Jour : 20 mai 2019

Le triangle de Karpman

Le triangle de Karpman

Le Triangle de Karpman, est un outil inventé (dans les années soixante) par le psychologue dont il tire son nom. Son but est d’expliquer de fréquents problèmes relationnels.
Pour ce faire Karpman distingue 3 grands rôles :

  • Le Persécuteur : Il persécute en agressant, humiliant ou rabaissant la Victime.
  • Le Sauveteur : Il perçoit la Victime comme inférieure et lui vient en aide à partir d’une position supérieure.
  • La Victime : Elle se sent inférieure et va rechercher soit un Persécuteur soit un Sauveteur.

Tout le monde, à un moment ou à un autre de sa vie joue à ce Jeu psychologique, de manière inconsciente. Les rôles par contre, ne sont pas fixés, et l’on passe très facilement de la Victime au Persécuteur ou au Sauveur.

Dans ce Jeu toutefois, aucun des trois acteurs n’a envie de voir la situation changer ; chacun est satisfait de son rôle et en retire un intérêt personnel, créant ainsi un certain équilibre.

La Victime ne veut pas sortir de son rôle de victime, le Sauveur ne cherche pas vraiment à aider la victime, et le Persécuteur ne cherche pas non plus à enfoncer la victime, ils font tous semblant, comme dans une pièce de théâtre.

N.B : L’on retrouve également cette structure dans les contes dramatiques pour enfants :

Exemples :

  • Blanche-Neige, la méchante belle-mère, et le prince charmant.
  • Le chaperon rouge, le loup et le chasseur.
  • Cendrillon, sa famille et le prince…

Pour aller plus loin sur ce thème, vous pouvez consulter notre présentation Prezi© en cliquant sur le lien ci-dessous.

Triangle de Karpman

Présentation téléchargeable du Triangle de Karpman (pour ce faire cliquer sur les 3 points en bas à droite).

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Le feu énergétique de nos dragons

Le feu énergétique de nos dragons

La vie ne dure que si nos dragons sont actifs

Ce titre nous explique aussi l’aspect terrifiant de ces mêmes dragons qui, dans le monde occidental, sont présentés comme l’ennemi numéro un de l’homme.

La chrétienté invite ses fidèles à terrasser ce dragon, à l’instar de Saint Michel et de Saint Georges.

En fait ces dragons asiatiques et occidentaux ne font qu’un. Le mieux que nous puissions attendre de notre existence avant notre « passage » est donc d’apprivoiser et domestiquer nos dragons intimes.

Une seule chose est certaine : quand nos dragons respectifs mourront, nous ne leur survivrons pas dans cette incarnation !

Plus un humain se situe (momentanément ou en permanence) sur les degrés inférieurs de l’échelle de Maslow, plus il est vulnérable à l’influence des arguments tentateurs de son environnement social et économique.

Il est ainsi le jouet inconscient de ses passions !

Nos passions sont les filles de nos motivations qui sont elles mêmes le fruit des 7 péchés capitaux et des 7 vertus.

 L’initié doit donc commencer par faire la connaissance de son dragon personnel pour pouvoir ensuite le domestiquer et enfin l’utiliser en parfaite connaissance de cause en fonction des orientations qu’il souhaite donner à son Karma lors de cette incarnation… Mais ceci est un autre débat !

En fait ce dragon qui nous est personnel présente deux corps étroitement imbriqués. Nous les désignerons sous les noms de dragon jaune et dragon rouge, ce qui nous semble conforme aux diverses traditions telles que nous les comprenons à ce jour.

L’image ci contre illustre le conflit permanent qui oppose en nous les 7 péchés capitaux aux 4 vertus cardinales et 3 vertus théologales.

Chaque péché s’oppose à une vertu, et nos agissements oscillent en permanence entre les deux comme un pendule, avec une plus ou moins grand amplitude.

Le dragon jaune :

C’est notre corps physique en analogie avec le soufre philosophal du cinabre. Ce corps à des besoins et des passions très matériels qui sont sous l’emprise des 4 péchés capitaux en lutte avec les 4 vertus cardinales.

Pour les alchimistes, c’est notre corps physique en analogie avec le soufre philosophal du cinabre. Ce corps à des besoins et des passions très matériels qui sont sous l’emprise des 4 péchés capitaux en lutte avec les 4 vertus cardinales.

Le dragon rouge :

Est en analogie avec le mercure des alchimistes, c’est à dire notre âme incarnée. Cette âme répond à des passions gouvernées par les 3 derniers péchés capitaux en lutte avec les 3 vertus théologales..

Les 14 pièges sur le sentier de la sagesse

Comme il est aisé de le comprendre à travers les articles sur les besoins motifs mobiles et motivations, tant que nous ne nous connaissons pas nous même, il nous est impossible de connaître les réelles motivations qui nous poussent à agir.

Nous sommes dès lors notre propre ennemi car les mobiles que nous évoquons pour justifier nos actions ne sont que le fruit de motivations (vices ou vertus) plus ou moins nobles.

En d’autres termes nous ne cessons de nous mentir à nous même !

Plus grave encore : nous courrons en permanence le risque d’être le jouet de manipulateurs (conscients ou inconscients) qui vont faire en sorte de transcender nos passions les plus viles pour assouvir leurs propres démons.

Les 14 pièges ne sont en fait que la mauvaise interprétation de nos motifs et mobiles (voir l’iceberg) des 7 péchés capitaux en lutte avec les 4 vertus cardinales et les 3 vertus théologales.

Tous sont trompeurs :

des actes d’apparente charité ne sont-ils pas la manifestation de notre orgueil ? Cet orgueil qui peut nous pousser à vouloir être reconnu comme charitable alors que ce n’est pas la véritable motivation qui nous pousse. Dans ce cas nous nous trompons nous même tout en trompant les autres.

Citons quelques exemples que l’on pourrait sans doute multiplier à l’infini.

  • Savons nous toujours reconnaître ceux qui nous flattent pour vivre à nos dépends ?
  • Ne confondons-nous jamais amour avec luxure ?
  • Quand nous dévalorisons l’intérêt d’un but à atteindre ; n’est ce pas le fruit de notre paresse voire de notre caractère envieux ou notre couardise ?

Tout ceci pour dire qu’un humain, qu’il soit initialement ou non un chercheur sincère, peut très vite se trouver manipulé ou s’auto corrompre au contact de ce qu’il vit dans le cadre de son groupe initiatique.

Le fait d’engranger du savoir peut conduire à engranger des honneurs. Ces honneurs peuvent exacerber un orgueil qui ne se manifestait guère auparavant.

La paresse ou l’appât du gain peuvent aussi conduire à abuser de la fraternité des autres.

En conclusion

Tant que l’homme est homme, tous ces risques sont inévitables.

Essayons de ne pas encourager un système ou des comportements propices à la propagation exponentielle de ces risques ; alors que notre but initiatique est totalement à l’opposé.

Il ressort d’observations communes avec quelques cherchants que j’ai eu le privilège de côtoyer qu’il est assez facile de « déceler » ceux qui, après quelques années de travail, semblaient avoir largement progressé sur le chemin des vertus cardinales.

La maîtrise du dragon jaune se manifeste ainsi à travers le fait qu’il nous est aisé de côtoyer des êtres qui privilégient la force à la paresse, la justice à l’envie, la prudence à la colère et la tempérance à la gourmandise.

Toutefois, il semblerait que les efforts accomplis dans ces domaines et les victoires qui les couronnent ont trop souvent tendance à créer des frustrations conscientes ou inconscientes qui se manifestent par une exacerbation des penchants liés à l’avarice l’orgueil et la luxure…

Les voies initiatiques n’auraient-elle pas tendance à être trop intellectuelles en négligeant l’aspect AMOUR alors qu’elles s’en défendent ?

Les difficultés rencontrées sur le chemin ne génèrent elles pas des doutes et un fléchissement de l’espérance qui se réfugie dans l’avarice des biens matériels ?

Le sentiment de devenir « plus savant » n’émousse t’il pas une Foi qui se mue en une espèce de certitude et génère de l’orgueil ?

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Comprendre les motivations

Comprendre les motivations

1. Le processus des motivations

L’homme n’est pas toujours libre d’agir à sa guise en exprimant ses motivations personnelles :

Elles sont ses MOTIVATIONS INTRINSEQUES.

Une grande partie de son comportement se trouve régie par des forces venant de l’environnement extérieur. Ces forces ont un effet de stimulation.

Elles sont ses MOTIVATIONS EXTRINSEQUES.

2. Les motivations extrinsèques

Les motivations extrinsèques sont les forces qui nous animent de l’extérieur.

Elles peuvent être :

  • actives (elles nous incitent à …) ;
  • ou restrictives (elles nous obligent à …).

Ces pressions sont d’ordre physique et social :

  • Les pressions physiques sont exercées par :
  • les éléments naturels : climat, cataclysmes, etc.
  • les éléments physiologiques : maladie…
  • les éléments sociologiques : urbanisme, conditions de travail…
  • Les pressions sociales sont exercées par :
  • l’environnement culturel : éducation, groupe, publicité, politique…
  • l’environnement professionnel : entreprise, syndicats…
  • l’environnement familial : conjoint, enfants, parents, amis

3. Les motivations intrinsèques

Du point de vue individuel, le comportement peut être expliqué de façon rationnelle ou affective :

De façon rationnelle :

Nous apportons une explication « politiquement correcte » pour notre entourage, c’est à dire une justification logique de notre acte : c’est le MOTIF.
Ce motif pourra être :

  • ponctuel (valable dans un seul cas),
  • social (valable par rapport aux autres).

 De façon affective :

Nous donnons une raison qui nous est propre, c’est à dire un prétexte sentimental à notre comportement : c’est le MOBILE.
Ce mobile pourra être :

  • temporaire : (fonction de l’humeur du moment),
  • personnel (valable par rapport à soi).

Par exemple l’achat d’un véhicule de luxe « tendance » pourra tout à la fois tenter de se justifier par :

  • MOTIF : Pour remplacer ma vieille voiture.
  • MOBILE : J’ai envie d’une voiture élégante.

 

 

Mais cette explication est superficielle :

Le motif et le mobile ne sont que la traduction,
l’expression indirecte de nos réelles motivations.

Pour comprendre pourquoi cette explication n’est que superficielle, nous devons réaliser que nos motivations sont :

  • Plus ou moins conscientes : nous ne sommes pas nous-mêmes totalement conscients de ce qui nous pousse à agir. Par exemple : beaucoup de parents aimeraient que leur enfant fasse tel ou tel métier. Ils donnent à cela beaucoup de raisons valables : bon métier, avenir assuré… Sont-ils conscients d’avoir peut-être souhaité faire eux-mêmes ce métier, sans avoir pu réaliser ce rêve.
  • Plus ou moins exprimables : même si nous les connaissons. Il peut par exemple être difficile d’exprimer que l’achat d’un véhicule puisse répondre à nos motivations de frimeur…

4. Les composantes de la motivation

 

 

 

Ce qui nous pousse à agir appartient pour une grande part au domaine de l’irrationnel, et se présente comme cet iceberg dont la partie apparente pourrait s’appeler « la raison » et la partie immergée : « l’affectivité ».

Or, cette affectivité guide notre comportement dans une très large part, et plus que de raison.

Les Techniciens de la vente ont depuis longtemps compris que l’être humain n’agit que sous le joug d’une ou plusieurs motivations simultanées, Ils les classifient par familles mnémotechniques.

Par exemple la méthode ‘’SONCAS‘’:

  • S ympathie
  • O rgueil
  • N ouveauté
  • C ommodité
  • A rgent
  • S écurité

Pour un vendeur Initié la méthode ‘’PASSION’’  ci-contre répond au septénaire.

Nous verrons plus tard qu’il est possible d’aller plus loin encore en exploitant la méthode de l’énnéagramme qui classifie les êtres humains en 9 familles.

Si l’on veut bien considérer attentivement les méthodes commerciales, « SONCAS » ou « PASSION » n’ont d’autre intérêt que de dissimuler pudiquement que nous n’agissons qu’à travers nos besoins désirs et motivations.

Nos véritables motivations sont les vices et les vertus qui en nous se combattent.

Il résulte de tout ce qui précède qu’un être qui n’a plus de besoins et qui se trouve dépourvu de toutes motivations n’est autre qu’un trépassé.

Plus de besoins, plus de passions, plus d’action, donc plus de vie !

C’est selon nous la raison essentielle pour laquelle le dragon asiatique est le charismatique symbole de vie. Mais ce dragon possède une autre face, s’il insuffle en nous le feu du Créateur qui est feu de vie, il est aussi, comme nous allons le voir, l’enveloppe symbolique de toutes nos passions.

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