Mois : décembre 2019

La Loi du don et de l’humilité

La Loi du don et de l’humilité

Origines analogiques de la Loi du Don

Dans l’article « il faut rassembler ce qui est épars », nous avons abordé le principe selon lequel nous vivons dans un système de prédation qui régit l’évolution et l’involution de l'univers.
En gros, la matière se construit par assemblage d’atomes qui se rassemblent en molécules qui constituent le monde minéral puis végétal animal humain, etc.
Rien n’étant figé, les échanges dynamiques sont permanents dans l’univers. Nous sommes partie prenante de ces échange et ne pouvons ni ne devons prétendre bloquer ces échanges.
Comme nous l’ont enseigné les Loi d’Anaxagore puis de Lavoisier, rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme. Le don n’est de ce fait qu’un échange d’énergies, et au nom de la Loi de polarité, nous devons veiller à ne pas créer des différences de potentiel trop importantes pour limiter l’impact des éclairs de notre machine de Wimshurst.

La loi du don et de l’humilité doit donc commencer par cette prise de conscience du fait que notre progression matérielle et spirituelle ne peut se faire sans que nous puisions dans les ressources minérales végétales et animales de la planète. Nous transformons leurs énergies dans le but de leur conférer un état de conscience et de spiritualité croissants.

La loi de l’humilité nous enseigne la reconnaissance envers tous ces "éléments et créatures" auprès desquels nous puisons notre énergie.

Nous ne pouvons pas remonter vers le sommet de la tétraktys sans nous appuyer sur ses bases.

Tetraktys

Analogie d'économiste

La loi du don est en analogie avec la vitesse de circulation de la monnaie. Cette règle en matière économique nous édicte que plus le nombre de fois qu'une unité monétaire change de mains en un temps donné, plus la création de richesses est importante. (Pour rappel : La masse monétaire multipliée par sa vitesse de circulation est égale au P.I.B. Produit Intérieur Brut).

De ce fait, le bonheur du don est toujours partagé, et plus l'on donne, plus on reçoit.

La loi d’AMRA

Cette loi remonte à la plus haute antiquité. Elle nous indique quelques règles pour nous permettre de ne pas tarir cette source du don, à savoir : faire une offrande à chaque fois que nous recevons ou puisons dans cette énergie qui nous est offerte.

L’Égypte antique considérait la Loi d’AMRA comme une doctrine sacrée. Les juifs puis l’église chrétienne l’ont par la suite adoptée dans leurs pratiques religieuses. Les Rosicruciens la considèrent encore comme telle.

La Loi d’AMRA consiste en ceci : si vous Priez Dieu ou si vous demandez aux maîtres invisibles une aide spéciale dans la maladie, les soucis, les épreuves, les tribulations ou la pauvreté, et si votre prière est entendue et votre demande accordée, vous devez, en compensation de cette faveur, non seulement dire une prière d’action de grâce, mais aussi faire profiter autrui d’une partie des bienfaits que vous avez reçus. Si vous demandez que votre santé soit améliorée, qu’une douleur ou une souffrance soit soulagée, l’obtention d’une chose matérielle, de l’aide dans vos affaires ou dans votre situation, alors, selon la loi d’AMRA vous devez prélever une dîme sur ce que vous avez obtenu, soit en mettant de côté une somme d’argent ou une chose que vous pouvez employer pour aider une autre personne ou bien faire quelque chose qui la rende plus heureuse.

Offrande donner quête

Le don peut être matériel affectif ou spirituel :

Pour nous aider à améliorer notre karma, comment pouvons-nous concrétiser le don de ces offrandes ? :

  • Nous avons déjà évoqué (cf. rassembler ce qui est épars) l’importance du don des semailles pour contribuer au cycle.
  • Une obole, un sourire, un compliment, un service rendu en échange.
  • Les prières d’action de grâce avant nos repas.
  • Transmettre les savoirs et connaissances que nous recevons.
  • Etc.
merci pour ce don

Le piège de l’intention du don

Un don doit toujours être fait avec Amour, sans attente de retour de la part de son récipiendaire ou bénéficiaire.

L’expérience montre que, dans nos épreuves, ce que nous appelons peut-être à tort la providence nous offre des solutions inespérées émanant de personnes dont nous n’attendions rien.

Publié par ESOTERICUS dans KARMA, 1 commentaire
Maya et Einstein

Maya et Einstein

Pour l'hindouisme, la maya l’égo et le karma constituent les trois obstacles qui empêchent l’âme de se libérer de la Samsara, c’est-à-dire du cycle des réincarnations.
Maya est l’illusion cosmique qui conduit l'homme à prendre le monde des sens pour le monde réel.

Pour Platon, la notion de Maya s'exprime comme suit :

L'âme réside dans "le tombeau que nous nommons le corps", et, dans son état incorporé, avant d'avoir été soumis à la discipline de l'éducation, l'élément spirituel, est "dormant". La vie est donc un rêve, plutôt qu'une réalité. Comme les captifs dans la grotte souterraine, décrite dans La République, le dos tourné à la lumière, nous ne percevons que l'ombre des objets et nous les prenons pour les objets eux-mêmes.

Essayons de le montrer en envisageant l’état de la science en la matière :

La vitesse durcit la matière

Nous avons tous un jour joué à faire ricocher des galets sur la surface d'un plan d'eau.
Nous sommes nous pour autant demandé pourquoi le galet va refuser de s'enfoncer d'autant plus longtemps que notre bras lui a retransmis une énergie plus importante ?

En 1905, le Docteur Gustave LE BON dans son livre « La Naissance et l'Evanouissement de la matière » écrivait :

« La matière doit uniquement sa rigidité à la rapidité de rotation de ses éléments et que, si leurs mouvements s'arrêtaient, elle s'évanouirait instantanément dans l'éther sans rien laisser derrière elle. Les tourbillons gazeux, animés d'une vitesse de rotation de l'ordre de celle des rayons cathodiques, deviendraient vraisemblablement aussi durs que l'acier. Cette expérience n'est pas réalisable, mais nous pouvons pressentir ses résultats en constatant la rigidité considérable acquise par un fluide animé d'une grande vitesse.
Des expériences faites dans les usines hydro-électriques ont montré qu'une colonne liquide de 2 centimètres seulement de diamètre, tombant à travers un tube d'une hauteur de 500 mètres, ne peut être entamé par un coup de sabre lancé avec violence. L'arme est arrêtée à la surface du liquide, comme elle le serait par un mur. Si la vitesse de la colonne liquide était suffisante, un boulet de canon ne la traverserait pas. Une lame d'eau de quelques centimètres d'épaisseur, animée d'une vitesse assez grande, resterait aussi impénétrable aux obus que le mur d'un cuirassé. Donnons au jet d'eau précédent la forme d'un tourbillon et nous aurons l'image des particules de la matière et l'explication probable de sa rigidité [...]
La matière, qui semble nous donner l'image de la stabilité et du repos, n'existe donc que grâce à la rapidité des mouvements de rotation de ses particules. La matière c'est de la vitesse et, comme une substance animée de vitesse est aussi de l'énergie, il faut considérer la matière comme une forme particulière de l'énergie.
La vitesse étant une des conditions fondamentales de l'existence de la matière, on peut dire que cette dernière est née le jour où les tourbillons d'éther ont acquis, par suite de leur condensation croissante, une rapidité suffisante pour posséder de la rigidité. Elle vieillit lorsque la vitesse de ses éléments ralentit, elle cessera d'exister dès que ses particules perdront leurs mouvements. Nous sommes amenés ainsi à cette première notion essentielle : les particules d'une substance quelconque, si ténues qu'on le suppose, prennent, par le seul fait de leur vitesse de rotation, une rigidité si grande qu'elles se transforment en matière. »

Charles-Noël Martin, physicien français spécialiste de la physique nucléaire théorique, dans son livre publié en 1955 « L’heure H a-t-elle sonné pour le monde ? » s’exprimait comme suit :

« C'est que dans les noyaux, la matière et l'énergie ne sont qu'une seule et même chose, deux aspects différents d'une même entité au sens encore obscur actuellement, mais capable de se transformer de l'une à l'autre. C'est EINSTEIN qui, en 1905, a démontré pour la première fois cette équivalence en établissant la très célèbre relations E =mc2 que tout le monde a vu écrite au moins une fois dans sa vie, reproduite par tous les journaux, mais que personne ne comprend. Pourquoi l'énergie est-elle égale à la masse multipliée par le carré de la vitesse de la lumière ? D’excellents traités le font comprendre avec quelques dizaines de pages de calcul tensoriel. »

ricocher

Notre enveloppe charnelle n’est qu’illusion

Notre corps est un grand vide sidéral

Comme l'exprime ce travail collectif d'étudiants sur l'infiniment petit et l'infiniment grand :

"Dans le système solaire et l’atome, on retrouve une grande partie de vide. En effet, même si le système solaire contient différentes planètes, qui nous semblent toutes gigantesques et lourdes, il est constitué à 99,8 % de vide ! L’atome est lui constitué à 99,999 % de vide, on dit qu’il a une structure lacunaire."

Méditons sur le champ libre laissé pour toutes les ondes qui traversent en permanence notre corps...

Notre corps n'est qu'éphémère poussière

En moyenne toutes nos cellules se renouvellent tous les 7 ans. Nos cellules ont une évolution et une fonction téléologique qui leur permet de se recréer ou augmenter leur nombre à l'identique.

Que dire également de notre consommation d'eau qui à hauteur de 65% compose en moyenne notre corps adulte ?

vide atome

En conclusion

Le voile de l’Illusion ou de Maya (ou d'Isis) désigne donc le rideau qui sépare la Vérité des ténèbres et qu’il nous faut soulever progressivement.  Cette Vérité réfère à la connaissance de soi à travers soi qui permet de connaître le Ciel et sa hiérarchie auxquels nous appartenons et participons.

L'énergie créatrice et la vitesse de notre pensée à travers notre foi est notre meilleure alliée pour lever le voile et sortir du cycle de Samsara.

Pour aller plus loin avec Einstein et la relativité, nous citerons cet extrait de H.P. Blavatsky dans La Doctrine Secrète :

"Le Temps n'est qu'une illusion produite par la succession de nos états de conscience tandis que nous évoluons dans la durée éternelle et il ne peut exister là où il n'y a aucune conscience dans laquelle cette illusion puisse être produite ; dans ce cas alors « il gît endormi ». Le Présent n'est qu'une ligne mathématique qui sépare la partie de la durée éternelle que nous appelons l'avenir, de la partie que nous appelons le passé. Rien, sur la terre, n'a une durée réelle, car rien ne reste sans changement (ou dans un état identique) durant ne serait-ce qu'un milliardième de seconde ; et la sensation que nous avons de la réalité de cette division du « temps » connue comme le présent, vient de l'état confus de cet aperçu momentané ou de cette succession d'aperçus des choses que les sens nous donnent, à mesure que ces choses passent de la région des idéaux, que nous appelons l'avenir, à la région des souvenirs, que nous appelons le passé."

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Albification « l’Œuvre au Blanc »

Albification « l’Œuvre au Blanc »

Le dragon jaune et le dragon rouge ne vont pas tarder à être purifiés, les écuries d’Augias nettoyées, la corne d’Amalthée sera bientôt notre.

Le phénix

La légende dit que le Phénix renaît de ses cendres. Les Sages, par comparaison avec cette histoire, ont appelé leur Pierre " phénix ", parce que leur granulation (de même composition que le compot) semble renaître de ses cendres en apparaissant sur le dessus de la matière cendrée pendant le règne de Jupiter.

L'albification sur le plan opératif

Sa durée est de sept jours soit sept mois philosophiques. Chaque jour commence par un "bain de sel philosophique" après avoir vérifié que la matière soit bien sèche. Arrivé à ce stade la matière peut être constamment laissée à l’air libre (dans un creuset par exemple). Par contre, il est préférable de la placer dans un bocal bien fermé pour éviter l’humidité de la nuit. Il en sera de même pour la rubification. Le laboratoire doit être assez chaud et l’air bien sec.

Le cinquième feu sera chaque jour le même. Il consistera à retourner délicatement la matière pour pouvoir appliquer la dose de sel de manière homogène sur tout le pourtour.

Dans la mesure ou le sel philosophique qui est utilisé sera liquide ou solide selon les jours, il sera appliqué avec un compte gouttes ou avec une cuillère.

Le premier jour de coagula I, l’Adepte applique une demi part de sel philosophique solide à l’état dit de "barbe du père".

Du second au sixième jour, une part de sel philosophique liquide sera utilisée.

Enfin, le septième et dernier jour de coagula I, une dernière demi part de sel philosophique solide à l’état dit de "barbe du père".

Chaque jour la matière blanchira de plus en plus, ce qui était épars se rassemblera sous forme d’une espèce de gros champignon blanc, jusqu’à atteindre le stade de pierre au blanc ou lune ou Diane.

La pierre ou élixir lunaire peut alors être testée. Il suffit d’en prendre une parcelle et de la déposer sur une lame de cuivre rougie au feu. Si elle fond sans fumer la pierre au blanc est fixée. Ce test est aussi valide pour la pierre au rouge.

L’albification dans les écrits traditionnels

La Bible dans le livre des rois nous décrit bien le processus d’albification à travers la guérison de Naaman le lépreux :

"Naaman fit donc demi-tour et s'en alla furieux. Mais ses serviteurs vinrent lui dire : « Maître, si le prophète t'avait ordonné quelque chose de difficile, ne l'aurais-tu pas fait ? Alors pourquoi ne pas faire ce qu'il te dit : te plonger simplement dans l'eau pour être purifié ? » Naaman descendit au bord du Jourdain et se trempa sept fois dans l'eau, comme Élisée l'avait dit, et il fut purifié : sa peau redevint semblable à celle d'un petit enfant."

Dans les fables égyptiennes et grecques de Don Pernetty il est écrit :

"Le grand secret de l’œuvre est donc de blanchir le laiton, & laisser là tous les livres, afin de ne point s’embarrasser par leur lecture, qui pourrait faire naître des idées de quelque travail inutile & dispendieux. Cette blancheur est la pierre parfaite au blanc ; c’est un corps précieux, qui, quand il est fermenté, & devenu élixir au blanc, est plein d’une teinture exubérante, qu’il a la propriété de communiquer à tous les autres métaux. Les esprits volatils auparavant sont alors fixes. Le nouveau corps ressuscite beau, blanc, immortel, victorieux. C’est pourquoi on l’a appelé résurrection, lumière, jour, & de tous les noms qui peuvent indiquer la blancheur, la fixité & l’incorruptibilité."

Flamel a représenté cette couleur dans ses figures Hiéroglyphiques, par une femme environnée d’un rouleau blanc, pour te montrer, dit-il, "que Rebis commencera de se blanchir de cette même façon, blanchissant premièrement aux extrémités tout à l’entour de ce cercle blanc. L’échelle des Philosophes (Scala Philosop.) dit : Le signe de la première partie de la blancheur, est quand l’on voit un certain petit cercle capillaire ; c’est-à-dire, passant sur la tête, qui apparaîtra à l’entour de la matière aux côtés du vaisseau, en couleur tirant sur l’orangé."

Puis en citant d’Espagnet :

"Après que l’eau a fait sept révolutions, ou, circulé par sept cercles, l’air lui succède, et fait autant de circulations et de révolutions, jusqu’à ce qu’il soit fixé dans le bas, et qu’après avoir chassé Saturne du Trône, Jupiter prenne les rênes de l’Empire. C’est à son avènement que l’enfant philosophique se forme et se nourrit ; il paraît enfin au jour avec un visage blanc et beau comme celui de la  Lune."

Le Golem

Selon le mythe de création du Golem, il faut, pour commencer, de l'argile, ou une terre vierge. Il faut aussi de l’eau d'une rivière : 248 mesures d'eau dans un sceau et 365 mesures dans l'autre correspondant aux 613 parties du corps et aux 613 commandements. Ensuite il faut maîtriser la prononciation du Nom Ineffable et ses 231 combinaisons. Puis effectuer une marche circulaire 7 fois autour du golem en récitant 221 fois ces combinaisons.

L'albification sur le plan spirituel

Sur un plan spirituel, l'oeuvre au blanc est une phase passive d’abandon de soi dans la sérénité, une paix intérieure a été trouvée. À force d'étudier, de méditer, observer par analogies, le cherchant a appris à mieux se connaître. Les épreuves traversées sont désormais comprises et acceptées.

L'adepte est désormais convaincu du caractère immortel de son âme.

La sortie du cycle de la roue du Samsara est proche.

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Karma et Libre Arbitre

Karma et Libre Arbitre

Les prérequis

Comme nous le conseillons dans notre article "Suggestions pour bien débuter" il est selon nous préférable d'approfondir les articles de nos rubriques "Les Fondamentaux" ainsi que "Empathie et Psychologie" pour mieux intégrer les lois de l'univers auxquelles la comprehension des lois du Karma doit en permanence faire appel pour en comprendre les analogies et les résonances.

Est-il prématuré de nous intéresser au Karma et à ses lois avant même d’être convaincus que nous sommes tous « condamnés » à la vie éternelle ?
À part les veinards qui ont eu :

  • Le privilège d’expérimenter une sortie de leur corps en voyage astral ; une EMI (Expérience de Mort Imminente) ;
  • Et/ou celui de remonter de façon probante dans des situations d’une ou plusieurs de leurs précédentes incarnations ;

La question peut se poser et la réponse nous est apparue variable selon le vécu et la sensibilité de chacun.

Voyage astral

Définition du concept de Karma :

Selon le Larousse :
"Principe fondamental reconnu par les trois grandes religions indiennes et reposant sur la conception de la vie humaine comme maillon d'une chaîne de vies (samsara), chaque vie particulière étant déterminée par les actions de la personne dans la vie précédente."

Selon Christophe Lorreyte :

"En Sanskrit, l’une des langues officielles de l’Inde considérée comme sacrée, karma signifie action. Le karma est une loi de cause à effet : elle stipule que chaque action, pensée ou parole engendre une conséquence. Cette affirmation est facile à vérifier dans le monde physique, concret. Nous avons cependant du mal à conceptualiser que ceci puisse être vrai dans la réalité intangible. Le karma et la chance n’ont rien à voir l’un avec l’autre, bien au contraire. Dans la philosophie bouddhiste il n’existe ni hasard, ni prédestination, ni volonté divine.
Selon le bouddhisme, nous créons nous-même notre réalité avec nos paroles, notre esprit et nos actions. Nous sommes totalement responsables de ce qu’il nous arrive. Si cette pensée peut être effrayante pour certains, elle est cependant la clé qui nous permet de mener la vie que nous voulons. En effet, cela signifie que nous avons le pouvoir de créer notre réalité. Nous pouvons changer le cours des événements de notre vie si nous le désirons vraiment. Par conséquent, il n’existe pas de réponse à la question “est-ce que j’ai un mauvais karma ?”. Notre karma n’est pas, par définition, une fatalité, mais bien le résultat de ce que nous faisons de notre propre vie."

Définition du Karma

Le Karma n'est pas le destin :

Le sujet anime souvent les débats philosophiques (LIBERTÉ, LIBRE ARBITRE, DÉTERMINISME, DESTIN).

Le destin n’existe que s’il est conçu en dehors du temps ; le déterminisme apparent du Karma ne saurait donc exclure l’existence du libre arbitre.
Dans son livre intitulé « Le Golem », Elie Wiesel raconte que l’empereur du Saint-Empire Rodolphe II, demanda un jour au Maharal de Prague (Rabbi Judah ben Betsalel Levaï né en 1525) d’expliquer le concept du libre arbitre.

"Comment affirmer que l’homme est libre de choisir lorsque Dieu sait à l’avance ce qu’il s’apprête à faire ? « C’est très simple » dit le Maharal. « Avec votre permission nous allons quitter la ville. Une fois en dehors des remparts, je prédirai la route que Votre Majesté empruntera pour son retour. De cette façon, Sire, vous pourrez vérifier par vous-même que ma prédiction n’aura aucune incidence sur votre décision, laquelle sera effectuée en toute liberté ». On attela les chevaux du roi, et ils quittèrent Prague. Le Maharal inscrivit quelque chose sur un papier que le roi prit, mit dans une enveloppe qu’il scella et qui ne devait être décachetée qu’à son retour. A l’époque on pouvait pénétrer dans la ville par quatre portes différentes, mais pour confondre son ami juif, le roi décida de n’en emprunter aucune et ordonna qu’on en construisît une cinquième. Sans paraître troublé le moins du monde, le Maharal attendit que le roi ouvre l’enveloppe et lise son contenu. Un adage talmudique y était écrit : les rois pourfendent les murs… Vous voyez, dit le Maharal, vous aviez le choix et cependant nos Sages savent."

Le Maharal

Le Karma n'est pas toujours instantané

Nous avons, dans le premier article consacré au karma énoncé que selon nous « la dispersion des âmes dans la matière permet à chacune d’entre elles de « bénéficier » d’un « capital identique » de joies et de peines à « consommer » durant un cycle expansion rétraction de l’univers. ». Puis « que le karma est l’agent comptable qui permet de contrôler une stricte égalité entre les « consommations » de joies et de peines de chaque âme. »

Il ne faudrait pas hâtivement en conclure que cette consommation se produise de manière harmonieuse par des échanges permanents instantanés et équilibrés. Il est ainsi possible de manger tout son pain blanc avant son pain noir puis tout comme la cigale de La Fontaine se retrouver « fort dépourvue quand la bise fut venue ».

L’adage populaire « Manger son pain blanc en premier » et la fable nous font immédiatement comprendre que l’effet engendré par une cause peut très souvent être différé. Il n’est pas encore temps de creuser la notion de Karma instantané.

Nous nous contenterons pour l'heure de constater que si certaines âmes nous semblent "avoir un karma pourri" la justice divine et la Loi d'échange des polarités finira un jour ou l'autre par rétablir le juste équilibre...

 

 

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Prélude au Karma

Prélude au Karma

La justice existe-t-elle sur notre terre ?

Nous sommes tous contraints de constater que tous les êtres humains sont extrêmement différents.

  • Nos chances potentielles à la naissance ne sont pas les mêmes selon :
    • Notre lieu de naissance ;
    • La fortune et l’éducation de nos géniteurs ;
    • Notre couleur de peau ;
    • Nos facultés d’accès à l’éducation et notre aptitude à apprendre ;
    • La vitalité et la santé de notre corps ; etc.

En bref nous sommes tous inégaux et semblons tous porter des fardeaux plus ou moins lourds.
Avons-nous essayé de comprendre pourquoi il est possible :

  • D'être riche, beau, en bonne santé et malheureux ;
  • Pauvre, laid et gravement malade, sans pour autant se plaindre et tout en voulant « s’accrocher à la vie » ?

Certes les deux cas ci-dessus sont des extrêmes. Mais force est d’admettre que nous en connaissons tous.
Pourquoi les opinions politiques sont-elles à même de diviser des amis et familles dont tous les membres semblent parfaitement « sains de corps et d’esprit » et de niveaux sociaux similaires ?

luxe et misère

Le concept "Liberté Égalité Fraternité" est-il crédible ?

Ces dieux auxquels nous croyons ou pas sont-ils justes et miséricordieux ?

Sont-ils au contraire toujours prêts à châtier ceux d’entre nous qui refusent de se plier aux dogmes qu’ils semblent nous imposer ?

Si nous souhaitons sincèrement nous faire une opinion valant réponse crédible à toutes ces questions, il nous paraît indispensable :

  • Que nous puissions disposer d’un bon nombre de « pré requis ».
  • Que nous fassions ensuite la synthèse des enseignements de ces « pré requis ».

Nous pourrons enfin en conclure que :

  • Toutes les âmes ne font qu’un au niveau de l’univers.
  • Que la justice n’est concevable que si l’on admet la réincarnation et l’éparpillement perpétuels des âmes.
  • Que la dispersion des âmes dans la matière permet à chacune d’entre elles de « bénéficier » d’un « capital identique » de joies et de peines à « consommer » durant un cycle expansion rétraction de l’univers.

Que le karma est l’agent comptable qui permet de contrôler une stricte égalité entre les « consommations » de joies et de peines de chaque âme.

liberté égalité fraternité
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La Végétation

La Végétation

Dernier stade de la phase Solve. La couleur verte domine et le frai de grenouilles fait son apparition. Quand la granulation est suffisamment refroidie et solide (stade végétation), on peut la sectionner. On s'aperçoit alors que l'intérieur est formé d'un corps jaune a reflet métallique très clair, c'est un amalgame de soufre et de mercure philosophal. Dans cet état, la substance granuleuse est malléable et le mercure solidifié peut prendre toutes les formes qu'on veut lui donner.

La végétation sur le plan opératif

L’athanor va désormais rester ouvert en permanence, sauf pendant le cinquième feu. Le ballon sera conservé dans un lieu un peu humide mais dont la température sera plus tiède que celle de SOLVE I.

Ceci va permettre aux granules :

  • De commencer à se sécher afin qu’elles puissent affronter sans danger les étapes de l’albification.
  • Favoriser l’apparition d’une certaine moisissure propre à la végétation.

Il est important de noter que cette phase du Grand Œuvre ne nécessite aucune adjonction de sel philosophique.

amulette en mercure solidifié

amulette en mercure solidifié

Le septième mois philosophique de SOLVE

Marque le premier jour de la végétation et le neuvième jour du Grand Œuvre.
Les granulations qui viennent d’être délicatement placées au fond du ballon virent provisoirement au "noir très noir". Puis l’œuvre va entrer dans la phase de Jupiter caractérisée par la couleur grise. La matière prend l’aspect d’un sable gris cendré, ce qui dénote le début d’une sorte de fermentation.

En fermant son ballon l’Artiste va mettre en œuvre un cinquième feu afin de faciliter la circulation de l’air chaud dans le ballon pour mieux sécher la matière. Pour ce faire, le ballon sera délicatement secoué horizontalement d’avant en arrière et de gauche à droite.
Cette phase au gris est fort courte, la phase au vert va lui succéder. Le frai de grenouilles, l’herbe sans racine des alchimistes fait son apparition et va s’étendre tout autour des granulations (mais jamais à l’intérieur).

Le huitième mois philosophique de SOLVE

En ce second jour de la végétation et dixième jour du Grand Œuvre, l’Adepte commence par appliquer son feu secret tout comme le jour précédent. La pierre restera verte toute la journée et va se rétracter progressivement au fur et à mesure de son assèchement. La matière se craquelle et les parties attachées aux parois du ballon se détachent.

Ainsi s’achève SOLVE.II.

SOLVE II dans la littérature alchimique et traditionnelle

Dans la Bible, Livre des Nombres 17 :

"L`homme que je choisirai sera celui dont la verge fleurira, et je ferai cesser de devant moi les murmures que profèrent contre vous les enfants d`Israël. Moïse parla aux enfants d`Israël ; et tous leurs princes lui donnèrent une verge, chaque prince une verge, selon les maisons de leurs pères, soit douze verges ; la verge d`Aaron était au milieu des leurs. Moïse déposa les verges devant l`Éternel, dans la tente du témoignage. Le lendemain, lorsque Moïse entra dans la tente du témoignage, voici, la verge d`Aaron, pour la maison de Lévi, avait fleuri, elle avait poussé des boutons, produit des fleurs, et mûri des amandes."

échénéis remora

Les poissons Echeneis / Remora : sont des poissons, sans os, pilotes de l'onde vive, qui nagent dans notre mer philosophique. Les granulations baignant dans le compost ont très souvent été comparées à des petits poissons qui sont pris dans les mailles du filet (la passoire) au moment où le corbeau est décapité. Ce symbolisme est à rapprocher du christianisme durant l’ère du poisson. La multiplication des poissons avec la mondification et leur croissance tout au long de solve.

Verge d'Aaron

Verge d'Aaron

La végétation sur le plan spirituel

Cette phase marque un peu comme une traversée du désert pour l’initié. Il a beaucoup appris, beaucoup peiné, étudié ! Il est en plein doute tant il se demande de quoi sera désormais fait le chemin. Il a perdu son étoile du berger (la quintessence ou sceau d'Hermès), il perçoit une rémission au sortir du noir, mais il se contente d’espérer une nouvelle orientation qu’il n’entrevoit pas encore…

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La décapitation du corbeau

La décapitation du corbeau

Transition de SOLVE I à SOLVE II

Nous sommes en fin du sixième mois philosophique de SOLVE I, notre compot est noir comme le corbeau et notre huile de saturne qui le surnage est bien rouge. Il est temps désormais de décapiter le corbeau, c'est-à-dire de recueillir la quintessence de nos travaux pour passer à SOLVE II.

La décapitation du corbeau en alchimie opérative :

Décapitation du corbeau première phase

L’Adepte doit disposer d’une passoire en porcelaine. Il la place au dessus d’un grand verre. Il débouche ensuite le ballon dont il renverse le contenu dans ladite passoire.

La quintessence passe à travers les « mailles du filet » que constitue la passoire pour tomber au fond du verre avec le plus gros de la vase et des terrestréités.

Les granulations semi liquides sont quant à elles retenues par la passoire.

Muni d’une spatule en bois l’Adepte rassemble alors les friables granules pour les remettre délicatement dans l’athanor. Elles sont désormais débarrassées de la plus grande part du compot et des terrestréités dans lesquelles elles baignaient jusqu’alors. L'adepte vient encore une fois de rassembler ce qui est épars.

L’œuvre au noir est terminée l’œuvre au blanc va pouvoir commencer.

passoire porcelaine

Décapitation du corbeau seconde phase

Une autre phase délicate débute après la phase dénommée "couper la tête du corbeau". Il faut maintenant placer dans un flacon de verre bien bouché la "tête du corbeau" qui a coulé à travers le filet ou nasse, avec le superflu. Il faut une. On laissera le tout décanter un jour ou deux à température modérée sans remuer le flacon. Passé ce délai, le flacon sera manié avec délicatesse pour que la vase ne se mélange pas à l’huile de saturne qui, après décantation va à nouveau surnager.

Une fois le bouchon retiré, l’Adepte prend un compte gouttes et retire la partie propre du liquide rouge. Ce liquide rouge est compact et doré lorsque l’on en étale une goutte sur une plaque de verre.

Le précieux liquide quintessencié est mis dans un flacon fermé hermétiquement, de préférence avec un bouchon de caoutchouc durci ou de plastique.

Pour ce qui est du dépôt sulfureux resté au fond du flacon, il est jeté.

Certains adeptes peuvent aussi :

  • utiliser une plume de pigeon pour "faire glisser la quintessence qui surnage au dessus du compot noir.
  • utiliser un "vase florentin" c'est à dire une espèce de saucière qui permet de verser le gras (l'huile de saturne ou quintessence qui surnage). Cet accessoire de chimiste fut inventé à Florence qui comptait de nombreux alchimistes à la période de la renaissance.
quintessence compte gouttes

Décapiter le corbeau dans la littérature traditionnelle :

Selon Cyliani "Hermès dévoilé" :

Nous citerons ici encore un extrait de l’ouvrage de l’alchimiste CYLIANI, Hermès Dévoilé, en fin de chapitre « deuxième opération » :

"Or sépare cette huile surnageant à l'aide d'une plume blanche de pigeon bien lavée et mouillée et l'on prend garde de ne point en perdre, car elle est la vraie quintessence de l'or vulgaire régénéré, dans laquelle les trois principes s'y trouvent réunis ne pouvant plus être séparés l'un de l'autre. Observez bien ici qu'il ne faut pas pousser la lapidification de la matière trop loin afin de ne pas changer l'or calciné en une espèce de cristal. Il faut avec adresse régler le feu extérieur pour qu'il dessèche peu à peu l'humidité saline de l'or calciné, en le changeant en une terre molle qui tombe comme une cendre, par suite de sa lapidification ou plus ample dessiccation.

L'huile obtenue ainsi par la séparation est la teinture, ou le soufre, ou le feu radical de l'or, ou, la véritable coloration ; elle est aussi le vrai or potable ou la médecine universelle pour tous les maux qui affligent l'humanité. On prend aux deux équinoxes de cette huile la quantité nécessaire pour teindre légèrement une cuillerée à soupe de vin blanc ou de rosée distillée, vu qu'une grande quantité de cette médecine détruirait l'humide radical de l'homme en le privant de la vie. Cette huile peut prendre toutes les formes possibles et se former en poudre, en sel, en pierre, en esprit, etc., par sa dessiccation à l'aide de son propre feu secret. Cette huile est aussi le sang du lion rouge.

Les anciens la représentaient sous l'image d'un dragon ailé qui se repose sur la terre*. Enfin cette huile inconsommable est le mercure aurifique. Étant faite, on la partage en deux portions égales ; on en conserve une partie à l'état d'huile dans un petit bocal en verre blanc, bien bouché à l'émeri, que l'on conserve dans un lieu sec, pour s'en servir à faire des imbibitions dans les règnes de Mars et du Soleil comme je le dirai à la fin de la troisième opération, et l'on fait dessécher l'autre portion jusqu'à ce qu'elle soit réduite en poudre, en suivant les mêmes moyens que j'ai indiqués précédemment pour dessécher la matière et le coaguler ; alors, on partage cette poudre pareillement en deux portions égales ; on en fait dissoudre une partie dans quatre fois son poids de mercure philosophique, pour imbiber l'autre moitié de la poudre réservée. "

dragon ailé

Le symbolisme de la galette des rois :

Le symbolisme de la galette des rois est aussi lié à l’alchimie. La fève est prise dans le filet des motifs qui décorent la galette quand le corbeau est décapité. Elle symbolise la granulation. Pendant l'empire romain, lors de la période de l'épiphanie et pendant sept jours consécutifs, de grandes fêtes avaient lieu en l'honneur de Saturne (dieu de l'âge d'or qui apporte paix, abondance et prospérité et aussi planète de l’œuvre au noir). Lors de ces saturnales, une fève était déjà cachée dans un gâteau. Or pour les Pythagoriciens, la fève serait l’asile des âmes en attente de réincarnation (la granule). La fève est aussi la première graminée qui marque le printemps.

Pour aller plus loin : voir ou revoir l'article sur les Rois Mages.

Sur cette image, les fèves sont bien sur en analogie avec les granulations qui ont été retenues par le "filet" de la passoire.

L'aspect biblique du corbeau :

Dans la Genèse 8/6 à 12:

« Au bout de 40 jours, Noé ouvrit la fenêtre qu'il avait pratiquée dans l'arche. Il lâcha le corbeau qui partit allant et revenant, jusqu'à ce que les eaux eussent laissé la terre à sec.

Puis il lâcha la colombe (les granulations n.d.l.r.) pour voir si les eaux avaient baissé sur la face du sol.

Mais la colombe ne trouva pas de point d'appui pour la plante de ses pattes, et elle revint vers lui dans l'arche, parce que l'eau couvrait encore la surface de toute la terre.

Il étendit la main, la prit et la fit rentrer auprès de lui dans l'arche.

Il attendit encore sept autres jours et renvoya de nouveau la colombe de l'arche. La colombe revint vers lui sur le soir, tenant dans son bec une feuille d'olivier fraîche (l’huile de saturne).

Noé jugea que les eaux avaient baissé sur la terre. Ayant attendu sept autres jours encore, il fit partir la colombe, qui ne revint plus auprès de lui ».

Noe corbeau et colombe

La décapitation du corbeau en alchimie spirituelle

Sur un plan spirituel, l’abandon de la quintessence est en analogie avec le don de soi, le moment où l’on va enfin pouvoir faire usage utile de son expérience initiatique.

L'adepte a pris conscience de ses qualités et défauts (voir les chapitres "empathie et psychologie") son apprentissage l'amène à pouvoir transmettre ses expériences, savoirs et connaissances acquis tout au long de sa quête.

Il est ainsi à même de pouvoir commencer à transmettre tout en conservant une part de cette quintessence pour poursuivre sa propre progression sur le chemin.

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L’Homme vit dans un système évolutif

L’Homme vit dans un système évolutif

La conclusion de l'article précédant était : "Pour aborder valablement l'étude des Hiérarchies Cosmiques et en tirer profit, il faut bien être conscient que : l'homme vit dans un système évolutif ! "

Ce qui veut dire que, contrairement à ce qui est souvent enseigné par les doctrines religieuses, l'homme n'est pas seul en face de DIEU, comme 2 personnes faisant une partie de cartes ou comme le petit chien face à son Maître. Non, l'homme vit dans un système de création et d'évolution. Rien n'est figé, rien n'est définitivement arrêté ni irrémédiablement prévu. Tout est mouvements, tout est cycles, tout est vies.
Alors, l'homme, dans ce système évolutif et de création, a deux attitudes possibles : ou bien il stagne et se complaît dans la fange du matérialisme et de la jouissance épicurienne, ou il travaille à son évolution afin de retrouver son Essence Primordiale, son Essence Divine. C'est pour permettre à l'homme d'accomplir ce travail colossal et titanesque qu'il est soumis au cycle des incarnations successives.
Ainsi l'homme est-il destiné à s'élever, à se "diviniser", afin d'être prêt à accomplir le dessein qui lui est promis s'il sait s'en montrer digne.

Revue des Séphiroth

Comme nous pouvons le voir sur notre Arbre Séphirotique ou sur notre Arbre des Hiérarchies Cosmiques, il y a entre DIEU et les hommes 9 hiérarchies.

Mais il y a aussi à côté de l'homme divers autres "êtres", comme les dévas de la nature, ainsi que les 3 règnes évolutifs, à savoir : le règne minéral, le règne végétal et le règne animal... (ce dernier auquel l'homme appartient !)

Tous ces élémentals, toutes ces âmes non différenciées, qui animent ces "êtres", évoluent et se transforment, chacun à son rythme, chacun selon des processus subtils et précis. Le diamant n'est-il pas du carbone qui, de charbon qu'il était, est devenu cette pierre précieuse que nous connaissons ?

Mais revenons à l'homme. Il y a "devant" lui 9 hiérarchies, ou 3 Triades, nous l'avons vu. Or, chose importante que nous devons également noter, puisqu'elle justifie à elle seule tous les sacrifices que le Cherchant consent à son travail spirituel,
cette chose importante est que :

L'Homme est destiné à devenir la dixième hiérarchie cosmique,

lorsqu'il aura achevé son évolution terrestre, comme la Troisième Triade Hiérarchique, qui le précède, l'a accomplie avant lui.
Ceci ne veut pas dire que ce travail évolutif soit terminé pour Elle, pas plus qu'il ne le sera pour l'homme ! Les Anges, les Archanges et les Principautés ne cessent de travailler dans le Monde qu'est le nôtre, puisque leur travail consiste à œuvrer dans la matière...
Ils sont nos "interlocuteurs privilégiés". Ce sont Eux que nous prions d'intercéder pour telle ou telle chose. Ce sont d'eux que nous recevons nos inspirations, nos idées, nos protections. Ils œuvrent, avec les Maîtres, à notre évolution. Ils veillent sur notre devenir selon leurs spécialités propres, car leur rôle est bien précis, bien ordonné. Il n'y a pas de "bricolage" angélique !

Une analogie pour mieux comprendre :

Imaginons la fabrication d'une voiture. Pour ce faire, chaque ouvrier a une tâche bien établie. Chacun sait ce qu'il doit faire et sait qu'il ne doit pas s'occuper du travail de son voisin. Il y a des coordonnateurs dont le rôle est de veiller à ce que toutes les pièces ainsi crées soient assemblées en parfaite harmonie afin d'être conformes au Plan. Ainsi, la voiture peut-elle, in fine, quitter la chaîne en parfait état de fonctionnement...
Nous sommes, dans cet exemple, semblables à cette voiture, hormis que nous avons le choix, le libre arbitre, l'intelligence et la volonté de sortir de l'usine d'assemblage dès que possible et dans les meilleures conditions...
Nous avons essayé de démontrer, tout à l'heure, que l'homme n'est pas seul dans l'univers. Qu'il n'est pas seul face à DIEU et qu'il y a nécessairement toute une hiérarchie. Nous allons prendre un nouvel exemple pour étayer notre propos :
on conçoit une hiérarchie chez les humains. Ainsi, dans un royaume, un sujet ne peut s'adresser directement à son monarque. S'il lui est possible de le contacter, ce ne sera que par l'intermédiaire de ses ministres, de son administration, de sa hiérarchie ! Et l'on oserait imaginer que l'on peut voir DIEU, lui parler, échanger, à la bonne franquette, notre façon de voir les choses et en profiter pour l'entretenir de nos petits malheurs, de nos petits bobos, de nos petits espoirs !...
Vanitas vanitatum ...!

montage automobile

Nous en sommes maintenant parfaitement conscients : l'homme ne peut donc intervenir directement auprès de DIEU, l'Absolu, l'Incognicible... etc. Et si l'homme y parvenait, ses structures mentale et physique n'y résisteraient pas : il serait totalement et définitivement détruit.
Si les proverbes et dictons démontrent en général le bon sens populaire, l'expression selon laquelle "il vaut mieux s'adresser au Bon Dieu qu'à ses Saints", peut nous apparaître, à la lumière de ce qui vient d'être exposé, comme quelque peu dangereuse si on la prend au sens premier !
Mais revenons à nos anges et faisons plus ample connaissance avec nos trois Triades Hiérarchiques, avec nos neuf hiérarchies Cosmiques...

Bien sûr, ce sont les Hiérarchies des Anges et des Archanges, qui ont le premier élan de notre sympathie.
Ceux-là mêmes qui forment, avec les Principautés (ou Archées), la Troisième Triade. Comme nous le disions ci-avant, ils sont liés à nos souvenirs d'enfance... et à des souvenirs peut-être encore plus anciens, mais cela constitue une autre histoire...

Néanmoins, ce ne sont pas ces seules raisons qui nous les rendent si proches...

Il se trouve que dans le grand système évolutif auquel tout appartient et duquel tout procède, les Anges et les Archanges sont immédiatement "devant" nous. Il y en a même qui disent que ce sont nos "supérieurs hiérarchiques"! De plus, ce sont les Anges qui sont les plus proches de notre fréquence vibratoire. Ce sont eux qui sont, si l'on peut dire, au contact des humains. C'est par leur ministère que le Triple Absolu peut descendre dans le Monde Physique de la Création, dans la partie visible et matériel.

Ici, nous devons préciser qu'il est très difficile de nous faire une idée exacte d'un Ange ou d'un Archange, sur un plan non visible et non matériel. De même qu'il est malaisé de définir avec clarté l'attitude à avoir vis-à-vis d'un ange. Car si nous devons les respecter, les admirer, nous ne devons pas les vénérer ni les déifier. Il ne s'agit pas, en restaurant les Hiérarchies Cosmiques, de suggérer une quelconque idolâtrie, ni de remplacer Dieu, dans notre esprit, par une multitude de "sous-dieux". Une telle compréhension générerait de grandes et profondes désillusions.

Dieu est un et indivisible, de même que la Hiérarchie est une et indivisible, inséparable de la notion de Dieu, de laquelle elle procède et sans laquelle rien ne serait... Nous insistons bien sur le fait que le "travail" accompli par la Hiérarchie n'est "que" la Manifestation de la Volonté Divine, et plus exactement, son Mode d'expression...

anges et archanges

Encore une analogie :

Prenons encore un exemple, qui nous apparaîtra certainement comme lumineux :
Lorsque, à la maison nous actionnons l'interrupteur afin d'allumer une lampe, est-ce la lampe qui nous apporte la lumière, ou bien est-ce l'électricité ?

Bien sûr, c'est l'ampoule qui s'illumine et qui rayonne. C'est l'ampoule qui manifeste la lumière. Cependant, elle n'est que le catalyseur de la force qui l'anime à ce moment là, tandis que l'électricité, bien qu'invisible, est permanente. L'ampoule sans l'électricité serait un objet inutile, donc inexistant, tandis que l'électricité EST même sans l'ampoule !
Toute comparaison n'étant que relative, nous pensons que ceci peut nous aider à mieux appréhender ce qui vient d'être démontré.

ampoule électrique

Nous disions que la différence entre un homme et un Ange est immense et qu'il est très difficile de se faire une idée exacte de ce qu'est un Ange.

Et la différence entre un Ange et un Archange est aussi grande que celle qui sépare un homme d'un Ange... et cela est valable pour chaque "Étage" de la Hiérarchie... Nous prenons conscience qu'il est pratiquement impossible d'imaginer les divers degrés de la Hiérarchie Cosmique !!!

Alors, encore une fois, restons humbles et admettons une bonne fois pour toutes, qu'il est impossible d'enfermer des Êtres Incommensurables, Infinis, dans notre petite boite cérébrale, limitée et, par définition finie ! Une fois cela admis, -admis bien dans la fibre de notre intellect- nous avancerons beaucoup mieux et bien plus sûrement...

Nous avons compris qu'un Ange est un être qui n'appartient pas au monde chimique dense, au monde physique. On ne peut donc l'imaginer, ni physiquement, ni psychiquement. L'Ange n'est pas soumis aux mêmes lois que l'homme. Il ne juge pas, il n'a pas de sentiments tels que ceux que nous ressentons : il n'a pas "d'états d'âme", il est constant, stable, serein… IL EST.

Au risque de surprendre, nous dirons même que s'il ignore la haine, il n'aime pas non plus (au sens humain du verbe). Mais étant Émanation du Divin, il EST Amour. A vrai dire, les Anges accomplissent le travail auquel ils sont voués et qui est nécessaire à leur propre évolution...

Nous devons bien comprendre que si un ange peut nous aider à divers moments de notre existence, nous lui apportons également beaucoup et participons nous-mêmes à sa propre évolution.
(Nous ne devons pas "avoir la grosse tête" pour autant, car il est possible que nous participions à son évolution à peu près de la même manière que la feuille de salade, dans notre assiette, participe à la nôtre !)

l'ange est amour

Retour vers la loi de résonance et la prière :

Alors, si le Monde Angélique est si différent de l'idée que l'on peut s'en faire, s'il est si différent de ce que l'homme peut comprendre, comment peut-on communiquer avec ces Émanations du Divin, avec ces Êtres aussi exceptionnels, aussi inaccessibles ? De ce que l'on sait sur cette question, on considère que les Anges n'ont pas à proprement parler de langage. Ils ne font pas de bruit au sens humain du terme. Par contre, ils ont une forme-pensée qui les rend très sensibles aux vibrations subtiles émanant de la pensée ou des émotions humaines.

En deux mots, et sans s'étendre sur ce sujet, il faut savoir que c'est par des procédés télépathiques que l'on peut le mieux entrer en contact avec Eux, ou Eux avec nous... On comprend donc plus précisément combien il nous serait utile de développer ces qualités !

Une autre forme pour les contacter et attirer leur bienveillance, est constituée par la science des MANTRAM. A ce sujet, Michel COQUET, nous dit, dans son livre intitulé "DEVAS ou MONDES ANGELIQUES" :
"II est compréhensible que cette science des Mantram soit d'une telle importance puisque l'on sait que chaque mot, différencié ou synthétisé, affecte le royaume des dévas et par conséquent la construction des formes. Aucun son n'est jamais émis sans provoquer une réponse correspondante dans la substance des dévas, et sans contraindre une multitude de vies élémentales à prendre des formes spécifiques. Ces formes persistent et accomplissent leurs fonctions aussi longtemps que résonne le son qui les a engendrées, et que l'énergie de volonté concentrée et définie de celui qui l'a émise est dirigée vers la forme-pensée naissante." (fin de citation).

À l'énoncé de ce qui vient d'être dit, ceux qui pratiquent des exercices mantraciques savent qu'aucun mot n'est prononcé, aucun son n'est émis, sans de multiples conséquences dans le Monde Invisible ...

mandala

Par contre, le CONTACT avec les Devas, relève véritablement de la magie et dépasse le cadre de ces propos...
Voici donc ce qui peut être dit pour effleurer ce sujet, vaste s'il en est, et pour conclure ces propos qui sont de toute évidence bien incomplets, nous pensons que s'il nous prenait la fantaisie de vouloir opposer ces deux représentations de la Hiérarchie divine que sont l'Arbre Séphirotique et L'Arbre des Hiérarchies Angéliques, nous constaterions certaines divergences mais nous ne trouverions jamais d'opposition ou de contradiction entre ces deux figurations.
On peut, en diverses langues, exprimer la même idée et malgré la différence de formes, ce sera bien la même idée qui sera transmise !
Aussi, ne soyons pas surpris d'être en présence de deux manières de représenter la Hiérarchie divine. Et nous n'envisageons que ces deux figurations : en effet, il existe bien d'autres modes de perception et de traduction de la Hiérarchie selon les traditions, les cultures ou les époques...

Mais une chose est certaine, c'est que toutes ces manières concourent à la même Vérité, à la même expression, à la même Idée Primordiale. Et pourquoi ne pas le dire ; toutes procèdent de la même Source. Toutes tentent, également, de rendre plus intelligible au Cherchant, la Chute puis la Remontée de l'âme vers le Divin.

Cependant, la Kabbale est le plus complet des Enseignements se rapportant à la notion de Hiérarchie divine. La différence fondamentale, à nos yeux, et en l'état de nos propres travaux, sera que la Kabbale est, disons plus directive, plus impérative dans ces allégations, plus docte. C'est au moins l'impression du début. En fait, elle impose, c'est vrai, une étude de base très stricte, un cadre très rigide, un peu comme les gammes ou les arpèges du pianiste. (Sans la maîtrise de la gamme et du clavier, pas de brillant concerto ! Pas de concerto du tout !) Ensuite, l'étudiant, le kabbaliste, est quelque peu livré à lui-même et sa progression, ses résultats, seront pour beaucoup fonction de ses études fondamentales, de ses arpèges, de sa préparation...

L'approche des Hiérarchies Cosmiques par l'Angéologie est plus intuitive, plus sensible, plus intime aussi…
Nous pouvons faire un rapprochement, une comparaison entre l'étude de la Kabbale et l'Alchimie. La même ascèse, la même discipline, la même vertu sont à cultiver dans son jardin intime spirituel. Ces deux études ne sont d'ailleurs pas exclusives l'une de l'autre, et s'accommodent parfaitement d'autres écoles différentes et complémentaires. Mais de la même manière que pour la Science Alchimique, le kabbaliste insuffisamment préparé encourt de graves bévues. Les "retours de manivelle" sont cuisants et parfois dangereux pour l'équilibre psychique tant que pour l'équilibre physique.

L'étude de l'Arbre de vie comme celle de la Hiérarchie Cosmique implique ainsi qu'il a été dit au début de cet exposé, humilité, patience et une grande confiance. Elle constitue une ouverture sur des Mondes insoupçonnés et la découverte de sphères de Lumière et d'Amour sans fin…

François Carré

apsara devas

Bibliographie :
"LA KABBALE PRATIQUE" Robert AMBELAIN Éditions Buissière
"DEVAS ou les Mondes Angéliques" Michel COQUET Éditions de L'Or du Temps
"Lumière de la Grande Loge Blanche" Michel COQUET Éditions de L'Or du Temps
"Le Grand Livre des Invocations et des Exhortations" HAZIEL : Éditions Buissière.

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L’Arbre de Vie et Nous

L’Arbre de Vie et Nous

A présent que nous avons fait connaissance avec notre étude, nous pouvons considérer que l'ARBRE SÉPHIROTIQUE doit être abordé sous son double aspect MACROCOSMIQUE et MICROCOSMIQUE. À ce titre, nous pouvons projeter l'ARBRE DE VIE dans l'Homme en prenant soin de considérer que gauche et droite sont inversées, comme si nous nous regardions dans un miroir...

L'arbre de vie et Pythagore

De même, peut-on essayer de retrouver la fameuse TETRAKTYS du Maître PYTHAGORE, en prenant :

  • les 4 Séphiroth constituant le Monde Physique Dense et le Monde Psycho-Énergétique pour former la base du triangle : le quaternaire ;
  • les 3 du Monde Spirituel formant la deuxième rangée : le ternaire ;
  • 2 des 3 Séphiroth émanant du Monde Divin représentent ici le binaire (Mère et Fils Divins) ;
  • la troisième, le Père Divin, KETHER, au sommet du triangle, symbolisant l'Unité.

Nous venons de voir que l'Homme est à l'image de l'Univers, et, pour corroborer cette notion, nous pouvons citer la fameuse sentence que PYTHAGORE a vraisemblablement rapportée de sa quête en Égypte et que nous avons tous bien présent à l'esprit :
"Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'Univers et les dieux..." programme qui est une devise chère à tout Cherchant !

Tetraktys et Kabbale

Dans le même ordre d'idées, nous pouvons aussi citer HERMÈS TRISMÉGISTE qui signifie la même chose lorsqu'il dit :

"Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas... et ce qui est en bas est comme ce qui est en haut"…
Nous sommes vivement invités à considérer ces citations qui nous montrent qu'il y a décidément bien des façons de transmettre le même message, la même vérité !
Mais attention, ainsi que nous venons de le voir, l'image est parfois inversée comme dans un miroir, (pensez à l'arbre au bord de l'eau...), et dans notre Arbre de Vie, le Monde Spirituel est le reflet du Monde Divin : voyez comme la pointe est dirigée vers le bas. On peut dire que le sommet du triangle symbolise l'Esprit, l'Esprit qui se dirige vers la matière afin de la féconder. Il en est de même pour ce qui concerne le Monde Psycho-Énergétique...
C'est normalement à ce but -le but suprême de transmettre aux hommes les messages divins- que les Religions sont destinées... Religion : RELEGARE ; Lier, Relier... Relier les hommes entre eux, bien sûr, mais surtout, relier les hommes, par l'intermédiaire de la Hiérarchie Cosmique, à la Divinité, à DIEU...
Ayant le même but, les religions devraient être concourantes et non concurrentes, c'est à dire poursuivre ensemble le même but, d'une manière complémentaire et non opposée.

Les correspondances des Séphirot

Nous avons vu, dans les articles précédants que chaque sphère de l'Arbre Séphirotique correspond à un nom divin, à un nom de Principe divin, et nous n'avons pas manqué de noter, également, que chaque Séphira porte un nom avec sa traduction approximative qui indique une vertu, une influence plus particulière. Il ne faut pas prendre ces noms au pied de la lettre, au sens restrictif du mot, car chaque traduction ne donne qu'un seul sens alors que le nom de la Séphira en induit plusieurs...

En outre, ce qui est vraiment important, c'est la prononciation du NOM de la Divinité (voir article sur la Loi de Résonance n.d.l.r.), de même que le respect, l'amour, la dévotion et la pureté des intentions avec lesquelles on l'invoque... Cela nous situe bien loin des vaines et inutiles querelles des églises, qui en oublient souvent leur Mission pour ne s'intéresser qu'à leur propre hégémonie…

Une autre observation nous permet de constater que chacune des Séphiroth est également rattachée à une planète, à son influence.

Mais alors, pourquoi une correspondance planétaire ou cosmique ?

Simplement pour nous rappeler que l'Arbre de Vie est l'archétype du Cosmos considéré dans son ensemble en tant que macrocosme et en tant que microcosme.
L'Arbre de Vie, en tant qu'archétype, est donc la Clé de la compréhension du Cosmos. En outre, de la même manière que l'homme qui s'initie, qui suit un Sentier, une Voie, est influencé par les différentes planètes, de même est-il également influencé par chacun des aspects des Séphiroth.

Le but de notre incarnation n'est-il pas de nous élever en fréquence afin d'atteindre la Maîtrise Solaire, puis la Maîtrise Cosmique ?

Les Enseignements dispensés par les Écoles de Sagesse n'ont d'autres buts que de permettre à leurs étudiants, puis à leurs disciples, de parvenir à cet état, même si, encore une fois, les mots et les images employés pour définir les mêmes idées, les mêmes notions, ne sont pas toujours identiques d'une école à une autre...

D'une manière complémentaire à l'enseignement dispensé par une École de Sagesse traditionnelle, une étude approfondie de la Kabbale peut grandement contribuer à ce plan.

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Kabbale Schéma n° 2

Kabbale Schéma n° 3

Les ordres angéliques

A présent, nous constatons qu'il y a le nom d'un Ordre Angélique. Sur le schéma N° 2, nous n'avons pas indiqué le nom hébreu, mais seulement la traduction correspondante qui est admise pour la Hiérarchie Cosmique que nous verrons plus en détail ensuite...
En dernier lieu, nous devons également tenir compte du nom du Chef de chacun des Ordres à considérer. (cf. schéma 3)
Notre étude va nous amener, à présent, à nous intéresser à un sujet que l'on trouve souvent sympathique et attachant, sans doute parce qu'il a bercé nos rêves d'enfants, lorsque nous nous endormions dans les bras des anges ou que notre Ange Gardien était encore invoqué par nos parents pour nous protéger et nous venir en aide... Par la suite, nous n'en avons plus entendu parler, comme si nos anges avaient fini d'exister ou qu'ils avaient terminé leur travail, ou encore qu'ils ne s'intéressaient qu'aux enfants, semblant nous délaisser ! Ou bien, peut-être que par pudeur, les adultes ne veulent pas avouer "qu'ils croient encore aux anges", un peu comme si l'on disait croire au Père Noël !
Comme tout cela est curieux ! On s'accommode décidément bien avec le Ciel !
Ce sont donc à présent les ORDRES ANGÉLIQUES qui retiendront plus particulièrement notre attention, puisqu'ils sont le lien "visible" et tangible entre la Kabbale et les Hiérarchies Cosmiques telles que les définit la Tradition.
Nous verrons qu'ainsi, la comparaison et la superposition des hiérarchies angéliques avec les Séphiroth de la Kabbale, vont nous permettre une approche peut-être plus facile et plus imagée, mais non moins sérieuse, puisque nous allons découvrir une Hiérarchie plus "spécialisée", et si vous me permettez l'image, plus policée, plus administrative... Donc plus proche de notre compréhension immédiate.

Nous allons à présent étudier le tracé de l'ARBRE DE VIE tel qu'il est représenté traditionnellement avec les noms qui correspondent à chaque Séphira (cf. schéma N° 1). Puis nous le comparerons à l'ARBRE DES HIÉRARCHIES COSMIQUES classées par triades (cf. schéma N° 2).
Que remarque-t-on de prime abord ? 2 choses.
Premièrement, nous remarquons que le ternaire Père, Fils et Mère divins est remplacé par celui de Père, Fils et St-Esprit et nous trouvons ici, 3 mondes successifs qui sont les reflets à l'identique du Triple Absolu : l'on voit très clairement l'Esprit Divin, en trois plans successifs, descendre dans la matière, ou, si l'on préfère, le subtil se densifie et se mêle à l'épais. Là, nous pouvons employer un vocabulaire alchimique qui convient également et qui démontre que toutes les sciences sacrées, toutes les voies traditionnelles, conduisent au même but, même si c'est par des chemins quelque peu différents...

A ce sujet, j'aime beaucoup prendre l'image selon laquelle la "Vérité", la "Connaissance", "Dieu"…. se situe au centre d'un cercle tandis que nous nous trouvons, quant à nous, sur sa circonférence. Toutes les Voies Spirituelles constituent, alors, les rayons de ce cercle, propres à nous conduire vers son centre...
Bien que cela ne soit pas tout à fait aussi simple, cela démontre parfaitement qu'une Véritable École ne doit pas être sectaire et ne doit pas se déclarer l'unique détenteur de la Vérité Unique, ni de l'unique méthode pour l'atteindre... Si la Voie spirituelle que nous suivons se révélait être ainsi ou si nous en croisions de semblables, soyons prudents et très vigilants !

Deuxièmement, par comparaison avec le schéma N°1, nous remarquons, un décalage des noms et des attributs des divers Ordres angéliques à partir de la deuxième Triade Hiérarchique. Ces différences n'altèrent en rien les significations de cette figuration. La Hiérarchie angélique est dans le même ordre, dans la même progression, pourrait-on dire, que dans l'Arbre Séphirotique et chaque hiérarchie reste dans la même Triade. Seule la polarité de certains en est changée, puisqu'ils passent du neutre au plus ou au moins, ou inversement.
On voit très nettement que tous les "Dévas", sont répartis en diverses classes bien distinctes et que ces classes forment des Triades bien spécifiques.
Comme nous le disions tout à l'heure, tout est bien rangé, bien ordonné, bien classé par rapport à l'autre figuration. On a le sentiment que l'on a moins à réfléchir pour comprendre, moins à étudier... Eh bien on a tord !
C'est vrai que l'on se trouve en présence d'une figure relativement simple dans laquelle on distingue bien la progression, tandis que l'on ne sait pas toujours par quelle branche prendre l'Arbre Séphirotique !
Pour éclaircir la comparaison, il nous faut distinguer la Trinité (ou plus exactement la "Tri-Unité") "Père, Fils et St-Esprit" qui correspondra, dans l'Arbre Séphirotique, à "Ain Soph Aur". Nous revoici donc en présence d'une triple triade, de nos 4 Plans, ou de nos 5 Mondes.
Tout à l'heure, lorsque nous avons parlé des PLANS, afin d'employer une terminologie moins absconse, nous avons donné deux noms équivalents : nous avons utilisé le nom kabbalistique et le nom ésotérique chrétien, lesquels sont issus de la Cosmogonie Atlantéenne.
Ainsi avons-nous vu que le "MONDE PHYSIQUE DENSE" correspond à "ASSIAH" ;
le "MONDE PSYCHO-ÉNERGETIQUE" à "YETZIRAH" ;
le "MONDE SPIRITUEL" à "BRIA" ;
et le "MONDE DIVIN" à "ATZILUTH".
Bien sûr, le "MONDE de l'ABSOLU" étant l'équivalent d' "AÏN SOPH AUR".

Pour aborder valablement l'étude des Hiérarchies Cosmiques et en tirer profit, il faut bien être conscient que : l'homme vit dans un système évolutif ! Ce sera l'objet de l'article suivant.

Kabbale Schéma n° 1

Kabbale Schéma n° 2

Kabbale Schéma n° 3

Article précédant : Revue des séphirot

Article suivant : L'Homme vit dans un système évolutif

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Revue détaillée des séphirot

Revue détaillée des séphirot

Nous avons terminé l'article précédent en évoquant la notion fondamentale qui consiste à bien comprendre que, de l'Absolu Non Manifesté, DIEU s'est émané Lui-même en un "Triangle d'Or", dont la Lumière éblouissante et vibrante a suggéré toutes les autres Séphiroth, comme nous allons le voir.
Reprenons, pour ce faire, notre Arbre Séphirotique et attardons-nous sur chacune des manifestations divines...

KETHER

L'ancien des jours

La Première Manifestation dans ce Sublime Triangle, dans cette Triade Suprême, c'est, naturellement, KETHER, "La Couronne d'Éternité". Ce Noble vieillard -qui est la représentation de cette Séphira selon d'autres Traditions- cette "émanation" que la Kabbale nomme plus volontiers "l'Ancien des Jours", "l'Ancien des Anciens", "l'Intelligence Éternelle et Cachée" ou encore "La Gloire Première"... c'est KETHER.

Enfin, si nous voulons LE nommer, ce faisant avec respect et vénération, nous emploierons l'hébreu, langue sacrée des Kabbalistes, et nous prononcerons ce nom mystérieux et puissant, qui ne doit pas être invoqué n'importe où ni n'importe comment, et nous dirons : "EHEIEH" : "CELUI QUI EST"...
Pourquoi utiliser le mot KETHER, plutôt que le NOM DIVIN que nous venons de prononcer ? Le premier est destiné à l'étude, à la méditation, au travail, à la recherche de la compréhension, tandis que le second, n'est invoqué ou évoqué que dans le secret de son coeur ou bien encore lors de rituels mystiques ou magiques. Mais cela est une autre chose...

KETHER est donc le premier pilier duquel naissent les 2 Séphiroth suivantes...

HOKMAH et BINAH

Toutes deux forment le Plan d'ATZILUTH. Rappelons que ce plan est immédiatement issu d'AIN SOPH AUR, le "NON ETRE," la "LUMIÈRE VIDE et ILLIMITÉ".
Mais parlons encore d'ATZILUTH, et des Trois Premières Séphiroth et précisons que certains Kabbalistes chrétiens ont eu tendance à voir en ce Ternaire, la "Sainte-Trinité" : Père-Fils-Esprit. Cette interprétation, bien que séduisante, est, à notre sens, complètement erronée. Sans nous lancer dans une polémique idéologique ou théologique, il ne parait pas raisonnable de retenir cette figuration.
Efforçons-nous plutôt de considérer notre première Triade sacrée, comme une balance, à la recherche permanente de l'équilibre parfait. Les deux plateaux latéraux formant le couple dit "Couple Supérieur" et représentent le PÈRE et la MÈRE, tous deux issus de "l'ANCIEN".

Hokmah et Binah

Nous voyons que cette figuration est débarrassée de sa connotation masculin/féminin, positif/négatif, yin/yang, etc., puisque l'ANCIEN possède, par principe et EN le PRINCIPE, les deux polarités...
Cependant, il ne faut pas non plus considérer ces trois émanations comme étant véritablement distinctes. Dans la Kabbale, la scission en trois personnes de l'ABSOLU, du DIEU-UN, n'existe pas. Ceci constitue le "Mystère des Mystères"...
Néanmoins, le DIEU-UN se révèle au Cherchant, au travers d'Émanations dont chacune correspond à un voile.
Après cette première Séphira, ou Sphère, voyons ce qu'il advient ensuite...
HOKMAH et BINAH naissent de KETHER et possèdent, elles aussi, leur propre Nom Divin, dont nous avons inscrit l'une des orthographes sur le tableau et que nous préférons ne pas faire vibrer inutilement.
Très rapidement, indiquons que HOKMAH préside à l'aspect Père, ou positif et que BINAH, préside, quant à Elle, à l'aspect Mère, ou négatif. Ceci étant dit, comprenons-nous bien lorsque nous parlons de positif et de négatif.

Dans une École de Sagesse, ces notions sont équivalentes et indissociables. Aucune de ces deux polarités n'a de prédominance sur l'autre. Elles sont complémentaires et ne sauraient exister l'une sans l'autre. Si vous voulez une image philosophique ; le jour ne peut être sans la nuit, la lune sans le soleil, le bien sans le mal, la vie sans la mort... et l'homme sans la femme (et vice-versa)...
Le but ne serait-il pas d'intégrer les deux pôles, à l'instar de "l'Ancien des Jours" ?
Cette précision étant faite, constatons à présent, que de cette Première Triade -Triade des Triades- émane une nouvelle Triade. Ou plutôt, nous allons voir comment HOKMAH se reflète en HESED (ou CHOESED) et BINAH en GEBOURAH (encore appelée DIN).

HESED GEBOURAH et TIPHERET

HESED, c'est la "Miséricorde Divine" et
GEBOURAH se traduit par la "Justice Divine" (rigueur).
Notons que ces deux forces s'équilibrent parfaitement !
À présent, contrairement à ce qui s'est passé dans la première Triade où KETHER s'est dédoublée pour donner HOKMAH et BINAH, nous voyons HESED et GEBOURAH, le reflet de celles-ci, fusionner et former une nouvelle Séphira en TIPHERET, la "Beauté Divine", ou encore, "l'Intelligence Médiatrice." Et l'on peut imaginer que TIPHERET est un "reflet" direct de KETHER ; en fait son premier reflet. À elles trois, ces Séphiroth forment la deuxième Triade divine.

HESED GEBURAH TIPHERET

HOD NETSAH YESOD

Le même "processus émanateur" va se renouveler et, de la même manière que de la Séphira HOKMAH est née la Séphira HESED, il va "naître" de HESED, la Séphira NETZACH.
Et de la même façon que de la Séphira BINAH est née la Séphira GEBOURAH, il va "naître" de la Séphira GEBOURAH, la Séphira HOD.
Ce processus est activé, influencé et accéléré par l'action de la Séphira TIPHERETH.
NETZAH, c'est la "Victoire", HOD, c'est la "Gloire".
Ensuite, nous connaissons le mécanisme, si l'on peut dire, puisque de la fusion de HOD et de NETZACH, est issue YESOD, le "Fondement", Émanation de TIPHERETH, Elle-même Émanation de KETHER...

HOD NETSAH YESOD

MALKOUTH

Ensuite, que manque-t-il à notre plan ? MALKOUTH, naturellement.
MALKOUTH, qui est une Séphira à part entière, possède comme les autres, divers aspects, diverses significations, qui, combinés avec les significations et aspects des autres Séphiroth, sont autant de clés susceptibles de nous aider dans notre quête... Cette Séphira, qui symbolise l'homme parfait, l'homme-dieu, représente également le Seuil.
Arrêtons-nous un instant sur cette Séphira qui nous colle très bien à la peau, puisque c'est par Elle (comprendre par son état) que nous devrons passer pour atteindre THIPHERETH, puis KETHER...

Nous avons dit qu'elle symbolise l'homme-dieu, l'homme parfait. Le mot parfait n'étant d'ailleurs pas à prendre, à notre avis, dans le sens commun actuel, mais dans le sens de fait "complètement"," terminé", "achevé", "accompli", dans le même sens que le verbe un peu désuet : "parfaire", dans parfaire un travail, le terminer, l'accomplir totalement... "Parfait" n'est pas perfection. "Parfait" c'est tendre vers la perfection.
Certaines analogies peuvent être faites avec KETHER, nous pouvons les méditer. Par exemple, c'est par MALKOUTH qu'il faut passer pour sortir du Monde matériel afin de remonter vers le Divin. Elle est le Seuil incontournable pour espérer atteindre KETHER, qui est Elle-même le Seuil ouvrant sur AIN SOPH AUR.
Mais MALKOUTH est aussi le Seuil de la mort, puisque c'est par Elle que l'on quitte le Divin pour descendre vers le monde des ténèbres, dans la vallée des larmes et de la mort, vers les ténèbres extérieures, encore appelées en Kabbale, les QULIPHOTH.

MALKOUTH

Nous ne parlerons pas de cet aspect de la Kabbale, qui constitue encore un autre volet d'étude, mais il était nécessaire que vous entendiez le nom QULIPHAH, singulier de QULIPHOTH, qui correspond, en gros, au CHAOS, à une sorte de "Purgatoire-Enfer", si vous préférez...
En résumé, MALKOUT est un passage, un seuil, une Porte qu'il faut franchir, comme il nous faudra franchir KETHER...

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Publié par ESOTERICUS dans KABBALE, 0 commentaire