Le mythe de Prométhée
Prométhée est un Titan qui a dérobé le feu sacré de l’Olympe pour que chacun des humains puisse bénéficier d’une parcelle divine. Pour le "punir", Prométhée fut enchaîné par ordre de Zeus sur le Caucase : là un vautour ou un aigle lui rongeait le foie, et ce foie renaissait sans cesse.
Le corps astral siège au niveau du foie physique qui constitue son pôle inférieur. C'est pourquoi Prométhée venu s’identifier aux hommes doit tout comme eux ressentir les désirs et les passions qui leur rongent le foie.
(On entend souvent : "ne te fais pas de bile", "c'est un homme rongé par la passion"). La colère et la jalousie peuvent perturber durablement le foie physique.
Les chaînes de Prométhée nous indiquent que l’homme est attaché à la terre et que ce lien ne lui laisse que peu de facultés pour communiquer avec les multivers spirituels.
Mais pourquoi donc le vautour vient-il ronger le foie de Prométhée durant le jour ?
Pourquoi ce foie se reconstitue t’il durant la nuit ?
Tout simplement parce que le corps physique et le corps éthérique de l'homme se fatigue l'état de veille car ils mènent en permanence un dur combat contre leurs pulsions naturelles. A contrario, au cours de la nuit les corps physique et éthérique se reposent pendant que le corps astral s’échappe dans le monde des rêves (voir infra). C’est ainsi qu’au réveil, l'homme se sent dispos et prêt à recommencer une journée de travail. La nuit ne porte-t-elle pas conseil ?
N’oublions surtout pas qu’au bout de plusieurs siècles, Héraclès vint délivrer Prométhée de ses chaînes après avoir tué le vautour (l'aigle) d'une flèche en plein cœur. Ce qui nous rappelle que notre parcelle divine, au fil de nos incarnations, va nous permettre d’accéder nous aussi à une place dans l’Olympe. Voir à ce sujet nos articles sur le Karma, l’alchimie, etc.)
Pour mémoire, Manipura est le chakra du foie, il se situe au niveau du nombril (ce cordon qui, à l’instar de Prométhée nous a enchaînés à la terre au moment de notre naissance).
Le monde astral et le mythe de Protée
Dieu marin, fils de Poséidon. Selon Homère Protée se métamorphosait successivement en lion, en serpent, en panthère, en un sanglier, en eau, en un arbre, Ménélas ne le laissa pas s’échapper, jusqu'à ce que vaincu, le vieillard accepta de parler.
Les caractéristiques protéiformes de Protée font de lui le symbole du monde astral.
Selon R Emmanuel dans son livre « Pleins feux sur la Grèce antique » que nous aimons citer :
« Le monde astral est d'origine lunaire il fut construit durant la phase cosmogonique de la lune primordiale c'est-à-dire la phase humide de la création du monde. Le monde astral est le monde des images ; sur ce plan, la moindre pensée crée des formes qui s'évanouissent et se reconstruisent au gré de la pensée. C'est monde que les héros antiques et moderne doivent forcer sont forcés de traverser en cours d'initiation. »
Voyons maintenant comment pouvons-nous observer et visiter ce monde astral.
Nos connexions avec le monde astral
La mort est la finalité du plan physique, mais elle est aussi la renaissance pour le plan astral.
Pour nous simples mortel, notre corps astral est celui qui renferme les égos que nous avons choisis avant de nous incarner et se trouve de ce fait à l’origine de toutes nos pulsions.
Comme nous l’avons vu en évoquant le mythe de Prométhée, notre corps astral se situe essentiellement dans le 3ème chakra : Manipura.
Le serpent igné de nos pouvoirs magiques sort de la poche membraneuse où il se trouve enfermé et monte par le canal médullaire jusqu’au calice (cerveau). Du canal médullaire se détachent certains fils nerveux qui connectent les sept chakram dans l’astral, qui sont en relation avec sept plexus dans l’éthérique et avec sept glandes dans le physique.
Nos rêves
Les images et toutes les sensations que nous percevons au cours de nos rêves ne sont rien d’autre qu’un voyage dans le monde astral. Il est évident quand nous pouvons nous les remémorer (qu’ils soient "rêve" ou "cauchemar") que leur caractère est pour le moins protéiforme (voir Protée supra). Il est aussi évident que durant nos rêves les déplacements se font de manière instantanée et que nos rencontres y sont des plus erratiques.
Pythagore attachait une grande importance à ce que ses disciples se livrent à une introspection matinale quotidienne de leurs rêves.
Selon Blavatsky, Helena Petrovna. Isis dévoilée (édition intégrale) (French Edition) . nous-les-dieux.org ÉDITIONS. Édition du Kindle.
"Pendant nos rêves", dit Paracelse, "nous sommes comme les plantes qui ont aussi un corps élémentaire et vital, mais qui ne possèdent pas d'esprit. Dans notre sommeil, notre corps astral est libre, et peut, grâce à l'élasticité de sa nature, soit tourner autour de son véhicule endormi, soit s'élever plus haut, et aller converser avec ses parents étoilés, soit même communiquer avec ses frères, à grande distance. Les rêves d'un caractère prophétique, la prescience, et les besoins actuels sont les facultés de l'esprit astral. A notre corps élémentaire plus grossier, ces dons n'ont point été accordés, car, à la mort, il descend dans le sein de la terre, et se réunit aux éléments physiques, tandis que les divers esprits retournent aux étoiles." "Les animaux", ajoute-t-il, "ont aussi leurs pressentiments, parce qu'ils ont eux aussi un corps astral".
Le voyage astral
De plus en plus de témoignages affluent et font l’objet de reportages sur les expériences de mort imminente.
Pour vous faire une idée sur ce qu’est le voyage astral et "la vie au quotidien" dans ce monde, nous ne saurions trop vous conseiller de lire les ouvrages de Robert Monroe. Cet homme d'affaires américain, qui ne comprit pas bien ce qui lui arrivait quand il réalisa ses premiers voyages hors de son corps. Déstabilisé puis curieux de comprendre, après avoir surmonté la peur de passer pour un farfelu, il entreprit une recherche qui lui fit côtoyer les plus grands scientifiques de son époque. Il quitta ses activités pour fonder un institut où il se consacra à l'étude scientifique et à la reproduction de ces phénomènes. Son livre le plus accompli est sans doute "Ultimate Journey" qui n’a hélas jamais été traduit mais qui ne nécessite pas d’être doué en anglais. À défaut le seul ouvrage en français est "Le voyage hors du corps".
Il est édifiant de constater combien les expériences de Monroe viennent conforter tous les témoignages actuels et les écrits traditionnels touchant à l’au-delà.
Essayons de classifier les expériences que peuvent vivre nos corps astraux (nos âmes) dans le Champ de Proserpine…
Les sept sous-plans du monde astral
Le plan astral est découpé en 7 sous-plans, c’est ceux que nous nommons la plupart du temps le bas astral, qui est le septième sous-plan, et les plans supérieurs. Le premier sous-plan étant le plan vibratoire le plus élevé. Ces plans peuvent se diviser en trois familles qui se chevauchent plus ou moins :
L’enfer, le purgatoire et le paradis. Le plan astral est en analogie avec le Champ de Proserpine Pythagoricien et l’Amenti Égyptien (voir nos articles sur le cycle des âmes et le papyrus d’Hunefer).
L'enfer
Pour mieux comprendre les regrets des âmes fraîchement décédées dans l’enfer du bas astral. Il paraît judicieux de nous rafraîchir la mémoire en relisant notre article sur le feu énergétique de nos dragons (le jaune et le rouge).
Les trois premiers plans de "l’enfer" sont ceux que traversent plus ou moins vite toutes les âmes récemment "décédées". Depuis ces plans, elles peuvent observer mais surtout regretter d’être privées de tout ce qui leur était cher dans le monde de la matière.
Au plan le plus bas : paresse, envie, colère, gourmandise.
Au second plan la luxure ; nos addictions sexuelles.
Au troisième plan persistent encore quelques regrets liés à l’avarice qui n’a pas pu être totalement vaincue par l’espérance. Cette espérance qui Dieu merci est restée au fonds de la boîte de Pandore quand elle l’ouvrit.
Cette espérance chère aux hauts grades maçonniques va pouvoir progressivement libérer les accès aux quatre plans supérieurs.
Le purgatoire
Arrivées au quatrième plan, les âmes sont de plus en plus éloignées de la Terre et elles commencent à devenir conscientes du travail qu’il leur reste à accomplir.
A partir du cinquième plan, elles cherchent les moyens et une feuille de route pour faciliter leur prochaine incarnation.
C’est le début du haut astral qui est beau et paisible. C’est l’endroit où l’on est pleinement conscient du bilan de la pesée de nos âmes sur la balance de Maât. Une espèce de bilan de compétences s’opère pendant lequel l’âme fait le point sur ses acquis et sur ses manques si elle n’a pas encore tout vécu dans le monde de la matière.
Le paradis
Les sixième et septième niveaux sont les plus merveilleux. Sont-ils visités comme « un appartement témoin » qui ne nous est pas encore accessible ou comme un préalable à un rendez-vous chez le notaire (le gardien du seuil) avant d’entrer dans le vrai paradis ?
Conclusion
La notion de péché semble essentiellement liée aux règles morales que se fixent les sociétés communautés en fonction de leurs dogmes et lois. Par contre même si comme nous le chante Michel Polnareff "nous irons tous au paradis", il est important de mener une vie aussi vertueuse que nos égos nous le permettent. En effet :
Si l'absolution et le pardon de nos "péchés" semblent se réaliser en multipliant les incarnations, il n'en reste pas moins qu'une âme libérée de ses passions et qui ne serait plus qu'AMOUR semble le meilleur passeport pour rejoindre nos anges respectifs après une sereine traversée de tous les plans du monde astral.