Jour : 27 octobre 2020

Sémiologie pour des égrégores puissants 1 / 2

Sémiologie pour des égrégores puissants 1 / 2

Importance des sons, gestuelles et rituels :

Cet article qui vient terminer notre récente séquence sur les thèmes  relatifs aux formes-pensées et aux égrégores qu'elles génèrent, sera divisé en deux sous articles.
Notre but est de nous amener à méditer sur les points suivants :

  • Importance du nombre et de la fréquence des formes pensées cohérentes émises.
  • Importance du codage sémiologique des formes pensées (langue, images, mantras, rituels, intentions et compréhension des pratiquants émetteurs).

Rappels sur les égrégores

Les articles qui précédent nous ont aidés à comprendre l’importance du Schéma de Shannon ainsi que celle des Lois de résonance et de clarté des codes sémiologiques transmetteurs des formes pensées par le canal média astral.

Le présent article n’a en aucun cas vocation à porter le moindre jugement de valeur concernant les égrégores choisis à titre d’exemples qui nous sont apparus significatifs.

Puisse t'il nous permettre de mieux comprendre les mutations que nous observons en cette fin de l'ère du Kali Yuga.

Approche des égrégores sociétaux

Les égrégores sociétaux sont en permanente mutation depuis l’origine des temps.

La psychologie des foules dont la nature des formes pensées émises par leurs membres nous sont parfaitement décrits par :

  • Gustave Lebon dans son incontournable ouvrage « La psychologie des foules » daté de 1895.
  • Et par le modèle de l’analyse PESTEL si chère au monde du marketing.

Ce dernier modèle nous incite à mieux structurer nos raisonnements sur les résonances par interactions entre les six mondes sociétaux :

Analogies inspirées par le modèle PESTEL

Réaliser une étude marché pour une entreprise consiste ni plus ni moins qu'à analyser les différents égrégores dans lesquels ladite entreprise évolue ou va évoluer.
Le modèle de l’analyse PESTEL consiste en un acronyme de 6 lettres, tel qu'illustré ci-contre; le marché d'une entreprise doit tenir compte du fait que :

  • Politique : conflits et/ou guerres, partis prédominants, stabilité du régime, niveau de corruption.
  • Économique : fiscalité, inflation, pouvoir d'achat, taux de change, taux de rendement des prêts et placements.
  • Socio-culturel : démographie, pyramide des âges, immigration, niveau scolaire et compétences des acteurs du marché, niveau des inégalités entre les catégories sociales.
  • Technologique : niveau de la recherche, évolution des techniques de production et des méthodes de travail
  • Écologique : changement climatique, recyclage, pollution, effet de mode, énergies renouvelables.
  • Légal : protection de la propriété, évolution du droit social, évolution des lois, décrets et jurisprudences.

Sur ces bases, il est aisé pour tous, à travers l’observation des évènements du quotidien, de comprendre comment tous ces facteurs agissent en permanence les uns sur les autres et façonnent nos sociétés et entreprises au fil des jours et des siècles.

Tous ces égrégores s'agrègent sous forme d'âmes groupes qui interfèrent avec nos âmes individuelles et mènent "la vie dure" à notre libre arbitre et à notre évolution spirituelle.

En nous référant encore au schéma de Shannon, il est aisé de constater que les formes-pensées qui alimentent tous les égrégores créés par les 6 branches du modèle PESTEL :

  • Font l'objet de codages disparates,
  • Émanent de toutes les couches disparates des êtres humains,
  • Sont véhiculées par des canaux médias perturbés par de nombreux bruits,
  • Génèrent toutes sortes de feed-backs difficiles à prédire et évaluer.

Évolution sémiologique de deux des principaux égrégores religieux :

Pour essayer de comprendre l'évolution et la force des égrégores, réfléchissons ensemble sur deux exemples dont l’actualité n’échappera à personne. Pour ce faire, penchons-nous sur l’évolution de l’égrégore catholique versus l’égrégore islamique. Nous continuerons de nous appuyer sur les structures du Schéma de Shannon :

Le codage des formes-pensées :

À partir du commencement de l’ère du verseau en 1962 qui marque la fin du kali yuga (voir entre autres notre article sur l'extinction de la 5ème race), l’ouverture du concile Vatican II marque un important tournant dans le déclin du catholicisme.
La première "constitution", adoptée dès 1963, Sacrosanctum concilium, porte sur la liturgie. Ce texte théologique, est consacré à la rénovation et à la simplification des rites, permettant une plus grande participation des fidèles à la liturgie, grâce notamment à la célébration en langues vernaculaires et à l'abandon presque général du latin. La résonance des sons, prières et pensées va donc se fractionner en autant de langues que de lieux de culte.

A contrario : le site "Islam Quest" nous apporte d’importants éléments de réflexion analogique dont nous reprenons ci-dessous ce qui nous parait essentiel :

[…] "Premier point : on peut dire que les raisons les plus importantes raisons pour lesquelles la prière doit être faite en langue arabe après que cela ait été instituée comme une tradition du prophète (ç) et un acte d’adoration bien précis (c’est-à-dire) qui doit être accompli exactement sous la forme que Dieu l’a déterminée) on peut évoquer la nécessité de préserver la prière tout au long des siècles sans qu’il n’y ait ni de diminution ni d’ajout. Si chacun priait dans sa langue locale ou dans son dialecte, il y aurait des possibilités que beaucoup de choses y soient enlevées que ce soit en termes des mots ou alors que certaines choses y soient modifiées ou mélangées avec des superstitions non fondées. Et sûrement toutes ces modifications auraient risqué d’affecter d’autres actes obligatoires plus particulièrement les différents de la prière. La prière alors aurait du perdre sa valeur et serait confinée aux oubliettes.

Donc il est alors évident que pour permettre à quelque chose de rester intact et éternelle durant toute l’histoire, il lui faut des critères et des normes inchangeables et inaltérables comme par exemple la quantité, le milimétrage, le centimètrage, ou alors le métrage en ce qui concerne les unités de mesure de poids de longueur et de capacité. Ce sont des critères inchangeables que nous appliquons jusqu’à nos jours ; en ce qui concerne la prière, nous avons ce qu’on appelle les obligations et les piliers qui font partie des critères immuables et l’un de ces critères est qu’elle doit être faite en arabe c’est-à-dire les choses qu’on lit dans la prière doivent être en arabe.

Deuxième point : L’islam est une religion universelle et son désir est que pour tous les musulmans regardent dans la même direction et se retrouvent dans un même rang. Former une telle société sans une langue unique grâce à laquelle tout le monde peut se comprendre est impossible. Et la langue arabe comme le confesse les gens du domaine est la langue la plus complète et la plus exhaustive parmi toutes les langues du monde. Raison pour laquelle elle se présente comme une langue internationale et la langue de prière de tous les musulmans, le code de l’unité, le symbole de la solidarité entre les musulmans. Ce principe apparait également dans les préceptes d’ordre islamique tel que regarder par exemple vers la même direction lorsqu’on prie…" […]

Ce qui précède fait apparaître à l'évidence que l'islam attache la plus grande importance à la nature des vibrations et donc à la résonance des formes pensées émises par ses fidèles. Cette unité de langue permet aussi de renforcer la puissance des vibrations astrales qui alimentent l'égrégore par l'effet de masse lié au nombre croissant d'émetteurs.

Le nombre d'émetteurs et la fréquence des émissions

Les enquêtes ci-dessous nous montrent également la puissance de l'égrégore de l'islam de part le nombre de pratiquants et l'assiduité de leurs émissions.

Selon le journal "Le Point" :

"Historiquement, la France est un pays catholique, la "fille aînée de l'Église". Cette religion reste celle d'une majorité relative de nos compatriotes, mais elle périclite. 7 % des personnes interrogées seulement se rendent à la messe au moins une fois par mois, contre 9 % en 2008. Au total, on compte, en 2018, 32 % de catholiques en France, dont 19 % ne sont pas pratiquants. C'est-à-dire qu'ils ne vont pas à l'église même pour les grandes fêtes (Pâques, Noël…), tout en se considérant comme catholiques. Pourtant, en 1981, on comptait encore 70 % de catholiques en France, dont 17 % de pratiquants réguliers, et 41 % de non-pratiquants."

Selon le site “The Times of Israël” :

"Une étude du groupe de réflexion libéral Institut Montaigne évalue à 30 % les musulmans qui se rendent au moins une fois par semaine à la mosquée (échantillon de 1 029 répondants de confession ou culture musulmane). Selon cette même étude basée sur un sondage Ifop de 2016, un peu plus de 60 % des personnes musulmanes ou de culture musulmane ont un "rapport distancié ou inexistant" avec les lieux de culte, à savoir qu’ils ne se rendent que rarement ou jamais à la mosquée.
Une autre série d’enquêtes réalisées entre 1989 et 2011 par l’Ifop auprès d’environ 4.000 personnes "issues de familles d’origine musulmane" montre qu’environ 74 % se disent croyants et près de 40 % se déclarent croyants et pratiquants.
Selon cette même série d’enquêtes, entre 31 et 41 % des sondés déclarent prier chaque jour et 16 à 25 % affirment aller généralement à la mosquée le vendredi."

Selon un article du 11 juillet 2019, le site "Vatican News" énonce :

"19,9 millions de Français «catholiques"

"Ainsi selon l’enquête d’opinion Viavoice de 2019 cité par l’Observatoire, 19,9 millions de Français qui "se sentent liés au catholicisme" se déclarent "croyants".

Parmi eux, plus de 5,4 millions entretiennent une pratique religieuse "au moins une fois par mois" (soit 8% des Français), dont plus de 2 millions "au moins une fois par semaine" (soit 3% de la population totale). L’enseignement catholique privé sous contrat avec l’État rassemble lui près de 17% de la population scolaire française, un chiffre en constante augmentation depuis le début des années 2000."

"L’islam est la religion qui, après le catholicisme, compte le plus grand nombre de fidèles et de pratiquants, soit la 2ème religion en France. Avec près de 2 600 lieux de culte, le culte musulman comptabilise par exemple moins de lieux de culte que la confession protestante. L’estimation la plus précise (comprenant les pratiquants et les non pratiquants) du nombre de Français de confession musulmane se situe entre 3,3 et 5 millions de personnes (soit entre 4,8% et 7,3% des Français), soit environ 4,1 millions de Français (soit 6% de la population totale), répertorie l’Observatoire.
Les musulmans pratiquants eux sont estimés à 1,8 million de personnes (soit 2,6% des Français).
Selon l’organisme, il ressort des différentes études et enquêtes que la proportion des Français de confession musulmane qui se déclarent "pratiquants" est bien supérieure aux Français de confession catholique, orthodoxe, juive, protestante luthérienne et réformée, mais inférieure à celle observée chez les protestants évangéliques."

Le codage gestuel et rituélique des formes-pensées

La gestuelle

Le site "cyber curé" nous décrit les gestes de la prière chrétienne.

Le site "nos petits musulmans" nous décrit ceux de la prière musulmane.

Avec l'éclairage des deux liens ci-dessus, il ne peut nous échapper que la fréquence quotidienne des prières, et le niveau d'implication physique des fidèles différent fortement.

La rituélique

À partir du XVI ème siècle, de nombreuses églises ne sont plus orientées vers l'est et se plient de plus en plus à la topographie des lieux de construction.
Vatican II (voir ci-avant) a également mis fin à la célébration par le prêtre tourné vers un orient plus ou moins bien orienté.
La crise de la communion dans la main succédant à la communion dans la bouche n'est semble t'il pas totalement oubliée et se trouve à nouveau discutée durant ce même concile qui au final (pour des raisons de commodité) n'a pas tranché.

L'islam ne connaît pas ces divergences. Quel que soit le lieu de prière dans le monde, elle doit être faite en langue arabe et le fidèle orienté vers la Mecque.

Méditons également sur la différence entre les ablutions rituelles et la fréquence réciproque de purification par l'eau.

Pour résumer : le feed-back des deux égrégores

Une comparaison des puissances réciproques des deux égrégores, dont nous pouvons au fil des jours suivre l'évolution, semble respecter à merveille les enseignements du Schéma de Shannon ; de la puissance créatrice de la pensée et donc des formes-pensées.

 

Les égrégores spirituels syncrétistes :

Ils se composent de deux groupes principaux:

  • Sociétés "secrètes" plus ou moins discrètes et prosélytes,
  • Sociétés "magiques".

Ces égrégores spécifiques feront l'objet du second volet de cet article.

 

Publié par ESOTERICUS dans KARMA, 0 commentaire