La loi de cause à effet

Le karma repose sur la loi de cause à effet selon laquelle toute cause génère des conséquences. Chaque être humain récolte, d’une vie à l’autre, les fruits de ses actions, constructives, neutres ou néfastes. En fonction de la Loi d’inversion des polarités, toutes les énergies que nous utilisons et/ou « stockons » doivent se neutraliser pour s’équilibrer un jour.
Les pôles positifs et négatifs se réclament l’un l’autre pour engendrer le mouvement évolutif de la vie. Pas de Créateur sans Création…
Comme Daniel Meurois l’indique dans son livre (Le Labyrinthe du Karma - Déchiffrer et comprendre notre contrat d'âme (French Edition). Passe monde. Édition du Kindle) :

« Chaque peuple et chaque race apportent donc en temps voulu et selon des cycles précis leurs pièces indispensables au grand puzzle de notre humanité. Les flambeaux se transmettent et se répondent mutuellement selon la loi des causes et des effets. Il est hélas encore impossible de pénétrer une telle question en détails sans soulever d’animosité tant l’intelligence du pardon et le sens de la compassion demeurent trop souvent des “denrées rares” à la surface de ce monde. »

Magie et choc en retour

Comme nous venons de le voir : "Toute action entraîne une réaction".
La magie est une démarche spirituelle ; le magicien agit dans une volonté de détachement du matériel vers le spirituel.

La Loi de résonance nous a enseigné que, quoi que l’on fasse, cela influe sur notre environnement proche ou lointain, sur notre vie et sur celle de l’univers et de ceux qui nous entourent.

Qu’il fasse le bien ou le mal, le magicien récoltera ce qu’il a semé : le bien pour le bien, le mal pour le mal. Mais il faut savoir que le choc en retour peut-être très long à revenir.
Parfois même celui-ci ne reviendra que dans la vie suivante ! Mais il revient toujours ! Il est donc intéressant de faire le bien.
Une bonne action renverra du positif. Mais il est évident que moins on sera élevé spirituellement, moins le retour positif se manifestera rapidement !

Labyrinthe du karma

Cette loi de résonance explique notamment ce que l’on appelle souvent le "triple choc en retour".
Le choc en retour est toujours plus fort que le mal que l’on a pu faire. La « loi des semailles » nous enseigne que nous récoltons toujours plus que ce que l’on a semé.

La mise en mouvement du triple choc en retour résulte des trois immuables lois suivantes :

  • Loi de restitution équivalente : Ce qui est donné de façon fondamentalement altruiste, est systématiquement rendu ; le mal que l'on fait n’étant le plus souvent jamais altruiste tombe également sous le coup de cette loi.
  • Loi de complémentarité analogique : "ce qui est en haut est comme ce qui est en bas" ; chaque action, pensée, parole, émotion a son reflet. Donc chaque action, pensée, parole, émotion..., qui est en œuvre, génère une dynamique énergétique qui est la source même de la création d'une dynamique équivalente mais inverse.
  • Loi de réaction systématique :  Comme nous venons de le voir, chaque action entraîne une réaction équivalente en intensité.

La magie nous enseigne que le meilleur moyen de se protéger contre les mauvaises influences d’un « jeteur de sorts » est de se comporter comme un miroir. Les mauvaises ondes émises par ceux qui cherchent à nous nuire leurs sont ainsi renvoyées comme un boomerang par nos pensées d’amour et notre pardon.

Voila pourquoi nous devrions toujours pardonner spontanément ; avant même que notre bourreau ou ses intercesseurs nous demandent pardon.

choc en retour

Le pardon au fil des traditions

Pythagore nous enseigne que nous devons pardonner, y compris à nous même. Cet extrait de ses vers dorés l’exprime à travers cette invitation à la psychostasie :

Que jamais le sommeil ne ferme ta paupière,
Sans t’être demandé : Qu’ai-je omis ? Qu’ai-je fait ?
Si c’est mal : abstiens-toi et si c’est bien : persévère.

L’évangile de Saint Pierre 3 :9

« Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité.  Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction. Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, Qu'il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses, … »

Pythagore vers dorés

Pardon, Acceptation et Résignation

Nous devons au site spirivie.com le texte ci-dessous :

"Pardonner ne signifie pas que vous devez supporter, sans protester, quelque chose qui vous fait ou vous a fait souffrir et de vous convaincre que ce que vous avez subi n’était, finalement, pas très grave… Non, pas du tout. Pardonner ne veut pas dire : "Je valide les actes de l’autre qui me font souffrir". Au contraire, le pardon est le moyen pour vous de ne plus continuer à laisser l’autre avoir autant de pouvoirs sur votre bien-être. C’est en quelque sorte se détacher de cette "dépendance" qui n’impacte que vous et qui vous fait souffrir, tout en laissant à l’autre la responsabilité de ses actes. […]

Le pardon va être très libérateur dans le sens où vous allez cesser de nourrir de la colère, de la rancœur envers autrui ou envers vous-même et vous allez laisser s’installer un calme intérieur. Quoi que vous ayez subi ou quoi que vous ayez fait subir, entretenir toute cette colère vous rattache fortement au passé et vous empêche de vivre en paix, sereinement, l’instant présent. Vous ne pouvez avancer si vous maintenez cet état d’être. Pardonner ou vous pardonner, c’est aussi sortir de l’état de "victime". Quel est le meilleur moyen de continuer à faire vivre votre "bourreau" ou cette part de vous-même dont vous avez honte si ce n’est qu’en continuant à faire vivre la "victime" qui est en vous ? […] En résumé, pardonner, c’est vous donner l’autorisation de vivre en paix, de ne plus vous mettre de barrière pour avancer, de ne plus s’accrocher au passé, c’est décider de vous nourrir de bienveillance et d’amour et de lâcher colère et rancœur qui vous consument. C’est rendre à l’autre ou à la part de vous-même sa responsabilité et reprendre votre liberté !"

Le Triangle de Karpman : victime bourreau sauveur

En conclusion sur le pardon

Nous laisserons en guise de conclusion cette citation extraite de l’ouvrage ci-dessus mentionné de Daniel Meurois :

« C’est l’absence ou le manque de Pardon qui est le carburant de tous les karmas, donc de toutes nos errances et souffrances. Bien sûr, la majorité des Traditions de notre monde soulignent “le devoir de Pardon”…

Toutefois, combien sont ceux d’entre nous, croyants ou pas, qui en comprennent vraiment le sens profond ?

La nécessité absolue d’offrir le Pardon dépasse de loin le fait d’adhérer à un crédo ou une simple règle de morale. Elle nous renvoie à la cohérence de ce que je nomme la “Loi du Vivant”. Un Principe qui exprime la Fluidité Essentielle de la Vie en constante demande de circulation en nous.

On comprendra aisément, me semble-t-il, que le Pardon est frère de la Compassion, cette Puissance d’Amour consolatrice qui permet de réaliser que la souffrante incomplétude d’autrui nous renvoie à la nôtre. Il est fondamental d’apprendre à pénétrer cette évidence par laquelle le Un n’existe que par le Deux et que c’est ainsi que le Trois est généré… lequel ramène enfin à l’Un. »

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