qu’il n’y a rien de meilleur que la langue, lien de la vie civile, clef des sciences, organe de la vérité et de la raison, de la prière etc.” “Pour l’embarrasser, Xanthos lui commanda le lendemain d’acheter ce qu’il y a de pire. Le lendemain, Ésope ne fit servir que des langues, disant que la pire chose qui soit au monde c’est la langue, mère de toutes les disputes, source des divisions et des guerres, organe de l’erreur et de la calomnie, du blasphème et de l’impiété.” (Larousse)

Morale, Religion et Spiritualité

Toutes trois sont analogues aux langues d’Ésope.
Réfléchissons-y sans entrer dans les détails, nuances et exceptions…

L’homme a créé la morale laïque pour pallier la perte d’influence des religions tout en permettant une diversité de cultes religieux souvent hétérogènes.
La perte d’influence progressive des religions est (entre autres) la résultante de l’abandon généralisé de la croyance en la réincarnation (voir concile de Nicée).

S’il n’existe pas de cycle de réincarnations possible, les choix de l’homme se trouvent limités :

  • Pour le croyant une vie post mortem au paradis ou en enfer, avec une session de rattrapage éventuelle au purgatoire.
  • Pour le non croyant une disparition corps et âme sans retour, avec ou sans le désir de laisser des traces historiques de son éphémère passage.

Le non croyant

Son corps astral dénué de toute spiritualité est parfaitement égoïste. Le non croyant doit trouver sa "zone de confort" personnelle entre ses besoins désirs motivations et frustrations (voir nos articles sur ces sujets).

Le non croyant est donc le jouet de ses talents, de ses désirs de confort, d’argent, de puissance et de sexualité. Il doit trouver le juste équilibre qui lui permet de jouir le plus possible de sa courte vie, tout en se protégeant des réactions, colères et frustrations hostiles émanant de ses environnements social et affectif.

En résumé, plus les non croyants sont riches et influents, plus leur puissance sociale leur permet de négliger le bienêtre de leurs congénères dont il est sont les maîtres hors d’atteinte. Les vies humaines n’ayant pas de prix à leurs yeux, ils ne considèrent leurs prochains que comme des outils ou des matières premières. Leur insatiabilité les transforme souvent en tyrans et/ou manipulateurs pervers.

Les puissants peuvent perdre de vue la loi d’inversion des polarités. La vie sociale fonctionne en effet en analogie avec la machine de Wimshurst, l’étincelle entre les polarités opposées sont analogues aux effets de la colère sociale. La décharge électrique ou sociale sera plus ou moins puissante selon l’écart entre les deux pôles et l'importance de la différence de potentiel entre eux.

Le croyant non ésotériste

Les tendances spontanées et choix de vie de cette catégorie d’êtres humains sont très proches de celles et ceux que nous attribuons aux non-croyants.

Les nuances comportementales entre ces deux groupes résultent du niveau de la foi que le "fidèle" porte aux dogmes dont les écrits peuvent diverger d’une religion à l’autre.

Son comportement social ne dépend pas uniquement de son égo, mais de sa peur de ne pas "gagner son paradis", s’il ne respecte pas les exigences des dogmes en lesquels il croit.

Il ne faut pas non plus négliger la confiance plus ou moins grande que le fidèle peut avoir dans son appréciation de l'efficacité des jokers que la manifestation de la miséricorde du tout puissant est susceptible de lui accorder.

Le croyant ésotériste

Le croyant ésotériste, à l’exception de trop nombreux francs-maçons, croit en la réincarnation et donc aux lois du karma. En effet, les concepts de réincarnation et de karma étant difficiles à prouver, la franc-maçonnerie les considère comme un dogme, laissant ainsi à chacun de ses membres le choix de sa propre conviction.

Notre article "Sémiologie pour des égrégores puissants 2/2" met en lumière la grande disparité des comportements et convictions entre :

  • Les sociétés "secrètes" discrètes et prosélytes, et ;
  • Les Écoles de Sagesse Magique.

Le grand risque que courent les croyants ésotéristes est (selon nous) de devenir des adeptes crédules ou des gourous.

Une secte satanique (ou pas) est la créature d’un cherchant qui, au fil de ses incarnations et de son travail sur lui-même, a pu acquérir des dons de clairvoyance, de théurgie mais aussi hélas de goétie.

Ces pouvoirs attirent l’admiration des nombreux compagnons de recherche spirituelle de ces "élus" qui vont flatter leurs égos en les traitant et considérant comme des dieux vivants.

Un cherchant, couronné de succès, mais n'ayant pas totalement maîtrisé son égo, dévie alors de ses aspirations initiales. À force d’être vénéré comme un Dieu, il finit par se considérer comme tel. Les gourous ainsi autodéclarés ou plébiscités peuvent de ce fait devenir plus dangereux encore que les puissants non croyants ci-avant évoqués.

D’où notre conclusion sur cet article en matière de magie : "si nous ne sommes pas des saints : abstenons-nous !"

Conclusion

Nous espérons que cet article pourra apporter un éclairage complémentaire sur les origines des tensions actuelles sur notre planète, ainsi que sur le danger que représentent les lourds écarts de charges énergétiques entre les polarités qui s’y opposent.

La règle d’or : "Ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse" n’a pas résisté à l’oubli des Lois d’Amour et du Karma (que vous pouvez retrouver dans nos articles sur le thème du Karma).

Cette période d’Apocalypse (révélation) que nous avons le privilège de vivre en direct en cette année 2021 permettra d’ouvrir les yeux à tous les croyants et non croyants ; qu’ils soient ou non ésotéristes, satanistes volontaires ou inconscients.

Gageons que l’AMOUR sortira vainqueur car le Créateur est AMOUR. La Loi d’AMOUR, associée à la Règle d’Or et aux Lois du Karma ne laisse à aucun des humains, puissants ou gourous de ce monde le droit d’attenter consciemment à la vie d’autrui ou de le contraindre à renoncer à son libre arbitre.

Publié par ESOTERICUS dans KARMA, 2 commentaires
Sémiologie pour des égrégores puissants : 2/2

Sémiologie pour des égrégores puissants : 2/2

Égrégores spirituels syncrétistes :

Comme annoncé dans notre précédent article, ils se composent de deux groupes principaux:

  • Sociétés "secrètes" plus ou moins discrètes et prosélytes,
  • Sociétés "magiques".

Avant d’aborder les sémiologies spécifiques à ces deux types d’égrégores spirituels, un important rappel et complément sur la puissance et le maintien des égrégores nous semble s’imposer.

Pour ce faire, faisons appel au livre Métaphysicon, auquel nous venons de consacrer un article. Nous pouvons y lire en page 116 le texte suivant :

"Rien n'est pérenne, qu'il s'agisse de la géosphère, de la biosphère (c’est-à-dire le monde physique matériel n.d.l.r.) ou de la noosphère (monde astral). Les êtres de la biosphère ne survivent que si on les nourrit. De même les structures de la noosphère ont besoin aussi d'être "nourries".
Nourri par les croyances et la ferveur des fidèles, un égrégore revêt un aspect bénéfique où maléfique. Quand c'est positif on appelle cela une bénédiction. Quand c'est négatif une malédiction. […]
Dans le cadre de cette malédiction qui frappe les fils de Cham, celui qui la crée, c'est Noé. Son efficacité se trouvera maintenue, vivifiée, si ceux qui en bénéficient d'une part et ceux qui la subissent d'autre part croient avoir foi dans sa puissance. C'est la connivence entre le bourreau et la victime*. […]
Si une structure de la noosphère n’est plus nourrie par-là ferveur des fidèles, son efficacité finira par s’atténuer au fil du temps et cette malédiction-là périclitera. [...]
Quand il s'agit d'un appel à la bénédiction, ces ensembles de mots forment ce qu'on appelle des prières. Quand il s'agit d'une malédiction ce sont des incantations."

Puis page 118 :

"Les anciens égyptiens ont poussé très loin cet usage de l'image et de l'écrit qui se complète par la ritualisation : une façon de sacraliser un ensemble de gestes, d'images, de mots et d’objets. C'est la forme la plus élaborée du rite. D'une part le respect du rituel est une garantie de l'efficacité de l'incantation**, d'autre part celle-ci maintient la pérennité de cette structure du "méta-espace-temps" en la renforçant."

Pour bien lire cet article : ne pas oublier

Un égrégore se nourrit. Il se maintient et se renforce par des formes pensées qui sont plus ou moins :

  • bien codées (langue, symboles bien compris, sonorités, etc.)
  • cohérentes (éviter les mélanges de codes),
  • puissantes,
  • nombreuses,
  • fréquentes,

La sacralisation des lieux de culte, des outils et symboles utilisés est importante et d'autant plus efficace que l'usage qui en est fait génère des formes-pensées identiques ou similaires de la part de tous les participants au culte.

Un rituel qui est modifié au fil du temps perd de son efficacité, surtout si le sens et la symbolique des modifications ne sont pas transmis aux "pratiquants".

Les sociétés "secrètes" discrètes et prosélytes :

Introduction :

Gaétan Delaforge écrivait dans le cadre d’un article publié en son temps par la revue GNOSIS n°6 :

"Il existe une raison importante pour laquelle les groupes ésotériques (quelle que soit leur origine) restent discrets. Leurs symboles, rituels et réunions, répétés à travers le temps, développent un égrégore, ou "esprit de groupe", qui lie les membres, les harmonise, les motive et les stimule afin de réaliser les objectifs du groupe. Il leur permet également de faire des progrès “spirituels” qu’ils ne feraient pas s’ils travaillaient seuls. Un égrégore peut cependant être perturbé par la pensée négative de personnes qui ne sont pas en accord avec les objectifs. Par conséquent, les groupes ésotériques tentent de se protéger de pensées négatives qui pourraient affecter leur égrégore."

La sémiologie qui permet d’alimenter les égrégores de ces sociétés est essentiellement basée sur des réunions organisées selon une succession hiérarchisée de rituels. Ces rituels font appel à des analogies, de symboles, et de textes censés être immuables. Ils encadrent aussi la réalisation de travaux individuels et collectifs qui permettent à chacun "d’apporter sa pierre" à la construction de l’égrégore et à la progression spirituelle individuelle.

Dans la pratique, ces sociétés ésotériques sont constituées et animées par des hommes et pour des hommes (hommes au sens êtres humains bien sûr).
Tous sont donc dotés d’un corps astral plus ou moins purifié de tout ou partie de leurs passions. Nous n’aborderons toutefois pas ici le problème des sectes.

Voyons un exemple qui nous paraît significatif :

Le principal courant ésotérique "discret" actuel est sans nul doute constitué par la franc-maçonnerie. Cette voie initiatique est (si tant est que cela soit possible en quelques mots) "définie" comme suit par Wikipédia :

"Le terme franc-maçonnerie désigne un ensemble d'espaces de sociabilité sélectifs qui recrutent leurs membres par cooptation et pratiquent des rites initiatiques se référant à un secret maçonnique et à l'art de bâtir."

Organisation de la franc-maçonnerie :

Sans entrer dans des considérations historiques et/ou philosophiques, pour avoir une première idée de la "balkanisation" de cette "école de sagesse" il suffit de consulter ce lien non exhaustif pour avoir une idée du nombre d'Obédiences actives sur le sol français.
Chacune de ces obédiences est divisée en Loges qui se réunissent une ou deux fois par mois et se composent d’un nombre variable allant de 7 à quelques dizaines de membres. Chaque Loge constitue un fragment de l’égrégore de son Obédience et pratique l’un des rituels plus ou moins "agréés" par ladite Obédience.

Comment entre t'on en franc-maçonnerie ? :

C’est tout simple :

Il suffit d’être "coopté" par un ami, un fournisseur, un client, un membre de sa famille qui pense avoir vu en vous un profil de "maçon sans tablier". Il est également possible de faire acte de candidature spontanée en écrivant à l’Obédience de son choix. Cette dernière fera alors en sorte de vous mettre en contact avec un membre d’une de ses Loges proches de votre domicile.

Segmentation des francs-maçons :

Voyons à travers ce paragraphe comment le règne de la quantité exacerbe le brouillage des formes-pensées et génère les premières entraves à la maintenance d'un égrégore maçonnique clair et harmonieux :
Il existe plusieurs profils de francs-maçons :

  1. Ceux qui veulent influencer la société en pratiquant une franc-maçonnerie "sociétale" ;
  2. Ceux qui s’imaginent que ne pas en être est une grave faute de gestion de carrière ;
  3. Ceux qui apprécient l’alibi d'appartenance pour passer des soirées avec de bons copains ;
  4. Ceux qui veulent élargir le périmètre d’action de leur goût du pouvoir ;
  5. Ceux qui aspirent à leur perfectionnement personnel.

Les 4 premières catégories n'ont pas à nos yeux un véritable caractère ésotérique, même si les égrégores qu'elle créent possèdent une influence non négligeable. Notons toutefois que toutes les Loges accueillent en leur sein quelques spiritualistes sincères (donc de catégorie 5), leurs égrégores souvent puissants contribuent à la mauvaise image de marque de la franc-maçonnerie véhiculée (entre autres) par les réseaux sociaux. Le risque de ces chercheurs sincères est de se retrouver plus ou moins vite "phagocytés" par l'égrégore dans lequel ils œuvrent.
Il n’est par ailleurs pas anodin de constater que cette cinquième catégorie constitue le plus important segment des membres des "petites Obédiences".

Ces 4 premières catégories, même si elles sont bien sur génératrices d'égrégores spirituels disparates sont  pour nous assimilables à des clubs services voire parfois à des entreprises de lobbying.
Dans le cadre de notre "ligne éditoriale", nous nous en tiendrons donc à la seule cinquième catégorie.

Causes de la "balkanisation" et affaiblissement des égrégores maçonniques :

Le codage des formes-pensées qui alimentent les égrégores maçonniques n'a pas cessé d'évoluer au fil des siècles. Nous n'entrerons pas dans les querelles visant à savoir si les origines de la franc-maçonnerie remontent ou pas à la plus haute antiquité.
Si les antiques apports symboliques, culturels et spirituels ont indéniablement influencé les rituels et enseignements maçonniques, c'est selon nous à l'Ordre du Temple que nous devons le véritable germe de la franc-maçonnerie.

Nous empruntons ici une définition des Templiers que nous donne le site COMPAGNONS DU TOUR DE FRANCE DES DEVOIRS UNIS :

Grands Bâtisseurs, les Templiers s’appuyèrent sur les guildes de Charpentiers et de Tailleurs de pierre, dont l’existence se perd dans la nuit des temps. Les Templiers accordèrent aux Compagnons des Franchises et ceux-ci devinrent des "Francs-Compagnons", des "Francs-Maçons". Les Compagnons apportèrent leurs techniques ancestrales : "le génie du Trait". Une part importante de Symboles et de Rites fut inspirée par les Templiers et commémore encore leur souvenir. Maître Jacques serait le Grand Maître de l’Ordre du Temple."

Au fil des siècles, des problèmes de transmission sont venus altérer le codage analogique initial des trop nombreux rituels. Ces derniers ne permettent souvent plus, à ceux qui les pratiquent, une bonne compréhension du message ésotérique dont ils sont censés être porteurs. Les pratiquer brouille irrémédiablement le canal média astral qui véhicule les formes-pensées des francs-maçons.

Si les égrégores compagnonniques ont su conserver une indéniable puissance, ils le doivent selon nous à l'homogénéité de leurs émetteurs de formes-pensées. Les Compagnons du Tour de France ont tous une puissante foi dans le travail manuel bien fait et leur sentiment d'appartenir à un groupe détenteur de savoirs et de connaissances qu'ils se doivent de transmettre en l'état.

A contrario les Obédiences et les Loges maçonniques voient leurs égrégores perturbés par divers bruits et codages hétérogènes (au sens du schéma de Shannon). Ces perturbations sont liées à la cohabitation des 5 catégories ci-dessus évoquées, toutes sources de codages hétérogènes de leurs formes-pensées.
Aux nuisances de ces fruits du prosélytisme viennent s'ajouter : une perte de puissance liée au nombre de rites et des rituels en permanente évolution.

Outre son immuabilité, un bon rituel implique une gestuelle, des phrases et des sons, des saveurs et des senteurs. Tous ces appels aux 5 sens des pratiquants du rituel doivent êtres porteurs d'un sens analogique commun et compris par tous.

Hélas au fil des ans, la transmission perd de son efficacité. Les Maîtres mal instruits transmettent de leur mieux possible le capital évanescent dont ils sont dépositaires. De nombreux aspects des rituels en viennent à ne plus être "porteurs de sens". Pourquoi dès lors les conserver puisqu'ils semblent ne rien vouloir exprimer ? Pourquoi ne pas les changer par une création qui permettra à son instigateur de laisser l'emprunte de son égo aux générations futures ?

Conclusion sur les sociétés secrètes discrètes :

Nonobstant toutes les faiblesses que nous venons d'évoquer, et sans les avoir bien sur toutes citées, nous pensons que ces sociétés constituent un outil fondamental pour permettre à un cherchant sincère de s’approcher très progressivement et efficacement du processus initiatique tel que nous le décrit R. Emmanuel dans son ouvrage "Réconciliation avec la vie". Ce point de vue nous servira de transition avec le dernier chapitre portant sur les sociétés magiques et vous aidera à comprendre pourquoi nous ne nous considérons ni compétents ni habilités à vous les conseiller.

 

Qualités requises et étapes pour se hisser vers l'initiation :

Dans ce texte issu des pages 249 à 251 du livre ci-contre, il faut comprendre par "âme vieille" une âme qui a déjà expérimenté de nombreuses incarnations, à ne pas confondre avec les âmes primo-incarnées évoquées dans notre article sur "Kali Yuga : jeunes âmes et ensauvagement de nos sociétés".

"[...] Une âme vieille a rejeté les hochets qui amusent les masses, elle sait jauger a leur exacte valeur ce que les hommes appellent « leurs joie » et leurs « grandes douleurs » ; ces divers états d'âme ne résistent pas à un examen calme, purgé de l'élément passionnel, comme s'il était fait par un étranger à notre Terre… C'est alors que la sérénité lui apparaît.

Une âme vieille sent confusément qu'il y a autre chose derrière ces images de la vie, elle négligera le spectacle pour se glisser dans les poussiéreuses coulisses afin de saisir… « Qui » tire les fils des marionnettes humaines, et un jour viendra où la psyché lui tendra elle-même son miroir.

Combien de temps nécessitent une initiation ? Impossible de juger (s'il le voulait, un maître pourrait fixer une durée approximative), tout dépend de la volonté et du stade évolutif du candidat ; en général, on pense qu'un homme qui est attiré par la science spirituelle et qui persévère, a encore une dizaine d'existences à faire ; ceux qui foulent le sentier de la probation, sept environ, les bons élèves acceptés par un Maître, trois. Après les initiations mineures… deux. En somme, tout dépend de l'homme, certains brûlent les étapes, d'autres s'y attardent parce que l'appel manque de puissance. Le but de cette catharsis consiste à ne pas mettre entre les mains des hommes qui ne sont pas maîtres de leurs passions, des pouvoirs redoutables qui en feraient des démons.

Quelles sont les qualités que doivent développer les candidats ?

  1. Le discernement : dont le but est de bien délimiter ce qui est réel de ce qui est irréel, de discerner les causes derrière les effets, de saisir la vie immortelle dans les phénomènes de l'existence et d'avoir la sensation nette que cette existence ne correspond plus aux aspirations spirituelles de l'homme.
  2. La maîtrise intérieure : l'homme doit asservir sa nature inférieure, il doit maîtriser ses passions, ses désirs, ses pensées, il doit reconnaître le « faux moi » comme son ennemi et transformer cette nature inférieure pour qu'elle ne détonne plus dans l'harmonie cosmique.
  3. La tolérance : tolérance religieuse envers toutes les confessions, le respect de la croyance d’autrui, tolérance envers ses frères inférieurs si imparfaits soient-il, reconnaître la vie UNE, dans tous les êtres.
  4. La patience et l'endurance : l'étudiant doit savoir que rien n'arrive qui ne soit le fait de la loi d'évolution ; que cette loi, malgré les apparences, est toujours bonne et juste ; que tout n'est qu'une gestation d'un monde meilleur. Il doit être endurant lorsqu'il subit son karma personnel, avec courage et sans récriminer, il doit être beau joueur et payer ses dettes karmiques sans inutiles lamentations.
  5. L'équilibre : l'étudiant ne doit plus être troublé par les objets des sens qu'il doit calmement dominer ; la joie et la douleur mentale ne doivent plus l'affecter sérieusement, il ne faut pas qu'il devienne indifférent, mais que son équilibre ne soit pas perturbé.

Ceci obtenu, l'étudiant est prêt mais il lui manque encore une chose, c'est le désir ardent de retrouver Dieu." [...]

Les écoles de Sagesse magiques :

Comment s’infiltrer dans une telle société alors qu’elles n’ont pas "pignon sur rue" ?

Pour tous ceux qui pourraient souhaiter s’orienter dans l’une ou plusieurs de leurs différentes voies il nous paraît des plus opportun de rappeler que, conformément aux Lois du Karma : "tout à un prix".
Ce prix ne se paye pas en monnaie mais sous la forme d’une modification de la charge de nos karmas individuel et collectif, mais aussi et surtout sur le poids des épreuves, peines, renoncements et abstinences que l'adepte devra supporter.
Faire appel à un égrégore magique implique de "passer un contrat avec lui". Le mage contracte une sorte d’emprunt auprès des entités du monde astral dans un but plus ou moins philanthropique (hélas parfois satanique).
Comme tout emprunt doit être remboursé, l’adepte doit préalablement bien assimiler les prérequis selon les extraits ci-dessus de l'excellent livre de R. Emmanuel.

Cette conception de R. Emmanuel est renforcée, voire "endurcie" par les extraits ci-dessous du livre traduit des publications de Giuliano Kremmerz : "Introduction à la Science Hermétique" publié en 1986 par les éditions AXIS MUNDI.

Dans la seconde partie de cet ouvrage « Éléments de magie naturelle et Divine », nous pouvons lire :

« La clé de toutes pratiques est subordonnée à la sainteté du disciple sans la sainteté ou là purification successive de son esprit, tu n’accompliras jamais une œuvre divine, et si tu réussis à quelque chose sans la sainteté tu feras œuvre diabolique.[…] Mais il ne faut pas comprendre la sainteté comme le vulgaire comprend la dévotion et la bigoterie ; le Saint est celui qui identifie sa raison d'homme à la raison fatale des choses et des esprits ; le Saint est l'altruiste qui se considère ici-bas comme un voyageur dans un hôtel, en une pause dans son voyage vers l'infini, ultime évolution de toutes les choses créées ; le Saint est celui qui possède la sagesse de ne pas s'illusionner sur les raisons visibles et qui se fait digne de la science de Dieu. […]

On étudie la philosophie, on discute les idées, on explique les symboles, mais pour apprendre l'art magique après avoir appris la philosophie de la Magie il faut posséder 3 choses :

  1. La volonté sans désir ;
  2. La force d'agir sans s'arrêter ;
  3. La pratique pour ne pas se tromper.

Celui qui désire ne peut vouloir. Le désir est un appétit de l'illusion qui paralyse la volonté […] »

Dans la troisième partie de ce livre intitulée : "Les mystères de la Thaumaturgie" :
[…] Ces mots puissants sont des chants et des émissions articulées de volonté. Animés ou non par des idées concrètes, ces mots sont d'autant plus puissants qu’ils ont été magnétisés par d'autres opérateurs, et qu'ils répondent par les sons aux idées que l'on veut réveiller.
Les psaumes des hébreux sont magiques. Mais en hébreu ils sont plus efficaces que les psaumes latins, il faut posséder la clé pour les utiliser. Mais les imprécations, les exorcismes et les sortilèges de la magie égyptienne et chaldèo-syrienne sont plus puissants que les psaumes parce qu’en les prononçant ou en les chantant, on réveille non seulement les idées de ceux qui nous ont précédés dans la zone astrale, mais on réveille aussi, pour les revitaliser, les esprits âgés de plus de cinquante siècles de pratiquants qui ont répété ces idées mécaniquement.
Aussi ses sortilèges ne sont-ils livrés qu’à ceux qui savent les mériter car ils constituent des forces déjà activement vitalisées par elles-mêmes, à tel point que les effets sont rapides et précis, à la différence des prières déjà entrées dans la liturgie catholique (les psaumes) qui ont une valeur relative à cause de la manière différente dont elles ont été utilisées. […] Certains mots que l'on ne répète pas en vain, sont le patrimoine de très rares hommes qui en perdent la faculté s'ils en abusent parce qu'ils les ont appris directement du ciel d’Éa et chacun de ces mots contient en synthèse un acte de création en germe. […]

N.B. : Éa : Dieu de la mythologie Mésopotamienne (2.000 ans avant notre ère). Dieu des eaux douces souterraines, de la sagesse, des arts et techniques, magie et exorcisme.

Éa

Conclusion sur les égrégores magiques

Après lecture de ce qui précède, il est aisé de comprendre la puissance des entités que forment les égrégores magiques.

Ils sont régulièrement entretenus par des âmes pures (hors rituels sataniques) et donc inaccessibles à la plupart des âmes. Ils ne sont pas pollués par des apprentis sorciers imprudents qui sinon l'apprendraient très vite à leurs dépends.

Leur pratique exige du temps, et le respect de rituels très précis qui s'avèrent énergivores et chronophages.

Si vous deviez être concernés par ces pratiques au cours de votre incarnation présente, souvenez vous encore du vieil adage : "Quand le Disciple est prêt, le Maître paraît".

Mais à défaut d'être des saints : abstenons nous !

Publié par ESOTERICUS dans KARMA, 3 commentaires
Sémiologie pour des égrégores puissants 1 / 2

Sémiologie pour des égrégores puissants 1 / 2

Importance des sons, gestuelles et rituels :

Cet article qui vient terminer notre récente séquence sur les thèmes  relatifs aux formes-pensées et aux égrégores qu'elles génèrent, sera divisé en deux sous articles.
Notre but est de nous amener à méditer sur les points suivants :

  • Importance du nombre et de la fréquence des formes pensées cohérentes émises.
  • Importance du codage sémiologique des formes pensées (langue, images, mantras, rituels, intentions et compréhension des pratiquants émetteurs).

Rappels sur les égrégores

Les articles qui précédent nous ont aidés à comprendre l’importance du Schéma de Shannon ainsi que celle des Lois de résonance et de clarté des codes sémiologiques transmetteurs des formes pensées par le canal média astral.

Le présent article n’a en aucun cas vocation à porter le moindre jugement de valeur concernant les égrégores choisis à titre d’exemples qui nous sont apparus significatifs.

Puisse t'il nous permettre de mieux comprendre les mutations que nous observons en cette fin de l'ère du Kali Yuga.

Approche des égrégores sociétaux

Les égrégores sociétaux sont en permanente mutation depuis l’origine des temps.

La psychologie des foules dont la nature des formes pensées émises par leurs membres nous sont parfaitement décrits par :

  • Gustave Lebon dans son incontournable ouvrage « La psychologie des foules » daté de 1895.
  • Et par le modèle de l’analyse PESTEL si chère au monde du marketing.

Ce dernier modèle nous incite à mieux structurer nos raisonnements sur les résonances par interactions entre les six mondes sociétaux :

Analogies inspirées par le modèle PESTEL

Réaliser une étude marché pour une entreprise consiste ni plus ni moins qu'à analyser les différents égrégores dans lesquels ladite entreprise évolue ou va évoluer.
Le modèle de l’analyse PESTEL consiste en un acronyme de 6 lettres, tel qu'illustré ci-contre; le marché d'une entreprise doit tenir compte du fait que :

  • Politique : conflits et/ou guerres, partis prédominants, stabilité du régime, niveau de corruption.
  • Économique : fiscalité, inflation, pouvoir d'achat, taux de change, taux de rendement des prêts et placements.
  • Socio-culturel : démographie, pyramide des âges, immigration, niveau scolaire et compétences des acteurs du marché, niveau des inégalités entre les catégories sociales.
  • Technologique : niveau de la recherche, évolution des techniques de production et des méthodes de travail
  • Écologique : changement climatique, recyclage, pollution, effet de mode, énergies renouvelables.
  • Légal : protection de la propriété, évolution du droit social, évolution des lois, décrets et jurisprudences.

Sur ces bases, il est aisé pour tous, à travers l’observation des évènements du quotidien, de comprendre comment tous ces facteurs agissent en permanence les uns sur les autres et façonnent nos sociétés et entreprises au fil des jours et des siècles.

Tous ces égrégores s'agrègent sous forme d'âmes groupes qui interfèrent avec nos âmes individuelles et mènent "la vie dure" à notre libre arbitre et à notre évolution spirituelle.

En nous référant encore au schéma de Shannon, il est aisé de constater que les formes-pensées qui alimentent tous les égrégores créés par les 6 branches du modèle PESTEL :

  • Font l'objet de codages disparates,
  • Émanent de toutes les couches disparates des êtres humains,
  • Sont véhiculées par des canaux médias perturbés par de nombreux bruits,
  • Génèrent toutes sortes de feed-backs difficiles à prédire et évaluer.

Évolution sémiologique de deux des principaux égrégores religieux :

Pour essayer de comprendre l'évolution et la force des égrégores, réfléchissons ensemble sur deux exemples dont l’actualité n’échappera à personne. Pour ce faire, penchons-nous sur l’évolution de l’égrégore catholique versus l’égrégore islamique. Nous continuerons de nous appuyer sur les structures du Schéma de Shannon :

Le codage des formes-pensées :

À partir du commencement de l’ère du verseau en 1962 qui marque la fin du kali yuga (voir entre autres notre article sur l'extinction de la 5ème race), l’ouverture du concile Vatican II marque un important tournant dans le déclin du catholicisme.
La première "constitution", adoptée dès 1963, Sacrosanctum concilium, porte sur la liturgie. Ce texte théologique, est consacré à la rénovation et à la simplification des rites, permettant une plus grande participation des fidèles à la liturgie, grâce notamment à la célébration en langues vernaculaires et à l'abandon presque général du latin. La résonance des sons, prières et pensées va donc se fractionner en autant de langues que de lieux de culte.

A contrario : le site "Islam Quest" nous apporte d’importants éléments de réflexion analogique dont nous reprenons ci-dessous ce qui nous parait essentiel :

[…] "Premier point : on peut dire que les raisons les plus importantes raisons pour lesquelles la prière doit être faite en langue arabe après que cela ait été instituée comme une tradition du prophète (ç) et un acte d’adoration bien précis (c’est-à-dire) qui doit être accompli exactement sous la forme que Dieu l’a déterminée) on peut évoquer la nécessité de préserver la prière tout au long des siècles sans qu’il n’y ait ni de diminution ni d’ajout. Si chacun priait dans sa langue locale ou dans son dialecte, il y aurait des possibilités que beaucoup de choses y soient enlevées que ce soit en termes des mots ou alors que certaines choses y soient modifiées ou mélangées avec des superstitions non fondées. Et sûrement toutes ces modifications auraient risqué d’affecter d’autres actes obligatoires plus particulièrement les différents de la prière. La prière alors aurait du perdre sa valeur et serait confinée aux oubliettes.

Donc il est alors évident que pour permettre à quelque chose de rester intact et éternelle durant toute l’histoire, il lui faut des critères et des normes inchangeables et inaltérables comme par exemple la quantité, le milimétrage, le centimètrage, ou alors le métrage en ce qui concerne les unités de mesure de poids de longueur et de capacité. Ce sont des critères inchangeables que nous appliquons jusqu’à nos jours ; en ce qui concerne la prière, nous avons ce qu’on appelle les obligations et les piliers qui font partie des critères immuables et l’un de ces critères est qu’elle doit être faite en arabe c’est-à-dire les choses qu’on lit dans la prière doivent être en arabe.

Deuxième point : L’islam est une religion universelle et son désir est que pour tous les musulmans regardent dans la même direction et se retrouvent dans un même rang. Former une telle société sans une langue unique grâce à laquelle tout le monde peut se comprendre est impossible. Et la langue arabe comme le confesse les gens du domaine est la langue la plus complète et la plus exhaustive parmi toutes les langues du monde. Raison pour laquelle elle se présente comme une langue internationale et la langue de prière de tous les musulmans, le code de l’unité, le symbole de la solidarité entre les musulmans. Ce principe apparait également dans les préceptes d’ordre islamique tel que regarder par exemple vers la même direction lorsqu’on prie…" […]

Ce qui précède fait apparaître à l'évidence que l'islam attache la plus grande importance à la nature des vibrations et donc à la résonance des formes pensées émises par ses fidèles. Cette unité de langue permet aussi de renforcer la puissance des vibrations astrales qui alimentent l'égrégore par l'effet de masse lié au nombre croissant d'émetteurs.

Le nombre d'émetteurs et la fréquence des émissions

Les enquêtes ci-dessous nous montrent également la puissance de l'égrégore de l'islam de part le nombre de pratiquants et l'assiduité de leurs émissions.

Selon le journal "Le Point" :

"Historiquement, la France est un pays catholique, la "fille aînée de l'Église". Cette religion reste celle d'une majorité relative de nos compatriotes, mais elle périclite. 7 % des personnes interrogées seulement se rendent à la messe au moins une fois par mois, contre 9 % en 2008. Au total, on compte, en 2018, 32 % de catholiques en France, dont 19 % ne sont pas pratiquants. C'est-à-dire qu'ils ne vont pas à l'église même pour les grandes fêtes (Pâques, Noël…), tout en se considérant comme catholiques. Pourtant, en 1981, on comptait encore 70 % de catholiques en France, dont 17 % de pratiquants réguliers, et 41 % de non-pratiquants."

Selon le site “The Times of Israël” :

"Une étude du groupe de réflexion libéral Institut Montaigne évalue à 30 % les musulmans qui se rendent au moins une fois par semaine à la mosquée (échantillon de 1 029 répondants de confession ou culture musulmane). Selon cette même étude basée sur un sondage Ifop de 2016, un peu plus de 60 % des personnes musulmanes ou de culture musulmane ont un "rapport distancié ou inexistant" avec les lieux de culte, à savoir qu’ils ne se rendent que rarement ou jamais à la mosquée.
Une autre série d’enquêtes réalisées entre 1989 et 2011 par l’Ifop auprès d’environ 4.000 personnes "issues de familles d’origine musulmane" montre qu’environ 74 % se disent croyants et près de 40 % se déclarent croyants et pratiquants.
Selon cette même série d’enquêtes, entre 31 et 41 % des sondés déclarent prier chaque jour et 16 à 25 % affirment aller généralement à la mosquée le vendredi."

Selon un article du 11 juillet 2019, le site "Vatican News" énonce :

"19,9 millions de Français «catholiques"

"Ainsi selon l’enquête d’opinion Viavoice de 2019 cité par l’Observatoire, 19,9 millions de Français qui "se sentent liés au catholicisme" se déclarent "croyants".

Parmi eux, plus de 5,4 millions entretiennent une pratique religieuse "au moins une fois par mois" (soit 8% des Français), dont plus de 2 millions "au moins une fois par semaine" (soit 3% de la population totale). L’enseignement catholique privé sous contrat avec l’État rassemble lui près de 17% de la population scolaire française, un chiffre en constante augmentation depuis le début des années 2000."

"L’islam est la religion qui, après le catholicisme, compte le plus grand nombre de fidèles et de pratiquants, soit la 2ème religion en France. Avec près de 2 600 lieux de culte, le culte musulman comptabilise par exemple moins de lieux de culte que la confession protestante. L’estimation la plus précise (comprenant les pratiquants et les non pratiquants) du nombre de Français de confession musulmane se situe entre 3,3 et 5 millions de personnes (soit entre 4,8% et 7,3% des Français), soit environ 4,1 millions de Français (soit 6% de la population totale), répertorie l’Observatoire.
Les musulmans pratiquants eux sont estimés à 1,8 million de personnes (soit 2,6% des Français).
Selon l’organisme, il ressort des différentes études et enquêtes que la proportion des Français de confession musulmane qui se déclarent "pratiquants" est bien supérieure aux Français de confession catholique, orthodoxe, juive, protestante luthérienne et réformée, mais inférieure à celle observée chez les protestants évangéliques."

Le codage gestuel et rituélique des formes-pensées

La gestuelle

Le site "cyber curé" nous décrit les gestes de la prière chrétienne.

Le site "nos petits musulmans" nous décrit ceux de la prière musulmane.

Avec l'éclairage des deux liens ci-dessus, il ne peut nous échapper que la fréquence quotidienne des prières, et le niveau d'implication physique des fidèles différent fortement.

La rituélique

À partir du XVI ème siècle, de nombreuses églises ne sont plus orientées vers l'est et se plient de plus en plus à la topographie des lieux de construction.
Vatican II (voir ci-avant) a également mis fin à la célébration par le prêtre tourné vers un orient plus ou moins bien orienté.
La crise de la communion dans la main succédant à la communion dans la bouche n'est semble t'il pas totalement oubliée et se trouve à nouveau discutée durant ce même concile qui au final (pour des raisons de commodité) n'a pas tranché.

L'islam ne connaît pas ces divergences. Quel que soit le lieu de prière dans le monde, elle doit être faite en langue arabe et le fidèle orienté vers la Mecque.

Méditons également sur la différence entre les ablutions rituelles et la fréquence réciproque de purification par l'eau.

Pour résumer : le feed-back des deux égrégores

Une comparaison des puissances réciproques des deux égrégores, dont nous pouvons au fil des jours suivre l'évolution, semble respecter à merveille les enseignements du Schéma de Shannon ; de la puissance créatrice de la pensée et donc des formes-pensées.

 

Les égrégores spirituels syncrétistes :

Ils se composent de deux groupes principaux:

  • Sociétés "secrètes" plus ou moins discrètes et prosélytes,
  • Sociétés "magiques".

Ces égrégores spécifiques feront l'objet du second volet de cet article.

 

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Créer, alimenter et maintenir un <br> Égrégore puissant et performant

Créer, alimenter et maintenir un
Égrégore puissant et performant

Introduction

Cet article est destiné à nous permettre de comprendre la puissance des égrégores et les conflits entre égrégores antagonistes.

Pour bien l’aborder, nous pouvons nous appuyer sur nos articles sur l’inversion des polarités, les égrégores et formes pensées et bien sur le schéma de Shannon.

Nous avons ainsi compris qu'un égrégore :

  • Est un récepteur (au sens de Shannon) qui s'alimente de formes-pensées et est capable de renvoyer des "feedbacks".
  • Que lesdites formes-pensées peuvent provenir d'un nombre plus ou moins grand d'émetteurs.
  • Est comme une bouteille de Leyde, c'est à dire un condensateur capable de stocker et décharger des énergies comme les sphères des éclateurs de la machine de Wimshurst.
  • Est analogue au disque dur de notre ordinateur dont les clusters peuvent se fragmenter.

 

 

Les faiblesses du feedback d'un égrégore

Comme l'illustre l'image ci contre (extraite de notre article sur le schéma de Shannon), un égrégore doit être alimenté par des formes-pensées claires et homogènes (pour ne pas présenter d'antagonismes entre elles).

Il sera soumis à la dure loi de la courbe d'Ebbinghaus s'il n'est pas "entretenu" et révisé (réalimenté) de nombreuses fois.

Classification des égrégores

Fidèles à notre loi du ternaire, nous pouvons distinguer trois grandes familles d'égrégores :

  • Les égrégores sociétaux.
    • Partis politiques.
    • Syndicats.
    • Réseaux sociaux.
    • Associations.
    • Clubs de supporters.
    • Etc.
  • Les égrégores confessionnels.
    • Religions.
    • Courants philosophiques.
    • Associations humanitaires.
  • Les égrégores spirituels.
    • Groupes ésotériques.
    • Écoles de sagesse.
    • Sectes.
    • Mages, thaumaturges.
    • Etc.

Cohérence et codification des formes-pensées émises

La puissance d'un égrégore ne se limite pas au nombre des émetteurs de formes-pensées qui l'alimentent.

La qualité, la sincérité et la cohésion entre les émetteurs est fondamentale ! La qualité prime très souvent sur la quantité.

Afin d'éviter que les messages transmis à un égrégore ne soient brouillés par le bruit et les variantes possibles des signaux émis, la force d'un égrégore est liée à :

  • La qualité et l'universalité du code (à cet égard, nous aurons à nous pencher sur la sémiologie des messages émis).
  • Tout comme en matière de communication "profane", la multiplication des types de supports sémiologiques des signaux émis (si possible "audio-visio-olfacto-gustato-tactiles").
  • Les diverses interprétations connotatives des signaux émis par les auteurs des formes-pensées contribuant à un égrégore.

Conclusion

Prenons le temps de méditer sur les divers égrégores qui s'affrontent actuellement (essentiellement politiques et religieux).

Nous pourrions y trouver davantage de sérénité et d'ouverture d'esprit...

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Égrégores et formes-pensées

Égrégores et formes-pensées

Cet article fondamental est étroitement lié avec ceux sur la prière et sur la Loi de résonance.

Une analogie liée aux égrégores et formes-pensées

Cette vidéo nous montre les lanternes magiques des fêtes de la lumière dans le monde oriental :

Après avoir visionné cette vidéo, imaginez-vous que le ciel noir de la nuit symbolise les annales akashiques, que les petits mots confiés à chaque lanterne sont des prières transcrivant l'espoir de celui ou celle qui va "transporter" la forme-pensée de cette prière pour l'agréger dans l'égrégore formé par toutes les lanternes qui se rassemblent dans le ciel. Vous aurez ainsi une approche des égrégores et formes-pensées sous un angle un peu différent de celui communiqué par l'analogie avec un disque dur et ses clusters de notre précédent article.

Définitions des égrégores et formes-pensées

Nous avons sélectionné pour vous un florilège de définition que nous ne pourrions mieux formuler :

Selon Jean-Paul Toury :

"Un égrégore est une entité produite par un puissant courant de pensée collective et cohérente.

Un égrégore est une forme-pensée ou champ énergétique construit par un groupe de personnes ayant la même intentionnalité : club sportif, culturel, loisirs, syndicat, parti politique, groupement professionnel…
Il peut être également simplement constitué par un ensemble de personnes disséminées sur la planète, mais vivant les mêmes émotions : amour, haine, colère, compassion, participants à une méditation collective…
L’égrégore condense, rassemble ce que chaque membre y apporte. Et chaque membre, du coup, reçoit de l’égrégore dans lequel il entre, plus que ce qu’il a apporté. Il y a donc interaction entre les membres du groupe et l’égrégore.

La concentration des personnes réunies dans un même but, avec les mêmes pensées intenses créées un égrégore qui se constitue, se développe, s’amplifie et devient actif.
Un égrégore est une “boule” d’énergie visualisable dans l’astral qui a été créé la plupart du temps par un groupe d’individus humains.

Une Forme-Pensée est en quelque sorte un "égrégore individuel" généré par la pensée d’une seule personne.

Une Forme-Pensée est la concrétisation d’une pensée émise, que l’on transmet ou dispose dans un emplacement spatio-temporel spécifique à sa "personnalité". Une Forme-Pensée est une sorte d’image conservant la cristallisation d’une histoire.

Une Forme-Pensée est un sentiment vécu qui va rester en mémoire ; une croyance vis-à-vis de soi-même. L’entité Forme-Pensée est toujours notre création, mais n’est pas NOUS.

Dans le cas de maladie, le rôle d’une Forme-Pensée est de nous rappeler qu’il y a quelque chose que nous n’avons pas compris, pas intégré…

Selon Anne Givaudan :
"Pour qu’une Forme-Pensée puisse prendre vie, il est nécessaire que deux centres énergétiques (chakras) interviennent dans sa construction."

L'article du blog "acupression et bien-être" vous donnera aussi de solides éléments pour évaluer l'influence des égrégores dans notre vie courante.

Citons enfin quelques extraits du livre d'Annie Besant et de C.W Leadbeater illustré ci-contre :

"Nous avons devant nous une sérieuse difficulté provenant de notre conception de l’espace. Nous ne le voyons, en effet, que sous trois dimensions, pour le limiter pratiquement à deux quand nous essayons de dessiner. En fait, la représentation même des objets à trois dimensions est forcément inexacte, car c’est à peine si, dans notre dessin, une ligne ou un angle est reproduit avec justesse.

[…] ce que l’on appelle l’aura de l’homme est la partie extérieure de la substance nuageuse de ses corps supérieurs, de cette substance qui les pénètre tous et qui dépasse de beaucoup les confins de son corps physique, le plus petit de tous. Ils savent aussi que deux de nos corps, le corps mental et le corps des désirs, sont ceux qui ont plus particulièrement à faire avec ce qu’on appelle les formes-pensées.

[…] Toute pensée donne naissance à une série de vibrations qui agissent avec suite sur la matière du corps mental ;
[…]. Le corps, sous cette impulsion, projette à l’extérieur une portion vibrante de lui-même, qui prend une forme qui détermine la nature même de ces vibrations. C’est ainsi que sur un disque recouvert de sable se forment certaines figures, sous l’influence de telle ou telle note musicale ; dans cette opération il se produit une sorte d’attraction de la matière élémentale du monde mental, matière d’une nature particulièrement subtile. Nous avons de la sorte une forme-pensée pure et simple et c’est bien une entité vivante, d’une activité intense, forgée par l’idée qui lui a donné naissance. Si elle est faite de la matière la plus subtile, elle sera puissante autant qu’énergique et pourra, sous la direction d’une volonté calme et forte, jouer un rôle de haute importance. Nous donnerons ultérieurement des détails sur cette action particulière.

|…] Il est donc bien évident que tout homme qui pense à des choses élevées fait un travail de propagande, et ceci à son insu.

[…] Une forme-pensée peut être comparée à une véritable bouteille de Leyde : l’enveloppe d’essence vivante étant symbolisée par la bouteille, et l’énergie de pensée par l’électricité qui la charge. Si la pensée d’un homme ou ses sentiments sont projetés dans la direction d’une personne donnée ; la forme-pensée résultant de cette opération ira directement à son but et viendra affecter les véhicules astral et mental de celui qui les recevra. Si la pensée est égoïste, si l’être qui la génère ne songe qu’à lui-même (il en est ainsi la plupart du temps), elle errera constamment autour de celui qui lui aura donné naissance, toujours prête à réagir sur lui-même toutes les fois qu’il se trouvera dans une condition passive.

[…] Ainsi donc, les malédictions et les bénédictions sont comparables aux oiseaux qui reviennent d’eux-mêmes à leur nid. On voit donc les dangers qu’il y a à adresser des pensées de haine à un homme hautement évolué : les formes-pensées envoyées contre lui sont impuissantes à l’atteindre, mais, par contre, elles retournent vers leurs créateurs et les blessent mentalement, moralement et physiquement."

Synthèse

Nos pensées créent des formes qui entrent en résonance avec des égrégores ou entités.

Un égrégore peut gagner ou perdre de l'intensité et donc de l'influence selon le nombre et la qualité des formes-pensées qui l'alimentent.

Nous y reviendrons dans un prochain article...

Bouteille de Leyde

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Communiquer dans l’astral

Communiquer dans l’astral

Pour faire suite à notre article sur le schéma de Shannon voyons maintenant s'il est aussi applicable au monde astral, à nos rêves et nos incarnations successives.

Nous avons déjà abordé dans cet article le domaine du rêve.

Quand nous avons le bonheur de mémoriser un ou plusieurs de nos rêves, prenons le temps de méditer sur les évidences que nous constatons quant à leur déroulement :

  • Sans le recours de nos yeux fermés nous « voyons clairement » des « films » portant sur des séquences de vie.
  • Sans le secours de nos oreilles nous comprenons des messages que nous pouvons immédiatement traduire dans notre langage humain.
  • Du fond de notre lit nous avons pu ressentir le contact charnel avec divers objets et/ou « créatures ».
  • Nous nous transportons de manière instantanée entre divers paysages, époques animés dans lesquels peuvent intervenir des êtres que nous connaissons ou des connaissances aujourd’hui décédées.

À travers une série d'articles, nous allons essayer de comprendre où nos rêves peuvent nous conduire...
Ce premier article, après avoir précisé le concept de monde astral est consacré aux analogies entre le schéma de Shannon dans le monde profane et dans le monde astral. Nous abordons également dans cet article le monde de Thot, gardien et scribe des annales akashiques.

Un prochain article abordera les concepts d’égrégore et de formes-pensées. Notre conclusion finale pourra aussi servir de lien avec une méditation sur notre récent article relatif à l’ensauvagement de nos sociétés.

Le monde astral

Ce thème souvent abordé dans nos articles ci-dessous mérite ici quelques précisions pour mieux le conceptualiser.

Le plan astral souvent désigné sous le vocable de 4ème dimension semble regrouper tout ce qui échappe à nos pauvres 5 sens !

Selon le site de Jérôme Rochelle :

"La "théorie des cordes" ou des "multi vers" est une théorie scientifique de la physique quantique, qui propose plusieurs univers "parallèles" et "simultanés" où les histoires qui s’y déroulent sont différentes selon le scénario. La fameuse propriété de la particule quantique qui est d’être dans des états superposés correspondants à des lieux différents et aussi à des temporalités différentes, une sorte de don d’ubiquité en quelque sorte. Cette particule (un photon) qui est "une" si on l’observe, est en fait "plusieurs" à la fois. Et il existe la possibilité de connecter ces cordes d’espace-temps par des trous de ver, des sortes de "portails spatio-temporels" ou des "star gates" invisibles comme nous l'explique le théoricien en physique Juan Maldacena."»

Le site "voyage astral" nous décrit le monde astral comme suit :

"L'Astral est la dimension la plus proche du monde physique. Il recouvre et pénètre le monde comme un gigantesque filet d'esprit, attrapant et retenant toute pensée. Son contenu est créé par la conscience collective de l'esprit mondial. Il contient toutes les pensées, souvenirs, fantasmes et rêves de toute chose vivante dans le monde. À l'intérieur, les lois de l'attraction mutuelle, ou l'attirance des semblables, amènent cet océan de matière d'esprit à se stratifier et à s'organiser en couches ou zones. Ces zones de pensée sont plus communément appelées plans astraux, mondes astraux, sous-plans astraux ou domaines astraux.
La dimension astrale se compose de matière astrale et est pertinemment décrite comme de la matière mentale. Elle est extrêmement sensible à la pensée et peut être modelée sous n'importe quelle apparence ou forme. Ces créations peuvent être parfaites au point d'être impossibles à distinguer de la réalité.
La meilleure façon d'expliquer cela, la matière mentale, est de faire une comparaison entre la matière astrale et un film photographique à grande vitesse. Lorsque la pellicule est exposée à la lumière, concentrée par la lentille de l'appareil, une image parfaite de la réalité est instantanément imprimée sur le film par la réaction chimique du film à la lumière. Lorsque la matière astrale est exposée à de la pensée, concentrée par la lentille de l'esprit, une image parfaite de la réalité est instantanément créée à partir de la matière d'esprit par la réaction de la matière astrale à la pensée.
La complexité et durabilité de toute création dans la dimension astrale dépend grandement de la force de l'esprit qui produit la création".

Le schéma de Shannon dans l’astral :

Alternativement :

- Les pauvres mortels que nous sommes.
- Les annales akashiques.
- Les médiums.
- Nos rêves.
- Nos éventuels voyages astraux.

Le code est universel et se fonde sur nos seules :
- pensées.
- sentiments.
- prières.
- état d'avancement spirituel.

Le cadre de référence :

L'état de notre karma et de notre dharma

Le contexte est identique à celui qui nous anime dans le monde matériel:

C'est à dire l’environnement permanent dans lequel a lieu la communication : le lieu, le moment, les rapports sociaux, l’actualité...

Avec le soutien de la loi de résonance, nous sommes reliés à l'infini du monde astral.

Le bruit :

Reste ce qui perturbe la communication : les parasites et contradictions des égrégores, le combat entre le bien et le mal, l'amour et la haine.

Le récepteur :

La liste est identique à celle des émetteurs, elle s'étend à toutes les composantes de l'univers.

Notons toutefois que le récepteur universel qu'est la mémoire akashique détient une capacité de mémorisation infinie.

Le décodage :

Reste la façon dont le récepteur traduit et interprète l'ensemble des signes qui lui parviennent. Il est bien sur fonction de son éducation et de son environnement propre. Par contre la mémoire akashique enregistre sans besoin de décoder.

Le message ascendant comprend toutes les actions et pensées  de l'âme incarnée.

Le message descendant suit les lois de cause à effet du karma.

Le feedback cette réponse du récepteur à l’émetteur.

Il consiste en nos épreuves karmiques, le couronnement de nos prières, la force créatrice de nos pensées, etc.

La reformulation :
Est notre aptitude à améliorer notre spiritualité et à purger notre karma.

Nos actions de grâces, etc.

Les annales akashiques

Un outil analogique

Une analogie nous apparaît frappante entre le disque dur de nos ordinateurs et la mémoire akashique. Cet article de clubic.com permet d'aller plus loin.

Tout comme un disque dur, le monde astral est multicouches ; son contenu, dont la mémoire akashique, est formé de clusters (formes-pensées et égrégores) qui sont accessibles de manière quasi instantanée pour qui sait les interroger et naviguer dans son contenu.

 

Les annales akashiques

Pour mieux comprendre :

Selon le site "âme akashique" :

"Le terme Akasha vient du Sanskrit et signifie "substance primordiale".
Les premières références aux Archives Akashiques, appelées aussi Fréquences Akashiques, remontent à l’Antiquité.
Les Archives Akashiques sont comme l’ADN de l’univers. Elles représentent le voyage de l’âme à travers le temps : chaque pensée, chaque mot, chaque action et émotion est enregistré dans les Archives Akashiques.
Chaque âme possède ses propres Annales, tout comme il existe des mémoires collectives pour l’ensemble des âmes. C’est ainsi aussi que nous sommes tous reliés.
L’approche de Soi par les annales Akashique est une démarche spirituelle pour mieux se connaître et découvrir ce que nous sommes venus expérimenter dans cette vie. Par la lecture d’âme, vous allez vers votre destinée avec justesse et de sagesse. Une Reconnexion à Soi pour vous rappeler la grandeur de votre Etre."

Pour cet autre site :

"Les Annales Akashiques, sont une sorte de grande bibliothèque Universelle.
Ce sont les archives de l’histoire de notre âme depuis sa création.
C’est l’empreinte énergétique de chacun de nous où tout y est répertorié : actions, pensées,émotions, intentions, paroles.
Carl Jung en parle comme l’égrégore de l’inconscient collectif."

Ces définitions sont compatibles avec toutes les traditions et nous ramènent au Dieu Égyptien Thot gardien des annales akashiques qu'il met soigneusement à jour au fil de la pesée des âmes.

 

Égrégores et formes-pensées

Thot
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Kali Yuga : Jeunes âmes<br>et « ensauvagement » de nos sociétés

Kali Yuga : Jeunes âmes
et « ensauvagement » de nos sociétés

Notre dernier article sur les concepts théosophiques des âmes-groupes et l’individualisation des âmes va nous permettre de nous interroger sur :

  • L’évolution du nombre d’âmes incarnées sur notre planète puis sur :
  • L’avenir de notre planète face à cette évolution.

Il nous est apparu important de visionner la superbe vidéo ci-dessous :

Après avoir vu cette vidéo, commençons par réfléchir sur les données chiffrées récentes suivantes. À partir du commencement de l’ère du verseau en 1962 (voir notre article sur l'extinction de la 5ème race) jusqu’à 2020 :
La population mondiale a augmenté d’environ 160% c’est-à-dire :

  • 1962 environ 3 milliards d’êtres humains sur terre.
  • 2020 environ 7,8 milliards

L’espérance moyenne d’une vie humaine n’a progressé que d’environ 25 % :

  • 1962 : environ 67 ans.
  • 2020 : environ 82 ans.

Jusqu’à la fin du 19ème siècle, l’augmentation de l’espérance de vie (qui n’était pas la même sur tous les continents) était assez faible.

L’arrivée limitée du nombre de jeunes âmes (ou primo incarnées par l’individualisation  en sortant de leurs âmes-groupes respectives) se mêlait assez aisément et harmonieusement aux âmes ayant déjà connu de nombreuses incarnations.

Depuis le 20ème siècle, il est indiscutable que l'évolution de l'espérance de vie joue désormais un rôle mineur dans l'augmentation du nombre d'êtres humains sur terre.

Caractéristiques des âmes jeunes

Les âmes "primo-incarnées" ne disposent que de très maigres karma et dharma. Leur dernier passage dans un corps matériel sous forme animale  peut, de surcoit, leur avoir laissé un éventuel traumatisme de maltraitance propice à stimuler leur agressivité.
En tout état de cause, face à ces jeunes âmes, et comme nous le rappelle Annie Besant nous ne devons pas perdre de vue que :

"Cette grande Loi de la réincarnation est inséparable du principe de Fraternité si l'on veut appliquer celui-ci et le vivre dans la vie ordinaire. Seule l'acceptation de ces différences d'âges contribuera à édifier une société sagement organisée et heureuse. […]
Grâce seulement à ces idées, qui dérivent de la croyance à la réincarnation, grâce seulement à cette grande loi de la nature, il nous sera possible de poser, sans danger, les bases d'une nouvelle et forte société."

L'extrait ci-dessous  du livre de Jérôme Piétri  "Réincarnation et survie des âmes" comporte un lien vers l'entière conférence qu'avait donnée Annie Besant en 1909.

"Du fait de la réincarnation, les âmes qui coexistent n’ont pas le même degré d’évolution. Elles sont donc de différents âges, les plus évoluées étant les plus âgées. Ces considérations sont exposées par Annie Besant dans le Monde de Demain. Pour cet auteur on peut discerner l’âge d’une âme en examinant les caractéristiques que l’homme possède à la naissance. Les âmes jeunes sont changeantes et frivoles. Elles se laissent facilement entraîner par les circonstances. Il faut accepter l’état de fait créé par ces différences d’âges et aider les âmes jeunes afin de leur permettre de contribuer à édifier une société heureuse. C’est ici que la fraternité intervient. Il serait par suite souhaitable que les nations soient gouvernées par les âmes mûres. Mais les sages ne sont qu’une minorité. Cependant, on distingue deux catégories de criminels. Celle des âmes jeunes qui ont besoin d’être éduquées, et celle des âmes dont le développement a été contrarié de sorte que l’intelligence a évolué plus vite que la conscience. Autrefois les âmes jeunes pouvaient être formées aux premiers principes sociaux dans les tribus dites sauvages. Avec les progrès de la civilisation, des contacts ont été pris ; désormais les âmes jeunes s’incarnent dans les pays évolués. Mais ces âmes ne sont pas prêtes à supporter les entraves sociales d’un milieu évolué. En elles, Dieu n’est pas encore éveillé.

Il faut éviter que les jeunes deviennent des criminels invétérés. Il faut penser à toutes les incarnations pénibles qui attendent le coupable. On a le devoir de lui préparer une incarnation future aussi bonne que possible, en lui fournissant au maximum des idées d’amour humain. Il ne faut pas perdre de vue non plus la loi d’action et de réaction ; l’âme doit compenser le mal qu’elle a fait."

Survie des âmes

La montée  "en force" des âmes jeunes :

La démographie toujours galopante qui nous est promise en cette fin de Kali Yuga est de nature à "submerger" les capacités des "vieilles âmes" à faire avec AMOUR leur devoir d'intégration des âmes jeunes.

Les religions ont pour beaucoup perdu, au fil des siècles,  les bénéfices du subterfuge du Concile de Nicée. Elles ne semblent actuellement plus capables d'incliner les âmes (jeunes ou vieilles) vers l'AMOUR du prochain et la mise en oeuvre de la Loi du Pardon. La Loi du don s'efface sous les assauts de la prolifération des égos. Le sentiment d'insécurité et la peur que ressentent les âmes pluri-incarnées  accélère le processus de chaos que les politiques ne savent comment résoudre.

Notre planète et son système de prédation a transformé beaucoup d'énergies pour que le végétal, l'animal et l'humain puisent dans le monde minéral.

La bête de l'apocalypse viendra t'elle siffler la fin de la partie ?

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Âmes groupes et individualisation

Âmes groupes et individualisation

Sans remettre le moins du monde en cause nos articles sur le manvantara et l’extinction de la 5ème race, le crescendo exponentiel du niveau d’ensauvagement de nos sociétés nous a conduits à méditer sur une hypothèse possible liant cet ensauvagement à la loi de cause à effet.
Pour ce faire, et avant même de rédiger cette hypothèse, il nous est apparu indispensable d’évoquer en préambule les concepts d’âmes-groupes et d’âme individualisée.
Que nous soyons sauvage, homme de science, intellectuel, etc. Quel que soit notre quotient intellectuel en cette incarnation, les extraits choisis qui composent le présent article vont nous montrer à quel point nous sommes tous frères en humanité.
Les cycles du manvantara et la justice divine sont tels qu’à tour de rôle, nous fûmes et serons amenés à parcourir tous les degrés de l’involution et de l’évolution.

Rappel sur la réincarnation

Selon Georges Tripet : "La réincarnation est une doctrine selon laquelle la partie la plus spirituelle, la plus divine d’un individu (l’âme disent les chrétiens, l’ego dirons-nous) revient périodiquement sur terre dans des corps, des races, des milieux différents, en des périodes différentes de l’histoire, en d’autres termes dans des conditions toujours changeantes, pour élargir sa conscience et transformer ses qualités virtuelles latentes, en qualités effectives. "

La monade

Selon Piétri, Jérôme. Réincarnation et survie des âmes

"La monade est une unité de conscience prenant naissance dans la vie divine elle-même. Elle surgit par un acte de volonté du Premier Logos, Seigneur indivis, Le Père. Elle est ainsi un fragment de vie divine, séparé comme une entité individuelle. Elle est projetée dans la matière dont elle devient inséparable. Chaque monade doit revenir à l’Unité (voir notre article "rassembler ce qui est épars"). Elle plonge d’abord dans la matière qui est de plus en plus dense à mesure de la progression de la monade ou de ses prolongements à travers tous les plans.
La descente de la monade dans la matière est appelée involution. Son retour à la Divinité est dite Évolution. Chaque monade est pourvue d’une triade supérieure rattachée à une triade inférieure. Lorsque les atomes de la triade inférieure sont liés au fil de vie, de fines particules de matière se forment. Elles séparent les sept types principaux de triades. De cette manière se forment des rayons qui, par divisions successives, donneront des âmes-groupes dans divers règnes."

Survie des âmes

Le concept d'âme collective

Selon Charles Webster LEADBEATER dans son ouvrage « L'HOMME VISIBLE ET INVISIBLE » :

"La conception de l'âme collective semble, à quelques étudiants, un peu difficile à saisir ; une comparaison d'origine orientale nous la rendra peut-être plus intelligible. On assimile l'âme collective à l'eau contenue dans un vase ; si nous en retirons un verre plein d'eau, nous aurons ainsi la représentation de l'âme d'un animal isolé. L'eau du verre est, pour un temps, séparée de celle du vase et elle a pris la forme du verre qui la contient. Supposons que nous mettions dans ce verre une certaine quantité de matière colorante ; nous avons communiqué ainsi à son contenu une nuance déterminée ; cette matière colorante, dans notre hypothèse, représentera les qualités acquises par cette âme isolée pendant son incarnation temporaire.  La mort de l'animal correspondra au fait de rejeter l'eau du verre dans le vase ; la matière colorante se répandra alors dans la masse totale du liquide et la teintera faiblement. D'une façon toute semblable les qualités développées par l'animal, pendant sa vie, se répartiront, après sa mort, dans la totalité de l'âme collective. Il serait impossible, après cela, de retirer du vase un verre d'eau identique au premier, et chaque verre puisé à nouveau sera forcément teinté par la matière colorante introduite avec le premier verre. S'il était possible de sortir du vase exactement les mêmes molécules d'eau, de façon à reproduire le même premier verre plein d'eau, cela équivaudrait à une véritable réincarnation ; au lieu de cela, nous avons la réabsorption de l'âme temporaire dans l'âme collective, opération par laquelle tout ce qui a été acquis pendant la séparation temporaire est soigneusement conservé.  En considérant, d'une façon générale, l'évolution du règne animal, ce n'est plus un seul verre qui est à un moment donné, retiré du vase, mais plusieurs verres simultanément, et chacun d'eux rapporte à l'âme collective sa part de qualités évoluées. Au même moment bien des qualités différentes s'expriment ainsi dans chaque âme collective et se manifestent d'une façon inhérente à chaque animal. C'est ainsi que s'acquiert l'instinct, dont certaines créatures sont douées à leur naissance. Le caneton, aussitôt qu'il s'est détaché de l'œuf, recherche l'eau et s'y plonge sans crainte aucune, au grand désespoir de la poule, qui l'a couvé. En effet ce fragment de l'âme-groupe, en exercice dans l'espèce du caneton, sait parfaitement bien, par ses expériences antérieures, que l'eau est son élément naturel, et les plus chétifs de ses représentants ne craignent nullement de suivre leur instinct.  Une tendance vers une subdivision de plus en plus marquée s'affirme constamment et se manifeste d'une manière qui ressemble curieusement au mode de division des cellules. Dans l'âme collective, qui peut être imaginée comme animant une grande masse de matière du plan mental, une espèce de pellicule, à peine perceptible, commence à se montrer ; nous pourrions presque la comparer à une cloison qui, graduellement, viendrait se former pour séparer le contenu du vase. Au début, l'eau filtre, dans une certaine mesure, à travers cette cloison ; mais il arrive que les verres d'eau puisés de l'un de ces côtés soient toujours rejetés dans la même partie du même côté, de sorte que, par degré, l'eau de ce même côté se différencie nettement du contenu de l'autre partie du vase ; la cloison alors se densifie peu à peu et devient impénétrable. Nous avons ainsi éventuellement deux récipients au lieu d'un seul.  Cette opération se répète constamment jusqu'à ce que nous en arrivions aux animaux les plus avancés, pour lesquels un nombre relativement faible d'individus est relié à chaque âme collective. On a trouvé que l'individualisation, qui retire définitivement une entité du règne animal et la fait passer dans le règne humain, ne peut se produire que chez certains types d'animaux : les animaux domestiques, et encore pas chez tous. Il faut se rappeler que nous n'avons dépassé que de peu la moitié de l'évolution de cette chaîne de monde, et ce n'est qu'à la fin de cette évolution que le règne animal peut espérer atteindre l'humanité. Il s'ensuit naturellement que ceux d'entre les animaux qui atteignent ou qui sont près d'atteindre l'individualisation, sont considérablement en avance sur la masse, et le nombre de ces cas ne peut donc être que faible. Néanmoins, ces cas se présentent parfois et ils sont, pour nous, fort intéressants, parce qu'ils nous apprennent la manière dont nous sommes venus, nous-mêmes, à l'existence dans un passé fort lointain. Le règne animal de la chaîne lunaire, dont nous provenons, était à un niveau quelque peu inférieur au règne animal de nos jours ; mais ce sont toujours les mêmes principes, alors comme aujourd'hui, qui ont présidé au processus de l'individualisation."

Les âmes groupes minérales

Selon Sciences et vie :

"Les minéralogistes savent depuis longtemps que la formation de certains minéraux nécessite Faction d'organismes vivants. Mais jusqu'à présent, aucun n'avait tenté d'établir dans le détail l'ampleur de l'influence de la vie sur la diversité minérale de notre planète. C'est aujourd'hui chose faite, grâce à des chercheurs américains qui ont retracé 4,5 milliards d'années de co-évolution de la vie et des minéraux sur Terre.
Au commencement, ils n'étaient pas plus d'une douzaine. Aujourd'hui, on en dénombre au moins 4 300 espèces différentes sur notre planète. On en compte actuellement presque autant que d'espèces de mammifères ! Cependant, pas de quoi s'émouvoir que le monde minéral soit si riche et divers : ces purs produits de combinaisons chimiques doivent leur diversité aux conditions physiques - pression, température - qui les ont façonnés au cœur de la Terre. Sauf qu'il faut se méfier des évidences ! C'est ce que viennent de rappeler le géophysicien Robert Hazen et ses collègues dans une étude publiée en novembre 2008 et intitulée Mineral Évolution. Issu de la prestigieuse Carnegie Institution de Washington, ce chercheur est parvenu à retracer pour la première fois 4,5 milliards d'années d'histoire des minéraux : de la petite douzaine de minéraux primordiaux présents dans la nébuleuse solaire jusqu'au foisonnement observé de nos jours. Et, surprise : alors que l'on croyait la diversité des minéraux sur Terre due aux processus géologiques, c'est essentiellement à l'apparition et à l'évolution de la vie sur notre planète qu'ils la devraient. Essentiellement car, à suivre cette étude, ce sont les deux tiers de ces matériaux purs et rigoureusement inertes qui n'existeraient pas sans la vie !"

Selon Piétri, Jérôme. Réincarnation et survie des âmes :

"L’activité de "l’âme-groupe minérale" s’exerce sur le plan physique, se divisant et subdivisant en manifestations différentes. C’est le plan où la matière revêt sa forme la plus grossière et où elle commence son ascension. La conscience physique s’éveille la première. Le moi sommeille encore ; il doit s’éveiller également ; à un certain moment il peut passer dans le végétal. Dans le minéral, la conscience se traduit par des attractions mutuelles, par des réactions chimiques, par des répulsions. La conscience astrale commence à vibrer. "

Les âmes-groupes végétales

Selon Piétri, Jérôme. Réincarnation et survie des âmes :

"Dans "l’âme-groupe végétale" se produisent aussi des divisions et subdivisions pour donner diverses manifestations. La matière astrale a pris la forme d’une plante. Elle perçoit des vibrations de douceur ou de gêne éveillées dans la plante par le soleil ou la tempête, le vent, la pluie, le froid. Elle ramène dans l’âme groupe de son espèce ses sensations et les partage avec les autres âmes du groupe. Quand la plante a une longue vie, il se produit un éveil dans l’unité mentale. Cela amène la connaissance du retour des saisons."

Les âmes-groupes animales

Selon Piétri, Jérôme. Réincarnation et survie des âmes :

"L’activité de "l’âme-groupe" diversifie des formes animales. Les vibrations reçues sont plus variées. Les expériences sont plus nombreuses. Les espèces se particularisent plus vite. On en arrive à avoir une âme-groupe pour une seule forme animale. Au stade suivant, il y aura une âme pour un seul animal. C’est l’individualisation."»

Développement des différents corps pour les règnes :
minéral, végétal, animal et humain.
Croquis inspiré du diagramme de Leabeater

La mutation des âmes-groupes animales

Toujours selon Piétri, Jérôme. Réincarnation et survie des âmes :

"Une première vague de vie émanant du troisième Logos vivifie la matière. Dans cette matière, ainsi vivifiée, descend une deuxième vague de vie. De là, elle remonte par le végétal et l’animal. Une troisième vague de vie traverse tous les plans sans être contaminée. C’est elle qui fait évoluer l’animal en homme. Les deux premières vagues intéressaient simultanément des millions d’âmes. La troisième vague touche chaque âme individuellement au moment où elle est prête à la recevoir. La mutation faisant de l’animal un homme ne se fait pas sur le plan physique mais sur le plan psychique, entre deux incorporations. Le fœtus humain rappelle toutes les mutations du passé, en parcourant en quelques mois toute l’échelle de la vie, prenant l’un après l’autre l’aspect des espèces principales de la zoologie. " […]

[…] "Pour situer le moment de notre première incarnation, nous devons nous référer au processus d’Involution-Evolution. L’involution a eu lieu. L’évolution est en cours. Elle a débuté par le premier règne : le règne minéral. La matière, terme de l’involution, amorce la subtilisation par la radioactivité soumise à des périodes. Elle subit aussi des mutations. Ainsi parut le deuxième règne : le règne végétal qui, par transmutation, engendra le troisième règne : le règne animal et de ce règne une mutation conduisit au quatrième règne : l’homme. L’animal, gouverné par l’âme-groupe, ne possède pas d’âme individualisée ; l’homme est lui aussi tributaire de l’âme-groupe de l’humanité, mais il est doté d’une âme individuelle ; c’est ce qui caractérise la mutation qui l’a extrait du règne animal. Notre première incarnation, en tant qu’homme, est donc celle qui est consécutive à l’hominisation de l’animal que nous étions. C’est d’ailleurs ce que la Bible relate en termes voilés. La Genèse, en son verset 7 du chapitre II la décrit en ces termes : "L’éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante. ". Nous sommes au sixième jour de la Création. L’involution s’est écoulée ; l’évolution est arrivée au moment prescrit pour la venue de l’homme. Dieu créa une forme nouvelle, particulière pour cette innovation : la forme humaine. Il la modela avec la poussière de la terre, précédemment sublimée par la radioactivité et déjà mutée en végétal, puis en animal. Pour assurer la mutation nécessaire, Dieu lui souffla dans les narines et lui insuffla une âme individuelle."

 

Selon Charles Webster LEADBEATER dans son ouvrage « L'HOMME VISIBLE ET INVISIBLE » :

"Dans le règne végétal, par exemple, nous n'avons pas une âme unique pour une plante isolée, mais une âme collective pour une énorme quantité de plantes – peut-être, dans certains cas pour toute une espèce. Dans le règne animal cette subdivision s'accentue davantage, et, quoiqu'il puisse être vrai de dire que, dans les formes inférieures de certains insectes, une âme collective puisse animer des millions de corps, dans le cas d'animaux plus évolués, cette âme collective peut représenter un nombre relativement restreint d'individus.
Suivant le même procédé, les âmes collectives du règne animal projettent constamment en incarnation des fragments de leur substance, comme les vagues temporaires se forment à la surface de la mer ; et l'opération de différentiation se poursuit jusqu'à ce qu'à un moment donné l'une de ces vagues s'élève assez haut pour permettre au nuage qui plane au-dessus d'effectuer sa jonction avec elle et de créer un être qui ne soit ni nuage ni eau, mais qui participe à la nature du nuage et de l'eau. C'est ainsi qu'une entité se détache de l'âme collective à laquelle elle appartenait, et à partir de ce moment elle ne retournera plus jamais à sa source.  Toute personne qui se sera attachée à un animal vraiment intelligent comprendra facilement la genèse de cette individualité ; elle aura pu observer le dévouement intense que l'animal peut éprouver pour son maître et ses continuels efforts pour deviner ses désirs et chercher à lui plaire. Il est évident que ces efforts ont pour effet de développer dans l'animal, et son intelligence, et son pouvoir d'affection et de dévouement ; et le temps viendra où cet animal dépassera, à ce point le niveau général de son âme collective, qu'il en sera brusquement arraché et deviendra ainsi un véhicule apte à recevoir cette troisième projection divine. L'individualité étant formée par la réunion de ces deux vagues de vie, elle continue alors sa propre évolution qui la reconduira à la divinité. "

Synthèse sur le diagramme de Leadbeater

"Les premiers efforts se font naturellement dans la matière la plus dense ; c'est en effet dans cette matière que les vibrations déterminées par l'essence monadique, quoique, les plus longues et les plus lentes, sont aussi les moins puissantes, les moins pénétrantes et, par conséquent, les plus faciles à dominer. Il en résulte que, tout en étant doué de principes supérieurs, mais dans une condition plus ou moins latente, l'homme n'est pleinement conscient que dans le corps physique ; plus tard il développera graduellement sa conscience dans le corps astral et, beaucoup plus tard, encore, dans le corps mental.  Nous trouvons, (sur la figure ci-contre), une bande distincte pour chacun des règnes de la nature. Dans celle correspondant au règne minéral, la bande n'est pas coloriée dans toute sa largeur ; elle se rétrécit de plus en plus dans les régions supérieures correspondant à la matière éthérique. Cela veut dire que, dans le règne minéral, le contrôle de l'âme, sur la partie supérieure de la matière éthérique, n'est pas encore pleinement développé. Le point rose, figuré à l'angle supérieur, montre qu'une certaine quantité de conscience commence déjà à se manifester dans la matière astrale ; ce sont les premiers désirs (voir article de Sciences et vie ci-dessus).  Plusieurs de nos lecteurs pourront s'étonner que l'on parle de désirs lorsqu'il s'agit du règne minéral ; les chimistes cependant savent bien que l'affinité chimique constitue une manifestation parfaitement distincte, pour ainsi dire, une préférence, de la part des soi-disant éléments les uns pour les autres ; et n'est-ce pas le commencement du désir ? Un élément, par exemple, ressent pour un autre une attraction si forte que, s'il est mis en sa présence, il abandonne instantanément toute autre substance avec laquelle il serait combiné. C'est en effet, grâce à notre connaissance de ces attractions ou de ces répulsions que nous arrivons à séparer les différents gaz. L'eau, par exemple, est une combinaison d'oxygène et d'hydrogène ; si nous jetons dans cette eau un peu de sodium, nous constatons que l'oxygène préfère le sodium à l'hydrogène et abandonne rapidement ce dernier pour se combiner avec le premier ; nous obtenons ainsi, à la place de l'eau, un composé appelé oxyde hydraté de sodium, et l'hydrogène abandonné s'échappe. Si nous jetons de la limaille de zinc dans l'acide chlorhydrique (qui est une combinaison d'hydrogène et de chlore), le chlore tend immédiatement à abandonner l'hydrogène pour se combiner au zinc, il se forme alors du chlorure de zinc, et l'hydrogène, mis en liberté, peut être facilement recueilli ; c'est, du reste, une des méthodes ordinaires employées pour obtenir ce gaz. Ainsi se trouve justifiée l'action du désir dans le règne minéral.  Si nous considérons maintenant la figure pyramidale qui représente le règne végétal, nous voyons qu'elle a sa pleine largeur, non seulement dans la partie inférieure du plan physique, mais aussi dans sa partie éthérique, et nous constatons que le triangle supérieur représentant les désirs est beaucoup plus développé, prouvant par là une plus grande capacité d'utiliser la matière astrale inférieure. Ceux qui ont étudié la botanique savent que l'attraction et la répulsion (autrement dit les formes du désir) sont bien plus actives dans le monde végétal que dans le monde minéral et que bien des plantes témoignent d'une grande ingéniosité pour en arriver à leurs fins, quelque limitées que ces fins puissent être en les considérant à notre point de vue.  En considérant la figure pyramidale représentant le règne animal, nous trouvons que la conscience a fait un grand pas. Cette figure a sa pleine largeur dans le plan physique tout entier, dans les parties inférieures du plan astral et ne se rétrécit que dans ses sous-plans supérieurs ; cela veut dire que l'animal est capable d'expérimenter pleinement les désirs inférieurs mais ne possède encore qu'une faible capacité pour les désirs d'ordre supérieur. Il les possède néanmoins, et c'est ainsi que, dans quelques cas exceptionnels, il peut être, en tant qu'animal, capable d'une somme considérable d'affection élevée et de dévouement.

Le sommet de la pyramide, que l'on voit peint en vert sur le diagramme, prouve chez l'animal un certain développement de l'intelligence et témoigne du degré de mentalité auquel il peut atteindre. On a longtemps supposé que la faculté de raisonner distinguait l'homme de l'animal et que ce dernier ne possédait que de l'instinct. Cette conception est certainement erronée surtout en ce qui concerne les animaux domestiques les plus avancés. Toute personne qui a possédé un chien ou un chat et qui s'en est fait un ami (comme cela devrait toujours être), aura pu observer que ces animaux ont un certain pouvoir d'induction et de déduction, bien qu'à leur degré d'évolution leur faculté de raisonner soit forcément plus faible et plus limitée que la nôtre. En ce qui concerne l'animal ordinaire, la figure représentée sur le diagramme est tout à fait correcte elle nous montre que la faculté de raisonnement de cet animal ne peut dépasser les sous-plans inférieurs du plan mental ; mais, pour les animaux domestiques avancés, le sommet de la pyramide peut s'élever jusqu'au quatrième sous-plan du plan mental. Leur état de conscience s'y exprime alors par un point seulement et ne pourrait jamais se représenter par une largeur quelconque de la bande coloriée."

Développement des différents corps pour les règnes :
minéral, végétal, animal et humain.
Croquis inspiré du diagramme de Leabeater

Conclusion

Après avoir tenté de clarifier la notion d'évolution des âmes dans le périmètre du corps physique et du corps mental ; notre prochain article s'interrogera sur les raisons et possibles conséquences du nombre croissant d'âmes individualisées.

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La marelle<br>Règles et analogies karmiques</br>

La marelle
Règles et analogies karmiques

Avant de mettre en ligne le point de vue maçonnique de Noabag sur l’ésotérisme de la marelle, il nous est apparu intéressant de mettre en lumière les analogies entre ce jeu et nos précédents articles.
Nous verrons ainsi que ce jeu qui était déjà pratiqué par les Égyptiens et les Romains, est de nature à inciter les joueurs et joueuses à méditer sur les règles qui régissent nos âmes et sur les buts poursuivis lors de nos incarnations.

Les règles et tracés de parcours de ce jeu populaire dans les cours d’écoles ne sont pas figées. Les pratiques diffèrent quelque peu selon les pays, les provinces et même les établissements scolaires.
Même si faute d’une bonne transmission le jeu s’est altéré au fil des siècles, le principe n’en conserve pas moins un profond message spirituel.

La règle du jeu qui nous apparaît spirituellement la plus riche et la plus complète, tant au niveau de sa précision que de sa portée spirituelle nous est donnée par Wikipédia que nous allons citer in extenso. Nous aborderons ensuite le chapitre des analogies avec les divers courants traditionnels.

Les règles de la marelle selon Wikipédia

Résumé des règles de la marelle

À partir de la « Terre », chaque joueur, son tour venu, fait progresser son palet sur le parcours en le plaçant sur la case qui convient. En début de jeu, c’est la case numérotée « 1 ». En cours de jeu, c’est la case qui numériquement succède à celle du dernier tour réussi par le joueur. Si le placement du palet est réussi, c’est-à-dire s’il s’arrête sur la bonne case, sans mordre sur une ligne et éventuellement si la méthode utilisée est conforme aux conventions, le joueur fait un aller-retour ordonné du parcours, sans mordre sur les lignes, sans poser le pied dans la case du palet, même après l’avoir ramassé juste avant de franchir sa case lors du trajet retour jusqu’à la « Terre ». Tant que le joueur n’a pas commis d’erreur, il poursuit son tour en continuant de faire progresser le palet. Dès qu’une erreur est commise son tour se termine et sauf exception particulière, il repartira du point de progression où son dernier placement de palet et parcours réussis l’avaient mené, quand reviendra son tour.

Règles de la marelle détaillées

À la marelle, l’objectif du joueur est de monter au Ciel et de revenir sur Terre mais pour faire cela, il doit respecter des règles. Chaque règle a une explication qui permet au joueur de comprendre pourquoi il progresse de la Terre jusqu’au Ciel, puis de faire son chemin de retour du Ciel à la Terre avec une « stratégie ».

La montée vers le ciel :

  1. Le joueur a les deux pieds sur Terre, il lance son caillou sur la case 1 et il saute à cloche-pieds sur la case 1, en disant la première règle qui lui permet de monter au Ciel :
    « C’est l’intention qui compte et c’est toujours l’intention qui est prise en compte en premier. Il suffit d’être honnête, sincère et bienveillant. »
  1. Le joueur laisse son caillou, et il saute à cloche-pieds sur la case 2 en disant la deuxième règle qui lui permet de monter au Ciel :
    « Rien ne justifie de persécuter un innocent, ils sont toujours pleins de bonnes intentions et de bonne volonté. »
  1. Le joueur saute à cloche-pieds sur la case 3 en disant la troisième règle qui lui permet de monter au Ciel :
    « Le Bien est toujours récompensé par le Bien, tandis que le Mal est toujours puni équitablement lorsqu’il s’en prend aux justes ou aux innocents. »
  2. et 5. Le joueur saute et il met le pied gauche sur la case 4 et le pied droit sur la case 5 en disant la règle qui lui permet de monter au Ciel :
    « La malveillance est toujours sa propre victime aussitôt qu’elle cherche à nuire aux justes ou aux innocents et ce n’est que justice. »
  1. Le joueur saute à cloche-pieds sur la case 6 en disant la sixième règle qui lui permet de monter au Ciel :
    « La bienveillance est toujours récompensée équitablement lorsqu’elle est honnête et sincère. »
  2. et 8. Le joueur saute et il met le pied gauche sur la case 7 et le pied droit sur la case 8 en disant la règle qui lui permet de monter au Ciel :
    « Celui qui fait un effort honnête, sincère et bienveillant engendre toujours de la vertu. Celui qui cherche à nuire aux justes ou aux innocents engendre toujours du vice. »

Au Ciel. Le joueur saute à pieds joints sur la case du Ciel, puis il se retourne pour redescendre sur Terre et dit la règle suivante :
« J’engendre tout ce que j’aime et rien d’autre que ce que j’aime, tout ce que je n’aime pas ne m’est rien, ça ne me concerne pas et je ne l’engendre pas. »

La retour sur terre :

7 et 8. Le joueur saute et il met le pieds gauche sur la case 8 et le pied droit sur la case 7 en disant la règle suivante qui lui permet de redescendre sur Terre :
« Tout ce que j’engendre m’appartient et me concerne toujours, cela n’appartient qu’à moi et cela ne concerne que moi. Tout ce que j’engendre m’appartient et j’accumule toujours de la vertu ou du vice, personne ne peut m’en donner, personne ne peut m’en prendre. »

6 Le joueur saute à cloche-pieds sur la case 6 en disant la règle suivante qui lui permet de redescendre sur Terre :
« Tout ce que je fais à un autre je le fais toujours à moi-même et ce n’est que justice. »

5 et 4. Le joueur saute et il met le pied gauche sur la case 5 et le pied droit sur la case 4 en disant la règle suivante qui lui permet de redescendre sur Terre :
« Tout ce que je donne me revient toujours, équitablement et d’une façon ou d’une autre, alors je n’ai que ce que je mérite et je l’ai toujours bien mérité. »

3. Le joueur saute à cloche-pieds sur la case 3 en disant la règle suivante qui lui permet de redescendre sur Terre :
« La Loi est le seul juge et la justice est toujours équitable. »

2. Le joueur saute à cloche-pieds sur la case 2 en disant la règle suivante qui lui permet de redescendre sur Terre :
« L’amour est la seule Loi de l’univers et c’est la nature de la vie. »

1 . Le joueur saute à cloche-pieds sur la case 1 en disant la règle suivante qui lui permet de redescendre sur Terre, et il ramasse son caillou :
« La vertu est la seule énergie de la vie et le vice est toujours contre-nature. »

Sur Terre. Le joueur saute à pieds joints sur Terre avec son caillou à la main en disant la règle qui lui permet de redescendre sur Terre :
« Les innocents sont éternels et ils sont toujours Tout-puissants, ils n’ont jamais peur de la vérité et ils ne craignent pas la justice. »

Le circuit de la marelle se termine ainsi pour ce tour.

Règles complémentaires de la marelle :

  • Le jeu se joue avec un caillou et chaque joueur a le sien.
  • On peut dire les règles avant de sauter ou après avoir sauté, mais il faut toujours les dire.
  • Si le joueur oublie une règle, il retombe sur Terre et il devra recommencer depuis le début. Astuce: si quelqu’un t’aide à te souvenir d’une règle, tu devras aussi l’aider en cas de besoin (loi d’Amra).
  • Lorsque le premier circuit est terminé, le joueur recommence le circuit et pour le deuxième circuit le joueur lancera son caillou sur la case 2.
  • Pour le troisième circuit, le joueur lancera son caillou sur la case 3.
  • Pour le quatrième circuit, le joueur lancera son caillou sur la case 4.
  • Pour le cinquième circuit, le jouer lancera son caillou sur la case 5.
  • Pour le sixième circuit, le joueur lancera son caillou sur la case 6.
  • Pour le septième circuit, le joueur lancera son caillou sur la case 7.
  • Pour le huitième circuit, le joueur lancera son caillou sur la case 8.
  • Pour le dernier circuit, le joueur lancera son caillou sur la case du Ciel.

Le premier joueur qui arrive à poser son caillou sur la case du Ciel a gagné la partie et « résume » ainsi :

« Les justes, c’est les gens pleins de bonnes intentions et de bonne volonté. Les justes sont toujours pleins de bonnes intentions et de bonne volonté. »

Les analogies entre la marelle et les lois du karma :

Tout comme la mythologie et les contes, les jeux pour enfants permettent une façon de se voir soi-même dans le monde.
Derrière l’histoire et les règles, une certaine façon de saisir le monde émerge toujours. Le jeu a ainsi une triple fonction dont chacune est adaptée au niveau d’évolution du pratiquant :

  • Divertir le corps et son égo (pouvoir royal).
  • Communiquer avec l’âme pour lui donner le sens d’une morale des valeurs (pouvoir sacerdotal).
  • Transmettre un message analogique subliminal sur la nature de nos relations avec le monde divin et l’univers (pouvoir prophétique).

La marelle et la réincarnation :

Si nous mettons en analogie le caillou (palet) avec notre âme, la marelle nous montre que l’accès au paradis ne se fait pas sans franchir de nombreuses étapes et épreuves.
Tout comme nous l’avons abordé dans nos articles sur la Kabbale, le papyrus d’Hunefer, l’alchimie, Pythagore, l’accès au champs d’Ialou (Champs Élysées) n’est pas possible sans avoir au préalable effectué de nombreux passages dans le champ de Proserpine (ou dans l’Amenti via la dévorante Ammout).

Nous y voyons aussi que le palet qui sort du cadre de la grille du jeu ramène le joueur à la terre sans même avoir pu atteindre le seuil du paradis.

La marelle et la loi d’Amour :

La feuille de route que l’âme se fixe avant son incarnation est en analogie avec les règles morales récitées par le joueur durant sa partie de marelle. Reprenons et méditons les phrases prononcées par le joueur durant les phases ascendantes et descendantes :

La montée vers le monde divin :

Cette montée traduit une phase d’accomplissement :

Case 1 : « C’est l’intention qui compte et c’est toujours l’intention qui est prise en compte en premier. Il suffit d’être honnête, sincère et bienveillant. »

Il est important de démarrer avec de bonnes dispositions…

Case 2 : « Rien ne justifie de persécuter un innocent, ils sont toujours pleins de bonnes intentions et de bonne volonté. »

Évitons de tomber dans les pièges du triangle de Karpman

Case 3 : « Le Bien est toujours récompensé par le Bien, tandis que le Mal est toujours puni équitablement lorsqu’il s’en prend aux justes ou aux innocents. »

La loi d’Amra et du don nous est ici rappelée…

Cases 4 et 5 : « La malveillance est toujours sa propre victime aussitôt qu’elle cherche à nuire aux justes ou aux innocents et ce n’est que justice. »

Case 6 : « La bienveillance est toujours récompensée équitablement lorsqu’elle est honnête et sincère. »

Cases 7 et 8 : « Celui qui fait un effort honnête, sincère et bienveillant engendre toujours de la vertu. Celui qui cherche à nuire aux justes ou aux innocents engendre toujours du vice. »

Arrivée au ciel : « J’engendre tout ce que j’aime et rien d’autre que ce que j’aime, tout ce que je n’aime pas ne m’est rien, ça ne me concerne pas et je ne l’engendre pas. »

L’âme réalise ainsi une psychostasie qui va lui rappeler ses devoirs, faire le point sur ses acquis et ses lacunes. En résumé : lui permettre de préparer sa feuille de route pour la descente qui doit la ramener sur terre.

Main de justice

La main de justice symbole du pouvoir royal sacerdotal et prophétique du souverain.

La descente vers la terre :

Cette descente est une phase de création et cristallisation avec un rappel aux règles de la feuille de route.

Cases 7 et 8 : « Tout ce que j’engendre m’appartient et me concerne toujours, cela n’appartient qu’à moi et cela ne concerne que moi. Tout ce que j’engendre m’appartient et j’accumule toujours de la vertu ou du vice, personne ne peut m’en donner, personne ne peut m’en prendre. »

Quoi de mieux pour évoquer la loi du libre arbitre, mais aussi pour être conscient que la mémoire des archives du dieu Thot est implacable ?

Case 6 : « Tout ce que je fais à un autre je le fais toujours à moi-même et ce n’est que justice. »

Comment ne pas penser à la loi de cause à effet ?

Case 5 et 4 : « Tout ce que je donne me revient toujours, équitablement et d’une façon ou d’une autre, alors je n’ai que ce que je mérite et je l’ai toujours bien mérité. »

Nous avons une évocation de la loi de la justice divine et du choc en retour.

Case 3 : « La Loi est le seul juge et la justice est toujours équitable. »

Le premier des 3 derniers rappels qui se profilent avant l’atterrissage de l’âme qui va se réincarner.

Case 2 : « L’amour est la seule Loi de l’univers et c’est la nature de la vie. »

Second rappel sur la loi du pardon.

Case 1 : « La vertu est la seule énergie de la vie et le vice est toujours contre-nature. »

Cette case est le troisième rappel pour que l’âme, malgré son égo encore imparfait, n’oublie pas le plus important avant de ramasser le caillou (son âme qui quitte le monde astral).

Arrivée sur terre, avec le caillou en main : « Les innocents sont éternels et ils sont toujours Tout-puissants, ils n’ont jamais peur de la vérité et ils ne craignent pas la justice. »

N’ayons pas peur : nous irons tous au paradis ; mais plus ou moins vite !

Autres analogies du jeu de la marelle :

La marche du joueur :

La progression à cloche-pied ne nous ramène t’elle pas à Héphaïstos ; le dieu boiteux qui a un pied sur terre et l’autre au ciel. Ce forgeron assimilé à Tubalcain est le maître du feu (l’énergie divine).

Cette marche en 9 cases est aussi en analogie avec les pas de l’apprenti puis du compagnon et du maître en franc-maçonnerie.

 

Héphaistos (Vulcain , Tubalcain) le dieu boiteux

Héphaistos (Vulcain , Tubalcain) le dieu boiteux

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La loi de cause à effet et le pardon

La loi de cause à effet et le pardon

La loi de cause à effet

Le karma repose sur la loi de cause à effet selon laquelle toute cause génère des conséquences. Chaque être humain récolte, d’une vie à l’autre, les fruits de ses actions, constructives, neutres ou néfastes. En fonction de la Loi d’inversion des polarités, toutes les énergies que nous utilisons et/ou « stockons » doivent se neutraliser pour s’équilibrer un jour.
Les pôles positifs et négatifs se réclament l’un l’autre pour engendrer le mouvement évolutif de la vie. Pas de Créateur sans Création…
Comme Daniel Meurois l’indique dans son livre (Le Labyrinthe du Karma - Déchiffrer et comprendre notre contrat d'âme (French Edition). Passe monde. Édition du Kindle) :

« Chaque peuple et chaque race apportent donc en temps voulu et selon des cycles précis leurs pièces indispensables au grand puzzle de notre humanité. Les flambeaux se transmettent et se répondent mutuellement selon la loi des causes et des effets. Il est hélas encore impossible de pénétrer une telle question en détails sans soulever d’animosité tant l’intelligence du pardon et le sens de la compassion demeurent trop souvent des “denrées rares” à la surface de ce monde. »

Magie et choc en retour

Comme nous venons de le voir : "Toute action entraîne une réaction".
La magie est une démarche spirituelle ; le magicien agit dans une volonté de détachement du matériel vers le spirituel.

La Loi de résonance nous a enseigné que, quoi que l’on fasse, cela influe sur notre environnement proche ou lointain, sur notre vie et sur celle de l’univers et de ceux qui nous entourent.

Qu’il fasse le bien ou le mal, le magicien récoltera ce qu’il a semé : le bien pour le bien, le mal pour le mal. Mais il faut savoir que le choc en retour peut-être très long à revenir.
Parfois même celui-ci ne reviendra que dans la vie suivante ! Mais il revient toujours ! Il est donc intéressant de faire le bien.
Une bonne action renverra du positif. Mais il est évident que moins on sera élevé spirituellement, moins le retour positif se manifestera rapidement !

Labyrinthe du karma

Cette loi de résonance explique notamment ce que l’on appelle souvent le "triple choc en retour".
Le choc en retour est toujours plus fort que le mal que l’on a pu faire. La « loi des semailles » nous enseigne que nous récoltons toujours plus que ce que l’on a semé.

La mise en mouvement du triple choc en retour résulte des trois immuables lois suivantes :

  • Loi de restitution équivalente : Ce qui est donné de façon fondamentalement altruiste, est systématiquement rendu ; le mal que l'on fait n’étant le plus souvent jamais altruiste tombe également sous le coup de cette loi.
  • Loi de complémentarité analogique : "ce qui est en haut est comme ce qui est en bas" ; chaque action, pensée, parole, émotion a son reflet. Donc chaque action, pensée, parole, émotion..., qui est en œuvre, génère une dynamique énergétique qui est la source même de la création d'une dynamique équivalente mais inverse.
  • Loi de réaction systématique :  Comme nous venons de le voir, chaque action entraîne une réaction équivalente en intensité.

La magie nous enseigne que le meilleur moyen de se protéger contre les mauvaises influences d’un « jeteur de sorts » est de se comporter comme un miroir. Les mauvaises ondes émises par ceux qui cherchent à nous nuire leurs sont ainsi renvoyées comme un boomerang par nos pensées d’amour et notre pardon.

Voila pourquoi nous devrions toujours pardonner spontanément ; avant même que notre bourreau ou ses intercesseurs nous demandent pardon.

choc en retour

Le pardon au fil des traditions

Pythagore nous enseigne que nous devons pardonner, y compris à nous même. Cet extrait de ses vers dorés l’exprime à travers cette invitation à la psychostasie :

Que jamais le sommeil ne ferme ta paupière,
Sans t’être demandé : Qu’ai-je omis ? Qu’ai-je fait ?
Si c’est mal : abstiens-toi et si c’est bien : persévère.

L’évangile de Saint Pierre 3 :9

« Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité.  Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction. Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, Qu'il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses, … »

Pythagore vers dorés

Pardon, Acceptation et Résignation

Nous devons au site spirivie.com le texte ci-dessous :

"Pardonner ne signifie pas que vous devez supporter, sans protester, quelque chose qui vous fait ou vous a fait souffrir et de vous convaincre que ce que vous avez subi n’était, finalement, pas très grave… Non, pas du tout. Pardonner ne veut pas dire : "Je valide les actes de l’autre qui me font souffrir". Au contraire, le pardon est le moyen pour vous de ne plus continuer à laisser l’autre avoir autant de pouvoirs sur votre bien-être. C’est en quelque sorte se détacher de cette "dépendance" qui n’impacte que vous et qui vous fait souffrir, tout en laissant à l’autre la responsabilité de ses actes. […]

Le pardon va être très libérateur dans le sens où vous allez cesser de nourrir de la colère, de la rancœur envers autrui ou envers vous-même et vous allez laisser s’installer un calme intérieur. Quoi que vous ayez subi ou quoi que vous ayez fait subir, entretenir toute cette colère vous rattache fortement au passé et vous empêche de vivre en paix, sereinement, l’instant présent. Vous ne pouvez avancer si vous maintenez cet état d’être. Pardonner ou vous pardonner, c’est aussi sortir de l’état de "victime". Quel est le meilleur moyen de continuer à faire vivre votre "bourreau" ou cette part de vous-même dont vous avez honte si ce n’est qu’en continuant à faire vivre la "victime" qui est en vous ? […] En résumé, pardonner, c’est vous donner l’autorisation de vivre en paix, de ne plus vous mettre de barrière pour avancer, de ne plus s’accrocher au passé, c’est décider de vous nourrir de bienveillance et d’amour et de lâcher colère et rancœur qui vous consument. C’est rendre à l’autre ou à la part de vous-même sa responsabilité et reprendre votre liberté !"

Le Triangle de Karpman : victime bourreau sauveur

En conclusion sur le pardon

Nous laisserons en guise de conclusion cette citation extraite de l’ouvrage ci-dessus mentionné de Daniel Meurois :

« C’est l’absence ou le manque de Pardon qui est le carburant de tous les karmas, donc de toutes nos errances et souffrances. Bien sûr, la majorité des Traditions de notre monde soulignent “le devoir de Pardon”…

Toutefois, combien sont ceux d’entre nous, croyants ou pas, qui en comprennent vraiment le sens profond ?

La nécessité absolue d’offrir le Pardon dépasse de loin le fait d’adhérer à un crédo ou une simple règle de morale. Elle nous renvoie à la cohérence de ce que je nomme la “Loi du Vivant”. Un Principe qui exprime la Fluidité Essentielle de la Vie en constante demande de circulation en nous.

On comprendra aisément, me semble-t-il, que le Pardon est frère de la Compassion, cette Puissance d’Amour consolatrice qui permet de réaliser que la souffrante incomplétude d’autrui nous renvoie à la nôtre. Il est fondamental d’apprendre à pénétrer cette évidence par laquelle le Un n’existe que par le Deux et que c’est ainsi que le Trois est généré… lequel ramène enfin à l’Un. »

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