Ce début d’année 2021 marque l’entrée définitive dans l’ère du verseau après une phase transitoire de chevauchement avec l’ère du poisson (depuis 1962) (voir nos articles "Sémiologie pour des égrégores puissants" et "Kali Yuga, jeunes âmes et ensauvagement de nos sociétés").

Cette fin de Kali Yuga se ponctue chaque jour par de plus en plus nombreux constats de la manifestation du signe de la bête (sur lequel nous avons déjà largement publié).

À travers les réseaux sociaux, ce nombre 666 est omniprésent en ce mois d’avril 2021. Il se décline en gématrie, analyse de logos, rappels de l’Apocalypse de Saint Jean, résurgence des prophéties de Jean de Jérusalem, etc.

Les incivilités, les meurtres, la pédophilie, l’épidémie, font régner la terreur et divisent nos sociétés et civilisations.

Dans la chasse aux coupables, le déni des cycles de l’univers est manifeste. Seuls sont incriminés et opposés : les puissants qui dirigent les finances, les religions, les francs-maçons et leurs loges, les GAFAM, big pharma, sans oublier les complotistes.

Essayons de comprendre comment nous en sommes arrivés là.

Nous évoquerons successivement :

  • La règle d’or, synthèse des lois morales et spirituelles.
  • Les causes de l’échec de la règle d’or vs le veau d’or et le satanisme.

Pour conclure qu’un nouvel Âge d’Or sera impossible sans finaliser l’Apocalypse (la grande révélation) et l’adoption par tous des Lois de l’Amour et du Karma.

La règle d’or synthèse des lois morales et spirituelles

La règle d’or : "Ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse."

Cette règle est chère aux déliquescents cours d’instruction civique de la République. Citons le site « athéisme » :

"Ce précepte, basé sur la réciprocité, est d'une grande simplicité et facile à comprendre, ce qui a sans doute contribué à son succès. Sa reconnaissance par la plupart des civilisations et des cultures semble en faire un dénominateur commun à l'humanité. Il ne fait, en effet, référence à aucun culte, à aucune divinité, et n'est donc pas incompatible avec l'absence de religion ou de croyance en Dieu.
Cependant, dans sa formulation telle qu'indiquée au début de la page, la "règle d'or" ne constitue qu'une règle négative, passive ("Ne fais pas...") en matière de morale et d'éthique, ne donnant qu'une vision minimaliste de la relation à autrui. En outre, elle ne concerne que les rapports d'individu à individu et n'indique rien sur les relations et devoirs de l'individu vis à vis de la collectivité.
On ne doit également pas oublier que cette règle a souvent été appliquée avec une forte restriction, implicite, voire explicite, à savoir que "autrui", "l'autre, "le prochain", "le voisin", le "frère"... est le frère en religion. Tant pis pour les infidèles, les mécréants ou les adeptes d'une autre religion.... mais ceci est un autre débat. Dans sa version laïque, par définition respectueuse de la liberté de conscience de chacun, une telle restriction ne peut exister."

Le site mentionné en tête de ce chapitre énonce que cette règle d’or est commune au Zoroastrisme, Taoïsme, Bouddhisme, Confucianisme, Jaïnisme, Hindouisme, Judaïsme, Christianisme et à l’Islam.

Notons que cette règle d’or figure également dans les exigences formulées par les rituels de la franc-maçonnerie lors de la réception ("initiation") d’un nouveau membre ("profane").

Une fois encore : comment en sommes-nous arrivés à la situation décrite en introduction ?

Causes de l’échec de la règle d’or vs le veau d’or et le satanisme

Les langues d’Ésope fabuliste Grec

On raconte que son maître Xanthos, lui ayant donné l’ordre d’acheter au marché ce qu’il y aurait de meilleur, Ésope n’acheta que des langues sous prétexte qu’il n’y a rien de meilleur que la langue, lien de la vie civile, clef des sciences, organe de la vérité et de la raison, de la prière etc.” “Pour l’embarrasser, Xanthos lui commanda le lendemain d’acheter ce qu’il y a de pire. Le lendemain, Ésope ne fit servir que des langues, disant que la pire chose qui soit au monde c’est la langue, mère de toutes les disputes, source des divisions et des guerres, organe de l’erreur et de la calomnie, du blasphème et de l’impiété.” (Larousse)

Morale, Religion et Spiritualité

Toutes trois sont analogues aux langues d’Ésope.
Réfléchissons-y sans entrer dans les détails, nuances et exceptions…

L’homme a créé la morale laïque pour pallier la perte d’influence des religions tout en permettant une diversité de cultes religieux souvent hétérogènes.
La perte d’influence progressive des religions est (entre autres) la résultante de l’abandon généralisé de la croyance en la réincarnation (voir concile de Nicée).

S’il n’existe pas de cycle de réincarnations possible, les choix de l’homme se trouvent limités :

  • Pour le croyant une vie post mortem au paradis ou en enfer, avec une session de rattrapage éventuelle au purgatoire.
  • Pour le non croyant une disparition corps et âme sans retour, avec ou sans le désir de laisser des traces historiques de son éphémère passage.

Le non croyant

Son corps astral dénué de toute spiritualité est parfaitement égoïste. Le non croyant doit trouver sa "zone de confort" personnelle entre ses besoins désirs motivations et frustrations (voir nos articles sur ces sujets).

Le non croyant est donc le jouet de ses talents, de ses désirs de confort, d’argent, de puissance et de sexualité. Il doit trouver le juste équilibre qui lui permet de jouir le plus possible de sa courte vie, tout en se protégeant des réactions, colères et frustrations hostiles émanant de ses environnements social et affectif.

En résumé, plus les non croyants sont riches et influents, plus leur puissance sociale leur permet de négliger le bienêtre de leurs congénères dont il est sont les maîtres hors d’atteinte. Les vies humaines n’ayant pas de prix à leurs yeux, ils ne considèrent leurs prochains que comme des outils ou des matières premières. Leur insatiabilité les transforme souvent en tyrans et/ou manipulateurs pervers.

Les puissants peuvent perdre de vue la loi d’inversion des polarités. La vie sociale fonctionne en effet en analogie avec la machine de Wimshurst, l’étincelle entre les polarités opposées sont analogues aux effets de la colère sociale. La décharge électrique ou sociale sera plus ou moins puissante selon l’écart entre les deux pôles et l'importance de la différence de potentiel entre eux.

Le croyant non ésotériste

Les tendances spontanées et choix de vie de cette catégorie d’êtres humains sont très proches de celles et ceux que nous attribuons aux non-croyants.

Les nuances comportementales entre ces deux groupes résultent du niveau de la foi que le "fidèle" porte aux dogmes dont les écrits peuvent diverger d’une religion à l’autre.

Son comportement social ne dépend pas uniquement de son égo, mais de sa peur de ne pas "gagner son paradis", s’il ne respecte pas les exigences des dogmes en lesquels il croit.

Il ne faut pas non plus négliger la confiance plus ou moins grande que le fidèle peut avoir dans son appréciation de l'efficacité des jokers que la manifestation de la miséricorde du tout puissant est susceptible de lui accorder.

Le croyant ésotériste

Le croyant ésotériste, à l’exception de trop nombreux francs-maçons, croit en la réincarnation et donc aux lois du karma. En effet, les concepts de réincarnation et de karma étant difficiles à prouver, la franc-maçonnerie les considère comme un dogme, laissant ainsi à chacun de ses membres le choix de sa propre conviction.

Notre article "Sémiologie pour des égrégores puissants 2/2" met en lumière la grande disparité des comportements et convictions entre :

  • Les sociétés "secrètes" discrètes et prosélytes, et ;
  • Les Écoles de Sagesse Magique.

Le grand risque que courent les croyants ésotéristes est (selon nous) de devenir des adeptes crédules ou des gourous.

Une secte satanique (ou pas) est la créature d’un cherchant qui, au fil de ses incarnations et de son travail sur lui-même, a pu acquérir des dons de clairvoyance, de théurgie mais aussi hélas de goétie.

Ces pouvoirs attirent l’admiration des nombreux compagnons de recherche spirituelle de ces "élus" qui vont flatter leurs égos en les traitant et considérant comme des dieux vivants.

Un cherchant, couronné de succès, mais n'ayant pas totalement maîtrisé son égo, dévie alors de ses aspirations initiales. À force d’être vénéré comme un Dieu, il finit par se considérer comme tel. Les gourous ainsi autodéclarés ou plébiscités peuvent de ce fait devenir plus dangereux encore que les puissants non croyants ci-avant évoqués.

D’où notre conclusion sur cet article en matière de magie : "si nous ne sommes pas des saints : abstenons-nous !"

Conclusion

Nous espérons que cet article pourra apporter un éclairage complémentaire sur les origines des tensions actuelles sur notre planète, ainsi que sur le danger que représentent les lourds écarts de charges énergétiques entre les polarités qui s’y opposent.

La règle d’or : "Ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse" n’a pas résisté à l’oubli des Lois d’Amour et du Karma (que vous pouvez retrouver dans nos articles sur le thème du Karma).

Cette période d’Apocalypse (révélation) que nous avons le privilège de vivre en direct en cette année 2021 permettra d’ouvrir les yeux à tous les croyants et non croyants ; qu’ils soient ou non ésotéristes, satanistes volontaires ou inconscients.

Gageons que l’AMOUR sortira vainqueur car le Créateur est AMOUR. La Loi d’AMOUR, associée à la Règle d’Or et aux Lois du Karma ne laisse à aucun des humains, puissants ou gourous de ce monde le droit d’attenter consciemment à la vie d’autrui ou de le contraindre à renoncer à son libre arbitre.

2 commentaires

MAGRINI Alain

 » Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qui te fasse « .
Cette règle d’Or, précepte sublime de la morale universelle ,sous cet angle passif, est complété dans certaines traditions par :
 » Fais aux autres le bien que tu voudrais qu’ils te fassent. »
Ne pourrait-on pas y voir un complément indispensable pour lui donner un angle actif…

Merci Alain fidèle lecteur,
Fais aux autres le bien que tu voudrais qu’ils te fassent. La Loi d’Amour y pourvoit dans un sens selon nous plus élargi car elle ne permet pas l’équivoque d’une éventuelle attente de réciprocité de la part de celui qui reçoit.
À bientôt de vous relire.

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