Selon le Larousse, l’analogie est le « rapport existant entre des choses ou entre des personnes qui présentent des caractères communs ; une ressemblance, ou similitude« .

Nous pouvons l’utiliser à tout moment comme une stratégie pour mieux nous faire comprendre. Ainsi un concept paraissant ardu aux yeux de notre interlocuteur peut devenir concret, voire évident à ses yeux si notre analogie repose sur des éléments qui lui sont familiers. Le nouveau concept pourra ainsi franchir le cap du savoir pour intégrer sa mémoire et se transformer plus vite en connaissance.

Il y a différents types d’analogie : l’analogie directe, l’analogie personnelle et l’analogie symbolique.

Les figures d’analogie

 

 

 

La vidéo ci-contre appartient à la chaîne youtube « Éprouvante simplicité« .

Elle permet une bonne approche de l’analogie au premier degré :  celui de notre vie matérielle courante.

Sans déflorer les articles à venir, nous pouvons d’ores et déjà citer quelques exemples d’analogie dont nous devons prendre conscience :

1.  Architecture divine

La Bible (genèse 1-27) mentionne que « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme […] ».

Les bâtisseurs de temples de l’Égypte à nos jours via nos cathédrales, se sont emparés de cette analogie : Nul d’entre nous n’ayant pu voir Dieu, nous devons lui construire des temples à notre image ; ils seront ainsi à l’image de Dieu, et donc de nature à lui plaire.

C’est ainsi que tous les monuments furent construits en harmonie avec le nombre d’or (nous y reviendrons largement bien sûr).

2.  Expansion et contraction

La science s’intéresse de plus en plus à l’expansion de plus en plus rapide de l’univers et pressent sa contraction relativement prochaine.

Tout l’univers est soumis aux lois d’expansion et contraction. Seuls diffèrent la durée des cycles selon la position que nous y occupons.

L’homme qui en quelques secondes inspire et expire est en analogie avec la terre marquée par l’alternance du jour et de la nuit en 24 heures ; les saisons qui rythment l’année sur douze mois, etc.

3.  Mercure le Dieu de l’analogie

Comme nous l’évoque le symbolisme de la statue de Jean de Bologne, ce « messager des dieux » nous invite à comprendre que ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. La planète qui lui est consacrée n’est-elle pas la plus proche du soleil et séparée de notre terre par l’amour de Vénus qui nous unit au monde divin symbolisé par ledit soleil ?

Le Vitruve de Léonard de Vinci
Mercure par Jean de Bologne

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