Les Chakram nos centres énergétiques

Les Chakram nos centres énergétiques

Avec nos remerciements, nous devons cet article à notre plus ancien camarade de route : François Carré.

Les chakram : introduction

Les Centres énergétiques, ont pour nom, dans la Science Traditionnelle, "CHAKRA".

Le mot "CHAKRA" ou "CHAKRAM" au pluriel, vient du SANSCRIT et signifie :

"roue", et correspond aussi au nom de "LOTUS" (ou fleur de nénuphar). On peut noter au passage que le "pied" du nénuphar puise sa nourriture au fond de l'eau, dans la terre ; et tandis que son "corps" se développe dans l'eau, sa "tête" aspire à la vie aérienne en se revitalisant par l'énergie solaire. TERRE, EAU, AIR et FEU, les 4 éléments participent ainsi à l'équilibre énergétique de cette plante sacrée.

 

Les chakram : plan de travail

Nous verrons, dans un premier chapitre, ce que sont les Centres Énergétiques ;

Dans un deuxième chapitre, nous les rapprocherons des Corps et des Mondes invisibles ;

Dans un troisième chapitre, nous en ferons une description sommaire et préciserons leur localisation et leurs correspondances ;

Enfin, dans un quatrième chapitre, nous nous efforcerons de déterminer en quoi cette connaissance est susceptible d'intéresser les initiés et les étudiants que nous sommes et comment activer nos Centres Énergétiques... et ceux des autres.

Les centres énergétiques : définition

Corps des mondes invisibles

Les CHAKRAM sont des "nœuds", des "portes", des "sphères énergétiques". Ce sont des organes subtils par lesquels les corps subtils de l’homme  peuvent  s'exprimer,   s'extérioriser  et communiquer avec les "Forces de la Nature", les "Forces Cosmiques".

On peut les considérer comme des "organes-subtils-relais", des "sphères d'énergie", à la fois émettrices et réceptrices, situées à la "frontière" de notre corps chimique dense, notre corps physique, et de nos corps plus subtils.

La localisation des Chakram n'est pas toujours identique d'un enseignement à un autre, de même que les correspondances de couleurs, etc... De petites différences peuvent en effet se révéler mais ce qui est important, c'est la cohérence de la réflexion et de l'action menée sur cet ensemble. Ainsi existe-t-il de nombreux Chakram. Nous ne considérerons que les 7 Chakram centraux principaux.

Cette illustration est basée sur 7 corps subtils dont chacune des auras est dotée de la couleur de son chakra

Certaines Écoles de Sagesse considèrent que l'homme possède 4 corps, d'autres estiment qu'il en est doté de 5 ... Nous allons en dénombrer 4, (qui sont emboîtés les uns dans les autres, comme des poupées russes) que nous nommerons ;

  1. le CORPS CHIMIQUE DENSE ou corps physique, qui est notre enveloppe la plus grossière, la plus  visible ;
  2. le CORPS VITAL ou corps psycho-énergétique, qui n'est déjà plus de la matière dense mais qui est constitué d'un tissus énergétique ; (corps éthérique ou de résonance).
  3. le CORPS ASTRAL qui est un corps immatériel, étherique ; (corps causal ou des désirs) et
  4. le CORPS du MOI encore plus subtil, qui est le siège de la Conscience pure... (corps christique, bouddhique).

II est à noter que ces corps reçoivent des appellations différentes selon d'autres Branches de la Tradition...

Pour mieux comprendre l'intime relation que l'homme entretient, souvent à son insu avec les Plans invisibles, il nous semble utile de rappeler que la Tradition enseigne qu'il y a 4 Plans ou Mondes :

  • le MONDE PHYSIQUE (Assiah),
  • le MONDE PSYCHO-ENERGETIQUE (Yetsirah),
  • le MONDE SPIRITUEL (Briah) et
  • le MONDE DIVIN (Atziluth).

A ces 4 Mondes, il convient d'en ajouter un autre, distinct des précédents :

  • le MONDE ABSOLU (Ein Soph Aur).

On retrouve d'ailleurs ces 4 Mondes dans la KABBALE sous d'autres noms, mais ceci est un autre propos...

Concernant nos 4 corps en considérant cette loi de correspondance selon laquelle nous constatons les relations suivantes :

  1. le CORPS CHIMIQUE DENSE est en relation avec le MONDE PHYSIQUE ;
  2. le CORPS VITAL (ou corps psycho-énergétique) est en relation avec le MONDE PSYCHO-ÉNERGÉTIQUE ;
  3. le CORPS ASTRAL est en relation avec le MONDE SPIRITUEL ; et
  4. le CORPS DU MOI est en relation avec le MONDE DIVIN.

Comme nous le voyons, chaque Corps de l'homme est en relation, en correspondance avec un Monde, un Plan...

Ces correspondances, sur le plan invisible ont une importance considérable, puisqu'elles confèrent à l'homme son essence divine.

Pour illustrer ce qui vient d'être dit, on se souviendra des Enseignements d'HERMÈS TRISMEGISTE dans la Table d'Émeraude, dont le deuxième principe, encore nommé "principe de correspondance", dispose : "Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et ce qui est en bas est comme ce qui est en haut... (pour accomplir le miracle d'une seule chose)."

A cette loi, on peut également en ajouter une autre, celle de la "causalité" qui dispose : "il n'y a pas d'effet sans cause, ni de cause sans effet".

Ces principes fondamentaux nous enseignent qu'il y a toujours un rapport constant entre les lois et les phénomènes touchant les divers plans de l'être et de la vie ; cette affirmation implique que tout émane d'une même Source et que les mêmes lois, les mêmes principes, les mêmes caractéristiques s'appliquent à chaque unité comme à toutes combinaisons d'unités de la Création. Ainsi, le microcosme est le reflet du Macrocosme et sont régis par les mêmes lois :

  • toute manifestation a une cause visible ou invisible ;
  • tout ce qui affecte un corps, touche également les autres corps…

Description et localisation des chakram

A titre de piste de réflexion, nous vous invitons à considérer que l'on peut distinguer, parmi les 7 Centres Énergétiques centraux principaux :

  • 3 Chakram axiaux ;
  • 2 Chakram intermédiaires complémentaires et
  • 2 Chakram supérieurs.

On peut également noter qu'ils sont en relation, entre autres, avec une couleur, une note de musique et un Monde.

Pour plus de compréhension, nous vous invitons à visualiser les 7 Centres qui vont être énoncés, sur une ligne verticale et à les situer, de bas en haut, les-uns par rapport aux autres.

Ainsi, le premier Chakra, ou Chakra fondamental MOULADAHRA correspond à la couleur de base ROUGE, à la note DO et au Monde Physique.

Le troisième Chakra MANIPOURA correspond à la couleur fondamentale JAUNE, à la note Ml et au Monde Psycho-énergétique.

Le cinquième Chakra VISHOUDA correspond à la couleur fondamentale bleue, à la note SOL et au Monde Spirituel.

Ces 3 Chakram correspondent aux couleurs fondamentales rouge, jaune et bleu, donnant naissance à toutes les autres couleurs et correspondent également à l'accord parfait de DO. (N° 1, 3 et 5 : DO-MI-SOL)

Considérons à présent les 2 Centres intermédiaires complémentaires.

Nous savons que le mariage du ROUCE et du JAUNE forme la couleur ORANCE, tandis que la note située entre DO et Ml est le RÉ.

Nous savons aussi que, du mariage du JAUNE et du BLEU, est issue la couleur VERTE, tandis que la note située entre le Mi et le SOL est le FA.

Ainsi, pouvons-nous constater que :

- d'une part, le deuxième Chakra, situé entre MOULADARA -rouge, do- et MANIPOURA -jaune, mi- se nome SWADESTANA et qu'il correspond précisément à la couleur ORANCE et à la note RÉ. SVADESTANA est en relation, avec le Monde Psycho-­énergétique ;

- d'autre part, le quatrième Chakra, situé entre MANIPOURA -jaune, mi- et VISHOUDA -bleu, sol- se nomme ANAHATA et qu'il correspond précisément à la couleur VERTE et à la notre FA. Ce Chakra est à rapprocher du Monde Spirituel.

Nous venons de voir et de situer les Centres MOULADARA rouge-do, SWADESTANA orange-ré, MANIPURA jaune-mi, ANAHATA vert-fa et VISHOUDA bleu-sol. Ces Cinq Chakram couvrant les Mondes Physique, Psycho-énergétique et Spirituel.

Voyons à présent les 2 Chakram supérieurs. Ils correspondent à la couleur INDIGO, à la note LA pour le sixième Centre nommé ADJNA et à la couleur VIOLETTE, à la note SI pour le septième Centre qui a pour nom sahasrara. Tous deux sont situés dans le Monde Divin.

Vous réalisez bien que ces analogies ne sont pas limitatives et que ces 7 Centres correspondent aussi et précisément aux 7 couleurs de l'Arc-en-Ciel.

Vous n'ignorez pas non plus, que de leur somme résulte la LUMIÈRE, appelée symboliquement "lumière blanche".

Puisque nous en sommes à l'énoncé des Chakram, voyons par le menu leur description et leur localisation ainsi que leurs correspondances principales.

Auparavant, nous vous préciserons que les 7 Chakram centraux principaux, sont situés sur une ligne coupant le corps longitudinalement par le milieu, allant du sommet du crâne au périnée, ligne qu'il est séduisant de rapprocher du Merveilleux Vaisseau de la Conception et du Merveilleux Vaisseau Gouverneur des acuponcteurs.

Par ailleurs, on peut estimer que les Chakram subissent les influences de 2 énergies essentielles appelées :  Énergie LUNAIRE et Énergie SOLAIRE.

L'énergie LUNAIRE de chaque Chakra est en relation "vers le bas" avec ses prolongements ORGANIQUES CHIMIQUES que sont les PLEXUS, tandis que l'énergie SOLAIRE est en relation "vers le haut" avec ses prolongements ORGANIQUES VITAUX, que sont les GLANDES ENDOCRINES.

MOULADAHRA

MOULADHARA est situé entre sexe et anus avec prolongement dans les jambes - sa couleur est le rouge vif - la note de musique est le DO - son élément, l'élément TERRE - son sens, l'odorat - il correspond au squelette, aux jambes - II est influencé par les glandes surrénales et le plexus sacré - Le mantra de la Terre en DO : LAM visualisation en rouge lumineux.

Le Champ de Conscience de Mouladhara est constitué des notions touchant à la sûreté, la sécurité, l'argent, le foyer, tout ce qui est matériel ainsi qu'à l'aspect maternel et aux origines.

SCHWADESTHANA

SCHWADESTHANA est situé en dessous du nombril - sa couleur est l'orange - sa note le RE - son élément, l'élément EAU - son sens le goût - il est en relation avec le bassin, les organes reproducteurs, les reins, la vessie, et tous les liquides - il influence les glandes gonades, ovaires ou testicules et le plexus lombaire - mantra de l'eau en RÉ : VAM orange.

Le Champ de Conscience de Schwadesthana est tout ce qui se rapporte aux sensations, au ressenti, à la nourriture, la sexualité, l'appétit.

MANIPOURA

MANIPOURA se situe au-dessous de la poignée du sternum - sa couleur est le jaune - sa note est le Ml - son élément, l'élément FEU - il est lié au sens de la vue - il se rapporte aux organes de l'abdomen, à l'appareil digestif, à la peau, au système nerveux végétatif - la glande qui l'influence est le pancréas, le plexus est le plexus solaire - mantra du feu en Ml : RAM jaune d'or.

Le Champ de Conscience de Manipoura est lié au sentiment de liberté, de pouvoir, de puissance, de contrôle et de définition de soi (l'égo), à l'intellect.

ANAHATA

le chakra anahata

ANAHATA est situé entre les seins - sa couleur est le vert lumineux - sa note est le FA - son élément, l'élément AIR - il gouverne le sens du toucher - les organes qui dépendent de lui son le cœur, la cage thoracique, les poumons, le sang, la circulation - il reçoit les influences du thymus et du plexus cardiaque -mantra de l'air en FA : YAM vert vif.

Le Champ de Conscience de Anahata est essentiellement l'Amour, la perception de l'amour, le don de l'amour et la faculté d'acceptation.

VISHOUDDHA

le chakra VISHOUDA

VISHOUDA se trouve à la base de la gorge - sa couleur est le bleu ciel - sa note le SOL - son élément  est l'ETHER - il est lié au sens de l'ouïe - au cou, aux oreilles, au système vocal, à l'œsophage, aux bras - sa glande est la glande tyroïde et son plexus, le plexus cervical - mantra de l'éther en SOL : HAM bleu clair.

Vishouddha   a   pour   Champ de Conscience tous modes d'expression, la relation avec autrui, l'expression, l'être et l'avoir. C'est la perception du monde extérieur. Vishouddha a pour prolongement les bras, les mains.

ADJNA

le chakra VISHOUDA

ADJNA est à la base du nez, entre tes yeux - de couleur bleu indigo - sa note est le LA - son élément est le SON INTÉRIEUR - il gouverne le sens subtil de la conscience, de l'intuition et de la perception extra-sensorielle - il est lié aux yeux, au sinus, au système nerveux central - il est sous influence de la glande hypophyse (pituitaire) et du plexus carotide - mantra de perception extra-sensorielle en LA : KSHAM bleu indigo.

Le Champ de Conscience d'Adjna est plus subtil, puisqu'il touche à la Conscience spirituelle, la Conscience individualisée. Il est le siège des perceptions extra-sensorielles. (Le "troisième oeil", la claire-voyance, la claire-audience, etc.).

SAHASRARA

le chakra SAHASRARA

SAHASRAHA est le Chakra coronal, au sommet de la tête - sa couleur est le violet - sa note le SI - son élément est la LUMIÈRE INTÉRIEURE - le sens subtil qu'il influence est l'empathie - il correspond à la relation avec le Père Divin, l'Unité - la glande dont il dépend est l'épiphyse (ou pinéale) et est en relation avec le cerveau - mantra d'unité cosmique en SI : OM violet.

Le Champ de Conscience de Sahasrara est la source de direction et d'intuition, c'est la Conscience Universelle, l'Unité, la relation avec le Père Céleste...

Les centres énergétiques et l'Initié

Comment activer les chakram ?

L'étude et le travail sur les Chakram sont compatibles avec toute autre voie de réalisation et de recherche. L'initié peut ainsi percevoir une approche différente de sa propre constitution et des moyens dont il dispose et qui sont susceptibles de contribuer à son évolution.

Travailler sur ses Chakram, c’est avant tout s’efforcer d'améliorer ses perceptions, d'augmenter son bien-être, son équilibre et sa santé. Mais c'est aussi et surtout rechercher à développer sa capacité spirituelle…

N'est-ce pas ce que s'efforcent de faire tous ceux qui aspirent à la Vérité et à la Sagesse ? Ce peut-être également de s'ouvrir aux autres et d'essayer, dans la mesure de ses possibilités, de venir en aide à autrui, et ceci relève, de même, du strict dessein de l'étudiant d'une École de Sagesse...

Nous avons vu, au chapitre précédent, que chaque Chakra est en relation avec une couleur, une note, un sens, un ou plusieurs organes. Mais aussi que chaque Centre correspond à une glande, à un élément et qu'il est en étroite relation avec un champ de conscience, puisqu'il en est le reflet.

Une interaction s'instaure en permanence entre les corps subtils, le corps physique et le Cosmos, par l'intermédiaire des Chakram qui sont à la fois actifs, passifs et réceptacles sensibles entre nos divers corps.

La table d'émeraude d'Hermès trismégiste

Le "Principe de Cause et d'Effet" tiré de la Table d'Émeraude d'Hermès, dont on a parlé tout à l'heure, voit ici son application. En effet, si l'un de nos corps subtils est en disharmonie avec la Nature, le Cosmos, l'Univers, le même déséquilibre affecte le ou les Chakram correspondants et il s'ensuit naturellement une disharmonie dans notre corps chimique dense : ce qui se passe en amont d'une rivière ne peut être sans incidence sur son cours inférieur.

Comme nous avons tenté de l'expliquer plus haut, le Monde Visible est le prolongement du Monde Invisible…

Selon ce raisonnement, cette théorie, on peut donc imaginer que lorsqu'un organe est "malade", c'est qu'un Chakra est "désénergétisé" et que les corps subtils, en amont, ne sont pas en harmonie avec le cosmos, la Nature ou l'univers.

Travailler sur ses Chakram, présuppose l'acceptation d'un changement personnel plus ou moins profond, et implique aussi la recherche d'un tel changement. Ceci parce que les Chakram procèdent également du Mental Supérieur, et le fait de vouloir agir sur eux correspond à admettre une certaine modification également dans notre Mental Supérieur.

Celui qui veut travailler à l'activation de ses Chakram, doit accepter, en raison de cette interaction, que s'effectue un changement progressif de son comportement, de voir se modifier sa façon de penser, sa manière d'être...

VITRIO et la table d'émeraude d'Hermès trismégiste

Comment agir sur les chakram ?

On peut agir sur les Chakram de différentes manières : le principal mode d'action, à notre sens, consiste en un apport énergétique effectué de manière ordonnée.

Pour préciser notre propos, écoutons la pensée des Sages de l'Ancienne Égypte qui nous dit que "l'univers baigne en permanence dans un courant d'énergies invisibles. Ces énergies peuvent être apprivoisées, captées et réorientées..."Ce courant est nommé "le fluide de vie".

Ainsi, l'énergie est partout : tout est énergie et il est nécessaire de bien en prendre conscience si l'on veut progresser rapidement et valablement dans l'étude concernant les Centres Énergétiques.

En effet, et ceci est d'importance ; la prise de conscience de l'homme et l'exercice ordonné de sa volonté sont à la fois nécessaires et suffisants pour capter cette énergie cosmique pour soi ou pour la redistribuer aux autres, pourvu que ceux-ci soient eux-mêmes conscients et expriment la volonté de recevoir.

Comment activer les chakram par les pierres

L'apport énergétique se fait essentiellement en posant la main qui donne (de préférence la droite) sur, ou à proximité du Chakra à énergétiser, tout en se concentrant et en visualisant avec intensité la couleur correspondante jusqu'à obtenir la sensation de la couleur juste. On doit s'exercer à "sentir" l'énergie passer jusqu'à "inonder" le Chakra sur lequel on travaille.

Mais on peut activer les Chakram par la méditation, l'action des couleurs, des sons, des pierres, par l'aromathérapie... ou par tous ces modes d'actions combinés.

Tout ce que nous venons d'expliquer, concernant l'activation des Centres énergétiques, ou Chakram, constitue, en fait, l'aspect pratique et thérapeutique de cette longue approche théorique.

Nous vous rappelons que l'on peut également appeler ce travail d'activation des   Centres   énergétiques :   "Rééquilibrage Énergétique".

CONCLUSION

À chacun sa foi et son intime conviction... À chacun sa Voie et son mode de réalisation.

Toute voie qui vise à élever la conscience de l'homme en respectant sa pensée et sa liberté tout en développant son sens critique, son libre-arbitre et sa responsabilité est respectable.

Notre Ère scientifique et pragmatique à faussement fait croire à l'homme qu'il est supérieur et au-dessus des Lois de la Nature. L'homme s'est ainsi privé progressivement de certaines perceptions simples et naturelles ainsi que des modes d'actions correspondants.

Il focalise la majeure partie de son énergie sur l'extérieur et pense plus au paraître qu'à l'être.

Cependant, l'homme est partie intégrante du Grand Tout Ordonné, de la Grande Chaîne de l'Évolution et de la Vie.

Ce sont ces Vérités et ces Lois que l'initié doit rechercher et développer au plus profond de lui-même. Il participera ainsi pleinement à l'Oeuvre de Création ainsi qu'à sa propre réintégration au sein de l'UNITÉ.

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Les 5 feux de l’alchimiste

Les 5 feux de l’alchimiste

La conduite du Grand Œuvre n’est rendue possible que par l’action des cinq feux, souvent symbolisés par une roue comme dans cette sculpture de Sainte-Catherine de Carénac sur les bords de la Dordogne.

Les ouvrages alchimiques font souvent référence au « feu de roue », ou « ouroboros » (le serpent qui se mord la queue), en allusion au cycle des divers feux ci-après mentionnés.

Ces ouvrages évoquent souvent aussi la nécessité d’augmenter ou de diminuer le feu. Dans la mesure où il n’est pas possible de jouer sur les quantités de soufre et de mercure, cela signifie que l’Adepte doit adapter les quantités de sel philosophique ainsi que la nature et la puissance du feu secret à l’évolution de son Magistère.

La statue hautement symbolique de Sainte Catherine symbolise les 5 feux (ou feux de roue) par les 5 rais de la roue symbolisent les 5 feux et les poissons posés tout autour de la jante symbolisent les granulations (voir chapitre sur la mondification). L’épée symbolise le sel philosophique et la tête du vieil homme symbolise le mariage du roi et de la reine (corps et âme unis par le sel).

Nature du feu des alchimistes

L’alchimiste n’utilise jamais le feu vulgaire en dehors de :

  • La fabrication du Sel Philosophique.
  • Le test de la pierre au blanc (nous y reviendrons en temps utiles).

La transmutation au moyen de la Pierre après multiplications (voir ci-après).

Les cinq feux de l’Alchimiste :

  1. Le premier feu qui est celui du Sel Philosophique qui embrasera…
  2. Le second feu, qui est celui du soufre, qui embrasera à son tour le…
  3. Troisième feu, qui est celui du mercure…
  4. L’action conjuguée des trois premiers feux déclenchés par le feu secret engendre le quatrième feu…
  5. Enfin, le cinquième feu est le feu secret de l’opérateur, il consiste en une série de gestes adaptés à la phase du Grand Œuvre en cours de réalisation. L’intensité et la direction des gestes imprimés à l’athanor sont d’une importance primordiale pour le succès des opérations.

L’ourobouros (serpent ou dragon qui se mord la queue) symbolise les cycles de la vie et la permanente alternance de l’action des 5 feux qui l’animent.

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Le cinabre

Le cinabre

Le minerai

Le cinabre est un minerai de couleur rougeâtre : le sulfure de mercure (HgS).

Il est essentiellement composé de mercure et de soufre, le tout enchâssé dans une gangue terreuse que l'on appelle les terrestréités.

La “voie du cinabre” tire son nom de cette materia prima qui est une véritable trinité minérale composée de mercure et de soufre (les vulgaires) ainsi que de sel (le Sel Philosophal en quantité infinitésimale).

Le soufre est de couleur jaune et le mercure parfois désigné sous le nom de vif argent est de couleur argentée. Le cinabre tire sa couleur rougeoyante du liant qu’est le sel philosophal.

Un kilogramme de cinabre contient environ :

  • 300 grammes de soufre et,
  • 700 grammes de mercure (148,5 cm3 de soufre et 51,5 cm3 de mercure).

Les principaux gisements de cinabre se trouvent en Espagne à Almaden, en Italie, en Chine. On en trouve également en France dans le Tarn.

La collecte du cinabre s’opère de préférence en avril (bélier), période durant laquelle le minerai est le plus riche en mercure des philosophes (en cette période de l’année, le minerai suinte de petites perles argentées).

Le mercure et le soufre

Le mercure et le soufre sont deux des constituants de base de la nature. Ils sont répertoriés en tant que tels dans la table périodique de classification de Mendeleïev.

Le numéro atomique du mercure est 80, c’est le seul métal liquide dans les conditions normales de température et de pression atmosphérique. Son symbole « Hg » provient du latin hydragyrum qui signifie « argent liquide ». Les alchimistes l’ont aussi appelé « vif argent » en le représentant par le symbole de la planète mercure (d’où son nom actuel).

 

 

 

 

Le soufre tire son nom du latin « sulpur ». Son symbole est « S », son numéro atomique 16. Il est donc exactement cinq fois plus léger que le mercure. Le soufre est un non métal. Il est à noter que les non métaux constituent la très large majorité des atomes des êtres vivants.

Les alchimistes l’ont symbolisé par un triangle surmontant une croix.

 

 

Symbolisme du cinabre

 

Le cinabre est parfois désigné par « trois en un »  ou « unité trine » (sel soufre et mercure) et symbolisé par trois petits pélicans dans un seul nid.

Nous pouvons aisément assimiler le profane à la matière première des alchimistes. Cette matière vit dans la dualité (soufre et mercure ou corps et âme), sans avoir pris conscience du fait qu’elle est triple (unifiée par le sel philosophal rouge ou parcelle divine, feu divin, esprit).

Le Grand Œuvre ne pourrait pas s’accomplir sans la présence du sel philosophal. Le candidat alchimiste qui envisagerait d’entreprendre la fabrication de la Pierre au moyen de soufre et de mercure industriels ne saurait prétendre réussir un jour.

En effet le soufre et le mercure que l’on trouve dans le commerce proviennent d’un minerai qui a été chauffé par un feu vulgaire. Durant ce traitement industriel le sel philosophal (l’indispensable parcelle divine) s’évapore dans l’atmosphère ce qui rend le soufre et le mercure impropres à la conduite du Grand Œuvre.

De même, les sociétés initiatiques traditionnelles exigent que les candidats soient croyants et aient donc, un jour ou l’autre, pris appui sur le cinquième échelon de l’échelle de Maslow.

Vouloir initier un non croyant reviendrait à vouloir réaliser le Grand Œuvre avec du soufre et du mercure du commerce.

Les traitements successifs que l’alchimiste va appliquer au cinabre ainsi que leurs effets sont en analogie avec l’être profane et les épreuves et travaux d’un parcours initiatique réussi.

Le cinabre dans les traditions asiatiques

Le cinabre ou le vermillon est le sulfure de mercure minéral naturel (HgS). Le mercure inorganique comme le mercure trouvé dans le cinabre est la forme la moins toxique du mercure et a une longue histoire dans la médecine traditionnelle chinoise, le maquillage romain antique, le marquage du front Hindu Bindi et le marquage des cheveux Sindoor, mais il doit toujours être considéré comme toxique et manipulé avec soin, en particulier sous forme de poudre.

Le sindoor

Le sindoor est une poudre vermillon qui orne le dessus du front jusqu’à couvrir une partie de la raie des cheveux de la femme indienne (appelé maang). Le sindoor est le symbole de la femme mariée. Les jeunes filles et  les veuves n'ont pas le droit de le porter.

Le sindoor est fabriqué à partir du curcuma, du citron et du cinabre.

Le tilak

Le tilak est le point sur le front, symbole religieux hindou. Le tilak est posé sur le sixième chakra (« ajna ») ; il représente le troisième œil, ou l’œil de l’esprit, associé aux divinités et aux concepts de méditation et d’illumination spirituelles. Il était à l’origine réservé aux « porteurs de la connaissance » : les idoles, les prêtres, les ascètes.

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Le Sel Philosophique

Le Sel Philosophique

Ce fameux sel a toujours fait l’objet d’un grand secret jalousement protégé par les Adeptes, à l’heure des réseaux, il est d’ores et déjà largement dévoilé sur l’Internet.

Faut-il y voir un rapport avec l’Évangile selon Saint Luc 12.2 : « Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu » ?

Nous noterons en préambule que sa fabrication n’est pas comprise dans le temps du Grand Œuvre car elle est purement chimique.

En introduction : un peu de vocabulaire

De nombreux ouvrages parlent du chêne creux lorsqu’ils nous indiquent la manière de se procurer le sel. Bernard Trévisan parle d’une source d’eau très blanche qui sourd au pied d’un chêne creux. La raison en est simple : le sel peut entre autres se fabriquer à partir des cendres du chêne. Or le bois de chêne pédonculé pourri est très riche en carbonate de potasse.

Le Liber investigationis magisteri de Geber, communique la recette du Pape Jean XXII : “On prend deux parties de cendres et une partie de chaux vive ; on met le tout sur un filtre avec de l’eau. La liqueur qui passe par le filtre est évaporée et le sel reste sous forme solide.”

Au fil des siècles, les alchimistes ont observé le plus grand secret pour cacher la formule du sel philosophique. C’est pourquoi il était désigné par une multitude de noms mystérieux. De nos jours il est aisé de retrouver sa formule sur Internet. Faut-il y voir les prolégomènes des Évangiles apocryphes selon Saint Thomas : « Ne dites point de mensonge et, ce que vous avez en haine, ne le faites point : car toutes ces choses sont manifestes à la face du ciel ; rien de ce qui est caché ne manquera d’être révélé et rien de ce qui est dissimulé ne tardera à être publié !» ?

À titre d’exemple et pour faciliter au lecteur la compréhension des ouvrages traitant d’alchimie nous citerons parmi les noms mystérieux du sel philosophique :

  • « Lion Vert », bien que sa couleur soit blanche et non verte, par allusion aux végétaux dont on l’extrait et au feu qu’il dégage.
  • « Alkaest », « lait virginal », « acide harmoniaque », « agent primordial », « aliment lacté », « sel des sages », « barbe blanche », « eau sèche », « humide radical », « lait caillé », « crocs », « dents », « source », « Thélème ».
  • L’alchimiste Basile Valentin appelait (entre autres noms) le sel philosophique le « LOUP GRIS TRES AVIDE ». Si l’on change l’ordre des lettres, l’on obtient par anagramme : « VITRIOL PUR DES SAGES » (nous reviendrons sur la symbolique du loup et de l’agneau).
  • Attention au terme « chaos » ; il peut désigner alternativement le sel philosophique et le cinabre broyé durant la phase de préparation.
  • Le nom de « crachat de lune » désigne le sel philosophique à l’état semi-liquide.
  • Le sel philosophique ainsi que le sel philosophal (ou sel des philosophes) sont souvent désignés ou représentés par le nom ou le symbole de « l’épée». Le dictionnaire de philosophie alchimique mentionne : « L’épée des sages est leur feu salin, cet élément se comporte comme un morceau d’acier attiré par un aimant. Il s’unit aux matières premières avec une forte attractivité. D’où par extension de cette idée d’acier attirée par l’aimant, le feu salin est devenu leur glaive, leur couteau, leur épée. On retiendra donc que couper signifie parfois cuire en alchimie. »
  • Le nom de « perle » peut, selon le contexte, désigner le sel philosophique dans son état semi liquide ou la granulation qui va naître lors de la mondification.

La « rosée de mai » désigne le sel philosophique au moment où il se liquéfie. Chacune de ses cristallisations ressemble alors à une goutte d’eau.

Fabrication et formule du Sel Philosophique

Dans la mesure où il est déconseillé d’utiliser du sel philosophique du commerce, les indications suivantes relatives à sa fabrication « traditionnelle » selon la méthode de Jean XXII (le second Pape d’Avignon) pourront aider à décrypter maints écrits obscurs.

Le sel philosophique s’obtient à partir des cendres de chêne pourri (voir image d’entête). Selon les endroits, faute de bois de chêne les Adeptes ont utilisé les cendres de fougères ou d’acacia.

L’important étant la richesse en potasse du combustible.

La combustion d’une tonne de bois de chêne pédonculé pourri produit environ vingt kilogrammes de cendres. Ces vingt kilogrammes de cendres seront mélangés à dix kilogrammes de chaux vive.

Ce mélange sera ensuite déversé dans un grand entonnoir contenant un filtre confectionné au moyen d’une toile épaisse.

Cet entonnoir sera lui-même placé au dessus d’une bassine de grande contenance et apte à résister au feu vulgaire.

Le chimiste versera alors de l’eau de source bouillante sur son mélange de cendres et de chaux vive. La quantité d’eau devra être suffisante pour filtrer tout le contenu de l’entonnoir.

Le filtrat descendu dans la bassine sera ensuite porté à ébullition par l’action d’un feu vulgaire jusqu’à évaporation complète de l’eau. Seul subsistera au fond de la bassine un amalgame de couleur grisâtre.

Acacia

Fougère

Filtre en toile de jute

Porter à ébullition au moyen du feu vulgaire pour faire évaporer toute l’eau

Le processus chimique qui vient d’être accompli est le suivant :

K2CO3 (carbonate de potasse) + CaO (oxyde de calcium) + H2O  =>  2KOH + CaCO3.

La cendre est riche en carbonate de potasse K2CO3, nous lui avons adjoint de la chaux vive (CaO oxyde de calcium), puis nous avons versé de l’eau bouillante (H2O).

Nous avons ainsi obtenu la potasse caustique (les 2KOH) diluée dans l’eau avec quelques impuretés, alors que le filtre a retenu le carbonate de calcium (CaCO3).

Après évaporation de l’eau il reste au fond de la bassine une potasse caustique chargée de quelques impuretés (d’où sa couleur grisâtre).

La pâte recueillie au fond de la bassine sera ensuite étendue au sec sur une plaque de marbre ou elle finira de sécher et de s’auto purifier pour devenir un beau sel philosophique solide et bien blanc.

Ce sel solide sera ensuite conservé dans des tubes soigneusement bouchés et conservés à l’abri de la lumière et de l’humidité.

Le moment venu, l’adepte pourra préparer son sel liquide comme suit :

  • Secouer un tube de sel solide.
  • Déposer son contenu sur une assiette.
  • Laisser cette assiette dehors toute une nuit afin qu’au contact de l’humidité elle se gorge d’eau pour se transformer en perles de rosée de mai et enfin en sel philosophique liquide.

Conserver le sel liquide dans des flacons hermétiques jusqu’à utilisation pour le Grand Œuvre.

Symbolique du Sel Philosophique

La vie et la mort ayant un caractère cyclique, l’adepte remarquera que ses propres ossements, tout comme le fond du filtre utilisé par le chimiste qui fabriquait du sel philosophique selon la tradition, sont riches en carbonate de calcium (CaCO3).

Or, la chaux vive utilisée dans la fabrication du sel s’obtient selon la formule suivante :

CaCO3 (carbonate de calcium) + chaleur 900°C  => CaO (chaux) + CO2 (gaz carbonique).

Cette formule chimique nous apporte un éclairage intéressant sur la symbolique du cabinet de réflexion des Francs Maçons.

En effet, le Sel Philosophique n’est autre que le VITRIOL de ce cabinet de réflexion, le crâne : un carbonate de calcium qui est prêt à redevenir cendres puis chaux et poursuivre ainsi le cycle vital.

Il est intéressant de noter que nombre de fonts baptismaux des temps anciens sont ornés de loups dévorant un agneau. L’analogie entre l’eau baptismale et le sel philosophique liquide est évidente, l’agneau symbolise la jeune granulation (voir le chapitre « mondification » ci-après) ou le jeune baptisé qui va être « sacrifié » à la gloire du Grand Œuvre spirituel.

Le Sel Philosophique est représenté par le nombre quatre ou la croix, car il symbolise les quatre éléments. Il est :

  • Terre sous sa forme solide, à l’état dit de « barbe du Père ».
  • Air quand il devient vapeur, en s’élevant le premier vers le sommet du ballon,
  • Eau quand il est à l’état liquide de « rosée de mai » après s’être gorgé de l’humidité nocturne sous les rayons de lune.
  • Feu quand, excité par le cinquième feu, il communique son énergie vitale au soufre et au mercure.

L’épée (dont le nom désigne le sel philosophique et le sel philosophal et dont nous avons déjà effleuré le symbolisme) est omniprésente dans de multiples traditions.

Usage du Sel Philosophique

Le sel philosophique est, en dehors du cinabre, le seul « ingrédient » entrant dans la composition finale de la Pierre Philosophale. Il sera utilisé dès la phase de séparation jusqu’à la fin de l’albification (œuvre au blanc).

Nos développements ne portant que sur la seule voie humide du cinabre nous noterons d’ores et déjà qu’à une seule exception près, seul le sel philosophique liquide sera utilisé (la voie sèche comme son nom l’indique conduit le Grand Œuvre avec du sel solide).

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Rassembler ce qui est épars : 1/2

Rassembler ce qui est épars : 1/2

Introduction

À la lueur de l’article sur la légende d’Osiris et avant de procéder à la mise en ligne d’un article sur le Papyrus d’Hunefer, il apparaît utile de faire le point sur ce vieil adage cher aux ésotéristes et plus particulièrement aux alchimistes et aux Francs-Maçons.

Rassembler ce qui est épars

Le Larousse énonce : « Éparpiller : répandre des objets çà et là, les disperser au hasard ; disséminer. »

Pour ce qui est de rassembler (réunir), le site la définition.fr :

« Assembler de nouveau des personnes ou des choses qui étaient dispersées. Il signifie aussi mettre ensemble, unir assembler ce qui était épars. »

Ce même site énonce concernant le verbe éparpiller :

« Répartir des éléments semblables ou appartenant à un même ensemble en plusieurs lieux éloignés les uns des autres. »

Après avoir vu que selon le mythe d’Osiris l’expansion du monde semble avoir commencé après qu’Isis ait pu rassembler 13 des 14 morceaux épars de son défunt époux Osiris.

Objectifs

1 : Essayer de nous convaincre que tout notre univers repose sur des cycles entremêlés d’expansion et de rétraction (évolution vs involution). Pour ce faire nous envisagerons l’adage sous divers angles.

2 : Constater également que, tant au niveau macrocosmique que microcosmique :

  • l’involution (l’éparpillement) traduit une forme de régression (souvent volontaire car liée au travail) alors que
  • l’évolution (l’action de rassembler) semble liée à la notion de progrès, de confort et de bien-être.

3 : Faire valoir que le degré de satisfaction des êtres humains repose essentiellement sur leurs capacités à rassembler ce qui est épars.

L’état des connaissances scientifiques

Sans entrer dans l’état des connaissances relatives au big bang, tous les scientifiques semblent de nos jours s’accorder pour affirmer qu’une énorme quantité d’énergie primordiale est progressivement entrée en expansion pour former l’univers tel que nous le connaissons. L’image ci-dessus nous paraît en être une bonne illustration; car elle évoque bien la notion de dispersion et de cristallisation de l’énergie intiale.

Le « big crunch » devant quant à lui marquer la phase de rétraction…

Le monde perceptible au sein de l’univers

Sans entrer dans les arcanes de la physique quantique, et même si l’univers n’a pas encore achevé sa phase d’expansion ; l’’état actuel des connaissances scientifiques, nous permet de vérifier qu’à l’intérieur de notre univers, l’adage « rassembler ce qui est épars » pour contribuer au progrès de l’humanité est maintes fois vérifié.

Les atomes (entité électriquement neutre) sont un rassemblement d’une trinité éparse : neutrons, protons et électrons.

Une molécule est un ensemble d’au moins deux atomes identiques ou non, unis les uns aux autres par le biais de liaisons chimiques qui résultent de la mise en commun d’un certain nombre d’électrons. (les électrons gravitent sur la couche externe des atomes.

Les molécules sont donc le rassemblement d’atomes épars.

Atomes et molécules forment la matière; c’est à dire : tout ce qui compose les corps qui nous entourent, tout ce qui a une masse et un volume.

Pour aller plus loin : Rollet, Vincent. La physique quantique : (enfin) expliquée simplement (French Edition) (p. 21). Institut Pandore. Édition du Kindle.

Rassembler ce qui est épars dans la vie courante

Rassembler ce qui est épars est toujours pour l’homme un processus entrepris dans le but d’améliorer ou embellir son existence et peut être son âme (nous y reviendrons dans le second volet de cet article).

  • Éparpiller : source de peine et d’espoirs.
  • Rassembler : source de progrès et de plaisir avec des objectifs souvent moraux voire spirituels.

Rassembler dans la cuisine

Rassembler dans les champs et les potagers

Depuis la préhistoire, l’homme a toujours fait en sorte de transformer ses besoins alimentaires élémentaires en source de plaisir.

Ainsi naquit l’art culinaire qui consiste à réunir des aliments et énergies éparses pour en faire un tout qui satisfasse tout à la fois le goût des convives et pourquoi pas aussi contribuer à améliorer ou maintenir leurs états de santé.

L’agriculture est un cycle dont la finalité est de réunir ce qui est épars au moment des récoltes. Pour maintenir ce cycle l’homme a très vite compris qu’une partie de ces récoltes devait être conservée pour être « réinvestie ». C’est ainsi que le dur labeur des semailles (qui éparpillent une partie de ce qui avait été rassemblé) prépare la jouissance des futures récoltes.

Genèse 26-12 : « Isaac sema dans ce pays, et il recueillit cette année le centuple ; car l’Eternel le bénit.  Cet homme devint riche, et il alla s’enrichissant de plus en plus, jusqu’à ce qu’il devint fort riche… »

Rassembler dans les mondes économique et scientifique

Rassembler dans la vie sociale

La segmentation en matière de marketing rassemble des profils de clients épars.

Au fil des âges, l’homme a su progresser et améliorer le confort de son époque en fabriquant des outils toujours plus performants. Il a pour ce faire rassemblé des matériaux et savoir-faire épars.

Jusqu’à la naissante intelligence artificielle qui est censée se substituer à l’homme pour lui épargner l’effort de rassembler ce qui est épars en essayant de lui en abandonner les profits et bienfaits attendus.

Les chercheurs, étudiants, doctorants qui préparent des articles, mémoires ou thèses, ne font que rassembler des éléments épars de la connaissance pour les rassembler en un tout harmonieux de nature à faire progresser les connaissances de l’humanité tout entière.

Ce rassemblement est la grande gageure depuis que les forces créatrices de l’univers ont fait le pari de réunir des êtres dont les âmes se sont vites avérées incomplètement compatibles.

Le vivre ensemble des êtres humains éparpillés autour du monde, dans leurs pays leurs régions villages etc. n’est à ce jour toujours pas atteint pas atteint.

Les divers courants religieux et philosophiques ont tenté d’y parvenir en développant leurs dogmes respectifs sans qu’aucun ne parvienne à faire en sorte que nous soyons tous aptes à nous aimer les uns les autres sans les inévitables conflits liés aux nuances de nos vices et vertus respectifs.

La vie sur terre repose en effet sur un système de prédation dans lequel chaque chose et chaque être vivant ne peut subsister qu’aux dépends des autres (et ce, que ces « autres » appartiennent au règne minéral, végétal, animal ou humain).

Certes chaque règne, conscient que « l’union peut faire la force » des individualités éparses essayent de se préserver par le biais de rassemblements d’intérêts plus ou moins stables et pérennes, mais les divers rassemblements entrent très vite dans des conflits entre eux…

Faut-il y voir que le chaos du monde terrestre n’a d’autre espoir qu’une évolution individuelle de chaque âme vers une union avec son ange dans un monde astral ?

Le second volet de cet article tentera d’en esquisser une approche convaincante (ou pas ?) mais basée sur l’état des connaissances actuelles sur les traditions et expérimentations en la matière.

 

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La légende d’Osiris

La légende d’Osiris

Garant de la survie humaine après la mort, et dieu du renouveau, Osiris, le roi juste et bon des royaumes souterrains, avait l'apparence d'une momie de pharaon, bras croisés sur la poitrine. Le pharaon mort, puis, avec le temps, tous les défunts, furent considérés comme des Osiris, promis à la renaissance spirituelle et à l'éternité s'ils se conformaient à l'enseignement du dieu.

Fils aîné de Geb et de Nout, Osiris voit le jour à Thèbes, en Haute-Egypte. A l'annonce de la nouvelle de sa naissance, Rê se réjouit. Quand son père Geb se retire au ciel, Osiris lui succède en qualité de roi d'Egypte et épouse Isis, sa sœur. Issus du ciel et de la terre, Osiris et Isis sont le premier couple de rois-dieux à vivre parmi les hommes.

Osiris est un souverain éclairé et on le désigne bientôt sous le nom d'Ounophris, "l'Etre bon". Mais il ne tarde pas à être la victime d'un complot organisé par son frère Seth, incarnation du désordre. Au cours de la vingt-huitième année de son règne, alors qu'Osiris revient victorieux d'une longue campagne de conquêtes, Seth profite des fêtes organisées à cette occasion pour inviter son frère à un banquet. Au cours de la soirée, il capture Osiris et l'enferme dans un grand coffre qu'il jette dans le Nil.

La douleur d'Isis à la nouvelle de l'assassinat d'Osiris par leur frère commun est immense. Elle coupe aussitôt ses cheveux, déchire ses vêtements et part à la recherche du coffre dans lequel "l'Etre bon" a été enfermé.

Entraîné à la mer, le coffre a été porté par les flots jusque sur les côtes de Phénicie, au pied d'un tamaris qui, croissant avec une étonnante rapidité, le cache désormais entièrement dans son tronc. Malcandre, roi de Byblos, pour étayer le toit de son palais, donne alors l'ordre d'abattre l'arbre. Celui-ci se met à répandre une senteur exquise dont Isis entend parler et dont elle comprend aussitôt la signification. Sans tarder, elle se rend en Phénicie où on lui remet la colonne miraculeuse. Elle en retire le cercueil de son époux qu'elle arrose de ses larmes, le ramène en toute hâte en Egypte et le tient caché dans les marais de Bouto afin de le soustraire aux entreprises de Seth. Mais ce dernier le retrouve au cours d'une partie de chasse. Pour anéantir à tout jamais son frère, Seth décide d'en découper le cadavre en quatorze morceaux qu'il disperse à travers la campagne.

Sans se décourager, Isis se met à la recherche des précieux débris et les retrouve tous, à l'exception du phallus qu'un poisson du Nil, à jamais maudit pour ce crime, a entièrement dévoré. La déesse reconstitue le corps d'Osiris, en rajustant adroitement les fragments l'un à l'autre. Son neveu Anubis les momifie, puis la déesse magicienne, aidée de sa sœur Nephthys, de Thot, le vizir du défunt et d'Horus, son fils conçu par union avec le cadavre de son mari, redonne le souffle de la vie à Osiris à l'aide de formules magiques. Pour la première fois, les rites de l'embaumement qui rendent la vie éternelle ont été pratiqués.

Ressuscité et désormais à l'abri de la mort, Osiris quitte la terre pour se retirer dans les "Champs Élysées" et laisser le trône terrestre à son fils Horus. Ce dieu au corps d'homme et à tête de faucon deviendra alors le modèle parfait de tous les rois à venir. Quant à Osiris, il règne depuis sur l'Au-delà.

Nous noterons avec intérêt l'apparition du nombre 14 dans le démembrement du corps d'Osiris par Seth.

Dans un article sur le papyrus d'Hunefer, nous verrons que ce nombre correspond au nombre des juges qui siègent au moment de la pesée de l'âme du défunt.

Ce nombre symbolise la génération et la béatitude :

  • La capacité de procréer commence à se manifester au cours de la quatorzième année chez les garçons.
  • Les sept béatitudes du corps: santé, beauté, l'agilité, force, liberté, volupté, longévité. Les sept béatitudes de l'âme: concorde, honneur, puissance, sécurité, joie, sagesse, amitié.
  • L'Amenti, région où se rendent les âmes des morts, à l'Ouest du Nil, était divisée en 14 parties.
  • Le cycle de la Lune se compose de 14 jours ascendants et 14 jours descendants.
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La boîte à symboles

La boîte à symboles

Cette page comme son nom l'indique est destinée à lister de nombreux symboles qui à eux seuls peuvent justifier de leur consacrer un grand article.
Vous ne pourrez donc y trouver que quelques éléments de réflexion arbitrairement choisis par le contributeur.
Vous pouvez les classer au moyen des flèches de la première colonne de gauche. Vos suggestions sont les bienvenues.

Désignation Illustration Description
Anubis Protège l'entrée des Temples et des tombeaux, comme un Cerbère impitoyable. Anubis est aussi le protecteur des embaumeurs.
Baphomet

Idole ou symbole ? Ange ou démon ? Symbole alchimique des Templiers ?

Le débat n’est pas tranché mais ce Baphomet a sans conteste servi de prétexte à Philippe le Bel pour dissoudre l’Ordre du Temple.

Le Baphomet s’est d’abord trouvé chez les hermétistes et les gnostiques du monde méditerranéen et moyen-oriental (aussi bien chrétiens que musulmans) avant d’être ramené de Palestine en Europe par les Templiers. Personnage ailé, cornu et pourvu de seins au portail de l’église Saint-Merry, représenterait l’Esprit soi-même, la Sophia des gnostiques (le Saint-Esprit, troisième terme de la Trinité catholique).

Pour aller plus loin…

Barque Barque solaire La barque est un symbole qui traduit la fin d’un cycle et le passage vers le cycle suivant.

En Égypte, la barque solaire est la barque dans laquelle circule Rê tout au long de son périple nocturne et diurne.

Seth est placé à l'avant de la barque afin de défendre Rê contre le serpent démon Apophis qui menace le déroulement paisible du rituel du lever et du coucher du soleil. Chaque matin Apophis est vaincu mais étant indestructible il renaît sans cesse.

La barque peut évoquer aussi bien le berceau que le cercueil.

C’est le moyen de transport qui permet d’affronter les tempêtes de la vie et de ses passions.

La barque prend aussi la forme de l’arche de Noé qui permit au monde de renaître après le déluge.

L’expression « bien mener sa barque » est aussi très significative d’un passage réussi.

Caverne La caverne est le lieu symbolique dans lequel vivent en permanence les non-initiés. La symbolique du mythe de Platon est bien connue des philosophes.
Depuis la haute antiquité l'on enseigne que l'initiation est une progression qui comprend des marches successives. Cet escalier permet de se rapprocher progressivement de la grande Lumière spirituelle de la connaissance.
Notre illustration de Kunrath montre un apprenti à la première marche, un compagnon à mi-course et un maître qui a dépassé la septième et dernière marche. Il peut désormais s'enfoncer dans le couloir secret au bout duquel la divine Lumière solaire commence à lui apparaître.
Chêne

Arbre sacré dans de nombreuses traditions. Il attire la foudre et évoque la puissance la force et la longévité.

Arbre dont le bois et les fruits (glands) sont riches en potassium ce qui en fait un précieux contributeur dans la fabrication du sel philosophique des alchimistes selon la formule du Pape Jean XXII.

Les glands ont une image fortement connotée sur de nombreux plans :
• Aalimentaire (nourriture pour les cochons),
• Intellectuel (idiotie paresse), sexuelle (organe de reproduction),
• Spirituel (symbole de transcendance de l’esprit sur la matière, armoiries papales, etc.).

Coq Symbole solaire :

Son chant annonce en toutes saisons le lever du soleil. C’est un guetteur de confiance pour sa vigilance et sa persévérance.

Son courage au combat est bien connu.

De nombreuses traditions l’associent à Hermès et lui attribuent un rôle de psychopompe notamment pour les initiations qui « permettent de mourir à une vie ancienne pour entrer dans une nouvelle ». Accompagnant Hermès, il parcourt ainsi les trois niveaux du cosmos de l’enfer au ciel.

Pour l’alchimie, cet animal qui chante même sur un tas de fumier symbolise les trois grandes phases du Grand Œuvre :
• L’œuvre au noir pour les pattes dans le compost.
• L’œuvre au blanc pour la couleur de sa chair et souvent de son plumage.
• L’œuvre au rouge pour sa crête qui symbolise la quintessence qui conduit l’œuvre au rouge.

Sa présence au sommet des clochers symbolise la prépondérance de la vie spirituelle.

Croix Ankh La croix ansée est le symbole de millions d'années de vie future. Son cercle est l'image parfaite de ce qui n'a ni commencement ni fin : il représente l'âme qui est éternelle parce qu'elle est issue de la substance spirituelle des Dieux ; la croix figure l'état de transe dans lequel se débattait l'initié, plus exactement il représente l'état de mort, la crucifixion de l’élu et, dans certains temples, l'initié était couché par les prêtres sur un lit en forme de croix.
Feu Selon Plutarque : « Le feu est un être animé ; il se meut et il se nourrit de lui-même. Par sa flamme brillante, il met toutes choses en lumière. Il éclaire tout. Mais c’est surtout lorsqu’on l’éteint qu’il montre sa puissance. Non certes, il ne manque pas d’un principe vital : car il crie, il parle, il se défend comme une créature vivante, qu’on veut faire périr par la violence. […] La lampe allumée est l’image du corps qui enveloppe notre âme. La flamme lumineuse en figure celle-ci, elle se trouve au-dedans. […] ».

La devise de Virgile "Deos numerus impare gaudet" signifie qu'en matière initiatique les dieux aiment les nombres impairs.
Les feux sont placés en équerre formant ainsi le signe rituel NETER.
On n'éteint pas un feu par le souffle d'une expiration car cette dernière porte les rejets des matières impures de notre corps.

Grenade Chez les anciens, la grenade était le symbole essentiel de l’amour dans toute sa plénitude. Une fois enlevée dans les enfers par Pluton (Hadès), Proserpine (Perséphone) partage sa couche et il lui fait manger des grains de grenade ; dès lors, lorsqu’elle sera rendue à la lumière, lorsque sa mère la déesse Cérès (Déméter) aura recouvré sa fille, le simple fait d’avoir mangé de ce fruit retiendra à l’avenir la jeune déesse plusieurs mois de l’année dans les sombres demeures du sein de la terre.
La grenade ouverte de notre illustration répond au nombre d’or en affichant son pentagramme de pépins rouges bien mûrs.
Le fruit ne s’ouvre que lorsque les pépins sont parvenus à maturation.
Les pépins sont aussi en analogie avec les granulations de l’œuvre au noir alchimique qui saignent progressivement la quintessence (le sang du dragon).
Miroir Le miroir nous permet de méditer sur la vue de notre plus grand ennemi.
Dans ce célèbre tableau du Titien, nous pouvons voir la belle Laura Dianti devant deux miroirs.
Dans l'un des deux sont reflétés les objets tentateurs d'un luxe stérile (bijoux, parures, etc.).
Dans le second elle s'observe elle même pour que sa psychostasie lui révèle si elle a cédé à cette tentation.
Nous voyons bien ici les degrés ascendants de l'approche du divin à travers le symbole.
Neter Selon Schwaller de Lubicz :
« Les Neters sont les Puissances causales (premières et secondes) de tout ce qui se manifeste dans l’univers ; ils en sont les principes, les agents et les fonctions. [..] Les Neters étant l’expression des Qualités et fonctions de la Puissance divine, leur hiérarchie ne peut être définie que par le caractère plus ou moins spirituel ou matériel, universel ou particulier, absolu ou relatif, de la puissance ou de la fonction considérée. […] ».

En matière d’initiation le hiéroglyphe ci-contre du Neter superposé à cette statue du Dieu Appolon permet de communiquer que l’initié est sensible aux influences des Neters, et ce, quelqu’en soit le degré. Cette « sensibilité d’appartenance » se communique en « mimant » le hiéroglyphe Neter par toutes les équerres comme en atteste le signe de foi, cette statue d’Apollon et bien d'autres œuvres d’art.

Orfraie L'orfraie est aveuglée par la lumière et la refuse.
Représente l'état du profane, de l'être non initiable, qui, malgré les flambeaux, les bougies allumées et une paire de lunettes refuse de reconnaître la réalité de la Lumière initiatique.
Scarabée Khepra, le scarabée sacré, n'a pas de femelle ; pour engendrer sa progéniture, il façonne une boule faite de fiente de mouton ; en elle gestera sa semence ; cette boule, il la roule de l'orient vers l'occident avec ses pattes postérieures ; ainsi ne se détourne t'il point de l'Orient.
De la même manière, la Terre se meut à l'inverse du cours apparent des astres ; car, autre est l'apparence, autre est le mouvement réel.
Le scarabée enterre sa boule pendant la durée exacte d'une lune ; et, couvée par la terre maternelle, sa progéniture prend forme vivante au sein de ce fumier. Alors, sans perdre un jour, il déterre la boule et la jette dans l'eau ; quand elle s'ouvre dans cette eau, sa progéniture en sort, comme Râ, le matin, surgit hors du nou, eau primordiale de Nout, la nuit céleste.
Or ce scarabée est noir, comme les ténèbres qui sont au commencement de toutes choses ; il a sur ses pattes autant de doigts que les trente jours du mois solaire.
Signe de foi Ce signe toujours largement pratiqué de nos jours se fait depuis la plus haute antiquité comme en atteste cette statue du Pharaon Horembeb au Musée du Caire.
Il se pratique en plaçant son bras droit en équerre les doigts joints sous le cœur. Le bras gauche le long du corps.
Sphinx Il montait la garde pour écarter les dangers notamment aux portes du désert.
Le sphinx est le plus souvent tétramorphe.
Il a un visage d'homme (ange) des ailes d'aigle, des flancs de taureau et des griffes de lion.
Une analogie s'impose avec les symboles des 4 évangélistes.
- L'aigle se Saint-Jean.
- Le taureau de Saint-Luc.
- Le lion de Saint-Marc.
- L'ange de Saint-Matthieu.
V.I.T.R.I.O.L. V.I.T.R.I.O.L ne doit pas être confondu avec l’acide chlorhydrique même si ce dernier peut évoquer la noirceur de la Chouette ce personnage des Mystères de Paris d’Eugène Sue qui ne se déplaçait jamais sans sa bouteille de vitriol pour accomplir ses basses œuvres.

L'acronyme V.I.T.R.I.O.L. se décrypte en latin : « Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem » et se traduit par« Visite l'intérieur de la terre et, en rectifiant, tu trouveras la pierre cachée ».

Dans la pratique alchimique il désigne essentiellement le sel philosophique ; les « loups gris très avides » dont l’anagramme est le « vitriol pur des sages ».

En matière d’ésotérisme initiatique il évoque tout comme la caverne le processus qui consiste à se reconstruire en prenant progressivement conscience de sa véritable nature et de son lien indéfectible avec le monde divin.

Publié par ESOTERICUS dans Symbolisme, 3 commentaires
L’Énnéade d’Héliopolis le Noun (eau primordiale)

L’Énnéade d’Héliopolis le Noun (eau primordiale)

Au fil des articles, il sera intéressant de faire une comparaison analogique entre toutes les traditions et leurs cosmogonies respectives.

La plus ancienne théorie sur la naissance du monde est probablement originaire du vénérable sanctuaire solaire d'Héliopolis.  En tout cas, les Textes des Pyramides en font déjà mention depuis la fin de la 5ème dynastie.
Selon cette théorie, il y avait au début le chaos constitué par l’eau primordiale :  le Noun.

 

Du Noun a surgi la colline primordiale sur laquelle s'élevait le sanctuaire Héliopolis (ce à quoi les autres centres concurrents prétendaient aussi).  Le surgissement de la colline originelle correspond à la réapparition annuelle des terres submergées par l'inondation du Nil.

Sur cette colline est apparu Atoum, dont le nom signifie à la fois « ne pas être » et « complet ». En tant qu'Atoum-Rê, il a créé la lumière en opposition aux ténèbres du Noun.

Ensuite, par l'union avec son ombre ou en s'inséminant lui- même (son nom qui est le grand Lui-Elle fait allusion à son caractère bisexuel), il a créé Shou, le dieu de l'air, en le crachant, et Tefnout, l'humide, en la vomissant. Pour la première fois, Shou et Tefnout incarnent les principes masculins et féminins distincts. Ensemble, ils ont donné naissance à Geb, la terre, et à Nout, le ciel.

Dans les représentations, la déesse du ciel, Nout, a voûté son corps au-dessus de Geb, le dieu de la terre, qui est couché. Elle touche le sol uniquement avec les pointes des doigts et des orteils. Entre les deux, surmontant Geb, se tient Shou surmonté de sa plume d'autruche ; il lève les bras pour soutenir le corps de Nout et constituer l'espace de l'air. Shou est assisté par sa sœur jumelle et épouse Tefnou confortant de chaque côté la puissance de ses bras. Ainsi furent formés les éléments cosmiques fondamentaux. De ceux-ci est née la quatrième génération de dieux qui complète l'Ennéade d'Héliopolis, savoir Osiris et Isis, Seth et Nephtys.

Ce mythe est à rapprocher de la cosmogonie grecque qu'elle a fortement inspirée. Dans l’Ennéade, le 9 marque le passage du chaos au cosmos.

Le cosmos débute avec l'apparition de Zeus pour les Grecs alors qu'Isis et Osiris ont donné quant à eux le jour à Horus.

Est-il anodin de constater aussi que dans la suite de Fibonacci le 9ème nombre : 55 permet le retour à l'unité en numérologie (5 + 5 = 10 = 1) et que son successeur le 89 (8 + 9 = 17, 1 +7 = 8) réduit en 8 symbolise l'entrée dans la matière et la première occurrence du nombre d'or (1,618) dans la division de n par n - 1 dans la suite de Fibonacci : 89 / 55 = 1,61818 ?

Dans la Génèse, Dieu créa l'homme le sixième jour mais la descendance du premier couple ne semble débuter qu'au jour neuf après le septième jour de repos...

Publié par ESOTERICUS dans ÉGYPTE, 1 commentaire
Dictionnaire d’Égyptologie

Dictionnaire d’Égyptologie

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Abahoula
Temple caverne d'Amon Râ et de Thot par Horemheb, déplacé à Abou Simbel, en Haute Nubie.

Abaque
Bloc rectangulaire placé au sommet dun chapiteau de colonne pour supporter l'architrave.

Abou Gourab
Temple du soleil de Neouser-Ré à Memphis.

Abou Roach
Pyramide de Didoufri. Cimetières du début de la période pharaonique, de l'Ancien Empire et de l'époque gréco-romaine à Memphis.

Abou Simbel
En Nubie : Deux temples de Ramsès II, - Grand Temple à façade creusée dans le roc, avec 4 Colosses assis de Ramsès II. - Petit Temple de Hathor et la reine Néfertari. avec 6 colosses debout. La façade est ornée des statues de la reine et du pharaon.

Amon
Dieu soleil, dieu du vent.

Amon Rê
Dieu national du Nouvel Empire adoré en de nombreux endroits, Tanis, Memphis, les oasis. Akhenaton a prôné l'adoration de ce dieu unique renonçant à la multiplicité des divinités antérieures.

Amset
Protecteur du foie des défunts.

Anubis
Dieu des morts et des rites funéraires. Chien couché, chacal, ou dieu à tête de chien, noir.

Apis
Taureau avec des marques sur les flancs et un disque solaire entre les cornes, ou dieu à tête de taureau.

Ba
Mot Égyptien souvent traduit par âme, et concernant l'un des aspects de la personnalité. Le ba est associé à la divinité et à la puissance. Les dieux ont ainsi de nombreux ba. Il évoque aussi la possibilité de se manifester de différentes façons, qui sont elles-mêmes des ba, comme le taureau Apis est la manifestation de Ptah. Le ba d'un mort peut se mouvoir librement dans le monde souterrain et revenir sur terre. Voir aussi ka.

Bastet
Déesse à tête de Iionne ou de chat. Bastet était la fille du dieu de soleil Rê, épouse de Ptah et mère du dieu lion Miysis. C'était la déesse bienveillante du foyer et du chat domestique, bien qu'elle prenne parfois l'aspect guerrier d'une lionne des déesses dangereuses.

Cartouche
Espace avec une barre horizontale dans le bas, étiré en un ovale, et dans lequel les noms des pharaons furent inscrits à partir de la IVe dynastie. Des exemples détaillés montrent que le signe représente un nœud de corde, contourné de manière à être sans fin. Il symbolise donc le retour cyclique, probablement par référence à celui du soleil. Les pharaons possédaient deux noms de cartouche, le premier étant l'énoncé qui concernait le dieu Rê (prénom), et le second le nom donné à la naissance (qui correspondrait à notre nom de baptême).

Chou
Membres de l’Ennéade héliopolitaine, divinité de l'air et de la lumière.

Djeb
Membre de l'Ennéade héliopolitaine, divinité de la terre.

Duamtutef
Gardien de l'orient et un des quatre fils de Horus. Protecteur de l'estomac des défunts. L'estomac a été maintenu dans une vase canope après momification. Sur les couvercles de ces fioles était une image de la tête de Duamutef.

Geb
Dieu de la terre.

Harpocrate
Enfant nu les doigts dans la bouche, cheveux nattés, Membre de l'Ennéade héliopolitaine, fils d'Osiris et d'Isis.

Harpocrate
Enfant nu les doigts dans la bouche, cheveux natt?s, Membre de l'enn?ade h?liopolitaine, fils d'Osiris et d'Isis.

Horus
Dieu du ciel et esprit de la lumière. Faucon ou à tête de faucon. souvent dieu du ciel à double couronne, premier dieu de l'état Égyptien, étroitement identifié au roi, membre de l'Ennéade héliopolitaine, fils d'Osiris et d'Isis.

Isis
Reine de toutes les divinités et d?esse gardienne et magicienne. Femme avec hiéroglyphe de son nom sur sa tête. Membre de l'Ennéade, femme d'Osiris.

Ka
Obscure conception de la personnalité, peut-être associée originellement à la fertilité sexuelle. Le ka était le double de la personne vivante, mais venait en lui dans la vie future lorsqu'il recevait des offrandes mortuaires, assurant la survie au mort. Le Ka représente le double immatériel de l'être et incarne les forces vitales de chacun. Le mot appartient a une racine qui signifie 'nourriture" et dont le hiéroglyphe s'écrit à l'aide de deux bras levés. A l'opposé du Ba, élément dynamique, la Ka représente un élément statique. Le Ka était présent aussi bien chez les dieux que chez les hommes.

Khnoum
Dieu-bélier ou dieu à tête de bélier, d'ou la relation de Khnoum avec les inondations, était aussi l'ancien dieu créateur.

Khonsu
Dieu de la lune. Il est figuré comme un enfant, crâne rasé et mèche sur le côté, portant sur la tête un croissant de lune contenant le disque de la pleine lune. Toutefois, son corps enveloppé dans une gaine moulante et les sceptres qu'il tient en main (ceux de Ptah et d'Osiris) rappellent qu'il n'est pas seulement une forme d'Amon renouvelée de son divin géniteur. Il est parfois représenté sous la forme d'un homme à tête de faucon surmonté du disque de la lune. Son animal sacré était le babouin considéré par les égyptiens comme un animal lunaire.

Livre des morts
Ensemble de formules magiques, le plus souvent écrites sur des papyrus et placées avec la momie dans une sépulture.

Maât
Déesse de la Vérité, de l'Ordre et de la Justice, Maât est plutôt la représentation de l'ordre cosmique tel que le démiurge l'a instauré, de l'ordre politique du roi ou de l'ordre social de la société c'est pour cela qu'elle était rarement vénérée comme une divinité au sens propre. Déesse de la vérité et de la justice. Elle apparaît au moment de la création. Maât, qu'on représente comme une femme debout ou assise sur les talons et portant sur la tête la plume d'autruche, idéogramme de son nom, qui signifie « vérité ou justice », est effectivement la déesse du droit, de la vérité et de la justice. Elle est aussi figurée simplement par une plume d'autruche stylisée. Les textes la désignent comme la fille chérie et la confidente de Rê, et aussi comme l'épouse de Thoth, le juge des dieux qu'on appelle « le maître de Maât ».

Mastaba
Utilisé pour nommer les tombes à ciel ouvert du début de la période pharaonique et de l'Ancien Empire. La forme de base de la superstructure d'Uri mastaba est un rectangle avec un toit plat et des murs verticaux (en briques crues) ou légèrement inclinés (en pierre).

Min
Dieu de la fertilité et de la pluie et patron du désert oriental. Dieu à deux plumes et à rubans, momiforme et ithyphallique, le bras droit levé avec un fouet. A l'origine adoré sous la forme d'un objet.

Naos
Le naos est la pièce la plus importante d'un temple de l'Égypte antique (le Saint des Saints). Il désigne aussi un reliquaire dans lequel se trouvaient des statues de dieux, surtout dans les sanctuaires des temples. Un petit naos en bois était normalement placé à l'intérieur d'un naos monolithique en pierre dure, ce cas était typique à la Basse Epoque, parfois avec une ornementation élaborée.

Neftis
Elle fait partie de l'Énnéade d'Héliopolis avec ses 2 frères Osiris et Seth et sa sœur Isis. Déesse des morts elle veille sur les sarcophages. Au cours de la lutte qui opposa les deux frères Osiris et Seth, elle fut l'alliée d'Osiris et aida Isis à reconstituer son cadavre quand il fut découpé en morceaux par Seth.

Nout ou Nuit
Membres de l'ennéade héliopolitaine, divinité du ciel. Divinité féminine figurée soit nue, couverte d'étoiles, soit vêtue d'une tunique étoilée. A Héliopolis, Nout, est considérée comme la fille de Shou et Tefnout, elle est l'épouse de Geb, le dieu terre. La déesse du Ciel qui arque son corps au-dessus de Geb. Elle personnifie la voûte céleste, et les bas-reliefs la figurent souvent sous l'aspect d'une femme dont les orteils touchent à l'horizon oriental, tandis que son corps se courbe au-dessus de la terre et que le bout de ses doigts touchent aux frontières du couchant. Parfois elle a apparu dans la forme d'une vache dont le corps forme le ciel. Devenue mère du soleil Rê, elle avale chaque soir le soleil couchant et le met à nouveau au monde chaque matin. A Héliopolis, en revanche, elle est la mère d'Osiris, d'Isis, de Nephthys et de Seth.

Ogdoade
Terme désignant un groupe de huit divinités (4 couples des 2 sexes), associées à Hermopolis, qui symbolisaient l'état du monde avant la création. La composition du groupe variait mais sa forme classique était la suivante : Noun et Naounet, les eaux primordiales ; Hou et Haouhet, l'espace infini ; Kouk et Kaouket, les ténèbres ; Amon et Amaounet, ce qui est caché.

Osiris
Dieu de la terre et de la végétation souverain du monde inférieur (le Dieu vert). Le cycle annuel de la végétation qui meurt puis renaît, concrétisa l'idée de la résurrection puis il devint le dieu des morts et de la résurrection à la vie éternelle. Osiris était le maître, le protecteur et le juge du défunt. Osiris était le premier enfant de Nout et Geb, ainsi le frère de Seth, Nephthys et Isis, qui était aussi sa femme. Avec Isis il engendra Horus.

Pronaos
Chambre devant le sanctuaire (naos) d'un temple. Son emplacement varie selon le plan des temples. Ce terme désigne parfois la salle hypostyle. Le pronaos, du grec ancien « l'espace situé devant le temple », désigne le vestibule ou l'entrée d'un temple. Il possède normalement la même largeur que le naos qu'il prolonge dans le même axe. Ses parois latérales peuvent être soit des murs soit des supports isolés (piliers, colonnes). Son ouverture peut prendre toute la largeur de l'édifice ou une partie seulement (porte). Elle est le plus souvent constituée d'une colonnade soit in antis soit prostyle, de deux à huit colonnes.

Ptah
Dieu créateur, patron des artisans et artistes, il prit vite de l'importance avec Sokar, dieu des nécropoles et Osiris, pour donner le dieu composite Ptah-Sokar-Osiris, en liaison avec le taureau Apis. Fut aussi honoré Thèbes et à Abydos, et devint dieu national du Nouvel Empire d'autres endroits. Il est considéré comme le démiurge qui a pensé le monde dans son cœur et puis l'a réalisé par le verbe. Il joue également un rôle dans la préservation de l'univers et a permanence de la fonction royale. C'est le patron des artisans.


Rê qui signifie probablement « créateur », est le nom du Soleil, souverain maître du ciel. Au commencement, le dieu-Soleil reposait, sous le nom d'Atoum, au sein du Noun, l'Océan primordial, prenant grand soin, pour ne pas laisser éteindre son éclat, de garder les yeux clos ou de se tenir enfermé dans un bouton de lotus, jusqu'au jour où, souffrant de son impersonnalité, il se dressa par l'effort de sa seule volonté au-dessus des eaux sur une butte primordiale, matérialisée par le Benben et apparut étincelant sous le nom de Rê. Associé à Atoum, il repoussa le chaos par la lumière et la chaleur qu'il répandait.

Sakhmet
Déesse à tête de lionne, était en relation avec Mout et Bastet pour former la triade Memphite. Elle était la fille de Rê et formait avec son époux Ptah et son fils Nefertoum la triade de Menphis. Les prêtres de Sekhmet formaient une des plus vieilles corporations de médecins d'Egypte. Son principal centre de culte était la région de Memphis.

Seth
Dieu du désordre, des déserts, des tempêtes et de la guerre, et des ténèbres. st le second fils de Geb et de Nout. Seth Seth Il était représenté comme un homme ayant une queue fourchue et la tête d'un animal, qu'on n'est pas parvenu à identifier clairement, au museau allongé et aux oreilles dressées terminées en carré. Parfois il prenait une forme entièrement animale au corps semblable à celui d'un canidé. A l'origine Seth était la divinité des orages et du tonnerre. Quand Geb partagea son royaume, il reçut les terres stériles du désert alors que son frère Osiris gouvernait les zones fertiles du delta. Nephthys est parfois donné comme son épouse, bien qu'il soit plus généralement associé aux déesses étrangères, Sémitiques comme Astarté et Anat.

Sistre
Le Sistre était un Important objet sacré il en existait 2 types : - sakhm (en bois ou céramique) il comporte 2 ou 3 tringles fixes supportant des anneaux vibrants ; et - saischschit (en métal) avec 2 ou 3 tringles coulissantes. L'instrument est dédié à la déesse Hathor sous sa forme de vache ; il est aussi parfois dédié à Isis et Bastet.

Sokar
Sokar était le patron des artisans et plus particulièrement des joaillers, des orfèvres et des forgerons. Il devint le dieu à l'origine du processus de réincarnation, Il était le garant des transformations nocturnes du défunt. Dieu funéraire, il régnait sur la nécropole de Rosetaou, « les portes des corridors » qui communiquait directement avec le monde inférieur. À partir de la Troisième Période Intermédiaire, il perd son caractère propre et il est associé à Ptah et à Osiris en une divinité syncrétique : Ptah-Sokar-Osiris.

Sphinx
Le sphinx est une créature égyptienne, bien que plusieurs autres cultures aient créé des êtres portant le même nom. Dans toutes les versions de la créature son corps est celui d'un lion. Les différences se font au niveau de la tête en particulier. En Egypte il peut avoir une tête humaine ou la tête d'un faucon ou d'un bélier. Dans la plupart des cas, la version grecque est identique à la version égyptienne: corps de lion et la tête humaine, spécifiquement de femme. Cependant il a quelques particularités supplémentaires, au niveau des seins et des ailes d'un aigle. Indépendamment de la culture, le sphinx est d'habitude un gardien et bienveillant.

Thoth
Dieu de la sagesse, de l'écriture et du calcul. Thot était aussi un dieu de l'Au-delà, qui enregistrait les jugements sur les âmes des morts. Parfois c'était Thot lui-même qui pesait le cœur des morts par rapport à la plume de Maât dans la chambre des Deux Vérités.

Zodiaque
Les signes du zodiaque grecs et babyloniens ont été introduits en Egypte à l'époque gréco-romaine.


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La suite de Fibonacci

La suite de Fibonacci

Dans les articles du menu « Fondamentaux », nous avons abordé succinctement le nombre d’or, la suite de Fibonacci va maintenant nous permettre de une première approche de la façon dont ce nombre d’or est l’outil privilégié du créateur de notre univers.

Définition

La suite de Fibonacci est une suite de nombres entiers dans laquelle chaque terme est la somme des deux termes qui le précèdent. Elle commence généralement par les termes 0 et 1 (parfois 1 et 1) et ses premiers termes sont : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144 (144 est la 12ème occurrence… voir nos lapins ci-après).

Historique

Léonard de Pise (1175 – 1240), un « homme d’affaires » du XIIIème siècle passionné de mathématiques, qui se déplaçait à travers tout le Moyen Orient pour ses occupations marchandes occupait ses loisirs à se familiariser avec les sciences mathématiques que pratiquaient ses clients Arabes.
On lui doit probablement l’introduction des chiffres arabes en Europe et en particulier le Zéro (les chiffres « arabes », comme on l’a découvert depuis, proviennent des Indes, et non des arabes qui ne furent qu’un vecteur…). On lui doit aussi un traité de mathématiques le « Liber abaci » où il expose toutes les connaissances acquises au long de ses voyages. Parmi elles, il rapporte une étude sur une suite de nombres peu banale…
Léonard de Pise (alias « Fibonacci ») y présente en effet une suite de nombres que ses interlocuteurs arabes prêtaient à la prolifération des lapins ! Et il pose le problème en ces termes :
Combien de paires de lapins peuvent être engendrées par un couple unique en un an, si chaque mois, chaque paire produit une autre paire qui devient productive à son tour à partir du 2ème mois.

La réponse est 144 car la providence a voulu qu’aucun lapin ne décède !

Nota bene : la colonne de droite est égale au nombre de couples descendants plus le couple initial

Et nous retrouvons le nombre d’or

La suite de Fibonacci et les mesures anciennes

Lorsque l’on veut évaluer la longueur d’un mur ou d’une table par exemple, et que l’on ne dispose pas d’un double-mètre, on porte successivement la longueur de la main, doigts écartés, de façon spontanée : on utilise l’empan sans le savoir !
Cette longueur est généralement comprise entre 20 et 23 cm pour la plupart des hommes normalement constitués.
Depuis les temps les plus reculés, instinctivement, la main a donné ainsi naissance à un système de mesures variable suivant l’époque et la région.
Le passage d’une unité à l’autre se fait en numérotation duodécimale.

Voyons maintenant comment la main et le bras respectent les proportions du nombre d’or et nous conduisent vers la suite de Fibonacci.

Dans le tableau ci-dessous : la Paume mesure 34 lignes, la Palme 55 lignes l’Empan 89 lignes, le Pied 144 lignes et la coudée 233 lignes. Cette série de 5 nombres appartient bien à la suite de Fibonacci.

 

Nota bene : On appelle « Quine » les 5 unités de mesures encadrées (paume + palme + empan + pied + coudée). C’est précisément cette « Quine » qui a servi à la graduation de la canne des Maîtres d’oeuvre qui fera l’objet d’un autre article. Les cinq mesures de la suite dorée inscrite sur la canne du maître d’oeuvre, sont celles de la représentation de l’homme géométrique.

La suite de Fibonacci et  φ dans le  monde végétal

On ne peut expliquer par le simple hasard l’étrange prédominance du nombre d’or en botanique.
Son apparition est beaucoup trop fréquente pour n’être qu’accidentelle. Sur une spirale donnée deux points d’insertion consécutifs des feuilles d’une plante forment avec le centre un angle constant de 137,5°.

C’est ainsi que les arcs ab, puis bc, cd, de, etc. de la spirale couvrent tous un angle de 137,5° par rapport au centre de la spirale.

Cette mesure d’angle correspond à une rotation de 360° x 1  / φ² = 137,5° !
ou encore 360° x 34 / 89 = 137,5°… (cf. plus haut la suite 13 , 21 , 34 , 55, 89, 144…)
Le cas d’implantation des feuilles ci-contre est celui d’une foule de végétaux, par exemple l’artichaut, le rosier ou le céleri.
Autre exemple : les fleurs de tournesol (voir l’image du bandeau de cet article) présentent 89 spirales dans un sens et 144 dans l’autre et 144 / 89 ≅ 1,617977 le nombre d’or !

Fleur d’amandier

Carambole

Hibiscus

Pétunia

Artichaut

Chou romanesco

Myosotis

Pomme

Aubépine

Fleur de fraisier

Œillet des Alpes

Primevère

Cactée

Frangipane

Pervenche

Valériane

La suite de Fibonacci et la musique

Ce sujet est assez controversé entre ses partisans et certains puristes de la musicologie

Nous vous proposons de faire votre propre opinion en regardant cette vidéo de Sylvain Lalonde :

 

Fibonacci dans l’harmonie

La suite de Fibonacci et les cotations boursières

Cette surprenante découverte dite des « vagues d’Elliott » porte le nom de son auteur. Nous nous appuyons sur les sites de ABC Bourse et de J.Y. Baudot pour vous l’expliciter.

« Elliott a découvert dans les marchés financiers une sorte d’harmonie dans laquelle le nombre d’or et les valeurs prises par la suite de Fibonacci tiennent un rôle central.« 

« Celui-ci constate qu’un même schéma se répète lors des périodes de hausse du prix des actions et qu’une configuration opposée s’observe lors des baisses. « 

« Au cours de l’évolution d’un titre ou d’un indice, on assiste régulièrement à des phases de consolidation sous forme de correction technique lors d’une tendance haussière et de rebond lors d’une tendance baissière. Ces mouvements de cours de direction opposée à la tendance principale sont appelés des retracements.« 

La méthode des retracements de Fibonacci permet de déterminer des objectifs de cours au sein de ces phases de consolidation. Elle permet de prévoir l’amplitude des corrections et des rebonds afin de se positionner au mieux au sein d’une tendance.

« Un cycle de cotations est globalement haussier ou baissier et se décompose en huit vagues d’Elliott.« 

cycle d'Elliott« Les cinq premières vagues sont dites « de tendance » (n° 1 à 5) et les trois suivantes sont des vagues « de correction » (a, b et c). Les vagues 1, 3 et 5 sont des vagues d’impulsion. Ce sont les trois vagues qui vont faire la tendance. Les vagues 2 et 4 sont au contraire des vagues de correction de tendance. Les vagues a et c sont aussi considérées comme des vagues d’impulsion, bien qu’elles n’aillent pas dans le même sens que 1, 3 et 5, tandis que b est une correction. Ainsi, on considère qu’au cours d’un cycle il y a cinq impulsions pour trois corrections (nombres de Fibonacci).

Le processus étant fractal, chacune des vagues se décompose en vaguelettes, qui elles-mêmes se décomposent et ainsi de suite. Donc, si l’on observe un cycle, celui-ci comporte cinq vagues d’impulsion. Celles-ci incluent alors 5² = 25 vagues d’impulsion tandis que les trois vagues de correction n’en comportent chacune que trois, soit 3² = 9. Donc un total de 25 + 9 = 34 vagues d’impulsion (nombre de Fibonacci). En descendant d’un niveau supplémentaire, on obtient toujours un nombre de Fibonacci (144), puis un autre, etc. Ces chiffres restent toutefois théoriques car ils ne sont pas toujours observés.

Sur le moment, la vague 1 n’est pas la plus simple à détecter car elle amorce un nouveau cycle. Il arrive qu’elle se décompose en trois mini-vagues au lieu de cinq. La vague 2 montre souvent un retour assez fort, parfois même sur le point de départ. La vague 3 est la principale : mouvement long et volumes élevés. Investisseurs et spéculateurs ont tous compris que c’est le moment d’acheter (si le cycle est haussier) ou de vendre (s’il est baissier). La vague 4 montre une pause. C’est une phase de consolidation, jamais forte au point d’annuler la 3. La vague 5 voit les derniers intervenants se décider (petits porteurs). Le mouvement peut durer longtemps mais sans violence. La vague a est rarement forte, la vague b est souvent égale à la vague a multipliée par le ratio de Fibonacci (0,618) et la vague c montre une violence digne de la 2. »

Comment les utiliser

« En premier lieu, on repère graphiquement le creux et le sommet de la tendance. On gradue ensuite cette hauteur de 0 à 100%.

– Si la tendance est haussière, les lignes de retracement descendront de 0% à 100%.
– Si la tendance est baissière, les lignes de retracement monteront de 0% à 100%.

On trace ensuite des traits horizontaux aux niveaux de Fibonacci, soit 23,6%, 38,2%, 50%, 61,8% et 78,6%.

Ces traits représentent les niveaux de support et de résistance où les cours risquent de retracer, suite à un changement de tendance. Ainsi, après une tendance haussière, les 5 niveaux de retracement vont permettre de fixer des supports théoriques au sein de la correction technique qui s’ensuit. »

fibonacci

Conclusion de ABC Bourse :

« La méthode des retracements de Fibonacci sert à prévoir les niveaux de support et de résistance théoriques contre lesquels les cours risquent de buter, suite à un changement de tendance. Il est vrai que l’expérience donne relativement souvent raison à cette méthode. Elle ne peut cependant pas constituer une technique de trading à part entière, mais permettre de se positionner ou de clore une position à un moment opportun, associée à d’autres indicateurs. Elle permet aussi de se donner des niveaux précis à surveiller pour voir le comportement des investisseurs quand ils sont atteints.« 

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