ESOTERICUS

La légende d’Osiris

La légende d’Osiris

Garant de la survie humaine après la mort, et dieu du renouveau, Osiris, le roi juste et bon des royaumes souterrains, avait l'apparence d'une momie de pharaon, bras croisés sur la poitrine. Le pharaon mort, puis, avec le temps, tous les défunts, furent considérés comme des Osiris, promis à la renaissance spirituelle et à l'éternité s'ils se conformaient à l'enseignement du dieu.

Fils aîné de Geb et de Nout, Osiris voit le jour à Thèbes, en Haute-Egypte. A l'annonce de la nouvelle de sa naissance, Rê se réjouit. Quand son père Geb se retire au ciel, Osiris lui succède en qualité de roi d'Egypte et épouse Isis, sa sœur. Issus du ciel et de la terre, Osiris et Isis sont le premier couple de rois-dieux à vivre parmi les hommes.

Osiris est un souverain éclairé et on le désigne bientôt sous le nom d'Ounophris, "l'Etre bon". Mais il ne tarde pas à être la victime d'un complot organisé par son frère Seth, incarnation du désordre. Au cours de la vingt-huitième année de son règne, alors qu'Osiris revient victorieux d'une longue campagne de conquêtes, Seth profite des fêtes organisées à cette occasion pour inviter son frère à un banquet. Au cours de la soirée, il capture Osiris et l'enferme dans un grand coffre qu'il jette dans le Nil.

La douleur d'Isis à la nouvelle de l'assassinat d'Osiris par leur frère commun est immense. Elle coupe aussitôt ses cheveux, déchire ses vêtements et part à la recherche du coffre dans lequel "l'Etre bon" a été enfermé.

Entraîné à la mer, le coffre a été porté par les flots jusque sur les côtes de Phénicie, au pied d'un tamaris qui, croissant avec une étonnante rapidité, le cache désormais entièrement dans son tronc. Malcandre, roi de Byblos, pour étayer le toit de son palais, donne alors l'ordre d'abattre l'arbre. Celui-ci se met à répandre une senteur exquise dont Isis entend parler et dont elle comprend aussitôt la signification. Sans tarder, elle se rend en Phénicie où on lui remet la colonne miraculeuse. Elle en retire le cercueil de son époux qu'elle arrose de ses larmes, le ramène en toute hâte en Egypte et le tient caché dans les marais de Bouto afin de le soustraire aux entreprises de Seth. Mais ce dernier le retrouve au cours d'une partie de chasse. Pour anéantir à tout jamais son frère, Seth décide d'en découper le cadavre en quatorze morceaux qu'il disperse à travers la campagne.

Sans se décourager, Isis se met à la recherche des précieux débris et les retrouve tous, à l'exception du phallus qu'un poisson du Nil, à jamais maudit pour ce crime, a entièrement dévoré. La déesse reconstitue le corps d'Osiris, en rajustant adroitement les fragments l'un à l'autre. Son neveu Anubis les momifie, puis la déesse magicienne, aidée de sa sœur Nephthys, de Thot, le vizir du défunt et d'Horus, son fils conçu par union avec le cadavre de son mari, redonne le souffle de la vie à Osiris à l'aide de formules magiques. Pour la première fois, les rites de l'embaumement qui rendent la vie éternelle ont été pratiqués.

Ressuscité et désormais à l'abri de la mort, Osiris quitte la terre pour se retirer dans les "Champs Élysées" et laisser le trône terrestre à son fils Horus. Ce dieu au corps d'homme et à tête de faucon deviendra alors le modèle parfait de tous les rois à venir. Quant à Osiris, il règne depuis sur l'Au-delà.

Nous noterons avec intérêt l'apparition du nombre 14 dans le démembrement du corps d'Osiris par Seth.

Dans un article sur le papyrus d'Hunefer, nous verrons que ce nombre correspond au nombre des juges qui siègent au moment de la pesée de l'âme du défunt.

Ce nombre symbolise la génération et la béatitude :

  • La capacité de procréer commence à se manifester au cours de la quatorzième année chez les garçons.
  • Les sept béatitudes du corps: santé, beauté, l'agilité, force, liberté, volupté, longévité. Les sept béatitudes de l'âme: concorde, honneur, puissance, sécurité, joie, sagesse, amitié.
  • L'Amenti, région où se rendent les âmes des morts, à l'Ouest du Nil, était divisée en 14 parties.
  • Le cycle de la Lune se compose de 14 jours ascendants et 14 jours descendants.
Publié par ESOTERICUS dans ÉGYPTE, 0 commentaire
La boîte à symboles

La boîte à symboles

Cette page comme son nom l'indique est destinée à lister de nombreux symboles qui à eux seuls peuvent justifier de leur consacrer un grand article.
Vous ne pourrez donc y trouver que quelques éléments de réflexion arbitrairement choisis par le contributeur.
Vous pouvez les classer au moyen des flèches de la première colonne de gauche. Vos suggestions sont les bienvenues.

DésignationIllustrationDescription
AnubisProtège l'entrée des Temples et des tombeaux, comme un Cerbère impitoyable. Anubis est aussi le protecteur des embaumeurs.
Baphomet

Idole ou symbole ? Ange ou démon ? Symbole alchimique des Templiers ?


Le débat n’est pas tranché mais ce Baphomet a sans conteste servi de prétexte à Philippe le Bel pour dissoudre l’Ordre du Temple.


Le Baphomet s’est d’abord trouvé chez les hermétistes et les gnostiques du monde méditerranéen et moyen-oriental (aussi bien chrétiens que musulmans) avant d’être ramené de Palestine en Europe par les Templiers. Personnage ailé, cornu et pourvu de seins au portail de l’église Saint-Merry, représenterait l’Esprit soi-même, la Sophia des gnostiques (le Saint-Esprit, troisième terme de la Trinité catholique).


Pour aller plus loin…

BarqueBarque solaireLa barque est un symbole qui traduit la fin d’un cycle et le passage vers le cycle suivant.

En Égypte, la barque solaire est la barque dans laquelle circule Rê tout au long de son périple nocturne et diurne.

Seth est placé à l'avant de la barque afin de défendre Rê contre le serpent démon Apophis qui menace le déroulement paisible du rituel du lever et du coucher du soleil. Chaque matin Apophis est vaincu mais étant indestructible il renaît sans cesse.


La barque peut évoquer aussi bien le berceau que le cercueil.

C’est le moyen de transport qui permet d’affronter les tempêtes de la vie et de ses passions.


La barque prend aussi la forme de l’arche de Noé qui permit au monde de renaître après le déluge.


L’expression « bien mener sa barque » est aussi très significative d’un passage réussi.

CaverneLa caverne est le lieu symbolique dans lequel vivent en permanence les non-initiés. La symbolique du mythe de Platon est bien connue des philosophes.
Depuis la haute antiquité l'on enseigne que l'initiation est une progression qui comprend des marches successives. Cet escalier permet de se rapprocher progressivement de la grande Lumière spirituelle de la connaissance.
Notre illustration de Kunrath montre un apprenti à la première marche, un compagnon à mi-course et un maître qui a dépassé la septième et dernière marche. Il peut désormais s'enfoncer dans le couloir secret au bout duquel la divine Lumière solaire commence à lui apparaître.
Chêne

Arbre sacré dans de nombreuses traditions. Il attire la foudre et évoque la puissance la force et la longévité.


Arbre dont le bois et les fruits (glands) sont riches en potassium ce qui en fait un précieux contributeur dans la fabrication du sel philosophique des alchimistes selon la formule du Pape Jean XXII.


Les glands ont une image fortement connotée sur de nombreux plans :
• Aalimentaire (nourriture pour les cochons),
• Intellectuel (idiotie paresse), sexuelle (organe de reproduction),
• Spirituel (symbole de transcendance de l’esprit sur la matière, armoiries papales, etc.).

CoqSymbole solaire :

Son chant annonce en toutes saisons le lever du soleil. C’est un guetteur de confiance pour sa vigilance et sa persévérance.


Son courage au combat est bien connu.


De nombreuses traditions l’associent à Hermès et lui attribuent un rôle de psychopompe notamment pour les initiations qui « permettent de mourir à une vie ancienne pour entrer dans une nouvelle ». Accompagnant Hermès, il parcourt ainsi les trois niveaux du cosmos de l’enfer au ciel.


Pour l’alchimie, cet animal qui chante même sur un tas de fumier symbolise les trois grandes phases du Grand Œuvre :
• L’œuvre au noir pour les pattes dans le compost.
• L’œuvre au blanc pour la couleur de sa chair et souvent de son plumage.
• L’œuvre au rouge pour sa crête qui symbolise la quintessence qui conduit l’œuvre au rouge.


Sa présence au sommet des clochers symbolise la prépondérance de la vie spirituelle.

Croix AnkhLa croix ansée est le symbole de millions d'années de vie future. Son cercle est l'image parfaite de ce qui n'a ni commencement ni fin : il représente l'âme qui est éternelle parce qu'elle est issue de la substance spirituelle des Dieux ; la croix figure l'état de transe dans lequel se débattait l'initié, plus exactement il représente l'état de mort, la crucifixion de l’élu et, dans certains temples, l'initié était couché par les prêtres sur un lit en forme de croix.
FeuSelon Plutarque : « Le feu est un être animé ; il se meut et il se nourrit de lui-même. Par sa flamme brillante, il met toutes choses en lumière. Il éclaire tout. Mais c’est surtout lorsqu’on l’éteint qu’il montre sa puissance. Non certes, il ne manque pas d’un principe vital : car il crie, il parle, il se défend comme une créature vivante, qu’on veut faire périr par la violence. […] La lampe allumée est l’image du corps qui enveloppe notre âme. La flamme lumineuse en figure celle-ci, elle se trouve au-dedans. […] ».

La devise de Virgile "Deos numerus impare gaudet" signifie qu'en matière initiatique les dieux aiment les nombres impairs.
Les feux sont placés en équerre formant ainsi le signe rituel NETER.
On n'éteint pas un feu par le souffle d'une expiration car cette dernière porte les rejets des matières impures de notre corps.
GrenadeChez les anciens, la grenade était le symbole essentiel de l’amour dans toute sa plénitude. Une fois enlevée dans les enfers par Pluton (Hadès), Proserpine (Perséphone) partage sa couche et il lui fait manger des grains de grenade ; dès lors, lorsqu’elle sera rendue à la lumière, lorsque sa mère la déesse Cérès (Déméter) aura recouvré sa fille, le simple fait d’avoir mangé de ce fruit retiendra à l’avenir la jeune déesse plusieurs mois de l’année dans les sombres demeures du sein de la terre.
La grenade ouverte de notre illustration répond au nombre d’or en affichant son pentagramme de pépins rouges bien mûrs.
Le fruit ne s’ouvre que lorsque les pépins sont parvenus à maturation.
Les pépins sont aussi en analogie avec les granulations de l’œuvre au noir alchimique qui saignent progressivement la quintessence (le sang du dragon).
MiroirLe miroir nous permet de méditer sur la vue de notre plus grand ennemi.
Dans ce célèbre tableau du Titien, nous pouvons voir la belle Laura Dianti devant deux miroirs.
Dans l'un des deux sont reflétés les objets tentateurs d'un luxe stérile (bijoux, parures, etc.).
Dans le second elle s'observe elle même pour que sa psychostasie lui révèle si elle a cédé à cette tentation.
Nous voyons bien ici les degrés ascendants de l'approche du divin à travers le symbole.
NeterSelon Schwaller de Lubicz :
« Les Neters sont les Puissances causales (premières et secondes) de tout ce qui se manifeste dans l’univers ; ils en sont les principes, les agents et les fonctions. [..] Les Neters étant l’expression des Qualités et fonctions de la Puissance divine, leur hiérarchie ne peut être définie que par le caractère plus ou moins spirituel ou matériel, universel ou particulier, absolu ou relatif, de la puissance ou de la fonction considérée. […] ».


En matière d’initiation le hiéroglyphe ci-contre du Neter superposé à cette statue du Dieu Appolon permet de communiquer que l’initié est sensible aux influences des Neters, et ce, quelqu’en soit le degré. Cette « sensibilité d’appartenance » se communique en « mimant » le hiéroglyphe Neter par toutes les équerres comme en atteste le signe de foi, cette statue d’Apollon et bien d'autres œuvres d’art.

OrfraieL'orfraie est aveuglée par la lumière et la refuse.
Représente l'état du profane, de l'être non initiable, qui, malgré les flambeaux, les bougies allumées et une paire de lunettes refuse de reconnaître la réalité de la Lumière initiatique.
ScarabéeKhepra, le scarabée sacré, n'a pas de femelle ; pour engendrer sa progéniture, il façonne une boule faite de fiente de mouton ; en elle gestera sa semence ; cette boule, il la roule de l'orient vers l'occident avec ses pattes postérieures ; ainsi ne se détourne t'il point de l'Orient.
De la même manière, la Terre se meut à l'inverse du cours apparent des astres ; car, autre est l'apparence, autre est le mouvement réel.
Le scarabée enterre sa boule pendant la durée exacte d'une lune ; et, couvée par la terre maternelle, sa progéniture prend forme vivante au sein de ce fumier. Alors, sans perdre un jour, il déterre la boule et la jette dans l'eau ; quand elle s'ouvre dans cette eau, sa progéniture en sort, comme Râ, le matin, surgit hors du nou, eau primordiale de Nout, la nuit céleste.
Or ce scarabée est noir, comme les ténèbres qui sont au commencement de toutes choses ; il a sur ses pattes autant de doigts que les trente jours du mois solaire.
Signe de foiCe signe toujours largement pratiqué de nos jours se fait depuis la plus haute antiquité comme en atteste cette statue du Pharaon Horembeb au Musée du Caire.
Il se pratique en plaçant son bras droit en équerre les doigts joints sous le cœur. Le bras gauche le long du corps.
SphinxIl montait la garde pour écarter les dangers notamment aux portes du désert.
Le sphinx est le plus souvent tétramorphe.
Il a un visage d'homme (ange) des ailes d'aigle, des flancs de taureau et des griffes de lion.
Une analogie s'impose avec les symboles des 4 évangélistes.
- L'aigle se Saint-Jean.
- Le taureau de Saint-Luc.
- Le lion de Saint-Marc.
- L'ange de Saint-Matthieu.
V.I.T.R.I.O.L.V.I.T.R.I.O.L ne doit pas être confondu avec l’acide chlorhydrique même si ce dernier peut évoquer la noirceur de la Chouette ce personnage des Mystères de Paris d’Eugène Sue qui ne se déplaçait jamais sans sa bouteille de vitriol pour accomplir ses basses œuvres.

L'acronyme V.I.T.R.I.O.L. se décrypte en latin : « Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem » et se traduit par« Visite l'intérieur de la terre et, en rectifiant, tu trouveras la pierre cachée ».


Dans la pratique alchimique il désigne essentiellement le sel philosophique ; les « loups gris très avides » dont l’anagramme est le « vitriol pur des sages ».


En matière d’ésotérisme initiatique il évoque tout comme la caverne le processus qui consiste à se reconstruire en prenant progressivement conscience de sa véritable nature et de son lien indéfectible avec le monde divin.

Publié par ESOTERICUS dans Symbolisme, 3 commentaires
L’Énnéade d’Héliopolis le Noun (eau primordiale)

L’Énnéade d’Héliopolis le Noun (eau primordiale)

Au fil des articles, il sera intéressant de faire une comparaison analogique entre toutes les traditions et leurs cosmogonies respectives.

La plus ancienne théorie sur la naissance du monde est probablement originaire du vénérable sanctuaire solaire d'Héliopolis.  En tout cas, les Textes des Pyramides en font déjà mention depuis la fin de la 5ème dynastie.
Selon cette théorie, il y avait au début le chaos constitué par l’eau primordiale :  le Noun.

 

Du Noun a surgi la colline primordiale sur laquelle s'élevait le sanctuaire Héliopolis (ce à quoi les autres centres concurrents prétendaient aussi).  Le surgissement de la colline originelle correspond à la réapparition annuelle des terres submergées par l'inondation du Nil.

Sur cette colline est apparu Atoum, dont le nom signifie à la fois « ne pas être » et « complet ». En tant qu'Atoum-Rê, il a créé la lumière en opposition aux ténèbres du Noun.

Ensuite, par l'union avec son ombre ou en s'inséminant lui- même (son nom qui est le grand Lui-Elle fait allusion à son caractère bisexuel), il a créé Shou, le dieu de l'air, en le crachant, et Tefnout, l'humide, en la vomissant. Pour la première fois, Shou et Tefnout incarnent les principes masculins et féminins distincts. Ensemble, ils ont donné naissance à Geb, la terre, et à Nout, le ciel.

Dans les représentations, la déesse du ciel, Nout, a voûté son corps au-dessus de Geb, le dieu de la terre, qui est couché. Elle touche le sol uniquement avec les pointes des doigts et des orteils. Entre les deux, surmontant Geb, se tient Shou surmonté de sa plume d'autruche ; il lève les bras pour soutenir le corps de Nout et constituer l'espace de l'air. Shou est assisté par sa sœur jumelle et épouse Tefnou confortant de chaque côté la puissance de ses bras. Ainsi furent formés les éléments cosmiques fondamentaux. De ceux-ci est née la quatrième génération de dieux qui complète l'Ennéade d'Héliopolis, savoir Osiris et Isis, Seth et Nephtys.

Ce mythe est à rapprocher de la cosmogonie grecque qu'elle a fortement inspirée. Dans l’Ennéade, le 9 marque le passage du chaos au cosmos.

Le cosmos débute avec l'apparition de Zeus pour les Grecs alors qu'Isis et Osiris ont donné quant à eux le jour à Horus.

Est-il anodin de constater aussi que dans la suite de Fibonacci le 9ème nombre : 55 permet le retour à l'unité en numérologie (5 + 5 = 10 = 1) et que son successeur le 89 (8 + 9 = 17, 1 +7 = 8) réduit en 8 symbolise l'entrée dans la matière et la première occurrence du nombre d'or (1,618) dans la division de n par n - 1 dans la suite de Fibonacci : 89 / 55 = 1,61818 ?

Dans la Génèse, Dieu créa l'homme le sixième jour mais la descendance du premier couple ne semble débuter qu'au jour neuf après le septième jour de repos...

Publié par ESOTERICUS dans ÉGYPTE, 1 commentaire
Dictionnaire d’Égyptologie

Dictionnaire d’Égyptologie

Vous pouvez contribuer à l’enrichissement de ce lexique en cliquant en bas de page sur « envoyer un nom ».

Tous | # A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z | Envoyer un nom
Il y a actuellement 43 mots dans ce répertoire
Abahoula
Temple caverne d'Amon Râ et de Thot par Horemheb, déplacé à Abou Simbel, en Haute Nubie.

Abaque
Bloc rectangulaire placé au sommet dun chapiteau de colonne pour supporter l'architrave.

Abou Gourab
Temple du soleil de Neouser-Ré à Memphis.

Abou Roach
Pyramide de Didoufri. Cimetières du début de la période pharaonique, de l'Ancien Empire et de l'époque gréco-romaine à Memphis.

Abou Simbel
En Nubie : Deux temples de Ramsès II, - Grand Temple à façade creusée dans le roc, avec 4 Colosses assis de Ramsès II. - Petit Temple de Hathor et la reine Néfertari. avec 6 colosses debout. La façade est ornée des statues de la reine et du pharaon.

Amon
Dieu soleil, dieu du vent.

Amon Rê
Dieu national du Nouvel Empire adoré en de nombreux endroits, Tanis, Memphis, les oasis. Akhenaton a prôné l'adoration de ce dieu unique renonçant à la multiplicité des divinités antérieures.

Amset
Protecteur du foie des défunts.

Anubis
Dieu des morts et des rites funéraires. Chien couché, chacal, ou dieu à tête de chien, noir.

Apis
Taureau avec des marques sur les flancs et un disque solaire entre les cornes, ou dieu à tête de taureau.

Ba
Mot Égyptien souvent traduit par âme, et concernant l'un des aspects de la personnalité. Le ba est associé à la divinité et à la puissance. Les dieux ont ainsi de nombreux ba. Il évoque aussi la possibilité de se manifester de différentes façons, qui sont elles-mêmes des ba, comme le taureau Apis est la manifestation de Ptah. Le ba d'un mort peut se mouvoir librement dans le monde souterrain et revenir sur terre. Voir aussi ka.

Bastet
Déesse à tête de Iionne ou de chat. Bastet était la fille du dieu de soleil Rê, épouse de Ptah et mère du dieu lion Miysis. C'était la déesse bienveillante du foyer et du chat domestique, bien qu'elle prenne parfois l'aspect guerrier d'une lionne des déesses dangereuses.

Cartouche
Espace avec une barre horizontale dans le bas, étiré en un ovale, et dans lequel les noms des pharaons furent inscrits à partir de la IVe dynastie. Des exemples détaillés montrent que le signe représente un nœud de corde, contourné de manière à être sans fin. Il symbolise donc le retour cyclique, probablement par référence à celui du soleil. Les pharaons possédaient deux noms de cartouche, le premier étant l'énoncé qui concernait le dieu Rê (prénom), et le second le nom donné à la naissance (qui correspondrait à notre nom de baptême).

Chou
Membres de l’Ennéade héliopolitaine, divinité de l'air et de la lumière.

Djeb
Membre de l'Ennéade héliopolitaine, divinité de la terre.

Duamtutef
Gardien de l'orient et un des quatre fils de Horus. Protecteur de l'estomac des défunts. L'estomac a été maintenu dans une vase canope après momification. Sur les couvercles de ces fioles était une image de la tête de Duamutef.

Geb
Dieu de la terre.

Harpocrate
Enfant nu les doigts dans la bouche, cheveux nattés, Membre de l'Ennéade héliopolitaine, fils d'Osiris et d'Isis.

Harpocrate
Enfant nu les doigts dans la bouche, cheveux natt?s, Membre de l'enn?ade h?liopolitaine, fils d'Osiris et d'Isis.

Horus
Dieu du ciel et esprit de la lumière. Faucon ou à tête de faucon. souvent dieu du ciel à double couronne, premier dieu de l'état Égyptien, étroitement identifié au roi, membre de l'Ennéade héliopolitaine, fils d'Osiris et d'Isis.

Isis
Reine de toutes les divinités et d?esse gardienne et magicienne. Femme avec hiéroglyphe de son nom sur sa tête. Membre de l'Ennéade, femme d'Osiris.

Ka
Obscure conception de la personnalité, peut-être associée originellement à la fertilité sexuelle. Le ka était le double de la personne vivante, mais venait en lui dans la vie future lorsqu'il recevait des offrandes mortuaires, assurant la survie au mort. Le Ka représente le double immatériel de l'être et incarne les forces vitales de chacun. Le mot appartient a une racine qui signifie 'nourriture" et dont le hiéroglyphe s'écrit à l'aide de deux bras levés. A l'opposé du Ba, élément dynamique, la Ka représente un élément statique. Le Ka était présent aussi bien chez les dieux que chez les hommes.

Khnoum
Dieu-bélier ou dieu à tête de bélier, d'ou la relation de Khnoum avec les inondations, était aussi l'ancien dieu créateur.

Khonsu
Dieu de la lune. Il est figuré comme un enfant, crâne rasé et mèche sur le côté, portant sur la tête un croissant de lune contenant le disque de la pleine lune. Toutefois, son corps enveloppé dans une gaine moulante et les sceptres qu'il tient en main (ceux de Ptah et d'Osiris) rappellent qu'il n'est pas seulement une forme d'Amon renouvelée de son divin géniteur. Il est parfois représenté sous la forme d'un homme à tête de faucon surmonté du disque de la lune. Son animal sacré était le babouin considéré par les égyptiens comme un animal lunaire.

Livre des morts
Ensemble de formules magiques, le plus souvent écrites sur des papyrus et placées avec la momie dans une sépulture.

Maât
Déesse de la Vérité, de l'Ordre et de la Justice, Maât est plutôt la représentation de l'ordre cosmique tel que le démiurge l'a instauré, de l'ordre politique du roi ou de l'ordre social de la société c'est pour cela qu'elle était rarement vénérée comme une divinité au sens propre. Déesse de la vérité et de la justice. Elle apparaît au moment de la création. Maât, qu'on représente comme une femme debout ou assise sur les talons et portant sur la tête la plume d'autruche, idéogramme de son nom, qui signifie « vérité ou justice », est effectivement la déesse du droit, de la vérité et de la justice. Elle est aussi figurée simplement par une plume d'autruche stylisée. Les textes la désignent comme la fille chérie et la confidente de Rê, et aussi comme l'épouse de Thoth, le juge des dieux qu'on appelle « le maître de Maât ».

Mastaba
Utilisé pour nommer les tombes à ciel ouvert du début de la période pharaonique et de l'Ancien Empire. La forme de base de la superstructure d'Uri mastaba est un rectangle avec un toit plat et des murs verticaux (en briques crues) ou légèrement inclinés (en pierre).

Min
Dieu de la fertilité et de la pluie et patron du désert oriental. Dieu à deux plumes et à rubans, momiforme et ithyphallique, le bras droit levé avec un fouet. A l'origine adoré sous la forme d'un objet.

Naos
Le naos est la pièce la plus importante d'un temple de l'Égypte antique (le Saint des Saints). Il désigne aussi un reliquaire dans lequel se trouvaient des statues de dieux, surtout dans les sanctuaires des temples. Un petit naos en bois était normalement placé à l'intérieur d'un naos monolithique en pierre dure, ce cas était typique à la Basse Epoque, parfois avec une ornementation élaborée.

Neftis
Elle fait partie de l'Énnéade d'Héliopolis avec ses 2 frères Osiris et Seth et sa sœur Isis. Déesse des morts elle veille sur les sarcophages. Au cours de la lutte qui opposa les deux frères Osiris et Seth, elle fut l'alliée d'Osiris et aida Isis à reconstituer son cadavre quand il fut découpé en morceaux par Seth.

Nout ou Nuit
Membres de l'ennéade héliopolitaine, divinité du ciel. Divinité féminine figurée soit nue, couverte d'étoiles, soit vêtue d'une tunique étoilée. A Héliopolis, Nout, est considérée comme la fille de Shou et Tefnout, elle est l'épouse de Geb, le dieu terre. La déesse du Ciel qui arque son corps au-dessus de Geb. Elle personnifie la voûte céleste, et les bas-reliefs la figurent souvent sous l'aspect d'une femme dont les orteils touchent à l'horizon oriental, tandis que son corps se courbe au-dessus de la terre et que le bout de ses doigts touchent aux frontières du couchant. Parfois elle a apparu dans la forme d'une vache dont le corps forme le ciel. Devenue mère du soleil Rê, elle avale chaque soir le soleil couchant et le met à nouveau au monde chaque matin. A Héliopolis, en revanche, elle est la mère d'Osiris, d'Isis, de Nephthys et de Seth.

Ogdoade
Terme désignant un groupe de huit divinités (4 couples des 2 sexes), associées à Hermopolis, qui symbolisaient l'état du monde avant la création. La composition du groupe variait mais sa forme classique était la suivante : Noun et Naounet, les eaux primordiales ; Hou et Haouhet, l'espace infini ; Kouk et Kaouket, les ténèbres ; Amon et Amaounet, ce qui est caché.

Osiris
Dieu de la terre et de la végétation souverain du monde inférieur (le Dieu vert). Le cycle annuel de la végétation qui meurt puis renaît, concrétisa l'idée de la résurrection puis il devint le dieu des morts et de la résurrection à la vie éternelle. Osiris était le maître, le protecteur et le juge du défunt. Osiris était le premier enfant de Nout et Geb, ainsi le frère de Seth, Nephthys et Isis, qui était aussi sa femme. Avec Isis il engendra Horus.

Pronaos
Chambre devant le sanctuaire (naos) d'un temple. Son emplacement varie selon le plan des temples. Ce terme désigne parfois la salle hypostyle. Le pronaos, du grec ancien « l'espace situé devant le temple », désigne le vestibule ou l'entrée d'un temple. Il possède normalement la même largeur que le naos qu'il prolonge dans le même axe. Ses parois latérales peuvent être soit des murs soit des supports isolés (piliers, colonnes). Son ouverture peut prendre toute la largeur de l'édifice ou une partie seulement (porte). Elle est le plus souvent constituée d'une colonnade soit in antis soit prostyle, de deux à huit colonnes.

Ptah
Dieu créateur, patron des artisans et artistes, il prit vite de l'importance avec Sokar, dieu des nécropoles et Osiris, pour donner le dieu composite Ptah-Sokar-Osiris, en liaison avec le taureau Apis. Fut aussi honoré Thèbes et à Abydos, et devint dieu national du Nouvel Empire d'autres endroits. Il est considéré comme le démiurge qui a pensé le monde dans son cœur et puis l'a réalisé par le verbe. Il joue également un rôle dans la préservation de l'univers et a permanence de la fonction royale. C'est le patron des artisans.


Rê qui signifie probablement « créateur », est le nom du Soleil, souverain maître du ciel. Au commencement, le dieu-Soleil reposait, sous le nom d'Atoum, au sein du Noun, l'Océan primordial, prenant grand soin, pour ne pas laisser éteindre son éclat, de garder les yeux clos ou de se tenir enfermé dans un bouton de lotus, jusqu'au jour où, souffrant de son impersonnalité, il se dressa par l'effort de sa seule volonté au-dessus des eaux sur une butte primordiale, matérialisée par le Benben et apparut étincelant sous le nom de Rê. Associé à Atoum, il repoussa le chaos par la lumière et la chaleur qu'il répandait.

Sakhmet
Déesse à tête de lionne, était en relation avec Mout et Bastet pour former la triade Memphite. Elle était la fille de Rê et formait avec son époux Ptah et son fils Nefertoum la triade de Menphis. Les prêtres de Sekhmet formaient une des plus vieilles corporations de médecins d'Egypte. Son principal centre de culte était la région de Memphis.

Seth
Dieu du désordre, des déserts, des tempêtes et de la guerre, et des ténèbres. st le second fils de Geb et de Nout. Seth Seth Il était représenté comme un homme ayant une queue fourchue et la tête d'un animal, qu'on n'est pas parvenu à identifier clairement, au museau allongé et aux oreilles dressées terminées en carré. Parfois il prenait une forme entièrement animale au corps semblable à celui d'un canidé. A l'origine Seth était la divinité des orages et du tonnerre. Quand Geb partagea son royaume, il reçut les terres stériles du désert alors que son frère Osiris gouvernait les zones fertiles du delta. Nephthys est parfois donné comme son épouse, bien qu'il soit plus généralement associé aux déesses étrangères, Sémitiques comme Astarté et Anat.

Sistre
Le Sistre était un Important objet sacré il en existait 2 types : - sakhm (en bois ou céramique) il comporte 2 ou 3 tringles fixes supportant des anneaux vibrants ; et - saischschit (en métal) avec 2 ou 3 tringles coulissantes. L'instrument est dédié à la déesse Hathor sous sa forme de vache ; il est aussi parfois dédié à Isis et Bastet.

Sokar
Sokar était le patron des artisans et plus particulièrement des joaillers, des orfèvres et des forgerons. Il devint le dieu à l'origine du processus de réincarnation, Il était le garant des transformations nocturnes du défunt. Dieu funéraire, il régnait sur la nécropole de Rosetaou, « les portes des corridors » qui communiquait directement avec le monde inférieur. À partir de la Troisième Période Intermédiaire, il perd son caractère propre et il est associé à Ptah et à Osiris en une divinité syncrétique : Ptah-Sokar-Osiris.

Sphinx
Le sphinx est une créature égyptienne, bien que plusieurs autres cultures aient créé des êtres portant le même nom. Dans toutes les versions de la créature son corps est celui d'un lion. Les différences se font au niveau de la tête en particulier. En Egypte il peut avoir une tête humaine ou la tête d'un faucon ou d'un bélier. Dans la plupart des cas, la version grecque est identique à la version égyptienne: corps de lion et la tête humaine, spécifiquement de femme. Cependant il a quelques particularités supplémentaires, au niveau des seins et des ailes d'un aigle. Indépendamment de la culture, le sphinx est d'habitude un gardien et bienveillant.

Thoth
Dieu de la sagesse, de l'écriture et du calcul. Thot était aussi un dieu de l'Au-delà, qui enregistrait les jugements sur les âmes des morts. Parfois c'était Thot lui-même qui pesait le cœur des morts par rapport à la plume de Maât dans la chambre des Deux Vérités.

Zodiaque
Les signes du zodiaque grecs et babyloniens ont été introduits en Egypte à l'époque gréco-romaine.


Envoyer un nom
Publié par ESOTERICUS dans ÉGYPTE, 0 commentaire
La suite de Fibonacci

La suite de Fibonacci

Dans les articles du menu « Fondamentaux », nous avons abordé succinctement le nombre d’or, la suite de Fibonacci va maintenant nous permettre de une première approche de la façon dont ce nombre d’or est l’outil privilégié du créateur de notre univers.

Définition

La suite de Fibonacci est une suite de nombres entiers dans laquelle chaque terme est la somme des deux termes qui le précèdent. Elle commence généralement par les termes 0 et 1 (parfois 1 et 1) et ses premiers termes sont : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144 (144 est la 12ème occurrence… voir nos lapins ci-après).

Historique

Léonard de Pise (1175 – 1240), un « homme d’affaires » du XIIIème siècle passionné de mathématiques, qui se déplaçait à travers tout le Moyen Orient pour ses occupations marchandes occupait ses loisirs à se familiariser avec les sciences mathématiques que pratiquaient ses clients Arabes.
On lui doit probablement l’introduction des chiffres arabes en Europe et en particulier le Zéro (les chiffres « arabes », comme on l’a découvert depuis, proviennent des Indes, et non des arabes qui ne furent qu’un vecteur…). On lui doit aussi un traité de mathématiques le « Liber abaci » où il expose toutes les connaissances acquises au long de ses voyages. Parmi elles, il rapporte une étude sur une suite de nombres peu banale…
Léonard de Pise (alias « Fibonacci ») y présente en effet une suite de nombres que ses interlocuteurs arabes prêtaient à la prolifération des lapins ! Et il pose le problème en ces termes :
Combien de paires de lapins peuvent être engendrées par un couple unique en un an, si chaque mois, chaque paire produit une autre paire qui devient productive à son tour à partir du 2ème mois.

La réponse est 144 car la providence a voulu qu’aucun lapin ne décède !

Nota bene : la colonne de droite est égale au nombre de couples descendants plus le couple initial

Et nous retrouvons le nombre d’or

La suite de Fibonacci et les mesures anciennes

Lorsque l’on veut évaluer la longueur d’un mur ou d’une table par exemple, et que l’on ne dispose pas d’un double-mètre, on porte successivement la longueur de la main, doigts écartés, de façon spontanée : on utilise l’empan sans le savoir !
Cette longueur est généralement comprise entre 20 et 23 cm pour la plupart des hommes normalement constitués.
Depuis les temps les plus reculés, instinctivement, la main a donné ainsi naissance à un système de mesures variable suivant l’époque et la région.
Le passage d’une unité à l’autre se fait en numérotation duodécimale.

Voyons maintenant comment la main et le bras respectent les proportions du nombre d’or et nous conduisent vers la suite de Fibonacci.

Dans le tableau ci-dessous : la Paume mesure 34 lignes, la Palme 55 lignes l’Empan 89 lignes, le Pied 144 lignes et la coudée 233 lignes. Cette série de 5 nombres appartient bien à la suite de Fibonacci.

 

Nota bene : On appelle « Quine » les 5 unités de mesures encadrées (paume + palme + empan + pied + coudée). C’est précisément cette « Quine » qui a servi à la graduation de la canne des Maîtres d’oeuvre qui fera l’objet d’un autre article. Les cinq mesures de la suite dorée inscrite sur la canne du maître d’oeuvre, sont celles de la représentation de l’homme géométrique.

La suite de Fibonacci et  φ dans le  monde végétal

On ne peut expliquer par le simple hasard l’étrange prédominance du nombre d’or en botanique.
Son apparition est beaucoup trop fréquente pour n’être qu’accidentelle. Sur une spirale donnée deux points d’insertion consécutifs des feuilles d’une plante forment avec le centre un angle constant de 137,5°.

C’est ainsi que les arcs ab, puis bc, cd, de, etc. de la spirale couvrent tous un angle de 137,5° par rapport au centre de la spirale.

Cette mesure d’angle correspond à une rotation de 360° x 1  / φ² = 137,5° !
ou encore 360° x 34 / 89 = 137,5°… (cf. plus haut la suite 13 , 21 , 34 , 55, 89, 144…)
Le cas d’implantation des feuilles ci-contre est celui d’une foule de végétaux, par exemple l’artichaut, le rosier ou le céleri.
Autre exemple : les fleurs de tournesol (voir l’image du bandeau de cet article) présentent 89 spirales dans un sens et 144 dans l’autre et 144 / 89 ≅ 1,617977 le nombre d’or !

Fleur d’amandier

Carambole

Hibiscus

Pétunia

Artichaut

Chou romanesco

Myosotis

Pomme

Aubépine

Fleur de fraisier

Œillet des Alpes

Primevère

Cactée

Frangipane

Pervenche

Valériane

La suite de Fibonacci et la musique

Ce sujet est assez controversé entre ses partisans et certains puristes de la musicologie

Nous vous proposons de faire votre propre opinion en regardant cette vidéo de Sylvain Lalonde :

 

Fibonacci dans l’harmonie

La suite de Fibonacci et les cotations boursières

Cette surprenante découverte dite des « vagues d’Elliott » porte le nom de son auteur. Nous nous appuyons sur les sites de ABC Bourse et de J.Y. Baudot pour vous l’expliciter.

« Elliott a découvert dans les marchés financiers une sorte d’harmonie dans laquelle le nombre d’or et les valeurs prises par la suite de Fibonacci tiennent un rôle central.« 

« Celui-ci constate qu’un même schéma se répète lors des périodes de hausse du prix des actions et qu’une configuration opposée s’observe lors des baisses. « 

« Au cours de l’évolution d’un titre ou d’un indice, on assiste régulièrement à des phases de consolidation sous forme de correction technique lors d’une tendance haussière et de rebond lors d’une tendance baissière. Ces mouvements de cours de direction opposée à la tendance principale sont appelés des retracements.« 

La méthode des retracements de Fibonacci permet de déterminer des objectifs de cours au sein de ces phases de consolidation. Elle permet de prévoir l’amplitude des corrections et des rebonds afin de se positionner au mieux au sein d’une tendance.

« Un cycle de cotations est globalement haussier ou baissier et se décompose en huit vagues d’Elliott.« 

cycle d'Elliott« Les cinq premières vagues sont dites « de tendance » (n° 1 à 5) et les trois suivantes sont des vagues « de correction » (a, b et c). Les vagues 1, 3 et 5 sont des vagues d’impulsion. Ce sont les trois vagues qui vont faire la tendance. Les vagues 2 et 4 sont au contraire des vagues de correction de tendance. Les vagues a et c sont aussi considérées comme des vagues d’impulsion, bien qu’elles n’aillent pas dans le même sens que 1, 3 et 5, tandis que b est une correction. Ainsi, on considère qu’au cours d’un cycle il y a cinq impulsions pour trois corrections (nombres de Fibonacci).

Le processus étant fractal, chacune des vagues se décompose en vaguelettes, qui elles-mêmes se décomposent et ainsi de suite. Donc, si l’on observe un cycle, celui-ci comporte cinq vagues d’impulsion. Celles-ci incluent alors 5² = 25 vagues d’impulsion tandis que les trois vagues de correction n’en comportent chacune que trois, soit 3² = 9. Donc un total de 25 + 9 = 34 vagues d’impulsion (nombre de Fibonacci). En descendant d’un niveau supplémentaire, on obtient toujours un nombre de Fibonacci (144), puis un autre, etc. Ces chiffres restent toutefois théoriques car ils ne sont pas toujours observés.

Sur le moment, la vague 1 n’est pas la plus simple à détecter car elle amorce un nouveau cycle. Il arrive qu’elle se décompose en trois mini-vagues au lieu de cinq. La vague 2 montre souvent un retour assez fort, parfois même sur le point de départ. La vague 3 est la principale : mouvement long et volumes élevés. Investisseurs et spéculateurs ont tous compris que c’est le moment d’acheter (si le cycle est haussier) ou de vendre (s’il est baissier). La vague 4 montre une pause. C’est une phase de consolidation, jamais forte au point d’annuler la 3. La vague 5 voit les derniers intervenants se décider (petits porteurs). Le mouvement peut durer longtemps mais sans violence. La vague a est rarement forte, la vague b est souvent égale à la vague a multipliée par le ratio de Fibonacci (0,618) et la vague c montre une violence digne de la 2. »

Comment les utiliser

« En premier lieu, on repère graphiquement le creux et le sommet de la tendance. On gradue ensuite cette hauteur de 0 à 100%.

– Si la tendance est haussière, les lignes de retracement descendront de 0% à 100%.
– Si la tendance est baissière, les lignes de retracement monteront de 0% à 100%.

On trace ensuite des traits horizontaux aux niveaux de Fibonacci, soit 23,6%, 38,2%, 50%, 61,8% et 78,6%.

Ces traits représentent les niveaux de support et de résistance où les cours risquent de retracer, suite à un changement de tendance. Ainsi, après une tendance haussière, les 5 niveaux de retracement vont permettre de fixer des supports théoriques au sein de la correction technique qui s’ensuit. »

fibonacci

Conclusion de ABC Bourse :

« La méthode des retracements de Fibonacci sert à prévoir les niveaux de support et de résistance théoriques contre lesquels les cours risquent de buter, suite à un changement de tendance. Il est vrai que l’expérience donne relativement souvent raison à cette méthode. Elle ne peut cependant pas constituer une technique de trading à part entière, mais permettre de se positionner ou de clore une position à un moment opportun, associée à d’autres indicateurs. Elle permet aussi de se donner des niveaux précis à surveiller pour voir le comportement des investisseurs quand ils sont atteints.« 

Publié par ESOTERICUS dans DIVERS, 1 commentaire
Éléments et élémentaux

Éléments et élémentaux

Définition

Les élémentaux représentent l’ensemble des esprits élémentaires ; c’est-à-dire les esprits des éléments.
À l'origine un élémentaire est une créature (imaginaire ?) formée par les ondes vibratoires de l'un des quatre éléments issus de la tradition grecque, c'est-à-dire la terre, l’air, l'eau et le feu.
Par extension, certaines créatures sont considérées comme des élémentaires grâce au lien symbolique fort qu'elles entretiennent avec un élément en particulier (par exemple le feu pour le phénix).

Crédibilité

Nombreux sont les êtres humains qui restent incrédules quant à leur existence « réelle ». Ceci ne les empêche pas de se passionner pour :

  • Des sagas telles que le Seigneur des Anneaux, les contes de Grimm ;
  • Être attentifs à leurs bébés qui sourient aux anges en les suivant des yeux ;
  • Sont attentifs aux nombreux témoignages de ceux qui certifient les avoir vus.

Je vous suggère (si ce n’est déjà fait) de méditer sur notre article sur la résonance et plus particulièrement sur les faiblesses de nos cinq sens. Pouvons-nous dès lors rejeter en bloc l’idée qu’en dehors de notre champ visuel, des entités peuvent se former sur le fondement de fréquences qui ne nous sont pas visibles ? Certaines de ces entités pouvant être parfois visibles pour certains animaux (chats, chiens etc.).

Selon un article publié par le journal « Le Figaro » en date du 30 janvier 2013 :

« En Islande, un projet de voie rapide a été suspendu : une centaine de personnes se sont mobilisées pour défendre l'habitat des créatures magiques du folklore nordique. [..] Quelque 62% des Islandais croient en l'existence du « peuple invisible » […]».

Toutes les cultures du monde parlent des êtres de la nature et de leur interaction avec les humains. Les cultures druidique et celtique sont très riches en la matière.
La culture grecque et son Dieu Pan associé aux satyres et aux faunes.
Les hiérarchies intermédiaires de l’ancienne Égypte ne sont-elles pas riches d’entités intermédiaires entre le Créateur et les hommes ?
Que dire encore de l’angéologie de le foi catholique ?
Sans compter tous les savants et chercheurs qui jalonnent l’histoire dont le médecin philosophe et alchimiste Paracelse qui écrivit le livre des nymphes, des sylphes, des pygmées, des salamandres et de tous les autres esprits.

Autres références en guise d'introduction

Psellos, grand savant byzantin du XI° s. énumère six catégories de démons dans un célèbre traité utilisé par Ronsard : Traité par dialogue de l'énergie ou opération des diables (trad.1511). Il admet : esprits ignés, esprits aériens, esprits terrestres, esprits aquatiques, esprits souterrains, esprits ténébreux.
Honorius d'Autun (Honorius Augustodunensis) (1075-1157), dans son Elucidarium (traduit en français en 1954), admet comme esprits : anges, démons, âmes désincarnées. Il soutient que "les anges ont un corps d'éther, les démons d'air, les hommes de terre". Paracelse compte sept races de créatures sans âme : les génies à forme humaine mais sans âme ni esprit (inanimata) des Éléments, les géants et les nains, les nains sur la terre. Il croit aux génies des quatre Éléments. La Terre, par génération spontanée, produit des nains qui gardent les trésors sous la montagne ; l'Eau produit les ondines ; le Feu, les salamandres ; l'Air, les elfes. Ensuite viennent les géants et les nains issus de l'air, mais qui vivent sur la terre. Le livre s'appelle Le livre des nymphes, des sylphes, des pygmées, des salamandres et de tous les autres esprits (Liber de Nymphis, sylphis, pygmaeis et salamandris et de caeteris spiritibus), trad. de l'all., Nîmes, Lacour, 1998, 308 p.

Nicolas Pierre Henri de Montfaucon de Villars met en correspondances démons et Éléments, et il simplifie Psellus, poursuit Paracelse. Les sylphes sont d'air, les ondins d'eau, les gnomes de terre, les salamandres de feu : "L'air est plein d'une innombrable multitude de peuples [les Sylphes] de figure humaine, un peu fiers en apparence, mais dociles en effet : grands amateurs des sciences, subtils, officieux aux sages, et ennemis des sots et des ignorants. Leurs femmes et leurs filles sont des beautés mâles, telles qu'on dépeint les Amazones... Sachez que les mers et les fleuves sont habités de même que l'air ; les anciens Sages ont nommé Ondins ou Nymphes cette espèce de peuple... La terre est remplie presque jusqu'au centre de Gnomes, gens de petite stature, gardiens des trésors, des minières et des pierreries... Quant aux salamandres, habitants enflammés de la région du feu, ils servent aux philosophes" (p. 45-48)

Quels sont les principaux génies élémentaires ?

Élémentaux de la Terre : lutins gnomes et trolls

Ces esprits de la terre habitent dans les souterrains et les rochers, à l'instar des nains de Blanche Neige, ils peuvent travailler dans les mines. Ils prennent soin de la terre et des sols

Les lutins

Le lutin est un petit génie espiègle et malicieux.

Le lutin vit la nuit.

Selon le blog "ils sont parmi nous" : "Ils ressemblent beaucoup à des humains, sauf qu'ils ont les cheveux en bataille et l'oeil malicieux, et surtout, ils sont beaucoup, beaucoup plus petits ! Les lutins adultes ne mesurent pas plus que la taille d'un bébé de deux mois ! [...]Les lutins sont comme les fées : Ils ne vieillissent pas, et meurent avec toujours leur apparence d'enfant malin, si, par malheur, ils vieillissent et perdent leur air enfantin, il se pourrait qu'ils soient devenus des gnomes...[...].

Les gnomes

Selon l'alchimiste Paracelse et l'abbé de Villars:

« La terre est remplie presque jusqu'au centre de Gnomes, gens de petite stature, gardiens des trésors, des minières et des pierreries. Ceux-ci sont ingénieux, amis de l'homme et faciles à commander. Ils fournissent aux enfants des Sages tout l'argent qui leur est nécessaire et ne demandent guère pour prix de leur service que la gloire d'être commandés. Les Gnomides leurs femmes sont petites, mais fort agréables, et leur costume est fort curieux… »

Le gnome est de très petite taille, il mène une vie souterraine. Il est doté d'une grande connaissance des secrets telluriques. Le gnome matérialisé à notre vue a été popularisé par le nain de jardin d'Amélie Poulain.

Les trolls

Le blog "Dol Celeb" nous les décrit comme suit :

"Ils sont plus grands que les humains et que les elfes. On peut parler de véritables créatures, car ils ont un aspect monstrueux et terrifient toutes les races. Ils sont aussi stupides qu’affamés ; ils ne parlent pas et n’obéissent à aucune règle. De plus, leur comportement est brutal, ils sont peu enclins à la vie en société.
lls adorent manger. A vrai dire, ils ingurgitent n’importe quoi, leurs estomacs ayant des capacités de digestion hors normes. Ils peuvent donc survivre n’importe où, dans n’importe quelle condition. Et de ce fait, les trolls n’ont pas tous la même apparence selon leur environnement et leur alimentation. Il existe alors différents types de trolls dont voici les plus courants :

  • Le troll commun : il est le plus courant, un omnivore qui se nourrit comme les humains. Il n’a pas de capacités particulières ; c’est simplement une créature brutale et sauvage.
  • Le troll de pierre ou troll des montagnes : il vit dans les montagnes, se nourrit de pierres, à la peau extrêmement épaisse et dure. Il est dont difficile de le vaincre, les armes ayant peu d’efficacité sur lui, tout comme la magie."

Élémentaux de l'Air : fées sylphes et elfes

Les fées

Une fée est un être ((imaginaire ?) d'apparence féminine auquel la légende attribue un pouvoir surnaturel et une influence sur la destinée des humains.
Selon le blog "ils sont parmi nous" : "Les Fées sont des créatures indéfinissables du Petit Peuple, elles ressemblent beaucoup à des jeunes filles humaines, sauf qu'elles sont d'une beauté quasi divine, elles disposent de certains pouvoirs, comme se transformer en un animal quelques jours par an, ou tout simplement voler.
Elles vivent généralement dans les lacs, forêts ou clairières que les hommes n'ont pas encore peuplés, là où vous trouverez des ronds de champignons, ou parfois des ronds de fleurs, c'est certain que des fées y ont dansé.
Les fées sont réparties en deux catégories, les grandes fées, qui peuvent parfois mesurer 1m 80, et les petites fées, qui peuples les jardins, les fleurs ou les herbes et mesurent en moyenne 10 cm.
Elles sont gouvernées par Titania et Obéron, lors des canicules de l'été, et par Mab, lorsque le printemps pointe le bout de son nez.
Mab est minuscule et circule dans un carrosse en coquille de noix, tiré par des insectes, elle fait bourgeonner les fleurs au printemps et chante d'une voix mélodieuse. [...] Les fées passent leurs journées à festoyer, elles vivent plus de 500 ans et ont le temps de profiter de la vie, elles boivent la rosée, se nourrissent des baies et des fruits poussant dans les forêts...[...]"

Les sylphes

Les sylphes sont une sorte de fées avec des ailes de plus grande envergure, ils peuvent parfois faire penser aux anges dans leur énergie, mais n'en sont pas.  Ils s’occupent du vent et de la pureté de l’air.
Selon le site "L'Arche de Goire" :
"Ce mot provient du mot latin «sylva» qui veut dire «forêt» et il semble regrouper les sylphes et sylphides et les nymphes.  Il s’agit d’entités subtiles ou génies de l’air empruntés aux mythologies celte, germanique et gauloise.  D’apparence diaphane, ils sont grands, minces et dotés d’une merveilleuse beauté, de subtilité et d’aspiration spirituelle. Esprits élémentaires de l’air, ils se situent à mi-chemin entre les anges et les elfes.  Bienveillant aux êtres humains et dociles, ils inspirent les artistes et les êtres versés dans la spiritualité. Pour passer le temps, ils sculptent les nuages pour leur donner des formes familières.  D’après les légendes, les sylphes, mais surtout les sylphides, prennent souvent forme humaine pour approcher les Hommes et se faire aimer d’eux.  Mais les gracieuses sylphides ne supportent pas les grossièretés, ni les mauvaises manières, si bien que si l’être humain avec qui elles vivent devient grossier ou vulgaire, elles le quittent tout de suite.   Ennemi des sots et des ignorants, le sylphe est savant et il préfère la compagnie des sages.  Il prend souvent l’apparence de beaux jeunes gens ailés, mais différent de l’ange qui a une vocation morale, tandis que le sylphe ne peut discerner le bien du mal.  Il a un esprit curieux. Son corps est léger et fluide, vivant exclusivement dans l’air et se mouvant très rapidement, il est très difficile à apercevoir. Il habite le ciel et les nuages, au milieu des tempêtes et des vents, se confond au bleu du ciel.  Son occupation favorite consiste à modeler les nuages afin de leur donner les formes qu’il détecte dans l’imagination des hommes.  On peut les invoquer pour la méditation, la qualité du sommeil, l’amour romanesque, l’amitié, les affaires de mariage et de famille, la régénération et la transfiguration, les négociations, les divers aspects reliés aux arts et à la beauté."

Les elfes

Les Elfes n'ont pas d'ailes. Ils veillent au mécanisme de la photosynthèse des plantes et à leur ensoleillement. Ils aiment aussi la musique et ils chantent des sons célestes. Ils sont très attachés aux enfants et à toutes les personnes qui ont su préserver une âme innocente et qui sont capables de s'émerveiller d'un rien. La taille des Elfes peut varier de la paume d'une main à moins d'un centimètre.

Élémentaux de l'Eau : sirènes, naïades, ondines, nymphes, vouivres

Les sirènes

Selon le blog "ils sont parmi nous" :

"Les sirènes sont des créatures fantastiques vivant dans les eaux profondes, dans des royaumes très organisés, il leur arrive d'attirer des marins pour avoir un peu de compagnie.

Elles chantent si bien qu'aucun homme de peut résister à leurs appels.

On peut apercevoir une sirène à la tombée du jour, sur une digue ou sur un rocher, mais souvent loin de la plage.

Les sirènes féminines mesurent environ 1m50, mais les sirènes masculines, bien que très rares, mesurent jusqu'à 2m.

Les queues des sirènes féminines sont de couleurs différentes selon les mers dans lesquelles elles vivent, en effet, une sirène de Méditerranée aura la queue plutôt bleue et verte, alors qu'une sirène de l'Atlantique aura la queue rouge, orange, voir violette."

Les naiades

Une fois encore la définition qu'en donne le blog "ils sont parmi nous" paraît la plus attractive:

"Les naïades sont des créatures fantastiques et féminines veillant sur les étangs et les lacs d'eau douce.

Elles vivent principalement dans les lavoirs abandonnés ou dans les étangs boueux, mais on a vu certaines naïades vivre dans des lacs d'eau claire.

Les naïades adorent la musique et il leur arrive, pour assurer la reproduction de l'espèce, d'attirer un promeneur dans les eaux boueuses d'un marécage en jouant un air envoûtant sur leur flûte de Pan.

Fidèles à leur lieu de résidence, les naïades sont solitaires, mais il leur arrive parfois de se réunir en petits groupes pour danser et jouer de la musique sur un rivage, de façon à attirer les promeneurs.

Elles ressemblent à de grandes jeunes filles, avec une peau couleur émeraude, semblable à celle des grenouilles, qui sont d'ailleurs leurs plus fidèles compagnes, et de longs cheveux foncés, d'une couleur un peu verdâtre."

Les ondines

Wikipedia nous les décrit comme suit :

"Les ondines dont le nom dérive du mot "onde", sont des génies des eaux dans la mythologie germanique (où elles sont également désignées sous le terme de "nixe") ou alsacienne.
Les ondins (au masculin), qui sont plutôt très rares, sont comme leurs compagnes et sœurs : des génies aquatiques.
À l’inverse des sirènes, les nymphes ne fréquentent pas la mer, mais les eaux courantes, rivières, fontaines, et n’ont pas de queue de poisson. Durant l’été, elles aiment se tenir assises sur la margelle des fontaines, et peigner leurs longs cheveux avec des peignes d’or ou d’ivoire. Elles aiment également se baigner dans les cascades, les étangs, et les rivières, à la faveur des jours radieux d’été. On dit que celles qui ont les cheveux couleur d’or possèdent de grands trésors qu’elles gardent dans leurs beaux palais immergés.
On attribue l’alimentation en eau des fontaines aux larmes des ondines, et celle-ci se tarit dès qu’une fée se sent offensée. Ainsi, il est de coutume de laisser diverses offrandes auprès des fontaines, tels que guirlandes de fleurs, épingles ou tessons de bouteilles, qui sont pour les fées des eaux, de véritables trésors scintillants et miroitants dans l’eau."

Les nymphes

Dans la tradition grecque, les Nymphes étaient des divinités bien souvent bienfaisantes, protectrices de la jeunesse, surtout des jeunes filles et des fiancées.

Les Nymphes divinités secondaires qui personnifiaient les forces vives de la nature, filles de Zeus suivant Homère, ou nées des gouttes de sang d'Ouranos, représentaient la vie des eaux, de la végétation et de la Nature. Les Nymphes présidaient aux divers phénomènes naturels comme les sources, les nuages, les arbres, les grottes, les prairies, des montagnes ou les plages. Elles étaient spécialement chargées de prendre soin des plantes et des animaux.Ces belles jeunes femmes, élégantes et séduisantes étaient parfois les suivantes d'une grande divinité, comme Artémis, ou d'une autre Nymphe, d'un rang plus élevé, comme Calypso qui avait son cortège de nymphes.
Elles n'étaient pas immortelles mais elles vivaient très longtemps. Elles pouvaient épouser un mortel et de nombreux héros avaient pour mère une nymphe.

Les vouivres

Selon le site "Dol Celeb" :

"Le mythe des vouivres est né en Franche-Comté. Le mot vouivre vient du latin vipera signifiant serpent. Effectivement, la vouivre est un grand serpent de plusieurs mètres, pourvu de courtes ailes. Son corps est écailleux, lui offrant une solide protection. En plus d’attaquer ses victimes à coup de dents, peut cracher du feu et donner de terribles coups de queue.

On trouve les vouivres dans les marais (notez, « les vouivres »). A l’instar d’autres créatures uniques dans leur espèce, les vouivres sont des créatures à part entière, et on en compte une dizaine."

Élémentaux du Feu : salamandres, licornes, dragons

Les salamandres

Au château de Chambord, la Salamandre est surmontée d’une couronne portant la devise Nutrisco et Extinguo, qui signifie « Je me nourris du bon feu, j’éteins le mauvais ».
Elle est représentée crachant des gouttes d’eau pour éteindre le mauvais feu ou avalant les flammes pour se nourrir du bon feu.

Les Salamandres sont décrites parfois comme des sortes de serpents noirs en position verticale qui se tordent sur eux-mêmes et qu'on peut observer dans les feux de cheminées ou au cœur des orages, dans les éclairs de la foudre. Chez les Anciens, les Salamandres prenaient la forme de petits tritons vivant dans le feu. Les Salamandres habitent une matière presque totalement épurée qui accomplit son ultime combustion avant de devenir pur esprit. C'est pourquoi, elles incarnent le Feu divin, celui de l'illumination et de l'éveil.

Les salamandres sont associées à la pierre philosophale des alchimistes.

Les licornes

Les salamandres

Il existe deux sortes de licornes, les licornes orientales, qui sont semblables à de grands chevaux blancs à corne torsadée, et les licornes occidentales, qui sont de petits chevaux à tête de biche.

Elle sont un symbole de féminité, de sagesse, de pureté et de créativité. On en trouve souvent autour des enfants créatifs et des adultes créatifs ayant gardés une âme d’enfant. On retrouve des représentations de licornes déjà à Babylone et en Sumer ancienne, certains disent qu’elles ont foulés physiquement notre terre et qu’elles étaient chassées pour leur corne aux pouvoirs magiques, avant de disparaître complètement du plan matériel.  Elles seraient assez rares et se trouveraient dans les hauts lieux énergétiques et lieux sacrés.

Les dragons

Les dragons

Cette défintion du blog "ils sont parmi nous" : est celle qui me séduit le plus. Elle montre bien que le dragon est avant tout le symbole du feu énergétique de la vie et de ses luttes :
"On dit qu'au commencement du Monde Féerique, il n'existait que deux choses : Le Rien et les dragons. Puis les dragons fusionnèrent avec le Rien pour former le Monde, puis l'Univers.
Voilà pourquoi on dit que les dragons sont les créatures féeriques les plus anciennes et les plus mystérieuses. Les dragons ont, comme chacun sait, le pouvoir de cracher le feu, ils peuvent également voler, bien que certains dragons n'aient pas d'ailes.
Il existe un grand nombre d'espèces de dragons, répartis dans le monde entier, le dragon français le plus répandu est le Trinian des Plaines, qui vit, comme son nom l'indique, dans les plaines. Les dragons sont immenses, enfin, la plupart, car certains petits dragons ont juste la taille d'une grenouille.
Ils sont très intelligents, car leur savoir remonte au commencement du Monde Féerique, ce sont en quelque sorte les sages du bestiaire fantastique !
Les dragons sont solitaires, sauf à la saison des amours, mais le reste de l'année, c'est incroyable de trouver deux dragons au même endroit.
Il existe certaines personnes qui ont le pouvoir de domestiquer un dragon, on appelle ces personnes les dragonniers."
Cette dernière ligne ne fait elle pas irrésistiblement penser à notre article sur Le feu énergétique de nos dragons.

Publié par ESOTERICUS dans DIVERS, 7 commentaires
Les 5 éléments et leurs opérateurs

Les 5 éléments et leurs opérateurs

Nous ne saurions trop suggérer à votre sagacité de mettre cet article en analogie avec celui de la rubrique des fondamentaux sur la loi du ternaire ainsi que la loi d’inversion des polarités de la présentation PREZI sur la comptabilité.

 

 

 

 

Aux quatre secteurs symboliques que nous venons de définir dans l’article précédent, un cinquième que nous allons bientôt découvrir va s’ajouter. Ces cinq symboles sont reliés par deux Principes opératifs.

  • l’un appelé opérateur de production qui agit par succession des secteurs dans le temps
  • l’autre appelé opérateur d’inhibition qui gère leur coexistence dans l’espace.

Il est aisé de comprendre que la matin produit la journée, et que le soir produit la nuit. Ce qui l’est moins c’est de comprendre comment passer cette barrière de la zone inactive à la zone active au démarrage du cycle, et de la zone active à la zone inactive en milieu de cycle. En effet, qu’est-ce qui permet à un nouveau cycle de redémarrer à la fin du précédent, et pourquoi le cycle ne prendrait-il pas la tangente au maximum de son énergie au lieu de repartir dans le sens de son extinction. C’est qu’il existe dans les deux cas une force capable de s’y opposer. Nous reviendrons sur cette force plus tard. Pour l’instant, on peut dire que l’opérateur de production est fondé sur le phénomène de succession au cours duquel les secteurs du cycle se suivent dans le temps et se remplacent les uns les autres : il est donc de nature céleste. En revanche l’opérateur d’inhibition ne peut être envisagé que dans la mesure où les secteurs coexistent, car pour que l’un agisse sur l’autre aux fins d’atténuation, encore faut-il qu’ils soient en présence, ce qui implique leur simultanéité : il est donc de nature terrestre.

Tout phénomène manifesté se localisant entre Ciel et Sol est soumis au double système des opérateurs.

Revenons en maintenant à cette force définie précédemment. Si nous regardons à nouveau cette illustration, nous constatons que, dans l’espace, la notion de direction est liée à la notion de centre qui est un centre géométrique. Mais qu’en est-il du centre ou du milieu en ce qui concerne le temps ?  Le problème est délicat si l’on exclut le centre du cercle où on pose la pointe sèche du compas qui est en dehors du temps. Le milieu est, et ne peut être que, le point soir si nous reprenons l’exemple du nycthémère. Tout centre est référence et point d’appui, c’est lui qui est responsable du maintien du cycle en intervenant dans l’opérateur de production entre les secteurs supérieur et droit. De même, il est responsable de la relance du cycle à la fin de sa course, et compte tenu de cette double localisation, le centre semble être la ligne oblique qui sépare le cycle entre les zones active et inactive, sur laquelle se déplace cette force qui permet de ralentir le cycle dans un cas et de redémarrer un autre cycle dans l’autre cas. Lorsque ce référentiel est actif en haut de la ligne oblique, il représente une telle force qu’il devient une espèce de secteur supplémentaire qui, dès lors va participer au jeu des opérateurs.

Le secteur supérieur engendre donc le référentiel, et le référentiel engendre le secteur droit par le jeu de l’opérateur de production. En effet nous savions que le processus de production était réalisé de façon indirecte, le référentiel respectant son rôle de neutralité, retransmet intégralement ce qu’il a reçu (voir la loi de conservation des énergies). De même, il participe à l’opérateur d’inhibition, sachant que celui-ci part d’un secteur pour aboutir au second qui le suit. On complète le système en ajoutant que le secteur gauche inhibe le référentiel, et le référentiel inhibe le secteur inférieur. Par-dessus le référentiel, le secteur supérieur inhibe le secteur droit. La ligne oblique apporte une précision supplémentaire en ce qui concerne la forme exacte d’un cycle. Rien ne tournant rond ici-bas, la trajectoire est en fait elliptique, comme il en est des corps célestes par exemple.

Ajoutons que l’ellipse ne représente pas la course apparente du soleil mais plus précisément la réaction de la manifestation aux sollicitations de celui-ci, réaction qui se produit avec un certain retard dû à l’inertie de tout ce qui est entre Ciel et Sol.

Nous aurons l’occasion de clarifier cette notion d’opérateurs de production et des inhibiteurs lorsque nous traiterons des « flèches et contre-flèches » de l’énnéagramme.

Une lecture attentive de ce qui suit permet déjà de mieux comprendre le cycle des éléments.

Les 5 éléments symboles des chinois

 

LA PHILOSOPHIE CHINOISE « WU XING » (ou doctrine des 5 éléments du Yin – Yang) UTILISE LE PENTAGRAMME
Le mouvement continuel du Yin et du Yang donne naissance à cinq manifestations du « Ch’i », nommées les cinq éléments.

Les 5 éléments de cette philosophie sont le Feu, la Terre, le Métal, l’Eau, et le Bois :

  1. Le Feu représente l’énergie ascensionnelle et est associé aux formes triangulaires.
  2. La Terre est une énergie qui boucle sur elle-même et elle est associée aux formes carrées.
  3. Le Métal représente l’état de contraction de l’énergie et correspond aux formes sphériques.
  4. L’Eau représente l’énergie descendante et est associée aux courbes.
  5. Enfin, le Bois (ou l’Arbre) est l’énergie de l’expansion et on la retrouve dans les formes rectangulaires et allongées.

Le référentiel est symbolisé par la Terre qui en tant qu’origine des quatre autres éléments, leur sert par là même de point d’appui.

En effet, de la Terre sort le Bois, les plantes, Le Feu par les Volcans, Le Métal sous forme de minerai, et l’eau par les sources.

Publié par ESOTERICUS dans ORIENT, 4 commentaires
Les fondements du Taoisme

Les fondements du Taoisme

Cet article largement inspiré d’un travail de Marc S. se propose de découvrir le symbolisme universel à travers la lorgnette symbolique et analogique de la Tradition Protochinoise.

Ce qui m’a semblé de plus remarquable dans le cheminement de cette pensée Traditionnelle, est l’omniprésent mode de raisonnement analogique. En effet, ce mode de raisonnement auquel nous avons du mal à nous initier, nous voit préférer par habitude le mode de raisonnement analytique. Or, ce dont il faut d’emblée s’imprégner pour parvenir à une pratique courante du raisonnement analogique, est un puissant esprit d’observation. Une fois acquis, il constitue pour nos recherches une aide précieuse dans la compréhension des faits de ce monde. Encore faut-il un mode d’emploi, en voici une ébauche.

L’homme entre ciel et terre

L’homme selon la Tradition est caractérisé par une structure verticale, les pieds sur le Sol et la tête vers le Ciel.
En regardant le Sol, en se baissant pour le palper, il constate que celui-ci est solide, concret, matériel, mesurable, donc fini, c’est-à-dire doté de limites. Il en fait le symbole de la substance, et par extension de la quantité. Puis, regardant au-dessus de lui, dans la direction opposée à celle du Sol, il trouve le Ciel, dont les caractéristiques, lui paraissent opposées. Essayant de le saisir, il n’appréhende rien, ce milieu n’est ni solide ni matériel, mais au contraire impalpable et subtil. Il ne peut pas lui appliquer de mesure en raison de l’absence de points de repère fixes, et par conséquent on ne peut lui attribuer de limites. Le Ciel sera le symbole de l’essence par opposition à la substance, de la qualité par rapport à la quantité.

À ces notions de consistance, se superposent des correspondances d’ordre dynamique :

  • Le  Sol qui sert de point d’appui à l’observateur et paraît immobile et stable,
  • le Ciel, tout au contraire, apparaît perpétuellement mobile, les nuages et les luminaires s’y déplacent en une ronde incessante.

Face au Ciel mouvant, le Sol est inerte. En outre, chaleur et lumière venant du ciel, ce dernier paraît se comporter comme un émetteur actif, et le Sol par contraste, comme un récepteur en raison de sa passivité. Chacun de ces deux termes devient nécessaire à l’autre, et ne se justifie que par l’existence de l’autre, car de quelle utilité serait un émetteur sans récepteur, et inversement ?

En opposition à ces deux milieux s’ajoute donc la complémentarité qui s’assortit d’une hiérarchie : celui qui donne est en haut, et celui qui reçoit est en bas. Dans une certaine mesure, on peut concevoir le Ciel comme noble, et le Sol comme vulgaire.

L’homme participe des deux milieux, prenons des exemples d’ordre physiologique :

  • la pensée ou la douleur qui ne peuvent être quantifiées par la mesure sont dépendantes de l’essence et se rapportent au Ciel,
  • alors que les organes délimités qui ont la charge de la nutrition et de l’excrétion sont bien quantifiables et se rapportent au Sol.

Cet homme existe dans le temps et dans l’espace, deux nouvelles notions qui se rapportent à la symbolique du Ciel et du Sol. En effet, l’espace est le siège des coexistences :

  • Il est de l’ordre du Sol puisque la notion de quantité ou de mesure peut y être appliquée,
  • alors que le temps domaine de la stricte succession, hors de toute tentative de mesure, (peut-on comparer une heure à une autre) répond au Ciel et à la qualité.

Ce qui vient d’être énoncé peut se résumer comme suit selon la Loi du Ternaire :

  • Le Ciel exprime le Un,
  • Le Sol exprime le Deux,
  • L’homme, procédant des deux, ramène le binaire à l’unité par le moyen du nombre trois qu’il représente.

La loi des cycles

Envisageons maintenant ce qu’on peut appeler la loi des cycles.

Pour la Tradition Taosiste, tout phénomène, apparaissant entre Ciel et Sol, est appelé “manifestation” et, comme pour l’homme, se produit en même temps sur le plan de la qualité et de la quantité. Les proportions varient selon le moment du cycle, car toute manifestation est évolutive ou involutive, allant tantôt du Sol vers le Ciel, tantôt du Ciel vers le Sol, et se trouve par conséquent soumise à un Cycle.

Toute manifestation s’intègre dans un cycle et répond à ses lois.

Pour étudier les différents temps d’un cycle, je vous propose de prendre en exemple le nycthémère, qui est une période de vingt-quatre heures, au cours de laquelle deux états distincts se succèdent, le jour et la nuit. (Figure 1 ci-contre).  Pour un observateur faisant face au sud, la trajectoire apparente du soleil s’effectue dans le sens des aiguilles d’une montre (dextrorsum), en haut d’est en ouest pendant le jour, et en bas d’ouest en est pendant la nuit. Ainsi peut-on distinguer un état positif en haut entre l’aube et le crépuscule (Ciel), et un état négatif en bas, entre crépuscule et aube (Sol), selon que le soleil dispensateur de chaleur et de lumière, est présent ou non dans le ciel du lieu d’observation. Chacun de ces deux états est centré sur un axe vertical dont le point haut est midi, point culminant du soleil, et le point bas à minuit diamétralement opposé. Cet axe vertical est appelé “ axe des états”. Croisant cet axe, un axe horizontal les sépare dont les extrémités, dans notre exemple, sont l’aube et le crépuscule dont on ne sait s’il fait jour ou nuit. Cet axe horizontal est appelé axe des variations.

Ces deux axes une fois tracés, se pose le problème de savoir quel est l’instant exact qui marque le début du nycthémère. La tradition fixe cet instant juste entre minuit, heure à laquelle le soleil commence sa remontée dans le ciel, et l’aube, heure à laquelle il apparaît effectivement. Nous ne manquerons pas d’apprécier que ce moment qui démarre le matin est appelé “point du chant du coq”.

Figure 1 : le nycthémère

Figure 2 : la ligne oblique

 

Diamétralement opposé au point matin figure le point soir, les deux déterminent une ligne oblique (Figure 2 ci-contre). Cette ligne oblique sépare le cycle journalier en deux zones, la zone active en haut à gauche et une zone inactive en bas à droite. Perpendiculairement à cette oblique, une autre ligne marque le point journée entre l’aube et midi, et un point nuit entre le crépuscule et minuit. Ainsi le nycthémère est finalement divisé en quatre quartiers : le matin, la journée, le soir et la nuit. Afin de généraliser à la notion de cycle, nous dirons que nous disposons de quatre secteurs, le gauche, le haut, le droit, et le bas.

 

Appliquons le principe analogique du cycle du jour à celui de l’année (Figure 3 ci-contre).

On y voit que l’axe vertical des états devient l’axe des solstices, avec en haut celui d’été et en bas celui d’hiver. Solstice étymologiquement Sol Stat, moment où le soleil s’arrête dans sa course ascendante avant de redescendre.

L’axe horizontal est celui des équinoxes, où jour et nuit sont de longueurs égales. On ne peut manquer de comparer ce phénomène d’égalité du jour et de la nuit à celui de l’aube et du crépuscule où nuit et jour sont mêlés jusqu’à l’indécision.

De même, les secteurs définis pour l’horloge s’appliquent au calendrier, le matin correspond au printemps, la journée à l’été, le soir à l’automne, et la nuit à l’hiver.

Figure 3 : le calendrier

Figure 4 : La rose des vents, les 8 axes de l’espace

 

L’exemple de comparaison des cycles journalier et saisonnier nous permet d’encore mieux comprendre la loi d’analogie, principal outil de la connaissance traditionnelle.

Chaque manifestation répondant à la loi des cycles, nous pourrons dorénavant comparer et identifier des manifestations partielles très différentes en apparence. À notre niveau, nous pourrons appliquer ces notions aux battements du cœur, au rythme de la respiration, à l’alternance des états de veille et de sommeil par exemple. La loi d’analogie s’applique rigoureusement dès que l’on possède le schéma universel que constituent les jalons et les secteurs d’un cycle.

Ces jalons cycliques sont au nombre de huit. Comme toute manifestation s’inscrit entre Ciel et Sol, entre qualité et quantité, dans l’espace et le temps, nous pourrons dire que pour nous, toute manifestation se situe entre le cercle et le carré (entre le compas et l’équerre des bâtisseurs). En effet, l’heure chinoise valant deux de nos heures, il y en a douze par cycle, comme il y a douze mois dans l’année, le nombre douze représente la division naturelle du cercle.

Nous pourrons ainsi trouver la justification de symboles comme les huit directions de la rose de vents. (Figure 4 ci-contre).

L’octogone devient donc un passage entre le cercle, Ciel où les jalons sont temporels et successifs, et le carré, Sol où ils sont spatiaux et simultanés.

Publié par ESOTERICUS dans ORIENT, 0 commentaire
Le plan comptable et les lois de l’univers

Le plan comptable et les lois de l’univers

Vous allez sans doute penser qu’il faut être un peu dérangé pour imaginer qu’il soit possible de considérer la comptabilité comme une fille des lois ésotériques et de l’univers !

Vous avez sans doute raison !

Prenez toutefois le temps de méditer sur la présentation PREZI©® en cliquant sur le bouton ci-dessous…

Nous espérons qu’elle vous montre la comptabilité sous un jour nouveau.

Publié par ESOTERICUS dans Symbolisme, 0 commentaire
Les rois mages

Les rois mages

Préambule

En préambule, je ne résiste pas à l’envie de vous compiler quelques passages du livre « Her Back Pois Chiche » de la célèbre égyptologue Isha Schwaller de Lubicz ayant trait au symbole.

« Le symbole est la forme vivante d’une loi […]. Le symbole est une langue de Sages qui connaissent les rapports analogiques du visible et de l’invisible et enseignent l’abstrait par le concret. Pour accéder à cette langue, il faut accepter une formation progressive qui est la montée vers le Temple. »

Quel rapport avec les Rois Mages me direz-vous ? Furent-ils la forme réellement vivante d’une loi divine ou, à l’instar des rituels une langue de Sages destinée à nous décrire les rapports analogiques entre notre monde visible et ce monde invisible que nous nous efforçons d’explorer avec ardeur ?

Pour essayer de nous en faire une idée, nous aborderons successivement les origines historiques des Rois Mages puis leur survivance dans la tradition populaire pour terminer par la portée ésotérique du message communiqué par ces Rois Mages.

Nous conclurons après avoir tenté de mettre en lumière comment ces Mages survivent en chacun de nous.

Origines historiques des rois mages

 

L’évangile selon Saint-Mathieu

La tradition chrétienne a donné le nom de « Rois-Mages » aux mages qui viennent voir l’enfant Jésus à Bethléem et qui l’adorent, d’après l’évangile de Saint Matthieu : Chapitre 2, versets 1 à 16.

« Jésus étant né à Bethléem de Judée au temps du roi Hérode, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem en disant : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu en effet son astre à son lever et sommes venus lui rendre hommage ».

 « L’ayant appris, le roi Hérode s’émut, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les grands prêtres avec les scribes du peuple, et il s’enquérait avec eux du lieu où devait naître le Christ. » A Bethléem de Judée, lui dirent-ils ; ainsi en effet est-il écrit par le prophète :

 « Et toi Bethléem, terre de Juda, tu n’es nullement le moindre des clans de Juda, car de toi sortira un chef qui sera pasteur de mon peuple Israël ».

« Alors Hérode manda secrètement les mages, se fit préciser par eux le temps de l’apparition de l’astre et les envoya à Bethléem en disant :  » Allez vous renseigner exactement sur l’enfant ; et quand vous l’aurez trouvé, avisez moi, afin que j’aille moi aussi lui rendre hommage. »

 » Sur ces paroles du Roi ils se mirent en route ; et voici que l’astre qu’ils avaient vu à son lever les précédaient jusqu’à ce qu’il vint s’arrêter au-dessus de l’endroit où était l’enfant. A la vue de l’astre ils se réjouirent d’une très grande joie. Entrant alors dans le logis, ils virent l’enfant avec Marie sa mère, et se prosternant, ils lui rendirent hommage ; puis ouvrant leurs cassettes, ils lui offrirent en présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

 « Après quoi, avertis en songe de ne point retourner chez Hérode, ils prirent une autre route pour rentrer dans leur pays.

  » Après leur départ, voici que l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit :  » Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Egypte ; et restes-y jusqu’à ce que je te le dise. Car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr.  » Il se leva, prit avec lui l’enfant et sa mère, de nuit, et se retira en Egypte ; et il resta là jusqu’à la mort d’Hérode ; pour que s’accomplit cet oracle prophétique du Seigneur :  » D’Egypte, j’ai appelé mon fils.  » 

Alors Hérode, voyant qu’il avait été joué par les mages, fut pris d’une violente fureur et envoya mettre à mort, dans Bethléem et tout son territoire, tous les enfants de moins de deux ans, d’après le temps qu’il s’était fait préciser par les mages. »

Les Rois Mages : Mythe ou réalité romancée ?

Voici l’opinion « autorisée » de catholique.org

« Ce récit est merveilleux et de tout temps a fait la joie de la piété populaire, aussi bien des grands que des petits. Les Mages qui donnent de l’or, de l’encens et de la myrrhe (plante aromatique utilisée par exemple dans les embaumements) sont devenus des Rois, et on leur donne des noms : Gaspar, Melchior et Balthasar, avec ces noms, ils sont devenus des personnages légendaires, et en même temps presque vivants. Les crèches les représentent en magnifiques costumes imaginés  » orientaux « , avec des chameaux et des serviteurs.

Qu’en est-il réellement ?

Les exégètes sont des savants qui étudient les textes de l’Ancien et du Nouveau Testament en hébreu, en grec, et dans de multiples langues anciennes, qui vérifient les différents manuscrits, comparent les genres littéraires, les écrits du Judaïsme  » intertestamentaires « , c’est à dire de la période qui précède immédiatement les Evangiles.

 Ces exégètes, ainsi que les historiens qui étudient le premier siècle  » après Jésus Christ  » et les premiers temps du christianisme avaient tendance à considérer cette histoire comme un récit didactique, c’est à dire destiné à faire comprendre quelque chose plutôt qu’à dire un fait ayant réellement existé.

 Aujourd’hui on est plus ouvert à l’idée qu’il y ait des éléments historiques réels dans ce récit.

 1° la cruauté d’Hérode, elle est tout à fait prouvée historiquement on sait qu’il a fait d’autres massacres que celui possible de Bethléem, beaucoup plus importants, à commencer par celui de ses propres fils, par crainte qu’ils ne lui prennent le pouvoir.

 2° On connaît aussi dans l’histoire de l’époque un astrologue arménien, Tiridate, qui en 66 a fait le voyage de Rome pour dire à Néron qu’il avait vu dans les étoiles qu’il était un Dieu. 

 3°En effet les astronomes-astrologues avaient coutume de s’adresser aux puissants afin d’en obtenir des récompenses. L’histoire des mages est donc tout à fait vraisemblable, même si elle ne pourra pas être vérifiée absolument. Mais son intérêt explicatif est beaucoup plus important.

 4° On a découvert ( voir E Nodet,  » Histoire de Jésus ? « , Le Cerf, Paris 2.003) une histoire tout à fait similaire que relate Flavius Josèphe, version en slavon : des sages venus de Perse visitent Hérode « Nous venons de Perse, nos ancêtres ont recueilli des Chaldéens l’astronomie qui est notre science et notre art… « . L’étoile leur est apparue et signifie la naissance d’un roi qui dominera sur l’univers. L’étoile les conduit à Jérusalem mais disparaît. Hérode leur recommande de lui indiquer qui est la personne désignée par l’étoile, mais les Perses ne reviennent pas et Hérode fait massacrer 63.000 enfants de moins de trois ans. (Flavius Josèphe slavon, Guerre des Juifs, 1, 400 , voir Nodet op. cité, p. 219). »

 

Et voici la conclusion que je partage telle qu’émise par catholique.org :


 » On peut dire en conclusion que le récit est vraisemblable selon les mentalités et coutumes de l’époque, qu’un récit fort proche est parvenu à Flavius Josèphe. Celui-ci n’y a pas vu de rapport avec la naissance de Jésus, mais la similitude est étonnante. Flavius Josèphe a-t-il été la source de Matthieu ou Matthieu la source de Flavius Josèphe ? Et la cruauté d’Hérode faisant massacrer des enfants ceux des autres comme les siens paraît bien établie. Mais du vraisemblable à la sûreté historique des faits il y a un pas qu’il n’est pas aujourd’hui possible de franchir. Comme souvent les légendes contiennent souvent à leur base des éléments historiques. Il est malaisé de discerner les contours exacts de ces éléments historiques, mais tout rejeter en bloc est encore plus hasardeux.
« 

Les Rois Mages dans la tradition populaire

Les Rois Mages ont-ils influencé l’évolution des cultes ?

J’ai compilé pour vous les chapitres que le site « Gallican.org » consacre aux Rois Mages.

En voici l’argumentation, sous la plume de Mgr Truchemotte : Mithra et les Mages de la Nouvelle Alliance selon lequel les Mages de l’Épiphanie pourraient avoir été des prêtres de cette religion venue du sud de la Mésopotamie.

 » L’Evangile selon Saint Mathieu rapporte qu’à l’époque de la naissance de Jésus des Mages arrivèrent qui venaient de l’Orient. Selon toute probabilité ces voyageurs spirituels appartenaient à une religion extrêmement antique dont la figure la plus connue des historiens est celle d’un très grand sage nommé Zarathoustra (Zoroastre).

 Mais il est bon de préciser que Zoroastre n’était pas le créateur de cette religion dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Il n’avait fait que lui rédiger un code et des principes de vie. En fait, des siècles avant Zoroastre, un Yasata, un esprit céleste était déjà révéré des peuples indo-iraniens: il portait le nom de Mithra.

 Il n’est pas sans importance de savoir que les Mages qui vinrent adorer l’enfant de la crèche tenaient ce nom de Mithra comme profondément vénérable. Le nom de Mithra pouvait se traduire par des mots comme: pacte, contrat, alliance… Son rôle était en effet de maintenir l’alliance entre le Dieu Suprême et les humains…

 Le livre de l’Avesta – parlant de lui – disait: « le soleil est son œil ».

 Il est aussi très sain de préciser ce que les Mages cherchaient en se rendant à Bethléem.

 Une très ancienne tradition circulait parmi les maguséens qui formaient une école, un clan particulier, chez les fidèles mazdéens; il était prédit qu’un Sauveur sacré devait naître dans une caverne et que ce petit enfant serait la présence visible de Mithra.

Y avait-il un autre messianisme que celui des prophètes de la Bible ? Dans son érudite étude « Histoire de la Religion et de la Philosophie Zoroastriennes », Paul du Breuil rappelle qu’en Iran oriental des Mages astrologues se recueillaient chaque année sur une montagne pour y guetter durant trois jours l’étoile du grand roi. Il cite le livre de Seth et l’Opus Imperfectum in Matheum et écrit, page 127 de son livre, ces lignes propres à nous éclairer: – « En effet, le thème des bergers qui reconnaissent ou recueillent un enfant royal est propre à la légende iranienne et l’image de la naissance du Sauveur dans une caverne appartenait aux légendes parthes du Saoschian-Mithra, incluant le mythe de la fécondation virginale de la Mère. Parallèlement à l’Apocalypse d’Hystape, une prophétie zoroastrienne sur la naissance de l’idéologie royale parthe circulait parmi les maguséens ».

En résumé nous pourrions dire que si les Mages vinrent à la Crèche, c’est qu’ils avaient été avertis qu’un être extraordinaire allait naître, un être représentant tout autre chose que le Messie de la nation d’Israël. »

Nous reviendrons plus tard sur l’influence du culte de Mithra au cours de l’épiphanie ésotérique que nous aborderons dans notre dernier chapitre.

Zoroastre et les mages

Mithra

Naissance de la tradition

L’Évangile selon saint Matthieu nous a dépeint les Rois Mages comme de nobles pèlerins guidés par un astre pour adorer le Christ nouveau-né en Israël. Les rois mages seraient à l’origine du « massacre des Innocents », puisqu’ils auraient appris au roi Hérode la naissance d’un messie, provoquant le meurtre de tous les nouveau-nés de la région. Ils seraient parvenus à Bethléem le jour de l’Epiphanie et auraient offert, en guise de présents, de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

L’archevêque de Gênes, Jacques de Voragine, dans son ouvrage « la Légende dorée » paru au Moyen Âge et en latin, écrit du milieu à la fin du 13ème siècle, serait à l’origine de la création des crèches de Noël célébrant la Nativité. Attention Légende en latin legenda avait un tout autre sens que celui que nous lui connaissons actuellement. Legenda signifiait ce qu’il faut savoir sur. La relation avec l’or « aurea » qui suit n’est donc vraisemblablement pas innocente.

A cette époque l’Ordre du Temple est prospère et représente un trait d’union possible entre tous les courants traditionnels et religieux. Les commanderies situées dans les ports jouaient donc un rôle important dans les activités commerciales de l’ordre. Des établissements templiers étaient installés à Gênes, Pise ou Venise, mais c’était dans le sud de l’Italie, plus particulièrement à Brindisi, que les nefs templières méditerranéennes passaient l’hiver. L’auteur du Legenda Aurea était-il en sympathie voir membre de l’Ordre ?

Jacques de Voragine prête aux Rois Mages des caractéristiques bien précises :

  • Balthazar est un Noir,
  • Gaspard présente des traits asiatiques et
  • Melchior est un vieillard blanc.

D’après la tradition, les mages auraient suivi une étoile spéciale que certains ont cherchée mais il semble que la signification des rois mages soit avant tout philosophique. En effet, les trois mages représentent également les trois stades suprêmes de l’être humain à cette époque, un roi, un prêtre et un prophète. Les Rois mages sont également évoqués au VIème siècle dans l’Évangile arménien de l’Enfance, pour qui le premier aurait été roi de l’Inde, le second roi des Arabes et le troisième roi des Perses. Ils appartiennent à trois peuples différents des trois continents alors connus, l’Asie, l’Europe et l’Afrique, ce qui en faisait des représentants de toute l’humanité. De plus, il existe une confusion du fait que trois cadeaux sont apportés, or, encens et myrrhe, qui sont de prix très élevés à cette époque.

Dans la religion chrétienne, l’or célèbre la royauté de Jésus qui est roi, l’encens est utilisé pour le culte du Dieu mais comme il est également homme, la myrrhe vient lui rappeler sa condition de mortel car elle sert à embaumer les morts. Les couleurs des présents se retrouvent dans le teint des rois mages, en effet, Gaspard au teint asiatique apporte l’or, Melchior à peau claire de l’encens et Balthazar à peau noire, la myrrhe de même couleur.

Les reliques des rois mages sont conservées, d’après la pieuse légende, dans la cathédrale de Cologne, où on les considère comme des saints depuis le XIIème siècle.

 

De nos jours

De nos jours, les rois mages font partie des décorations des fêtes de Noël. La tradition veut qu’ils veillent sur l’Enfant-Jésus dans la crèche de Noël, au pied du sapin et à coté des cadeaux, sous forme de santons de Provence. Le 6 janvier est l’occasion de les fêter avec une galette des Rois de l’Épiphanie. Cette fête de l’Épiphanie est célébrée dans toute l’Église catholique, anglicane et d’Orient afin de commémorer la première révélation de Jésus aux païens. Mais les coutumes de Noël ne sont pas les mêmes partout, et en Espagne, ce sont les Rois Mages qui déposent des jouets dans les souliers des enfants, le 6 janvier. Cette tradition remonte aux premiers temps de la chrétienté, quand les chrétiens d’Orient célébraient la Nativité le jour de l’Épiphanie. Ce n’est qu’au premier siècle que l’on avança la date de la naissance du Christ au 25 décembre.

 

Le gâteau des rois, qu’il est usage de partager en famille le jour de l’Épiphanie Cette fête rappelle la manifestation de Jésus-Christ enfant aux Rois Mages et aux Gentils. Comme il a été rappelé ci-avant, la tradition veut que les Mages aient été guidés jusqu’au berceau du Sauveur par une étoile, laquelle fut pour eux, le signe annonciateur, la bonne nouvelle de sa naissance.

La galette contient dans sa pâte le petit enfant populairement dénommé « baigneur ».

Portée ésotérique du mythe des Rois Mages

Le Symbolisme basique

Les cadeaux des mages symbolisent la reconnaissance des trois pouvoirs : pouvoir royal (l’or), pouvoir sacerdotal (l’encens), et pouvoir spirituel (la myrrhe). Ces trois pouvoirs correspondent aux trois mondes reconnaissant l’orthodoxie du christianisme.

  • Balthazar : il est noir offre la myrrhe qui représente la souffrance rédemptrice de l’homme à venir (Jésus). La Myrrhe est une gomme résineuse odorante qui suinte naturellement du tronc de l’arbre d’Arabie, le balsamier, de la famille des Burseracées. Elle est ensuite distillée en huile essentielle. Elle fut utilisée par les Egyptiens sous forme de masques faciaux rajeunissants aussi bien que dans les processus de l’embaumement, signe s’il en est un, du passage par la mort de Jésus.
  • Melchior : Il est blanc et offre l’encens, signe de divinité, utilisé pour le culte. L’encens symbolise aussi la remontée des prières et des âmes vers le Créateur. Il a un pouvoir purificateur.
  • Gaspard : il est jaune cuivré et offre l’or au Seigneur comme à son roi, l’or signifiant la Royauté du Christ. C’est aussi le symbole de l’aboutissement de l’éternité.

Vous seriez déçus si les 3 couleurs et les présents des Rois Mages n’impliquaient pas une clarification alchimique immédiate.

Myrrhe

Symbolisme alchimique des Rois Mages

Nous avons au chapitre précédent évoqué les couleurs des présents et le teint des rois mages. Gaspard au teint asiatique apporte l’or, Melchior à peau claire de l’encens et Balthazar à peau noire, la myrrhe de même couleur.

L’analogie des couleurs des Mages avec celles du Grand Œuvre ne vous aura pas échappé.

Balthazar annonce l’œuvre au noir, Melchior l’œuvre au blanc et Gaspard l’œuvre au rouge.

Mais la galette des rois nous apporte elle aussi un éclairage intéressant. Son origine remonte aux fêtes saturnales qui marquaient dans le culte de Mithra la fin du règne de Saturne.

Il est important de noter que le culte de Mithra sacrifiant le taureau était à son apogée pendant l’ère du taureau qui a précédé celle du bélier qui a elle-même précédé l’ère du poisson.

Un petit rappel sur la phase de mondification s’impose désormais pour clarifier notre propos.

Ainsi donc, le soufre et le mercure sont introduits par le col du ballon. Soufre et mercure ne sont autres que le corps physique du profane qui cherche l’initiation.

Le ballon est alors ouvert et l’Adepte y verse une dose de sel philosophique au moyen d’une pipette. Puis il bouche avec soin l’athanor en prenant garde de bien ficeler le bouchon pour que celui-ci puisse résister aux fortes pressions qui vont bientôt s’exercer dans le ballon.

Pendant deux à trois minutes l’adepte secoue énergiquement le ballon en tous sens.

A cet instant précis, toujours ganté, l’opérateur va imprimer au vase quatre saccades de bas en haut puis le reposer sur son support.

Ce cinquième feu suivi de l’itération des quatre autres feux qu’il déclenche successivement a pour conséquence de sublimer les trois composants. D’abord le sel, puis le mercure et le soufre forment une nuée au sommet de l’athanor. Ils s’unissent alors en juste proportion de nature donnant naissance aux granules (un petit monde issu du chao primordial).

Dès que la température retombe, ces granules prennent une consistance gélatineuse, se solidifient quelque peu et tombent dans le compot.

Les alchimistes appelaient ces granulations « poisson échinéis ».

Voyons ce que nous en dit Fulcanelli dans son ouvrage « le Mystère des Cathédrales ».

« C’est l’Enfant-Jésus porté par Offerus, le serviteur ou le voyageur ; c’est l’or dans son bain, le baigneur ; c’est la fève, le sabot, le berceau ou la croix d’honneur ; et c’est aussi le POISSON qui nage dans notre mer philosophique.

 Le POISSON est l’hiéroglyphe de la pierre des Philosophes dans son premier état, parce que la pierre, comme le poisson, nait dans l’eau et vit dans l’eau. »

« Parmi les peintures du poêle alchimique exécuté en 1702 par P.H.Pfau (conservé au musée de Wintertur en Suisse), on voit un pécheur à la ligne sortant de l’eau un beau poisson. D’autres allégories recommandent de le saisir à l’aide d’un filet ou d’un rets délié ; ce qui est une image exacte des mailles, formées de fils entrecroisés, schématisées sur les galettes de l’Épiphanie…

 Au baigneur on substitue souvent un poisson de porcelaine, et ce poisson était une sole (lat.SOL, SOLIS, le soleil). Ajoutons encore que le fameux POISSON du Cosmopolite, qu’il appelle échinéis (chêne iis), est l’oursin (echinus) l’ourson, la petite ourse, constellation dans laquelle se trouve l’étoile polaire. Les oursins fossiles, présentent une face rayonnée en forme d’étoile. C’est pourquoi Limonjon de Saint-Didier recommande aux investigateurs de régler leur route par la vue de l’ETOILE DU NORD »

Le Mystère des Cathédrales de Fulcanelli attire encore l’attention sur la galette comme suit :

« La CORBEILLE que porte le poisson est le même hiéroglyphe que la galette; sa texture procède également de brins entre-croisés. « 

 » Il n’est pas jusqu’à la pàte de la galette qui n’obéisse aux lois de la symbolique traditionnelle. Cette pâte est feuilletée, et notre petit baigneur y est inclus à la façon d’un signet de livre. Il y a là une intéressante confirmation de la matière représentée par le gâteau des Rois. Sendivogius nous apprend que le mercure préparé offre l’aspect et la forme d’une masse pierreuse, friable et feuilletée. Si vous l’observerez bien, dit-il, vous remarquerez qu’elle est toute feuilletée. 

Les lames cristallines qui en composent la substance se trouvent, en effet, superposées comme les feuilles d’un livre ; pour cette raison, elle a reçu l’épithète de terre feuillée, terre des feuilles, livre aux feuillets, etc. »

Nous ne nous attarderons pas sur l’étoile du berger qui est en analogie avec le sang du dragon et donc de la quintessence.

Conclusion

Les Rois Mages symbolisent les diverses étapes de notre propre vie initiatique ; tous trois sont encapsulés dans notre être.

Lors de notre initiation qui est une naissance à la vie spirituelle nous faisons don de notre Balthazar qui est notre corps de chair, notre soufre.

Nous offrons aussi notre âme qui est notre Melchior, le mercure et la pierre brute que nous devrons tailler.

Notre Gaspard est notre parcelle divine, notre or sans qui nous ne pourrions envisager de mener notre œuvre à bien.

Nous terminerons cet article comme il a commencé en méditant sur une citation de Her Bak Pois Chiche :

« L’horreur quand vient le terme, c’est d’être agrippé à la terre avec des griffes de dragon. »

Publié par ESOTERICUS dans ALCHIMIE, Symbolisme, 1 commentaire