Sans remettre le moins du monde en cause nos articles sur le manvantara et l’extinction de la 5ème race, le crescendo exponentiel du niveau d’ensauvagement de nos sociétés nous a conduits à méditer sur une hypothèse possible liant cet ensauvagement à la loi de cause à effet.
Pour ce faire, et avant même de rédiger cette hypothèse, il nous est apparu indispensable d’évoquer en préambule les concepts d’âmes-groupes et d’âme individualisée.
Que nous soyons sauvage, homme de science, intellectuel, etc. Quel que soit notre quotient intellectuel en cette incarnation, les extraits choisis qui composent le présent article vont nous montrer à quel point nous sommes tous frères en humanité.
Les cycles du manvantara et la justice divine sont tels qu’à tour de rôle, nous fûmes et serons amenés à parcourir tous les degrés de l’involution et de l’évolution.

Rappel sur la réincarnation

Selon Georges Tripet : "La réincarnation est une doctrine selon laquelle la partie la plus spirituelle, la plus divine d’un individu (l’âme disent les chrétiens, l’ego dirons-nous) revient périodiquement sur terre dans des corps, des races, des milieux différents, en des périodes différentes de l’histoire, en d’autres termes dans des conditions toujours changeantes, pour élargir sa conscience et transformer ses qualités virtuelles latentes, en qualités effectives. "

La monade

Selon Piétri, Jérôme. Réincarnation et survie des âmes

"La monade est une unité de conscience prenant naissance dans la vie divine elle-même. Elle surgit par un acte de volonté du Premier Logos, Seigneur indivis, Le Père. Elle est ainsi un fragment de vie divine, séparé comme une entité individuelle. Elle est projetée dans la matière dont elle devient inséparable. Chaque monade doit revenir à l’Unité (voir notre article "rassembler ce qui est épars"). Elle plonge d’abord dans la matière qui est de plus en plus dense à mesure de la progression de la monade ou de ses prolongements à travers tous les plans.
La descente de la monade dans la matière est appelée involution. Son retour à la Divinité est dite Évolution. Chaque monade est pourvue d’une triade supérieure rattachée à une triade inférieure. Lorsque les atomes de la triade inférieure sont liés au fil de vie, de fines particules de matière se forment. Elles séparent les sept types principaux de triades. De cette manière se forment des rayons qui, par divisions successives, donneront des âmes-groupes dans divers règnes."

Survie des âmes

Le concept d'âme collective

Selon Charles Webster LEADBEATER dans son ouvrage « L'HOMME VISIBLE ET INVISIBLE » :

"La conception de l'âme collective semble, à quelques étudiants, un peu difficile à saisir ; une comparaison d'origine orientale nous la rendra peut-être plus intelligible. On assimile l'âme collective à l'eau contenue dans un vase ; si nous en retirons un verre plein d'eau, nous aurons ainsi la représentation de l'âme d'un animal isolé. L'eau du verre est, pour un temps, séparée de celle du vase et elle a pris la forme du verre qui la contient. Supposons que nous mettions dans ce verre une certaine quantité de matière colorante ; nous avons communiqué ainsi à son contenu une nuance déterminée ; cette matière colorante, dans notre hypothèse, représentera les qualités acquises par cette âme isolée pendant son incarnation temporaire.  La mort de l'animal correspondra au fait de rejeter l'eau du verre dans le vase ; la matière colorante se répandra alors dans la masse totale du liquide et la teintera faiblement. D'une façon toute semblable les qualités développées par l'animal, pendant sa vie, se répartiront, après sa mort, dans la totalité de l'âme collective. Il serait impossible, après cela, de retirer du vase un verre d'eau identique au premier, et chaque verre puisé à nouveau sera forcément teinté par la matière colorante introduite avec le premier verre. S'il était possible de sortir du vase exactement les mêmes molécules d'eau, de façon à reproduire le même premier verre plein d'eau, cela équivaudrait à une véritable réincarnation ; au lieu de cela, nous avons la réabsorption de l'âme temporaire dans l'âme collective, opération par laquelle tout ce qui a été acquis pendant la séparation temporaire est soigneusement conservé.  En considérant, d'une façon générale, l'évolution du règne animal, ce n'est plus un seul verre qui est à un moment donné, retiré du vase, mais plusieurs verres simultanément, et chacun d'eux rapporte à l'âme collective sa part de qualités évoluées. Au même moment bien des qualités différentes s'expriment ainsi dans chaque âme collective et se manifestent d'une façon inhérente à chaque animal. C'est ainsi que s'acquiert l'instinct, dont certaines créatures sont douées à leur naissance. Le caneton, aussitôt qu'il s'est détaché de l'œuf, recherche l'eau et s'y plonge sans crainte aucune, au grand désespoir de la poule, qui l'a couvé. En effet ce fragment de l'âme-groupe, en exercice dans l'espèce du caneton, sait parfaitement bien, par ses expériences antérieures, que l'eau est son élément naturel, et les plus chétifs de ses représentants ne craignent nullement de suivre leur instinct.  Une tendance vers une subdivision de plus en plus marquée s'affirme constamment et se manifeste d'une manière qui ressemble curieusement au mode de division des cellules. Dans l'âme collective, qui peut être imaginée comme animant une grande masse de matière du plan mental, une espèce de pellicule, à peine perceptible, commence à se montrer ; nous pourrions presque la comparer à une cloison qui, graduellement, viendrait se former pour séparer le contenu du vase. Au début, l'eau filtre, dans une certaine mesure, à travers cette cloison ; mais il arrive que les verres d'eau puisés de l'un de ces côtés soient toujours rejetés dans la même partie du même côté, de sorte que, par degré, l'eau de ce même côté se différencie nettement du contenu de l'autre partie du vase ; la cloison alors se densifie peu à peu et devient impénétrable. Nous avons ainsi éventuellement deux récipients au lieu d'un seul.  Cette opération se répète constamment jusqu'à ce que nous en arrivions aux animaux les plus avancés, pour lesquels un nombre relativement faible d'individus est relié à chaque âme collective. On a trouvé que l'individualisation, qui retire définitivement une entité du règne animal et la fait passer dans le règne humain, ne peut se produire que chez certains types d'animaux : les animaux domestiques, et encore pas chez tous. Il faut se rappeler que nous n'avons dépassé que de peu la moitié de l'évolution de cette chaîne de monde, et ce n'est qu'à la fin de cette évolution que le règne animal peut espérer atteindre l'humanité. Il s'ensuit naturellement que ceux d'entre les animaux qui atteignent ou qui sont près d'atteindre l'individualisation, sont considérablement en avance sur la masse, et le nombre de ces cas ne peut donc être que faible. Néanmoins, ces cas se présentent parfois et ils sont, pour nous, fort intéressants, parce qu'ils nous apprennent la manière dont nous sommes venus, nous-mêmes, à l'existence dans un passé fort lointain. Le règne animal de la chaîne lunaire, dont nous provenons, était à un niveau quelque peu inférieur au règne animal de nos jours ; mais ce sont toujours les mêmes principes, alors comme aujourd'hui, qui ont présidé au processus de l'individualisation."

Les âmes groupes minérales

Selon Sciences et vie :

"Les minéralogistes savent depuis longtemps que la formation de certains minéraux nécessite Faction d'organismes vivants. Mais jusqu'à présent, aucun n'avait tenté d'établir dans le détail l'ampleur de l'influence de la vie sur la diversité minérale de notre planète. C'est aujourd'hui chose faite, grâce à des chercheurs américains qui ont retracé 4,5 milliards d'années de co-évolution de la vie et des minéraux sur Terre.
Au commencement, ils n'étaient pas plus d'une douzaine. Aujourd'hui, on en dénombre au moins 4 300 espèces différentes sur notre planète. On en compte actuellement presque autant que d'espèces de mammifères ! Cependant, pas de quoi s'émouvoir que le monde minéral soit si riche et divers : ces purs produits de combinaisons chimiques doivent leur diversité aux conditions physiques - pression, température - qui les ont façonnés au cœur de la Terre. Sauf qu'il faut se méfier des évidences ! C'est ce que viennent de rappeler le géophysicien Robert Hazen et ses collègues dans une étude publiée en novembre 2008 et intitulée Mineral Évolution. Issu de la prestigieuse Carnegie Institution de Washington, ce chercheur est parvenu à retracer pour la première fois 4,5 milliards d'années d'histoire des minéraux : de la petite douzaine de minéraux primordiaux présents dans la nébuleuse solaire jusqu'au foisonnement observé de nos jours. Et, surprise : alors que l'on croyait la diversité des minéraux sur Terre due aux processus géologiques, c'est essentiellement à l'apparition et à l'évolution de la vie sur notre planète qu'ils la devraient. Essentiellement car, à suivre cette étude, ce sont les deux tiers de ces matériaux purs et rigoureusement inertes qui n'existeraient pas sans la vie !"

Selon Piétri, Jérôme. Réincarnation et survie des âmes :

"L’activité de "l’âme-groupe minérale" s’exerce sur le plan physique, se divisant et subdivisant en manifestations différentes. C’est le plan où la matière revêt sa forme la plus grossière et où elle commence son ascension. La conscience physique s’éveille la première. Le moi sommeille encore ; il doit s’éveiller également ; à un certain moment il peut passer dans le végétal. Dans le minéral, la conscience se traduit par des attractions mutuelles, par des réactions chimiques, par des répulsions. La conscience astrale commence à vibrer. "

Les âmes-groupes végétales

Selon Piétri, Jérôme. Réincarnation et survie des âmes :

"Dans "l’âme-groupe végétale" se produisent aussi des divisions et subdivisions pour donner diverses manifestations. La matière astrale a pris la forme d’une plante. Elle perçoit des vibrations de douceur ou de gêne éveillées dans la plante par le soleil ou la tempête, le vent, la pluie, le froid. Elle ramène dans l’âme groupe de son espèce ses sensations et les partage avec les autres âmes du groupe. Quand la plante a une longue vie, il se produit un éveil dans l’unité mentale. Cela amène la connaissance du retour des saisons."

Les âmes-groupes animales

Selon Piétri, Jérôme. Réincarnation et survie des âmes :

"L’activité de "l’âme-groupe" diversifie des formes animales. Les vibrations reçues sont plus variées. Les expériences sont plus nombreuses. Les espèces se particularisent plus vite. On en arrive à avoir une âme-groupe pour une seule forme animale. Au stade suivant, il y aura une âme pour un seul animal. C’est l’individualisation."»

Développement des différents corps pour les règnes :
minéral, végétal, animal et humain.
Croquis inspiré du diagramme de Leabeater

La mutation des âmes-groupes animales

Toujours selon Piétri, Jérôme. Réincarnation et survie des âmes :

"Une première vague de vie émanant du troisième Logos vivifie la matière. Dans cette matière, ainsi vivifiée, descend une deuxième vague de vie. De là, elle remonte par le végétal et l’animal. Une troisième vague de vie traverse tous les plans sans être contaminée. C’est elle qui fait évoluer l’animal en homme. Les deux premières vagues intéressaient simultanément des millions d’âmes. La troisième vague touche chaque âme individuellement au moment où elle est prête à la recevoir. La mutation faisant de l’animal un homme ne se fait pas sur le plan physique mais sur le plan psychique, entre deux incorporations. Le fœtus humain rappelle toutes les mutations du passé, en parcourant en quelques mois toute l’échelle de la vie, prenant l’un après l’autre l’aspect des espèces principales de la zoologie. " […]

[…] "Pour situer le moment de notre première incarnation, nous devons nous référer au processus d’Involution-Evolution. L’involution a eu lieu. L’évolution est en cours. Elle a débuté par le premier règne : le règne minéral. La matière, terme de l’involution, amorce la subtilisation par la radioactivité soumise à des périodes. Elle subit aussi des mutations. Ainsi parut le deuxième règne : le règne végétal qui, par transmutation, engendra le troisième règne : le règne animal et de ce règne une mutation conduisit au quatrième règne : l’homme. L’animal, gouverné par l’âme-groupe, ne possède pas d’âme individualisée ; l’homme est lui aussi tributaire de l’âme-groupe de l’humanité, mais il est doté d’une âme individuelle ; c’est ce qui caractérise la mutation qui l’a extrait du règne animal. Notre première incarnation, en tant qu’homme, est donc celle qui est consécutive à l’hominisation de l’animal que nous étions. C’est d’ailleurs ce que la Bible relate en termes voilés. La Genèse, en son verset 7 du chapitre II la décrit en ces termes : "L’éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante. ". Nous sommes au sixième jour de la Création. L’involution s’est écoulée ; l’évolution est arrivée au moment prescrit pour la venue de l’homme. Dieu créa une forme nouvelle, particulière pour cette innovation : la forme humaine. Il la modela avec la poussière de la terre, précédemment sublimée par la radioactivité et déjà mutée en végétal, puis en animal. Pour assurer la mutation nécessaire, Dieu lui souffla dans les narines et lui insuffla une âme individuelle."

 

Selon Charles Webster LEADBEATER dans son ouvrage « L'HOMME VISIBLE ET INVISIBLE » :

"Dans le règne végétal, par exemple, nous n'avons pas une âme unique pour une plante isolée, mais une âme collective pour une énorme quantité de plantes – peut-être, dans certains cas pour toute une espèce. Dans le règne animal cette subdivision s'accentue davantage, et, quoiqu'il puisse être vrai de dire que, dans les formes inférieures de certains insectes, une âme collective puisse animer des millions de corps, dans le cas d'animaux plus évolués, cette âme collective peut représenter un nombre relativement restreint d'individus.
Suivant le même procédé, les âmes collectives du règne animal projettent constamment en incarnation des fragments de leur substance, comme les vagues temporaires se forment à la surface de la mer ; et l'opération de différentiation se poursuit jusqu'à ce qu'à un moment donné l'une de ces vagues s'élève assez haut pour permettre au nuage qui plane au-dessus d'effectuer sa jonction avec elle et de créer un être qui ne soit ni nuage ni eau, mais qui participe à la nature du nuage et de l'eau. C'est ainsi qu'une entité se détache de l'âme collective à laquelle elle appartenait, et à partir de ce moment elle ne retournera plus jamais à sa source.  Toute personne qui se sera attachée à un animal vraiment intelligent comprendra facilement la genèse de cette individualité ; elle aura pu observer le dévouement intense que l'animal peut éprouver pour son maître et ses continuels efforts pour deviner ses désirs et chercher à lui plaire. Il est évident que ces efforts ont pour effet de développer dans l'animal, et son intelligence, et son pouvoir d'affection et de dévouement ; et le temps viendra où cet animal dépassera, à ce point le niveau général de son âme collective, qu'il en sera brusquement arraché et deviendra ainsi un véhicule apte à recevoir cette troisième projection divine. L'individualité étant formée par la réunion de ces deux vagues de vie, elle continue alors sa propre évolution qui la reconduira à la divinité. "

Synthèse sur le diagramme de Leadbeater

"Les premiers efforts se font naturellement dans la matière la plus dense ; c'est en effet dans cette matière que les vibrations déterminées par l'essence monadique, quoique, les plus longues et les plus lentes, sont aussi les moins puissantes, les moins pénétrantes et, par conséquent, les plus faciles à dominer. Il en résulte que, tout en étant doué de principes supérieurs, mais dans une condition plus ou moins latente, l'homme n'est pleinement conscient que dans le corps physique ; plus tard il développera graduellement sa conscience dans le corps astral et, beaucoup plus tard, encore, dans le corps mental.  Nous trouvons, (sur la figure ci-contre), une bande distincte pour chacun des règnes de la nature. Dans celle correspondant au règne minéral, la bande n'est pas coloriée dans toute sa largeur ; elle se rétrécit de plus en plus dans les régions supérieures correspondant à la matière éthérique. Cela veut dire que, dans le règne minéral, le contrôle de l'âme, sur la partie supérieure de la matière éthérique, n'est pas encore pleinement développé. Le point rose, figuré à l'angle supérieur, montre qu'une certaine quantité de conscience commence déjà à se manifester dans la matière astrale ; ce sont les premiers désirs (voir article de Sciences et vie ci-dessus).  Plusieurs de nos lecteurs pourront s'étonner que l'on parle de désirs lorsqu'il s'agit du règne minéral ; les chimistes cependant savent bien que l'affinité chimique constitue une manifestation parfaitement distincte, pour ainsi dire, une préférence, de la part des soi-disant éléments les uns pour les autres ; et n'est-ce pas le commencement du désir ? Un élément, par exemple, ressent pour un autre une attraction si forte que, s'il est mis en sa présence, il abandonne instantanément toute autre substance avec laquelle il serait combiné. C'est en effet, grâce à notre connaissance de ces attractions ou de ces répulsions que nous arrivons à séparer les différents gaz. L'eau, par exemple, est une combinaison d'oxygène et d'hydrogène ; si nous jetons dans cette eau un peu de sodium, nous constatons que l'oxygène préfère le sodium à l'hydrogène et abandonne rapidement ce dernier pour se combiner avec le premier ; nous obtenons ainsi, à la place de l'eau, un composé appelé oxyde hydraté de sodium, et l'hydrogène abandonné s'échappe. Si nous jetons de la limaille de zinc dans l'acide chlorhydrique (qui est une combinaison d'hydrogène et de chlore), le chlore tend immédiatement à abandonner l'hydrogène pour se combiner au zinc, il se forme alors du chlorure de zinc, et l'hydrogène, mis en liberté, peut être facilement recueilli ; c'est, du reste, une des méthodes ordinaires employées pour obtenir ce gaz. Ainsi se trouve justifiée l'action du désir dans le règne minéral.  Si nous considérons maintenant la figure pyramidale qui représente le règne végétal, nous voyons qu'elle a sa pleine largeur, non seulement dans la partie inférieure du plan physique, mais aussi dans sa partie éthérique, et nous constatons que le triangle supérieur représentant les désirs est beaucoup plus développé, prouvant par là une plus grande capacité d'utiliser la matière astrale inférieure. Ceux qui ont étudié la botanique savent que l'attraction et la répulsion (autrement dit les formes du désir) sont bien plus actives dans le monde végétal que dans le monde minéral et que bien des plantes témoignent d'une grande ingéniosité pour en arriver à leurs fins, quelque limitées que ces fins puissent être en les considérant à notre point de vue.  En considérant la figure pyramidale représentant le règne animal, nous trouvons que la conscience a fait un grand pas. Cette figure a sa pleine largeur dans le plan physique tout entier, dans les parties inférieures du plan astral et ne se rétrécit que dans ses sous-plans supérieurs ; cela veut dire que l'animal est capable d'expérimenter pleinement les désirs inférieurs mais ne possède encore qu'une faible capacité pour les désirs d'ordre supérieur. Il les possède néanmoins, et c'est ainsi que, dans quelques cas exceptionnels, il peut être, en tant qu'animal, capable d'une somme considérable d'affection élevée et de dévouement.

Le sommet de la pyramide, que l'on voit peint en vert sur le diagramme, prouve chez l'animal un certain développement de l'intelligence et témoigne du degré de mentalité auquel il peut atteindre. On a longtemps supposé que la faculté de raisonner distinguait l'homme de l'animal et que ce dernier ne possédait que de l'instinct. Cette conception est certainement erronée surtout en ce qui concerne les animaux domestiques les plus avancés. Toute personne qui a possédé un chien ou un chat et qui s'en est fait un ami (comme cela devrait toujours être), aura pu observer que ces animaux ont un certain pouvoir d'induction et de déduction, bien qu'à leur degré d'évolution leur faculté de raisonner soit forcément plus faible et plus limitée que la nôtre. En ce qui concerne l'animal ordinaire, la figure représentée sur le diagramme est tout à fait correcte elle nous montre que la faculté de raisonnement de cet animal ne peut dépasser les sous-plans inférieurs du plan mental ; mais, pour les animaux domestiques avancés, le sommet de la pyramide peut s'élever jusqu'au quatrième sous-plan du plan mental. Leur état de conscience s'y exprime alors par un point seulement et ne pourrait jamais se représenter par une largeur quelconque de la bande coloriée."

Développement des différents corps pour les règnes :
minéral, végétal, animal et humain.
Croquis inspiré du diagramme de Leabeater

Conclusion

Après avoir tenté de clarifier la notion d'évolution des âmes dans le périmètre du corps physique et du corps mental ; notre prochain article s'interrogera sur les raisons et possibles conséquences du nombre croissant d'âmes individualisées.

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