L’ésotérisme à la portée de tous
« Il y a deux chemins d’erreurs : la crédulité aveugle, et la critique anatomique. Ne crois jamais sans éprouver la vérité d’une parole ; le discernement ne se cultive pas dans la paresse ; or cette faculté de discernement est indispensable au chercheur ».
Wikipédia nous décrit l’ésotérisme comme suit :
« L’ésotérisme est l’ensemble des enseignements secrets réservés à des initiés. Ce terme, dont le sens diffère de façon notable selon les époques et les auteurs, est parfois utilisé dans la culture populaire pour parler de courants de pensée marginaux à composante secrète ou étrange. »
Qu’en est-il vraiment ?
Est-il nécessaire d’appartenir à une secte ou une société dite initiatique pour comprendre et réaliser que l’ésotérisme est présent tout autour de nous depuis notre naissance ?
L’objectif de ce blog est de rendre l’ésotérisme accessible à tous ceux qui sont animés par la soif de mieux comprendre :
- Qui sont- ils ?
- D’où viennent-ils ?
- Où vont-ils ?
- Comment réconcilier les courants religieux ?
- Comment mieux comprendre mon éventuelle religion ?
Le fossé qui sépare les sciences des religions et des spiritualistes est-il en train de se combler ?
La loi de cause à effet et le pardon
La loi de cause à effet
Le karma repose sur la loi de cause à effet selon laquelle toute cause génère des conséquences. Chaque être humain récolte, d’une vie à l’autre, les fruits de ses actions, constructives, neutres ou néfastes. En fonction de la Loi d’inversion des polarités, toutes les énergies que nous utilisons et/ou « stockons » doivent se neutraliser pour s’équilibrer un jour.
Les pôles positifs et négatifs se réclament l’un l’autre pour engendrer le mouvement évolutif de la vie. Pas de Créateur sans Création…
Comme Daniel Meurois l’indique dans son livre (Le Labyrinthe du Karma - Déchiffrer et comprendre notre contrat d'âme (French Edition). Passe monde. Édition du Kindle) :
« Chaque peuple et chaque race apportent donc en temps voulu et selon des cycles précis leurs pièces indispensables au grand puzzle de notre humanité. Les flambeaux se transmettent et se répondent mutuellement selon la loi des causes et des effets. Il est hélas encore impossible de pénétrer une telle question en détails sans soulever d’animosité tant l’intelligence du pardon et le sens de la compassion demeurent trop souvent des “denrées rares” à la surface de ce monde. »
Magie et choc en retour
Comme nous venons de le voir : "Toute action entraîne une réaction".
La magie est une démarche spirituelle ; le magicien agit dans une volonté de détachement du matériel vers le spirituel.
La Loi de résonance nous a enseigné que, quoi que l’on fasse, cela influe sur notre environnement proche ou lointain, sur notre vie et sur celle de l’univers et de ceux qui nous entourent.
Qu’il fasse le bien ou le mal, le magicien récoltera ce qu’il a semé : le bien pour le bien, le mal pour le mal. Mais il faut savoir que le choc en retour peut-être très long à revenir.
Parfois même celui-ci ne reviendra que dans la vie suivante ! Mais il revient toujours ! Il est donc intéressant de faire le bien.
Une bonne action renverra du positif. Mais il est évident que moins on sera élevé spirituellement, moins le retour positif se manifestera rapidement !

Cette loi de résonance explique notamment ce que l’on appelle souvent le "triple choc en retour".
Le choc en retour est toujours plus fort que le mal que l’on a pu faire. La « loi des semailles » nous enseigne que nous récoltons toujours plus que ce que l’on a semé.
La mise en mouvement du triple choc en retour résulte des trois immuables lois suivantes :
- Loi de restitution équivalente : Ce qui est donné de façon fondamentalement altruiste, est systématiquement rendu ; le mal que l'on fait n’étant le plus souvent jamais altruiste tombe également sous le coup de cette loi.
- Loi de complémentarité analogique : "ce qui est en haut est comme ce qui est en bas" ; chaque action, pensée, parole, émotion a son reflet. Donc chaque action, pensée, parole, émotion..., qui est en œuvre, génère une dynamique énergétique qui est la source même de la création d'une dynamique équivalente mais inverse.
- Loi de réaction systématique : Comme nous venons de le voir, chaque action entraîne une réaction équivalente en intensité.
La magie nous enseigne que le meilleur moyen de se protéger contre les mauvaises influences d’un « jeteur de sorts » est de se comporter comme un miroir. Les mauvaises ondes émises par ceux qui cherchent à nous nuire leurs sont ainsi renvoyées comme un boomerang par nos pensées d’amour et notre pardon.
Voila pourquoi nous devrions toujours pardonner spontanément ; avant même que notre bourreau ou ses intercesseurs nous demandent pardon.

Le pardon au fil des traditions
Pythagore nous enseigne que nous devons pardonner, y compris à nous même. Cet extrait de ses vers dorés l’exprime à travers cette invitation à la psychostasie :
Que jamais le sommeil ne ferme ta paupière,
Sans t’être demandé : Qu’ai-je omis ? Qu’ai-je fait ?
Si c’est mal : abstiens-toi et si c’est bien : persévère.
L’évangile de Saint Pierre 3 :9
« Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité. Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction. Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, Qu'il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses, … »

Pardon, Acceptation et Résignation

Nous devons au site spirivie.com le texte ci-dessous :
"Pardonner ne signifie pas que vous devez supporter, sans protester, quelque chose qui vous fait ou vous a fait souffrir et de vous convaincre que ce que vous avez subi n’était, finalement, pas très grave… Non, pas du tout. Pardonner ne veut pas dire : "Je valide les actes de l’autre qui me font souffrir". Au contraire, le pardon est le moyen pour vous de ne plus continuer à laisser l’autre avoir autant de pouvoirs sur votre bien-être. C’est en quelque sorte se détacher de cette "dépendance" qui n’impacte que vous et qui vous fait souffrir, tout en laissant à l’autre la responsabilité de ses actes. […]
Le pardon va être très libérateur dans le sens où vous allez cesser de nourrir de la colère, de la rancœur envers autrui ou envers vous-même et vous allez laisser s’installer un calme intérieur. Quoi que vous ayez subi ou quoi que vous ayez fait subir, entretenir toute cette colère vous rattache fortement au passé et vous empêche de vivre en paix, sereinement, l’instant présent. Vous ne pouvez avancer si vous maintenez cet état d’être. Pardonner ou vous pardonner, c’est aussi sortir de l’état de "victime". Quel est le meilleur moyen de continuer à faire vivre votre "bourreau" ou cette part de vous-même dont vous avez honte si ce n’est qu’en continuant à faire vivre la "victime" qui est en vous ? […] En résumé, pardonner, c’est vous donner l’autorisation de vivre en paix, de ne plus vous mettre de barrière pour avancer, de ne plus s’accrocher au passé, c’est décider de vous nourrir de bienveillance et d’amour et de lâcher colère et rancœur qui vous consument. C’est rendre à l’autre ou à la part de vous-même sa responsabilité et reprendre votre liberté !"
En conclusion sur le pardon
Nous laisserons en guise de conclusion cette citation extraite de l’ouvrage ci-dessus mentionné de Daniel Meurois :
« C’est l’absence ou le manque de Pardon qui est le carburant de tous les karmas, donc de toutes nos errances et souffrances. Bien sûr, la majorité des Traditions de notre monde soulignent “le devoir de Pardon”…
Toutefois, combien sont ceux d’entre nous, croyants ou pas, qui en comprennent vraiment le sens profond ?
La nécessité absolue d’offrir le Pardon dépasse de loin le fait d’adhérer à un crédo ou une simple règle de morale. Elle nous renvoie à la cohérence de ce que je nomme la “Loi du Vivant”. Un Principe qui exprime la Fluidité Essentielle de la Vie en constante demande de circulation en nous.
On comprendra aisément, me semble-t-il, que le Pardon est frère de la Compassion, cette Puissance d’Amour consolatrice qui permet de réaliser que la souffrante incomplétude d’autrui nous renvoie à la nôtre. Il est fondamental d’apprendre à pénétrer cette évidence par laquelle le Un n’existe que par le Deux et que c’est ainsi que le Trois est généré… lequel ramène enfin à l’Un. »

Le papyrus d’Hunefer 1/3
fonctions et symbolisme des acteurs

Introduction
Le papyrus d’Hunefer (Hounefer) est conservé au British Museum à Londres.
Cet article se contentera de commenter le fragment de ce papyrus qui relate la scène de la psychostasie ou pesée de l’âme du défunt Hunefer.
Cette scène présente principalement le Chapitre 125 du Livre des Morts, l’étape du jugement au tribunal d’Osiris, le moment de la pesée de l’âme du défunt.
En guise de préambule, remarquons le symbolisme des pieds droits ou gauches des acteurs représentés. Ceux qui reçoivent un enseignement ont le pied droit en avant, ceux qui approchent vers la divinité ont le pied gauche en avant.
Nous allons tenter d’expliciter le symbolisme de ce papyrus en analysant successivement : le casting et la symbolique des acteurs, puis les outils symboliques mis en œuvre. Nous décrirons ensuite l’action illustrée par le papyrus afin de pouvoir, en dernier chapitre, essayer d’en extraire les enseignements initiatiques.
Le casting : les fonctions et le symbolisme des acteurs
Le bandeau supérieur : les 14 juges

Hunefer
Hounefer était le Scribe royal des offrandes divines à l’ouest de Thèbes, Surveillant des bovins royaux ; intendant du roi Séthi Ier. Ces titres indiquent qu’il occupait une place importante dans l’administration et a probablement été un membre de la cour royale. Son épouse Nasha était prêtresse du dieu Amon à Thèbes…
L’extrait de ce papyrus, est un exemplaire du Livre des Morts commandité par Hounefer et son épouse Nasha qui ont vécu sous la XIXe dynastie (-1310).
Les juges guides
Nous voyons sur la bande du haut du papyrus le scribe Hunefer qui se présente devant 14 juges. Sept de ces juges sont des Dieux. En effet, la croix Ankh leur confère la vie éternelle. Les 7 autres sont a priori en attente du rassemblement de leurs âmes avec celle d’Hunefer et/ou d’autres âmes de défunts éparses.
Avant de revenir plus tard sur la nature et le rôle de ces juges, voyons quelques aspects préliminaires justifiant ésotériquement de leur présence.
Notons que de nombreux autres papyrus dont celui d’Ani comportent 3 fois 14 = 42 guides. Penchons-nous brièvement sur ce que symbolisent ces guides.
Le nombre de 14 symbolise essentiellement :
- Le nombre de morceaux résultant du dépeçage du corps d’Osiris par son frère Seth.
- En Égypte, l’Amenti, c’est à dire la région où se rendent les âmes des morts, à l’Ouest du Nil, était divisée en 14 parties.
Le nombre 42 :
- Selon le livre des Morts Égyptiens, à sa mort, se livre à une confession négative durant laquelle il doit affirmer ne pas avoir commis les 42 « péchés » proscrits.
- Les Anciens Égyptiens avaient divisé leur pays en 42 nômes.
- Le Talmud dit que le nom divin de 42 lettres est le plus grand des mystères. Ces 42 lettres contiennent les noms des dix Séphiroth.
La bande en bas à gauche
Cette bande donne le contexte de la chambre dite des deux vérités.
Le texte en colonnes donne la formule demandant à l’esprit et au cœur du défunt, posé sur la balance, de ne pas témoigner contre lui. Cette formule, est suivie des paroles de Thot et d’Horus. Chacun de ces textes s’oriente dans le sens de lecture faisant face au visage des personnages concernés.


Anubis
Dieu égyptien des nécropoles et de l’embaumement, Anubis est représenté par un chien noir, ou comme un homme à tête de chien. Il est le fils d’Osiris et d’Isis ou plutôt de sa sœur Nephtys qui avait emprunté l’apparence d’Isis.
Anubis est relié à la mort et à l’embaumement. Il est le patron des morts.
Anubis a fabriqué la première momie avec le corps d’Osiris (ce corps qu’Isis avait recherché). Il reste le gardien des cimetières et des nécropoles. La couleur noire représente la couleur des momies ayant subi le processus d’embaumement. C’est une couleur bénéfique, symbole de la métamorphose des défunts dans le sol. C’est aussi la couleur du limon déposé par le Nil pendant l’inondation.
Anubis est donc bien en analogie avec l’œuvre au noir des alchimistes.

Maât
Maât est la Vérité, l’Ordre et la Justice. Elle représente l’ordre cosmique tel que le créateur l’a instauré. Maât est représentée comme une femme debout ou assise sur ses talons. Elle porte une plume d’autruche blanche sur la tête. Les textes la désignent comme la fille chérie et la confidente de Rê, et aussi comme l’épouse de Thot, le juge des dieux.
Maât est une pure abstraction divinisée ; elle est de ce fait la garante de l’exécution des lois du karma.
Il ne nous semble pas anodin de remarquer que Maât et Anubis sont reliés par une espèce de curseur sur la partie droite du fléau de la balance. Nous y reviendrons.


Âmmit
Âmmit appelée également la Dévorante ou Ammout, est représentée avec une tête de crocodile, un corps mi-lion (partie antérieure), mi-hippopotame (arrière-train).
La « Mangeuse de cœurs » dévorait le cœur des défunts qui n’étaient pas « justifiés » par le tribunal. Dans ce cas ils n’avaient pas accès au repos éternel dans les champs d’Ialou (parfois appelés Champs des roseaux) et étaient symboliquement rejetés dans les eaux du Nil.
Dans quelques rares versions, Âmmit se tient près d’un lac de feu dans lequel elle immerge le cœur de l’infortuné défunt.
Cette représentation est lourdement chargée de symbolisme alchimique. En effet, la morphologie de la dévorante nous évoque le sel philosophique des alchimistes. Ce sel symbolise les 4 éléments puisqu’il peut être :
- Terre à l’état solide,
- Eau à l’état « rosée de mai »,
- Air quand il se vaporise sous l’action du feu secret ou 5ème feu,
- Feu quand il déclenche le processus de mondification (entre autres).
Le crocodile vit à la fois dans l’air et dans l’eau, le lion symbolise le feu régénérateur de la vie éternelle, et l’hippopotame vit quant à lui dans la boue de la terre et dans l’eau. Ammout symbolise donc le sel philosophique qui va permettre à l’âme du défunt de se réincarner comme une granulation des alchimistes. Les eaux du Nil symbolisent les eaux de l’œuvre au noir.
À partir de la troisième époque intermédiaire d’Égypte, Ammout joua le rôle de mère en faisant renaître le défunt. Cette modification ne reflète pas, selon nous, un changement dans les croyances initiales.
Il ne faut pas la considérer comme une divinité malfaisante mais comme la gardienne qui interdisait l’accès aux champs d’Ialou à toutes les âmes n’ayant pas encore purgé leur karma.
Pythagore, qui avait été initié en Égypte nous autorise à faire un parallèle entre les champs d’Ialou égyptiens et ce qu’il avait désigné sous le vocable de Champs Élysées. En ce qui concerne les ordres angéliques l’entrée dans les champs d’Ialou est réservée aux hommes parfaits ou « hommes dieux ». La succession des incarnations à laquelle Âmmit renvoyait les karmas encore impurs était désignée par Pythagore comme le champ de Proserpine.
Pour la kabbale, les champs d’Ialou commencent lors de l’accès à la séphira Malkout.

Thot
Thot est le messager, porte-parole et archiviste des dieux.
Doué de tout savoir et de toute sagesse, il est l’inventeur des sciences et des arts : l’arithmétique, l’arpentage, la géométrie, l’astronomie, la divination, la magie, la médecine et la chirurgie, la musique avec les instruments à cordes et à vent, le dessin et surtout l’écriture, sans laquelle l’humanité aurait couru le risque d’oublier ses doctrines et de perdre l’avantage de ses découvertes.
Nous pouvons en déduire qu’il aurait assuré la transition après la fin de l’Atlantide. Cette puissance que ses fidèles lui attribuaient, lui fit donner le nom de Thot, trois fois très grand, que les Grecs ont assimilé à Hermès Trismégiste.
Le rôle essentiel de Thot dans le cadre de ce travail est son rôle d’archiviste qui va concaténer tous les enseignements reçus par les défunts au fil de leurs incarnations. Nous y reviendrons de façon plus explicite.
Thot et la table d’émeraude
Selon le livre « Trismégiste, Hermès. Les 15 tablettes de Thot (Hermès Trismégiste) » – Texte intégral : Collection des Intégrales Mystiques (Les Intégrales Mystiques t. 2) (French Edition) (p. 4). Édition du Kindle. :
« La table d’émeraude (Tabula Saragdina en latin), est l’un des plus anciens textes mystiques connu à ce jour. Elle aurait été écrite entre 5000 et 30 000 avant J-C et son texte original aurait été retrouvé gravé sur une tablette en émeraude dans le tombeau de Thot (chez les égyptiens, Hermès chez les grecs). Elle nous présente les plus anciens enseignements mystiques et hermétiques connus, enseignements à la pointe de la connaissance puisque les notions scientifiques du multivers (dimensions parallèles), des polarités, des champs électromagnétiques autour de notre terre, des corps célestes, de l’espace-temps, y sont abordés et développés… Traduite en latin au XIIème siècle, elle a été commentée et étudiée par de nombreux alchimistes du moyen-âge et de la renaissance et reste encore aujourd’hui pour les initiés l’une des références incontournables de l’apprentissage mystique et occulte. »
Thot est aussi celui qui nous aurait transmis la plus célèbre encore Table d’Émeraude.
Serait-il, comme il le prétend l’un des survivants de l’Atlantide missionné pour assurer la transmission des mystères et permettre à la nouvelle race de ne pas repartir dans les conditions de l’âge de pierre ?

Horus
Horus conduit Hunefer vers Osiris. Horus, le dieu faucon est le fils d’Isis et Osiris. À la mort d’Osiris, c’est son frère Seth qui repris le pouvoir en Égypte.
Voulant venger son père, Horus part en guerre contre son oncle. Au bout de nombreuses batailles, Seth est vaincu et Horus reprend le trône d’Egypte.
Horus forme une triade avec Osiris et Isis. Ce regroupement de trois dieux sur le modèle familial « père – mère – fils » nous ramène à la génération par la puissance du ternaire.
La bande en bas à droite
Osiris
Osiris président du tribunal est assis sous un dais dans un sanctuaire, sa peau de couleur verte indique qu’il est ressuscité parmi les morts. Son trône est placé sur un lac de natron. Devant lui, se tiennent, posés sur une fleur de lotus, les quatre fils d’Horus : Amset, Hapy, Douamoutef et Qebehsenouf.
Osiris est aussi le Dieu de la végétation. De ce fait, il est souvent représenté avec un visage de couleur verte. Comment ne pas penser au symbolisme alchimique de la végétation (œuvre au vert) annonciatrice de résurrection par l’œuvre au blanc.
Rappelons que l’œuvre au blanc se réalise au moyen du sel philosophique ici symbolisé par le natron.
Isis
Elle se tient derrière Osiris et derrière (côte à côte) sa sœur Nephtys. Elles viennent aider le défunt à effectuer son passage vers l’éternité.
Isis dont le nom signifie « trône » est la fille de Geb et Nout selon la cosmogonie Héliopolitaine. Sœur et femme d’Osiris ; elle est aussi la mère d’Horus.
Elle est dépeinte dans la forme humaine, couronnée par un trône ou par des cornes de vache incluant un disque solaire. Un vautour était aussi parfois incorporé en sa couronne.
Nephtys
Déesse funéraire, Nephtys est la fille de Geb et Nout, donc la sœur d’Isis, Osiris et Seth. Elle fait partie de l’Énnéade d’Héliopolis dans laquelle elle est l’épouse de Seth.
Selon une tradition, elle était aussi la mère d’un fils adultérin, Anubis, par Osiris.
Le nom de Nephthys signifie la « Maîtresse de la Maison » ou « Dame du Château » ; déesse des morts, elle veillait sur leurs sarcophages.

Le papyrus d’Hunefer 3/3
Le symbolisme du papyrus
La légende d'Osiris
En préalable nous vous suggérons de découvrir ou de vous remémorer la légende d'Osiris.
La légende d’Osiris nous rappelle que notre devoir est de rassembler ce qui est épars et que nos âmes ne sont que des fragments de l’âme universelle.
Les 14 juges qui président le tribunal nous évoquent les 14 morceaux de l'âme universelle éparpillés dans la cristallisation de la matière.
L'âme universelle éparpillée
Citons El-Baze, Eric Daniel, grand kabbaliste dans son ouvrage : « Les Racines de l'existence ».
« Pour développer sur cette notion essentielle, il nous faut rappeler que D.ieu dans Son Omniscience, connaissait l’impossibilité de la terre à produire la créature vivante « Néfèsh ‘Haya ». C’est pourquoi, Il façonna une âme primordiale, archétype du projet d’être « Néfèsh ‘Haya ». Cette âme principe originelle, créée à partir d’un prélèvement du tout existant et ce, avant même que n’apparaisse le tout existant dans la création (voir notre chapitre sur le ‘Hashmal) aura pour rôle essentiel, de permettre à chacune des futures parcelles (ou différenciations) de la création, de réintégrer l’Unité créatrice. »
Vient ensuite un paragraphe sur les six cent mille âmes principales :
« Pour permettre à l’humanité de retrouver l’universalité, il sera donc nécessaire de réintégrer ce qui s’est séparé au cours de l’évolution. Pour ce faire, l’âme universelle, la « Neshamah Klalit », va devoir connaître l’expérience de la brisure : « pour éparpiller l’Unité dans le différencié ». […]
« […] Mais pour que ce travail de « Tiqoun » puisse se faire, un processus devra se mettre en place dans le cycle des réincarnations des étincelles d’âmes (dont nous faisons tous partie), afin que l’être devienne avide de connaître la Vérité immuable. C’est ainsi, qu’une puissance particulière sera donnée à la pensée propre ou « Néfèsh », qui fera que tout repère d’une vie authentique sera perdu. Dans ce règne du pare-être, l’homme en perdition ne pourra redécouvrir les réelles racines de son existence, qu’en étudiant les secrets de la Révélation. »


Les 15 tablettes de Thot
Un extrait de la 11ème tablette de Thot :
« Au total il y a NEUF CYCLES ; neuf en haut et quatorze en bas, qui se déplacent en harmonie vers un lieu de rencontre qui se trouve dans le futur. Les SEIGNEURS DES CYCLES sont des unités de conscience envoyées pour unifier CECI avec le TOUT. »
Nous retrouvons ainsi les cycles de l’arbre de vie séfirotique et les 14 juges d’Hunefer qui ne seraient que l’émanation de l’éparpillement de l’âme universelle (voir supra les 14 morceaux du corps d’Osiris dépecé par son frère Seth ?)
Ce second extrait de la 11ème tablette nous éclaire sur le rôle que nous avons à jouer au fil de nos incarnations en notre karma en fonction du degré d’élévation spirituelle de nos âmes :
« La conscience sous-jacente à toi est en constante expansion et cela selon des modes différents que ceux que tu connais. Elle est également différente selon les êtres, même s'ils sont proches de toi. La façon dont tu t'es développé et qui se poursuit dans le présent fait en sorte que tu es un être qui est à la fois une cause et un effet. Aucune conscience ne revient sur le sentier qu'elle a déjà parcouru sinon tout ne serait que vaine répétition. Chaque conscience de cette époque suit son propre chemin jusqu’à la fin ultime. Chacune joue son rôle dans le Plan du Cosmos. Plus son cycle est grand et plus grande sont ses capacités et ses connaissances pour fusionner avec la Loi du Tout. Ceux qui se situent au niveau des cycles plus petits travaillent sur des portions mineures de la Loi, alors que, nous qui sommes du cycle qui s'étend jusqu'à l'infini, nos efforts nous conduisent à élaborer une plus grande Loi. Chacun a sa partition à jouer dans les cycles. Chacun a un travail à compléter sur sa voie. Le cycle en dessous n'est pas vraiment en dessous mais il est là en fonction d'un besoin. La fontaine de la sagesse qui propulse tous les cycles est constamment à la recherche de nouveaux savoirs et de nouveaux pouvoirs. L'acquisition de nouvelles connaissances repose sur la pratique, et la sagesse provient seulement du savoir. »
Cette citation nous invite à méditer sur les humains qui nous entourent ; il appert qu'aucun n’est supérieur ou inférieur.
La suite de cette 11ème tablette de Thot vient confirmer notre sentiment :
« Toutefois, l'enfant ne possède pas le même savoir que lorsqu'il est devenu un adulte. Compare ceci avec les cycles que traverse l’homme dans son voyage de la naissance à la mort et voit que le cycle en dessous est comme l'enfant avec les connaissances qu'il possède ; ensuite regarde toi comme l'enfant devenu adulte et qui avance en sagesse et en savoir à mesure que le temps passe. Il en est de même des cycles de conscience, des enfants à différents stages de leur croissance et pourtant tous proviennent d'une source unique ; la sagesse et tous y retourneront à nouveau. »
Cette citation est aussi en analogie avec le processus alchimique qui permet à la pierre au rouge de passer progressivement de l’état de « faux prophète » à l’état de poudre de projection au fil de nombreuses « multiplications ».


Le curseur de la balance entre Maât et Anubis
Reprenons notre analogie entre les règles de comptabilité et de gestion d’une entreprise avec les lois du karma.
Au moyen du curseur Anubis et Maât peuvent faire "la part des choses" entre le bilan et le compte de résultats du défunt. Tous deux peuvent ainsi moduler entre performance de l’âme (c’est-à-dire le cœur du plateau gauche) et la justice divine (la plume de Maât).
C’est avec le bilan de l’incarnation échue que Thot va pouvoir établir un bilan consolidé de l’âme en le fusionnant avec ceux des incarnations antérieures. Ce bilan consolidé sera donc parfaitement équitable et justifiera du bienfondé de l’accès de l’âme aux champs d’Ialou, ou à son rejet via Ammout dans le champ de l’Amenti.

En conclusion
Le papyrus d’Hunefer est riche d’enseignements pour qui prend le temps de le méditer longuement. La vie éternelle qu’il semble nous promettre apparaît comme un agréable défi. Cette promesse ne sera tenue que si nous sommes décidés à ne pas nous contenter de jouir égoïstement de la vie durant nos incarnations.
Le vieil adage alchimique Ora et labora ("prie et travaille") semble bien être le seul moyen de ne pas être le jouet de la loi de cause à effets.
La présence de Thot sur ce papyrus nous enseigne aussi que, tout comme nous, son rôle consiste à rassembler ce qui est épars.
Pour être plus clair, après chacun de nos passages à l’éternel orient, il nous permet de faire la synthèse sur les acquis et les manques de toutes nos incarnations antérieures. L'aide de Thot est donc précieuse pour nous aider à fixer une feuille de route qui nous permettra de choisir les circonstances de notre futur retour dans l’Amenti (ou champ de Proserpine).
Avec l’aide d’Osiris, Thot nous aidera aussi à franchir le gué qui nous mènera vers la sephira Malkhout qui n’est autre que la porte d’entrée des champs de Ialou pour y entreprendre l’ascension de l’arbre séfirotique.
Nous ne saurions mieux finir que par une dernière citation de la 11ème tablette de Thot :
« Malgré tout, à nos yeux rien n'est plus important que la croissance perpétuelle de notre Âme. Nous savons que la chair est passagère. Les choses qui comptent pour les hommes ne sont rien pour nous. Nos aspirations dépassent le corps, nous visons à perfectionner notre âme. Lorsque les hommes sauront enfin que rien ne compte plus que la progression de l'Âme ils seront libres de tous les asservissements et pourront travailler librement en harmonie avec la Loi. Sache, Ô homme, que tu dois aspirer à la perfection parce que c’est ainsi que tu atteindras le but. Tu dois savoir que rien n’est parfait et pourtant tu dois en faire ton aspiration et ton but. »
Le papyrus d’Hunefer 2/3
les outils et l’action
Les outils
La croix ankh
La croix ansée est le symbole de millions d’années de vie future.
- Son cercle est l’image parfaite de ce qui n’a ni commencement ni fin : il représente l’âme qui est éternelle parce qu’elle est issue de la substance spirituelle des Dieux ;
- la croix figure l’état de transe dans lequel se débattait l’initié. Plus exactement, la croix représente l’état de mort, la crucifixion de l’élu. Dans certains temples, l’initié était couché par les prêtres sur un lit en forme de croix.

La balance
La balance est le symbole le plus ancien qui s’attache le mieux à la justice.
La balance est aussi l’outil privilégié des comptables. Elle regroupe en effet la totalité des comptes des classes 1 à 5 dits « comptes de bilan » et ceux des classes 6 et 7 dits « comptes de gestion ». L’équilibre entre les comptes de bilan et les comptes de gestion (comptes de résultat) est assuré par le bénéfice ou la perte réalisés durant un exercice comptable.
Si l’on met un exercice comptable en analogie avec la durée d’une incarnation, nous nous apercevons que la réalité du monde des affaires est en parfaite analogie avec les lois du karma.
Maât symbolise la norme universelle, l’équilibre établi par le Créateur, la justice qui permet d’agir selon le droit, l’ordre qui fait conformer les actes de chacun aux lois, la vérité, la droiture et la confiance.
La balance de Maât dans la chambre des deux vérités, tout comme un bilan issu d’une balance comptable, permet donc de mesurer la performance de l’âme durant la vie du défunt, mais aussi de la comparer avec les objectifs initiaux fixés par :
- Le conseil des maîtres guides de l’âme du défunt.
- Le conseil d’administration et les dirigeants de l’entreprise.
La chambre des deux vérités va donc analyser d’une part :
- L’évolution de l’actif par rapport au passif ; mais aussi ;
- La différence entre les produits mis à la disposition de l’environnement et les charges prélevées sur ce même environnement.
L’analogie entre le milieu économique de l’entreprise et le milieu sociétal que l’égo du défunt vient de quitter est donc « karmiquement » flagrante.
En se référant aux écritures, Newton énonçait que l’homme récolte sa propre moisson ou les fruits de ses actes. Le Karma est donc le pouvoir qui contrôle toutes choses. Il relève de « l’intention » et de ses mobiles vertueux (blancs), ou vicieux (noirs).
« À chaque action correspond une réaction égale et opposée ».

La plume de Maât

plume de Maât
Celle-ci sert d’aiguille de repère au centre du sommet du fléau de la balance. En effet : Maât est représentée par une femme coiffée d’une plume d’autruche blanche (symbole de pureté), voire simplement par une plume.
Selon les rosicruciens : l’idée de légèreté de la vérité est connu, mais il est tentant de penser que la plume de Maât pourrait représenter ce qui reste d’Isfet, le mensonge, une fois que la vérité a prévalu…
Isfet est le contraire de Maât caractérisé par le mensonge et l’iniquité qui sont facteurs de désintégration sociale ; par le chaos mortifère signe du désordre planétaire, par l’injustice et par l’irruption des ennemis.
L’oeil oudjat volant

oeil oudjat
Ce symbole survole les 4 vases canopes (les quatre fils d’Horus posés sur la fleur de Lotus). L’Oudjat représente l’Œil du dieu faucon, Horus. Durant sa bataille contre Seth, Horus perdit un œil. Le symbole Oudjat se compose des 6 morceaux, de l’œil brisé par Seth qui, une fois reconstitué par Thot fut rendu à son propriétaire. L’Œil Oudjat est ainsi devenu le symbole de la victoire du bien sur le mal.
L’œil Oudjat est ici doté d’ailes et il tient dans ses griffes le signe chen et une plume qui véhicule symboliquement le le souffle vital de l’âme du défunt. L’anneau chen (entre les griffes et le baton qui supporte la plume) symbolise celui qui n’a pas de fin, l’univers, l’éternité.
L’action décrite par le papyrus d’Hunefer
Le jugement
Après avoir plaidé sa cause devant les 14 juges, Hounefer est accompagné par le gardien du monde des morts Anubis dans la salle de la Double Maât ou salle des Deux Justices (des deux vérités).
Anubis procède à la pesée du cœur. Le cœur d’Hounefer (lieu du bien et mal de la conscience et des émotions), est placé dans le plateau gauche de la balance, la plume de Maât est placée dans le plateau droit. Thot, patron des scribes enregistre le résultat de la pesée sur sa tablette d’argile.
Si le cœur (qui symbolise l’âme et la conscience) est plus lourd que la plume d’autruche de Maât, cela signifie qu’Hounefer a commis trop de péchés durant sa vie terrestre. Son cœur sera donc avalé par Âmmit la Grande Dévorante. Hounefer devra entreprendre une ou plusieurs autres incarnations avant de prétendre accéder à la vie éternelle.
Cependant, si le balancier est en équilibre, alors Hounefer est qualifié de « juste de voix », ou « justifié ». Il va pouvoir continuer son périple vers Osiris pour atteindre la vie éternelle.
L’épreuve ayant été réussie, le dieu Horus, accompagne le défunt auprès d’Osiris.
La psychostasie
Dans ses vers dorés, Pythagore nous rappelle que la psychostasie devrait être un exercice quotidien :
« Que jamais le sommeil ne ferme ta paupière, Sans t’être demandé : Qu’ai-je omis ? Qu’ai-je fait ?
Si c’est mal : abstiens-toi et si c’est bien : persévère. »

La marelle
Règles et analogies karmiques
Avant de mettre en ligne le point de vue maçonnique de Noabag sur l’ésotérisme de la marelle, il nous est apparu intéressant de mettre en lumière les analogies entre ce jeu et nos précédents articles.
Nous verrons ainsi que ce jeu qui était déjà pratiqué par les Égyptiens et les Romains, est de nature à inciter les joueurs et joueuses à méditer sur les règles qui régissent nos âmes et sur les buts poursuivis lors de nos incarnations.
Les règles et tracés de parcours de ce jeu populaire dans les cours d’écoles ne sont pas figées. Les pratiques diffèrent quelque peu selon les pays, les provinces et même les établissements scolaires.
Même si faute d’une bonne transmission le jeu s’est altéré au fil des siècles, le principe n’en conserve pas moins un profond message spirituel.
La règle du jeu qui nous apparaît spirituellement la plus riche et la plus complète, tant au niveau de sa précision que de sa portée spirituelle nous est donnée par Wikipédia que nous allons citer in extenso. Nous aborderons ensuite le chapitre des analogies avec les divers courants traditionnels.
Les règles de la marelle selon Wikipédia
Résumé des règles de la marelle
À partir de la « Terre », chaque joueur, son tour venu, fait progresser son palet sur le parcours en le plaçant sur la case qui convient. En début de jeu, c’est la case numérotée « 1 ». En cours de jeu, c’est la case qui numériquement succède à celle du dernier tour réussi par le joueur. Si le placement du palet est réussi, c’est-à-dire s’il s’arrête sur la bonne case, sans mordre sur une ligne et éventuellement si la méthode utilisée est conforme aux conventions, le joueur fait un aller-retour ordonné du parcours, sans mordre sur les lignes, sans poser le pied dans la case du palet, même après l’avoir ramassé juste avant de franchir sa case lors du trajet retour jusqu’à la « Terre ». Tant que le joueur n’a pas commis d’erreur, il poursuit son tour en continuant de faire progresser le palet. Dès qu’une erreur est commise son tour se termine et sauf exception particulière, il repartira du point de progression où son dernier placement de palet et parcours réussis l’avaient mené, quand reviendra son tour.
Règles de la marelle détaillées
À la marelle, l’objectif du joueur est de monter au Ciel et de revenir sur Terre mais pour faire cela, il doit respecter des règles. Chaque règle a une explication qui permet au joueur de comprendre pourquoi il progresse de la Terre jusqu’au Ciel, puis de faire son chemin de retour du Ciel à la Terre avec une « stratégie ».
La montée vers le ciel :
- Le joueur a les deux pieds sur Terre, il lance son caillou sur la case 1 et il saute à cloche-pieds sur la case 1, en disant la première règle qui lui permet de monter au Ciel :
« C’est l’intention qui compte et c’est toujours l’intention qui est prise en compte en premier. Il suffit d’être honnête, sincère et bienveillant. »
- Le joueur laisse son caillou, et il saute à cloche-pieds sur la case 2 en disant la deuxième règle qui lui permet de monter au Ciel :
« Rien ne justifie de persécuter un innocent, ils sont toujours pleins de bonnes intentions et de bonne volonté. »
- Le joueur saute à cloche-pieds sur la case 3 en disant la troisième règle qui lui permet de monter au Ciel :
« Le Bien est toujours récompensé par le Bien, tandis que le Mal est toujours puni équitablement lorsqu’il s’en prend aux justes ou aux innocents. » - et 5. Le joueur saute et il met le pied gauche sur la case 4 et le pied droit sur la case 5 en disant la règle qui lui permet de monter au Ciel :
« La malveillance est toujours sa propre victime aussitôt qu’elle cherche à nuire aux justes ou aux innocents et ce n’est que justice. »
- Le joueur saute à cloche-pieds sur la case 6 en disant la sixième règle qui lui permet de monter au Ciel :
« La bienveillance est toujours récompensée équitablement lorsqu’elle est honnête et sincère. » - et 8. Le joueur saute et il met le pied gauche sur la case 7 et le pied droit sur la case 8 en disant la règle qui lui permet de monter au Ciel :
« Celui qui fait un effort honnête, sincère et bienveillant engendre toujours de la vertu. Celui qui cherche à nuire aux justes ou aux innocents engendre toujours du vice. »
Au Ciel. Le joueur saute à pieds joints sur la case du Ciel, puis il se retourne pour redescendre sur Terre et dit la règle suivante :
« J’engendre tout ce que j’aime et rien d’autre que ce que j’aime, tout ce que je n’aime pas ne m’est rien, ça ne me concerne pas et je ne l’engendre pas. »
La retour sur terre :
7 et 8. Le joueur saute et il met le pieds gauche sur la case 8 et le pied droit sur la case 7 en disant la règle suivante qui lui permet de redescendre sur Terre :
« Tout ce que j’engendre m’appartient et me concerne toujours, cela n’appartient qu’à moi et cela ne concerne que moi. Tout ce que j’engendre m’appartient et j’accumule toujours de la vertu ou du vice, personne ne peut m’en donner, personne ne peut m’en prendre. »
6 Le joueur saute à cloche-pieds sur la case 6 en disant la règle suivante qui lui permet de redescendre sur Terre :
« Tout ce que je fais à un autre je le fais toujours à moi-même et ce n’est que justice. »
5 et 4. Le joueur saute et il met le pied gauche sur la case 5 et le pied droit sur la case 4 en disant la règle suivante qui lui permet de redescendre sur Terre :
« Tout ce que je donne me revient toujours, équitablement et d’une façon ou d’une autre, alors je n’ai que ce que je mérite et je l’ai toujours bien mérité. »
3. Le joueur saute à cloche-pieds sur la case 3 en disant la règle suivante qui lui permet de redescendre sur Terre :
« La Loi est le seul juge et la justice est toujours équitable. »
2. Le joueur saute à cloche-pieds sur la case 2 en disant la règle suivante qui lui permet de redescendre sur Terre :
« L’amour est la seule Loi de l’univers et c’est la nature de la vie. »
1 . Le joueur saute à cloche-pieds sur la case 1 en disant la règle suivante qui lui permet de redescendre sur Terre, et il ramasse son caillou :
« La vertu est la seule énergie de la vie et le vice est toujours contre-nature. »
Sur Terre. Le joueur saute à pieds joints sur Terre avec son caillou à la main en disant la règle qui lui permet de redescendre sur Terre :
« Les innocents sont éternels et ils sont toujours Tout-puissants, ils n’ont jamais peur de la vérité et ils ne craignent pas la justice. »
Le circuit de la marelle se termine ainsi pour ce tour.

Règles complémentaires de la marelle :
- Le jeu se joue avec un caillou et chaque joueur a le sien.
- On peut dire les règles avant de sauter ou après avoir sauté, mais il faut toujours les dire.
- Si le joueur oublie une règle, il retombe sur Terre et il devra recommencer depuis le début. Astuce: si quelqu’un t’aide à te souvenir d’une règle, tu devras aussi l’aider en cas de besoin (loi d’Amra).
- Lorsque le premier circuit est terminé, le joueur recommence le circuit et pour le deuxième circuit le joueur lancera son caillou sur la case 2.
- Pour le troisième circuit, le joueur lancera son caillou sur la case 3.
- Pour le quatrième circuit, le joueur lancera son caillou sur la case 4.
- Pour le cinquième circuit, le jouer lancera son caillou sur la case 5.
- Pour le sixième circuit, le joueur lancera son caillou sur la case 6.
- Pour le septième circuit, le joueur lancera son caillou sur la case 7.
- Pour le huitième circuit, le joueur lancera son caillou sur la case 8.
- Pour le dernier circuit, le joueur lancera son caillou sur la case du Ciel.
Le premier joueur qui arrive à poser son caillou sur la case du Ciel a gagné la partie et « résume » ainsi :
« Les justes, c’est les gens pleins de bonnes intentions et de bonne volonté. Les justes sont toujours pleins de bonnes intentions et de bonne volonté. »
Les analogies entre la marelle et les lois du karma :
Tout comme la mythologie et les contes, les jeux pour enfants permettent une façon de se voir soi-même dans le monde.
Derrière l’histoire et les règles, une certaine façon de saisir le monde émerge toujours. Le jeu a ainsi une triple fonction dont chacune est adaptée au niveau d’évolution du pratiquant :
- Divertir le corps et son égo (pouvoir royal).
- Communiquer avec l’âme pour lui donner le sens d’une morale des valeurs (pouvoir sacerdotal).
- Transmettre un message analogique subliminal sur la nature de nos relations avec le monde divin et l’univers (pouvoir prophétique).
La marelle et la réincarnation :
Si nous mettons en analogie le caillou (palet) avec notre âme, la marelle nous montre que l’accès au paradis ne se fait pas sans franchir de nombreuses étapes et épreuves.
Tout comme nous l’avons abordé dans nos articles sur la Kabbale, le papyrus d’Hunefer, l’alchimie, Pythagore, l’accès au champs d’Ialou (Champs Élysées) n’est pas possible sans avoir au préalable effectué de nombreux passages dans le champ de Proserpine (ou dans l’Amenti via la dévorante Ammout).
Nous y voyons aussi que le palet qui sort du cadre de la grille du jeu ramène le joueur à la terre sans même avoir pu atteindre le seuil du paradis.
La marelle et la loi d’Amour :
La feuille de route que l’âme se fixe avant son incarnation est en analogie avec les règles morales récitées par le joueur durant sa partie de marelle. Reprenons et méditons les phrases prononcées par le joueur durant les phases ascendantes et descendantes :
La montée vers le monde divin :
Cette montée traduit une phase d’accomplissement :
Case 1 : « C’est l’intention qui compte et c’est toujours l’intention qui est prise en compte en premier. Il suffit d’être honnête, sincère et bienveillant. »
Il est important de démarrer avec de bonnes dispositions…
Case 2 : « Rien ne justifie de persécuter un innocent, ils sont toujours pleins de bonnes intentions et de bonne volonté. »
Évitons de tomber dans les pièges du triangle de Karpman…
Case 3 : « Le Bien est toujours récompensé par le Bien, tandis que le Mal est toujours puni équitablement lorsqu’il s’en prend aux justes ou aux innocents. »
La loi d’Amra et du don nous est ici rappelée…
Cases 4 et 5 : « La malveillance est toujours sa propre victime aussitôt qu’elle cherche à nuire aux justes ou aux innocents et ce n’est que justice. »
Case 6 : « La bienveillance est toujours récompensée équitablement lorsqu’elle est honnête et sincère. »
Cases 7 et 8 : « Celui qui fait un effort honnête, sincère et bienveillant engendre toujours de la vertu. Celui qui cherche à nuire aux justes ou aux innocents engendre toujours du vice. »
Arrivée au ciel : « J’engendre tout ce que j’aime et rien d’autre que ce que j’aime, tout ce que je n’aime pas ne m’est rien, ça ne me concerne pas et je ne l’engendre pas. »
L’âme réalise ainsi une psychostasie qui va lui rappeler ses devoirs, faire le point sur ses acquis et ses lacunes. En résumé : lui permettre de préparer sa feuille de route pour la descente qui doit la ramener sur terre.

La main de justice symbole du pouvoir royal sacerdotal et prophétique du souverain.
La descente vers la terre :
Cette descente est une phase de création et cristallisation avec un rappel aux règles de la feuille de route.
Cases 7 et 8 : « Tout ce que j’engendre m’appartient et me concerne toujours, cela n’appartient qu’à moi et cela ne concerne que moi. Tout ce que j’engendre m’appartient et j’accumule toujours de la vertu ou du vice, personne ne peut m’en donner, personne ne peut m’en prendre. »
Quoi de mieux pour évoquer la loi du libre arbitre, mais aussi pour être conscient que la mémoire des archives du dieu Thot est implacable ?
Case 6 : « Tout ce que je fais à un autre je le fais toujours à moi-même et ce n’est que justice. »
Comment ne pas penser à la loi de cause à effet ?
Case 5 et 4 : « Tout ce que je donne me revient toujours, équitablement et d’une façon ou d’une autre, alors je n’ai que ce que je mérite et je l’ai toujours bien mérité. »
Nous avons une évocation de la loi de la justice divine et du choc en retour.
Case 3 : « La Loi est le seul juge et la justice est toujours équitable. »
Le premier des 3 derniers rappels qui se profilent avant l’atterrissage de l’âme qui va se réincarner.
Case 2 : « L’amour est la seule Loi de l’univers et c’est la nature de la vie. »
Second rappel sur la loi du pardon.
Case 1 : « La vertu est la seule énergie de la vie et le vice est toujours contre-nature. »
Cette case est le troisième rappel pour que l’âme, malgré son égo encore imparfait, n’oublie pas le plus important avant de ramasser le caillou (son âme qui quitte le monde astral).
Arrivée sur terre, avec le caillou en main : « Les innocents sont éternels et ils sont toujours Tout-puissants, ils n’ont jamais peur de la vérité et ils ne craignent pas la justice. »
N’ayons pas peur : nous irons tous au paradis ; mais plus ou moins vite !

Autres analogies du jeu de la marelle :
La marche du joueur :
La progression à cloche-pied ne nous ramène t’elle pas à Héphaïstos ; le dieu boiteux qui a un pied sur terre et l’autre au ciel. Ce forgeron assimilé à Tubalcain est le maître du feu (l’énergie divine).
Cette marche en 9 cases est aussi en analogie avec les pas de l’apprenti puis du compagnon et du maître en franc-maçonnerie.

Héphaistos (Vulcain , Tubalcain) le dieu boiteux
Le Manvantara
Les cycles de Manu
Nous avons recensé les principaux cycles « palpables » qui régissent l’univers dans notre article sur les Cycles des phénomènes périodiques. Cet article nous a permis de traiter du cycle des ères et de la précession des équinoxes. Il est désormais temps de nous préoccuper du cycle fondamental, le plus long de tous. Ce cycle est connu sous le nom de Manvantara ou cycle de Manu.
Avant d'aller plus loin dans un autre article, nous allons expliquer aussi clairement que possible la structure du Manvantara après avoir défini le vocabulaire de base.
Définitions
Manvantara :
Dans la cosmogonie hindoue, le Manvantara correspond à la durée d’une période de Manu, c'est-à-dire à celle présidée par lui-même et ses fils, Indra, un groupe de dieux et un groupe de sept Rishi.
Les Manvantaras, ou ères de Manus successifs, sont au nombre de quatorze, formant deux séries septénaires dont la première comprend les Manvantaras passés et celui où nous sommes présentement, et la seconde les Manvantaras futurs.
Manu
À chaque surgissement d’un nouveau monde, le premier homme qui apparaît porte le nom de Manu. Son rôle est de procréer l'humanité, soit par lui-même, soit indirectement, ainsi que d'émettre les lois qui doivent régler les relations à l'intérieur de la société. C’est ainsi que Manu écrivit les Lois de Manu ou Manava Dharma Shastra. Son avatar est Matsya le poisson qui a réintroduit la vie (voir à ce sujet Jonas et les poissons ou granulations dans nos articles sur l’alchimie).
Kalpa
Quatorze Manus ainsi que leurs Manvantaras respectifs constituent un Kalpa soit un jour de Brahma. À la fin de chaque Kalpa, une période de dissolution ou Pralaya survient. Durant ce Pralaya, la terre et toutes les forms de vie sont détruites et entament une période de repos que l’on nomme Nuit de Brahma. Après ce temps de repos, Brahma le créateur recommence son cycle et ainsi de suite pour l’éternité.
Indra
Indra est le roi des dieux, et Seigneur du Ciel dans la mythologie védique de l'Inde ancienne. Il est originellement issu du dieu indo-européen de la guerre et de l'orage. Indra apparaît comme l'une des principales divinités dans le Rig-Veda.
Rishi
Selon Wikipédia Rishi signifie « chantre-auteur des hymnes védiques, poète, voyant ; démiurge, géniteur ; patriarche, sage, ascète, ermite ». Un Rishi védique est un témoin primordial de toutes les régularités à l'œuvre en ce monde qui manifestent pour lui le Véda au sens premier de « découverte » de l'ordre cosmique. Ce sont en quelque sorte des prophètes qui bénéficient de la révélation divine et la traduisent en textes liturgiques pour « donner » des pistes sur le fonctionnement de l’univers sans les décrire clairement.
Structure d'un Manvantara
Les traditions hindoue et judéo-chrétienne découpent un Manvantara en 4 Temps principaux d’une durée de 64 800 années solaires.
Les quatre âges

Manu

Indra
Les quatre grandes périodes d’un Manvatara sont :
- L'âge d'OR ou KRITA YUGA, par analogie : le printemps.
- L'âge d'ARGENT ou TRETA YUGA, par analogie : l’été.
- L'âge d'AIRAIN (bronze) ou DWAPARA YUGA, par analogie : l’automne.
- L'âge de FER ou KALI YUGA, par analogie : l’hiver.
Durée des quatre âges
C’est ici que nous retrouvons (étonnant non ?) notre chère Tétraktys Pythagoricienne ainsi que les ères que nous avions définies avant la précession des équinoxes (voir supra).
Nous avons vu qu’une ère dure 2.160 ans. Chacun des « âges » d’un Manvantara couvre plusieurs ères.
Plus on avance dans le temps, plus l’humanité chute inexorablement.
Selon le dictionnaire de Réné Guénon (par Jean-Marc Vivenza) : « Toutefois, par prudence, la durée exacte d'un Manvantara a toujours été volontairement conservée secrète en modifiant par de subtiles opérations les dates réelles tout en meilleurs soins bien évidemment le conserver avec exactitude les justes rapports de proportion. » Nous verrons dans le tableau ci-dessous que René Guénon a su décrypter les durées annoncées selon la tradition.

Le songe de Daniel dans l'apocalypse : la bête 666

Nous pouvons remarquer que la notion de chute dans la matière est parfaitement illustrée par ce tableau. En effet l’involution de l’Âge d’Or vers le Kali-Yuga ou Âge de Fer se traduit par perte constante de 6.480 ans d’un Âge à l’autre (soit l’équivalent d’un Âge de Fer). L’involution du Manvantara respecte donc bien la proportion 4-3-2-1 de la Tétraktys !

Description des 4 âges :
L’âge d’Or :
L'Âge d'Or est gouverné pratiquement pour sa totalité, par la tendance "Sattwa" qui signifie Bonté. C'est une époque où règnent la justice et la paix.
Le blog « Gnostic Publihing » nous le décrit comme suit :
« Au printemps ou à l’Âge d’Or, les frontières et les passeports étaient inutiles. Les frontières n’existaient pas, et partout il y avait de l’amour parmi l’humanité. L’innocence régnait sur la surface de la Terre. Celui qui savait jouer de la lyre pouvait secouer l’univers avec ses mélodies. À cette époque, la lyre n’était pas encore brisée en tombant sur le sol du temple. C’était parce que les dynasties solaires gouvernaient toujours.
L’âge d’argent :
L'Âge d'Argent est gouverné par la tendance "Rajas", expansion-passion.
Le blog précité nous le décrit comme suit :
« Au fur et à mesure que l’Âge d’Argent arrivait, tout de l’Âge d’Or diminuait. Cependant, les êtres humains étaient encore en communication avec les Êtres ineffables qui sont connus dans le Christianisme comme des anges, des archanges, des principes, des trônes, etc. »
L'âge de bronze :
L'Âge d'Airain, lui, a la particularité d'être gouverné par la combinaison de l'Âge d'Or et de l'Âge d'Argent.
Du même auteur que ci-dessus :
« Quand l’Âge de Cuivre est arrivé, les splendeurs radieuses des Âges d’Or et d’Argent sont devenues sombres. Les mêmes splendeurs du passé n’existaient pas. Les gens ont commencé à établir des frontières, les guerres ont commencé, la haine est née, ainsi que l’égoïsme, l’envie, la cupidité, etc. »
L'âge de fer :
Notre monde moderne, celui qui doit achever ce dernier âge du Kali-Yuga du Manvantara actuel est le plus décadent, le plus violent, le plus agressif, le plus obscur, le plus pauvre intellectuellement et spirituellement. Cependant, avant la disparition de l’Atlantide, les Atlantes y ont développé des connaissances scientifiques colossales.
Entre autres réjouissances (que nous pouvons constater au quotidien) le Kali-Yuga se distingue, selon, entre autres sources, le blog la pièce est jouée nous indique que :
« Ce sont les plus bas instincts qui stimulent les hommes du Kali Yuga (âge sombre, âge de fer). Ils choisissent de préférence les idées fausses. Ils n'hésitent pas à persécuter les sages.
L'envie les tourmente. La négligence, la maladie, la faim, la peur se répandent. Il y aura de graves sécheresses. Les différentes régions des pays s'opposent les unes aux autres.
Les livres sacrés ne sont plus respectés. Les hommes seront sans morale, irritables et sectaires. Dans l'âge de Kali se répandent de fausses doctrines et des écrits trompeurs. Les gens ont peur car ils négligent les règles enseignées par les sages et n'accomplissent plus correctement les rites.
Beaucoup périront. Le nombre des princes et des agriculteurs décline graduellement. Les classes ouvrières veulent s'attribuer le pouvoir royal et partager le savoir, les repas et les lits des anciens princes. La plupart des nouveaux chefs est d'origine ouvrière. Ils pourchasseront les prêtres et les tenants du savoir. On tuera les fœtus dans le ventre de leur mère et on assassinera les héros. »

Le songe de Nabuchodonosr
Le Kali-Yuga et nous :
Chaque Race Racine dispose d’un cycle complet du système solaire autour de la ceinture zodiacale.
Notre 5ème Race Racine actuelle, la Race Aryenne qui peuple tous les continents de la terre, est née après le déluge universel et durera tout au long de l’ère actuelle du Verseau.
Durant l’année sidérale précédente, la 4ème Race Racine habitait le continent submergé et perdu de l’Atlantide. Pour la Race Racine Atlante, l’Âge de Cuivre était l’automne, et l’Âge de Fer était l’hiver.
Selon les dates de l’hindouisme (Mahatmas), le Kali Yuga a débuté à la mort du Seigneur Krishna, à la fin de la guerre du Mahâbhârata, le soir du 17 février de l’an 3.102 avant notre ère, et nous avons terminé la période des 5.000 premières années en 1898.
Les illustrations ci-dessous selon la reconstitution de René Guénon, nous situent la chronologie de l'histoire de notre Mandanvara...


Les sources :
Platon
Dans PLATON. Timée (French Edition) (p. 7). Édition du Kindle
« Solon, retour d’Égypte, lui raconta qu’un vieux prêtre égyptien lui avait appris que, neuf mille ans auparavant, Athènes avait eu les plus belles institutions politiques et qu’elles avaient servi de modèle à celles des Égyptiens, chez qui se retrouve encore aujourd’hui la séparation des classes que tu recommandes dans ta république. En ce temps- là, Athènes produisit des hommes héroïques, qui défendirent l’Europe et l’Asie contre les rois de l’Atlantide, grande île qui émergeait au-delà des colonnes d’Héraclès. Ces rois entreprirent de soumettre à leur domination tous les peuples riverains de la Méditerranée. Ils furent battus par les seuls Athéniens, et leur défaite fut suivie d’un cataclysme qui engloutit subitement leur île, et avec elle l’armée des Athéniens. »
P.S. : Solon est né à Athènes vers 640 av. J.-C. Il voyage 10 ans en Egypte et à Chypre. Il revient à Athènes vers 560. Solon aurait donc séjourné en Egypte entre 570 et 560 av. J.-C. Selon les informations reçues par Solon par transmission orale, la disparition de l’Atlantide aurait donc eu lieu entre 9.570 et 9.560 av. J.-C.
René Guénon
Guénon, René. Le Roi du monde (Tradition) (French Edition) . Editions Gallimard. Édition du Kindle.
« Le Manvantara ou ère d’un Manu, appelé aussi Mahâ-Yuga, comprend quatre Yugas ou périodes secondaires : Krita-Yuga (ou Satya-Yuga), Trêtâ-Yuga, Dwâpara-Yuga et Kali-Yuga, qui s’identifient respectivement à l’« âge d’or », à l’« âge d’argent », à l’« âge d’airain » et à l’« âge de fer » de l’antiquité gréco-latine. Il y a, dans la succession de ces périodes, une sorte de matérialisation progressive, résultant de l’éloignement du Principe qui accompagne nécessairement le développement de la manifestation cyclique, dans le monde corporel, à partir de « l’état primordial ».
« Le début de cet âge (n.d.l.r. : le Kali Yuga) est représenté notamment, dans le symbolisme biblique, par la Tour de Babel et la « confusion des langues ». On pourrait penser assez logiquement que la chute et le déluge correspondent à la fin des deux premiers âges ; mais, en réalité, le point de départ de la tradition hébraïque ne coïncide pas avec le commencement du Manvantara. Il ne faut pas oublier que les lois cycliques sont applicables à des degrés différents, pour des périodes qui n’ont pas la même étendue, et qui parfois empiètent les unes sur les autres, d’où des complications qui, au premier abord, peuvent sembler inextricables, et qu’il n’est effectivement possible de résoudre que par la considération de l’ordre de subordination hiérarchique des centres traditionnels correspondants. »


Le cycle du Manvantara
selon la Cosmogonie Grecque
Nous avons achevé l'analyse des cycles des phénomènes périodiques par celle des cycles de Manu ou Manvantara.
Ce dernier et plus long des cycles se retrouve également dans la cosmogonie de la Grèce antique comme nous la décrit l'illustration ci-dessous inspirée de l'excellent ouvrage publié en 1963 par R. Emmanuel : "Pleins feux sur la Grèce Antique" ; qu'il est hélas devenu difficile de se procurer.

Les 3 axes de cette illustration nous décrivent le processus de création et les cycles de l'univers.
La colonne de gauche porte la descente de l'élément feu (principe mâle positif), celle de gauche, la descente de l'élément eau (principe femelle négatif). Ces deux pôles sont en permanence neutralisés par l'axe du temps qui part de Cronos au niveau du temps cosmique puis se "densifie" à travers le temps manifesté, pour s'achever en fin de cycle par le temps humain. Ce dernier temps caractérise le kali yuga actuel. Selon R. Emmanuel, Prométhée est le "prototype de notre race aryenne (5 ème race).
Nous noterons avec intérêt que cette cosmogonie n'est pas exempte d'analogies avec l'arbre de vie des Kabbalistes (ci-contre), mais aussi avec l'énnéade d'Héliopolis égyptienne.
Toute analogie avec les colonnes chères aux Temples des Francs-maçons ne serait pas non plus fortuite...



La Fontaine du Soleil de Nice
Un monument alchimique
Un des grands attraits de l’art royal est de nous permettre de décrypter les monuments et œuvres d’art pourvu qu’ils aient été créés par des artistes ayant dédié leurs œuvres à la spiritualité.
Voyons comment la voie initiatique nous permet de voir et apprécier notre fontaine du soleil "nissarde" sous le prisme de nos enseignements.
Avant de conclure, nous aborderons successivement une présentation profane de ce monument puis un décodage alchimique des bronzes de la fontaine, puis du héros central Appolon.
La fontaine à travers les yeux d’un guide de tourisme Internet
Le site Internet "Montmartre Secret" nous la décrit à merveille :
"Réalisée entre les deux guerres par Alfred Janniot, un des grands sculpteurs du XXème siècle, elle dut attendre 1956 pour être installée et connaître les affronts de la bien-pensance niçoise.
L'Apollon fut surnommé par des Niçois goguenards "la 4 CV" voiture très populaire à l'époque et pour laquelle le dieu semblait faire de la publicité avec les 4 équidés qui le couronnaient.
D'autres Niçois (surtout Niçoises) scandalisés par la taille des attributs génitaux coururent chez le maire, pétition en mains pour que l'objet impudique fût enlevé.
Le sculpteur tenta de les amadouer en réduisant l'objet du délit à coups de ciseau et de burin, ce qui inspira aux moqueurs un nouveau surnom pour le colosse amoindri "le puceau".
Malgré cette réduction humiliante l'Apollon resta de marbre.
L'opération s'avéra inutile, le sexe restait trop gros pour être avalé par les prudes Niçois. Les bronzes furent relégués au centre d'épuration des eaux et l'Apollon commença son errance dans la ville. Il stationna d'abord dans l'atrium de la mairie.
Las ! Les employés municipaux se sentirent outragés et ils obtinrent le départ de l'intrus qui termina son périple dans le stade Charles Ehrmann.
Ce n'est qu'en juin 2011 qu'il revint au centre de la Fontaine du Soleil. Nice supportait mal d'être montrée du doigt dans les expositions consacrées à Janniot, mondialement reconnu, pour être la ville qui avait démonté un de ses chefs d’œuvre !
Le Dieu a retrouvé sa place, au centre du bassin, entouré des bronzes restaurés. Janniot avait été encouragé par Bourdelle à persévérer dans la voie qu'il avait choisie, celle de la tradition classique. Ainsi peut-on trouver quelque parenté entre son Apollon et le David de Michel-Ange ou le Neptune de la fontaine de Florence.
Haut de 7 mètres, le dieu ne craint personne et regarde avec curiosité les Penseurs de Plensa perchés sur leurs mâts.
Légèrement déhanché, il tourne le dos à la mer. On peut penser qu'il vient de se plonger dans les eaux turquoise et qu'il tient nonchalamment sa serviette de bains contre sa jambe.
Les cinq divinités-planètes qui entourent Apollon sont : Gaïa (la Terre), Mercure, Mars, Saturne et Vénus.
Gaïa la Terre porte un enfant entre ses bras et une chouette sur son épaule. Elle est la déesse-mère, ancêtre des dieux.
La Terre est la planète des hommes... La chouette de la Sagesse, leur rappelle-t-elle qu'il est temps d'en prendre soin et de la respecter ?
La déesse est accompagnée d'un taureau qui semble veiller sur elle et qui évoque l'arrivée d'Europe portée par l'animal jusqu'aux rives grecques
Mercure nonchalant sur son cheval ailé regarde le soleil. Ce dieu multi-cartes patron des commerçants, des voyageurs, des voleurs, des médecins (ce qui n'a pas empêché un certain Médecin, maire de la ville, de le mettre au rebut) est aussi le messager des dieux.
Tourné vers Apollon, il semble se dorer au rayonnement solaire...
Mars le poing tendu entraîne à la force du bras son cheval sauvage.
Saturne court à côté du taureau. Il est tourné vers Mars, son voisin belliqueux qu'il ne semble pas craindre.
Sa main protège son visage des rayons de mars et Appolon.
Enfin Vénus fille de Gaïa jaillit de l'eau sur son dauphin. Elle tient délicatement ses longues tresses et tourne le dos à Apollon."
Notons que Mercure est le seul à regarder Apollon.


L'allégorie alchimique des 5 bronzes de la fontaine :
Saturne
Le taureau qui court aux côtés de Saturne nous annonce le début de l’œuvre au noir. L’athanor devant être maintenu à l’abri de la lumière nous explique pourquoi Saturne protège son visage.

Gaïa la Terre
Il n’aura pas échappé à nos yeux d’initiés que Gaïa offre son enfant à l’eau de la fontaine. Cet enfant est à mettre en analogie avec une granulation ; fruit de l’union du ternaire soufre mercure et sel qui vient retomber dans l’eau de l’athanor en fin de mondification. La chouette nous rappelle que le premier but de cette granulation est de tendre vers l’initiation lunaire de l’œuvre au blanc.

Vénus
A l’instar de celle de Boticelli, notre Vénus de la place Masséna sort de l’eau. Nous sommes en phase coagula. La granulation qu’était Jonas était « recrachée » par la baleine, notre Vénus est accompagnée d’un dauphin. Ses tresses que l’on peut présumer blondes augurent de l’imbibition de sel rutilant qui devance celle de la quintessence.

Mars
Mars, qui symbolise la quintessence nous rappelle en maîtrisant son fougueux destrier que le feu secret de l’alchimiste doit respecter les justes dosages de sel philosophique puis de quintessence.
N’oublions pas que le cheval est le symbole de l’intelligence divine dans les mondes supérieurs.
Pour nous simples mortels il est le symbole de notre corps astral, ce corps qui enferme notre égo ; et qui se trouve de ce fait à l’origine de toutes nos pulsions. Mars nous indique donc que l’initié ayant blanchi sa pierre doit finir de maîtriser ses passions

Mercure
Enfin, notre messager des dieux symbolise ce feu secret des alchimistes, cette inspiration divine qui va guider le grand œuvre. Il puise son énergie dans la couronne d’Appolon qu’il est le seul à regarder.

La statue d'Appolon
Faut-il voir un hasard dans le choix du sculpteur d’avoir donné à ce Dieu de marbre une stature de 7 mètres ?
Appolon est le but final de tout initié, la pierre au rouge, apte à transmuter le vil métal.
Sa couronne solaire nous le rappelle si besoin était.
Il est bien sûr au centre du cercle de la fontaine dont il est en quelque sorte le logos.
Ne nous méprenons pas sur les 4 chevaux encerclés par sa couronne. Ils ne sont autres que les 4 chevaux de l’apocalypse de Jean.
L’adepte qui a su domestiquer ces 4 chevaux pour les enfermer dans son cercle détient bien les secrets du grand œuvre.
Hélas le marbre blanc nous oblige à imaginer les couleurs des équidés.
L’un est noir ; nous l’avons domestiqué durant l’œuvre au noir.
Un autre est vert ; il symbolise le frais de grenouilles de l’alchimiste durant le blanchiment de la pierre.
Le cheval blanc est la pierre au blanc qui symbolise le succès de Gaïa qui a offert son enfant sous le regard protecteur de la chouette lunaire.
Enfin, le quatrième est rouge comme la quintessence et la pierre philosophale.
Le sixième chapitre de l'Apocalypse :
"Alors j’ai vu : quand l’Agneau ouvrit l’un des sept sceaux, j’entendis l’un des quatre Vivants dire d’une voix de tonnerre : "Viens ! "
Alors j’ai vu : et voici un cheval blanc : celui qui le montait tenait un arc, une couronne lui fut donnée, et il sortit vainqueur, pour vaincre à nouveau.
Et quand il ouvrit le deuxième sceau, j’entendis le deuxième Vivant qui disait : "Viens !"
Alors sortit un autre cheval, rouge feu ; à celui qui le montait il fut donné d’enlever la paix à la terre, pour que les gens s’entretuent, et une grande épée lui fut donnée.
Et quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième Vivant qui disait : "Viens ! " Alors j’ai vu : et voici un cheval noir ; celui qui le montait tenait à la main une balance.
Et j’entendis comme une voix au milieu des quatre Vivants ; elle disait : "Un denier, la mesure de blé ! Un denier, les trois mesures d’orge ! Ne fraude pas sur l’huile et sur le vin !"
Et quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième Vivant qui disait : "Viens ! "
Alors j’ai vu : et voici un cheval verdâtre ; celui qui le montait se nomme la Mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Et il leur fut donné pouvoir sur un quart de la terre pour tuer par le glaive, par la famine et par la peste, et par les fauves de la terre.
Et quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui furent égorgés à cause de la parole de Dieu et du témoignage qu’ils avaient porté.
Ils crièrent d’une voix forte : "Jusques à quand, Maître saint et vrai, resteras-tu sans juger, sans venger notre sang sur les habitants de la terre ? "
Conclusion
Êtes-vous septiques ou désormais persuadés qu’Alfred Janniot ait pu concevoir une telle œuvre dans la plus grande ignorance de l’art royal ?
Le symbolisme n’est-il pas le plus merveilleux des outils pour être accessible à tous sur les trois plans : du pur profane, au moraliste et surtout aux initiés ?


Le symbole :
Qu’est-ce ? Comment l’utiliser ?
Son utilité…
Qu’est-ce qu’un symbole ?
Le symbole est un faisceau d’information qui permet au cherchant d’accéder à une convergence progressive entre son monde matériel et le monde « impalpable ».
Le symbole peut être naturel, artificiel ou composite.
- Naturel : la grenade, le pélican, le cinabre, etc.
- Artificiel : le carré, le point, le pentacle, etc.
- Composite : le sceau de Salomon (qui se compose de deux triangles) ; le symbole alchimique du mercure qui se compose d’un demi-cercle surmontant un cercle au-dessus d’une croix ; etc.
N.B. : la croix est, elle aussi un symbole composite faite d’un trait vertical et d’un trait horizontal…
Selon R. Emmanuel dans son livre "Pleins feux sur la Grèce antique" :
"Quant au symbolisme son étude sérieuse me permettra de retrouver les vastes connaissances amassées par les peuples antiques au cours de millions d'années et transmises par le truchement du symbole.
Le symbolisme permet de transmettre à travers le temps une foule de vérité qui, sans lui, seraient balayées par les guerres, les destructions, les révolutions ou encore profanées par les matérialistes. Les symboles ont une portée internationale ; la meilleure preuve est qu'ils sont compris par tous les peuples du monde ; en résumé, le symbole reste dans le temps le témoin immuable de la vérité."
À quoi sert le symbole ?
Son but n’est pas de cacher mais de refléter le monde invisible.
Le Zohar (ou Livre des splendeurs des cabalistes) le définit comme suit :
" Ce qui est visible est le reflet de ce qui est invisible".
Isha Schwaller de Lubicz dans son merveilleux livre Her-Bak Pois Chiche précise :
« Le symbole est la forme vivante d’une loi. Le symbole est une langue de Sages qui connaissent les rapports analogiques du visible et de l’invisible et enseignent l’abstrait par le concret. Pour accéder à cette langue, il faut accepter une formation progressive qui est la montée vers le Temple. »
Si nous utilisons des symboles, ce n’est pas pour cacher les choses, mais tout simplement, parce qu’il n’y a pas moyen de faire autrement.
Pourquoi n’y a-t-il pas moyen de faire autrement ? : Parce que notre langage est limité.
Les mots ne peuvent exprimer que certaines vérités, et la vérité initiatique est au-delà des mots, des pauvres mots dont nous nous servons si souvent qu’ils sont usés comme des oripeaux.
Si nous parvenons à le comprendre vraiment nous pourrons commencer notre quête, autrement dit, la route qui s’ouvrira devant nous sera illimitée, et nous conduira aussi près de la Vérité que notre humanité actuelle et notre persévérance nous le permettront.
Le but des symboles n’est pas de cacher. Leur but est de sélectionner ceux qui sont dignes de ces secrets, c’est à dire qui n’en abuseront pas pour des motifs égoïstes. Il n’y a jamais eu, dans aucune tradition, une volonté de cacher quoi que ce soit de la Sagesse. L’énigme, n’est pas en la chose, mais résulte de notre intelligence, de notre pureté morale.
Le Symbole est infini. Mais nous n’en prenons progressivement au jour le jour, que ce qui est à notre portée. A mesure que notre capacité mentale croit, le Symbole nous enrichit de plus en plus.
Un symbole doit s’intégrer et non pas se comprendre rationnellement. Il ne doit pas seulement donner matière à réflexion, mais faire partie de nous même. Il doit être dans notre cœur, plus encore qu’en notre cerveau.
Tout comme il est possible d’apprendre le solfège sans devenir un artiste musicien ; on peut lire des quantités de livres, colliger des fiches (comme nous le faisons sur ce site), sans pour autant être à même de nous en imprégner.
Cette intégration sur-rationnelle du symbole, est la véritable initiation.
Comment intégrer le symbole ?
Grave problème : il y a certainement là une grâce particulière. Ne nous leurrons pas, les vrais initiés sont rares. Mais, même si l’on ne fait que de faibles progrès dans l’Art, ces progrès ont des conséquences heureuses pour toute notre existence. Quelques pas et progrès suffisent à nous rendre plus épanouis et illuminer de joie notre vie humaine. Le vrai bonheur est de pouvoir faire son examen de conscience chaque soir et de conclure que nous avons compris et assimilé quelque chose de nouveau.


Monde astral et corps astral 1/2
Nous ne saurons trouver meilleure introduction que cette citation extraite d’un ouvrage désormais classique qui commente les enseignements ancestraux du Kybalion (Trois Initiés. LE KYBALION (French Edition) (p. 45). nous-les-dieux.org ÉDITIONS. Édition du Kindle.) :
" Nous voyons autour de nous que ce qu’on appelle "Matière", constitue la fondation physique de toutes les formes existantes. Le Tout est-il simplement de la Matière ? Pas du tout ! La Matière ne peut manifester de la Vie ni de l’Intelligence, et comme la Vie et l’Intelligence se manifestent dans l’Univers, Le Tout ne peut être Matière, car rien ne peut atteindre plus haut que sa propre source, rien ne se manifeste dans l’effet qui ne soit déjà dans la cause, rien n’existe comme conséquence qui ne soit pas déjà antécédent. En effet, la Science Moderne nous informe qu’il n’existe en réalité aucune chose que l’on puisse appeler Matière ; ce que nous appelons Matière n’est simplement qu’une "énergie ou une force interrompue", c’est-à-dire, une énergie ou une force possédant un degré très faible de vibration. Comme un écrivain l’a dit récemment "la Matière s’est confondue en Mystère". La Science Matérielle elle-même a abandonné la théorie de la Matière et repose maintenant sur la base de "l’Energie". "
Après un rappel sur les articles qu’il nous semble indispensable de comprendre avant d’aborder ce thème sur le corps astral et le monde astral (qui sera divisé en deux articles) ; nous envisagerons successivement une approche du multivers puis nous entrerons dans le vif du sujet dans le second article…
Pour bien aborder le monde astral
N’hésitez pas à revoir tout le chapitre "Empathie Psy" de ce blog. Le contenu de notre corps astral y est décrit. Le corps astral est pour l'homme le corps des désirs et des passions. Il est aussi celui des sentiments…
Faisons aussi très attention aux divers périmètres couverts par le signifié du vocabulaire employé (monde astral et/ou corps astral) selon les auteurs que nous pouvons consulter en ligne ou dans nos livres. Pour certains (notamment les théosophes le corps physique et le corps éthérique ne font qu’un. Ceci est entre autres lié au chevauchement des chakram que le paragraphe suivant nous invite à revisiter.
Revisiter les quatre corps
Nous ne saurions trop insister sur l’importance de l’article sur les chakram de notre vieil ami François que nous citons ci-dessous :
Certaines Écoles de Sagesse considèrent que l'homme possède 4 corps, d'autres estiment qu'il en est doté de 5 ... Nous allons en dénombrer 4, (qui sont emboîtés les uns dans les autres, comme des poupées russes) que nous nommerons ;
- Le CORPS CHIMIQUE DENSE ou corps physique, qui est notre enveloppe la plus grossière, la plus visible ;
- Le CORPS VITAL ou corps psycho-énergétique, qui n'est déjà plus de la matière dense mais qui est constitué d'un tissus énergétique ; (corps éthérique ou de résonance).
- Le CORPS ASTRAL qui est un corps immatériel, éthérique ; (corps causal ou des désirs) et
- Le CORPS du MOI encore plus subtil, qui est le siège de la Conscience pure... (corps christique, bouddhique).
II est à noter que ces corps reçoivent des appellations différentes selon d'autres Branches de la Tradition...
Pour mieux comprendre l'intime relation que l'homme entretient, souvent à son insu avec les Plans invisibles, il nous semble utile de rappeler que la Tradition enseigne qu'il y a 4 Plans ou Mondes :
Concernant nos 4 corps en considérant cette loi de correspondance selon laquelle nous constatons les relations suivantes :
- Le CORPS CHIMIQUE DENSE est en relation avec le MONDE PHYSIQUE ;
- Le CORPS VITAL (ou corps psycho-énergétique) est en relation avec le MONDE PSYCHO-ÉNERGÉTIQUE ;
- Le CORPS ASTRAL est en relation avec le MONDE SPIRITUEL ; et
- Le CORPS DU MOI est en relation avec le MONDE DIVIN.


Le multivers
Selon Blavatsky, Helena Petrovna. Isis dévoilée (édition intégrale) (French Edition) . nous-les-dieux.org ÉDITIONS. Édition du Kindle.
« Paracelse l'appelle la lumière sidérale, empruntant le terme au latin. Il considère la foule des étoiles (y compris notre terre) comme des parties condensées de la lumière astrale, "tombées dans la génération et la matière", mais dont les émanations magnétiques ou spirituelles conservent constamment une incessante inter-communication entre elles et la source-mère de tout – la lumière astrale. "Les étoiles exercent sur nous un mouvement d'attraction et nous en exerçons un semblable sur elles", dit-il. »
À l’heure actuelle selon le site "Pour la science" :
"L'idée du multivers émerge d'une théorie suggérant que le cosmos primordial a subi une expansion fulgurante, exponentielle. Au cours de cette période d'« inflation cosmique », certaines régions de l'espace auraient vu leur expansion rapide prendre fin plus tôt que d'autres, formant ce qu'on appelle des « univers-bulles », un peu comme des bulles dans un volume d'eau bouillante. Notre univers correspondrait à l'une de ces bulles, au-delà de laquelle il y en aurait une infinité d'autres."
La vidéo ci-dessous nous permet de mieux comprendre cette opposition entre la loi de relativité générale d’Einstein qui analyse le macrocosme et la physique quantique qui s’intéresse à l’infiniment petit.
Monde astral et corps astral 2/2
Le mythe de Prométhée
Prométhée est un Titan qui a dérobé le feu sacré de l’Olympe pour que chacun des humains puisse bénéficier d’une parcelle divine. Pour le "punir", Prométhée fut enchaîné par ordre de Zeus sur le Caucase : là un vautour ou un aigle lui rongeait le foie, et ce foie renaissait sans cesse.
Le corps astral siège au niveau du foie physique qui constitue son pôle inférieur. C'est pourquoi Prométhée venu s’identifier aux hommes doit tout comme eux ressentir les désirs et les passions qui leur rongent le foie.
(On entend souvent : "ne te fais pas de bile", "c'est un homme rongé par la passion"). La colère et la jalousie peuvent perturber durablement le foie physique.
Les chaînes de Prométhée nous indiquent que l’homme est attaché à la terre et que ce lien ne lui laisse que peu de facultés pour communiquer avec les multivers spirituels.
Mais pourquoi donc le vautour vient-il ronger le foie de Prométhée durant le jour ?
Pourquoi ce foie se reconstitue t’il durant la nuit ?
Tout simplement parce que le corps physique et le corps éthérique de l'homme se fatigue l'état de veille car ils mènent en permanence un dur combat contre leurs pulsions naturelles. A contrario, au cours de la nuit les corps physique et éthérique se reposent pendant que le corps astral s’échappe dans le monde des rêves (voir infra). C’est ainsi qu’au réveil, l'homme se sent dispos et prêt à recommencer une journée de travail. La nuit ne porte-t-elle pas conseil ?
N’oublions surtout pas qu’au bout de plusieurs siècles, Héraclès vint délivrer Prométhée de ses chaînes après avoir tué le vautour (l'aigle) d'une flèche en plein cœur. Ce qui nous rappelle que notre parcelle divine, au fil de nos incarnations, va nous permettre d’accéder nous aussi à une place dans l’Olympe. Voir à ce sujet nos articles sur le Karma, l’alchimie, etc.)
Pour mémoire, Manipura est le chakra du foie, il se situe au niveau du nombril (ce cordon qui, à l’instar de Prométhée nous a enchaînés à la terre au moment de notre naissance).

Le monde astral et le mythe de Protée
Dieu marin, fils de Poséidon. Selon Homère Protée se métamorphosait successivement en lion, en serpent, en panthère, en un sanglier, en eau, en un arbre, Ménélas ne le laissa pas s’échapper, jusqu'à ce que vaincu, le vieillard accepta de parler.
Les caractéristiques protéiformes de Protée font de lui le symbole du monde astral.
Selon R Emmanuel dans son livre « Pleins feux sur la Grèce antique » que nous aimons citer :
« Le monde astral est d'origine lunaire il fut construit durant la phase cosmogonique de la lune primordiale c'est-à-dire la phase humide de la création du monde. Le monde astral est le monde des images ; sur ce plan, la moindre pensée crée des formes qui s'évanouissent et se reconstruisent au gré de la pensée. C'est monde que les héros antiques et moderne doivent forcer sont forcés de traverser en cours d'initiation. »
Voyons maintenant comment pouvons-nous observer et visiter ce monde astral.

Nos connexions avec le monde astral
La mort est la finalité du plan physique, mais elle est aussi la renaissance pour le plan astral.
Pour nous simples mortel, notre corps astral est celui qui renferme les égos que nous avons choisis avant de nous incarner et se trouve de ce fait à l’origine de toutes nos pulsions.
Comme nous l’avons vu en évoquant le mythe de Prométhée, notre corps astral se situe essentiellement dans le 3ème chakra : Manipura.
Le serpent igné de nos pouvoirs magiques sort de la poche membraneuse où il se trouve enfermé et monte par le canal médullaire jusqu’au calice (cerveau). Du canal médullaire se détachent certains fils nerveux qui connectent les sept chakram dans l’astral, qui sont en relation avec sept plexus dans l’éthérique et avec sept glandes dans le physique.
Nos rêves
Les images et toutes les sensations que nous percevons au cours de nos rêves ne sont rien d’autre qu’un voyage dans le monde astral. Il est évident quand nous pouvons nous les remémorer (qu’ils soient "rêve" ou "cauchemar") que leur caractère est pour le moins protéiforme (voir Protée supra). Il est aussi évident que durant nos rêves les déplacements se font de manière instantanée et que nos rencontres y sont des plus erratiques.
Pythagore attachait une grande importance à ce que ses disciples se livrent à une introspection matinale quotidienne de leurs rêves.
Selon Blavatsky, Helena Petrovna. Isis dévoilée (édition intégrale) (French Edition) . nous-les-dieux.org ÉDITIONS. Édition du Kindle.
"Pendant nos rêves", dit Paracelse, "nous sommes comme les plantes qui ont aussi un corps élémentaire et vital, mais qui ne possèdent pas d'esprit. Dans notre sommeil, notre corps astral est libre, et peut, grâce à l'élasticité de sa nature, soit tourner autour de son véhicule endormi, soit s'élever plus haut, et aller converser avec ses parents étoilés, soit même communiquer avec ses frères, à grande distance. Les rêves d'un caractère prophétique, la prescience, et les besoins actuels sont les facultés de l'esprit astral. A notre corps élémentaire plus grossier, ces dons n'ont point été accordés, car, à la mort, il descend dans le sein de la terre, et se réunit aux éléments physiques, tandis que les divers esprits retournent aux étoiles." "Les animaux", ajoute-t-il, "ont aussi leurs pressentiments, parce qu'ils ont eux aussi un corps astral".
Le voyage astral
De plus en plus de témoignages affluent et font l’objet de reportages sur les expériences de mort imminente.
Pour vous faire une idée sur ce qu’est le voyage astral et "la vie au quotidien" dans ce monde, nous ne saurions trop vous conseiller de lire les ouvrages de Robert Monroe. Cet homme d'affaires américain, qui ne comprit pas bien ce qui lui arrivait quand il réalisa ses premiers voyages hors de son corps. Déstabilisé puis curieux de comprendre, après avoir surmonté la peur de passer pour un farfelu, il entreprit une recherche qui lui fit côtoyer les plus grands scientifiques de son époque. Il quitta ses activités pour fonder un institut où il se consacra à l'étude scientifique et à la reproduction de ces phénomènes. Son livre le plus accompli est sans doute "Ultimate Journey" qui n’a hélas jamais été traduit mais qui ne nécessite pas d’être doué en anglais. À défaut le seul ouvrage en français est "Le voyage hors du corps".
Il est édifiant de constater combien les expériences de Monroe viennent conforter tous les témoignages actuels et les écrits traditionnels touchant à l’au-delà.
Essayons de classifier les expériences que peuvent vivre nos corps astraux (nos âmes) dans le Champ de Proserpine…


Les sept sous-plans du monde astral
Le plan astral est découpé en 7 sous-plans, c’est ceux que nous nommons la plupart du temps le bas astral, qui est le septième sous-plan, et les plans supérieurs. Le premier sous-plan étant le plan vibratoire le plus élevé. Ces plans peuvent se diviser en trois familles qui se chevauchent plus ou moins :
L’enfer, le purgatoire et le paradis. Le plan astral est en analogie avec le Champ de Proserpine Pythagoricien et l’Amenti Égyptien (voir nos articles sur le cycle des âmes et le papyrus d’Hunefer).
L'enfer
Pour mieux comprendre les regrets des âmes fraîchement décédées dans l’enfer du bas astral. Il paraît judicieux de nous rafraîchir la mémoire en relisant notre article sur le feu énergétique de nos dragons (le jaune et le rouge).
Les trois premiers plans de "l’enfer" sont ceux que traversent plus ou moins vite toutes les âmes récemment "décédées". Depuis ces plans, elles peuvent observer mais surtout regretter d’être privées de tout ce qui leur était cher dans le monde de la matière.
Au plan le plus bas : paresse, envie, colère, gourmandise.
Au second plan la luxure ; nos addictions sexuelles.
Au troisième plan persistent encore quelques regrets liés à l’avarice qui n’a pas pu être totalement vaincue par l’espérance. Cette espérance qui Dieu merci est restée au fonds de la boîte de Pandore quand elle l’ouvrit.
Cette espérance chère aux hauts grades maçonniques va pouvoir progressivement libérer les accès aux quatre plans supérieurs.
Le purgatoire
Arrivées au quatrième plan, les âmes sont de plus en plus éloignées de la Terre et elles commencent à devenir conscientes du travail qu’il leur reste à accomplir.
A partir du cinquième plan, elles cherchent les moyens et une feuille de route pour faciliter leur prochaine incarnation.
C’est le début du haut astral qui est beau et paisible. C’est l’endroit où l’on est pleinement conscient du bilan de la pesée de nos âmes sur la balance de Maât. Une espèce de bilan de compétences s’opère pendant lequel l’âme fait le point sur ses acquis et sur ses manques si elle n’a pas encore tout vécu dans le monde de la matière.
Le paradis
Les sixième et septième niveaux sont les plus merveilleux. Sont-ils visités comme « un appartement témoin » qui ne nous est pas encore accessible ou comme un préalable à un rendez-vous chez le notaire (le gardien du seuil) avant d’entrer dans le vrai paradis ?
Conclusion
La notion de péché semble essentiellement liée aux règles morales que se fixent les sociétés communautés en fonction de leurs dogmes et lois. Par contre même si comme nous le chante Michel Polnareff "nous irons tous au paradis", il est important de mener une vie aussi vertueuse que nos égos nous le permettent. En effet :
Si l'absolution et le pardon de nos "péchés" semblent se réaliser en multipliant les incarnations, il n'en reste pas moins qu'une âme libérée de ses passions et qui ne serait plus qu'AMOUR semble le meilleur passeport pour rejoindre nos anges respectifs après une sereine traversée de tous les plans du monde astral.

L’extinction de la 5ème race
Toutes les traditions s’accordent pour nous annoncer que l’extinction de notre cinquième race, apparue après le dernier déluge (Noé, engloutissement de l’Atlantide) aura lieu durant notre ère du verseau.
Rappelons que l’ère du verseau a commencé en février 1962 (voir nos articles : Le manvantara, Le cycle des phénomènes périodiques). La manifestation de la sixième race (qui doit marquer le retour progressif des âmes vers le Créateur) devrait donc commencer avec l’ère du capricorne aux alentours de l’an 4.126 de notre ère (1.962 + 2.164 = 4.126).
Cette dernière date marquerait donc la fin du Kali Yuga (notre âge de fer actuel).
Il en résulte que notre race et nos civilisations n’auraient plus qu’environ 20 siècles d’existence en perspective…
Toujours selon ces traditions (Égyptienne, Mythologie Grecque, Hindouisme, Kabbale Juive, Kabale Chrétienne, Aztèque, etc.) le prochain cataclysme devrait donc avoir lieu "durant ces 20 siècles à venir".
La question qui se pose dès lors naturellement est "Soit ! Mais quand ?".
Wikipédia cite que "Selon C.W. Leadbeater, une colonie sera établie en Basse-Californie par la Theosophical Society sous la direction des Maîtres de la Sagesse Ancienne au 28ème siècle pour l'élevage sélectif intensif eugénique de la sixième race racine. Le Maître Morya s'incarnera physiquement afin d'être le Manu ("progéniteur") de cette nouvelle race racine. "
Ce 28 ème siècle "prophétisé" par ce célèbre théosophe semble correspondre aux préparatifs de l'apparition de la 6 ème race en fin d'ère du verseau mais n'apporte pas d'indices sur la date prévisionnelle du cataclysme (apocalypse). Si l'on "recoupe" avec les 20 siècles à venir des traditions ci-dessus évoquées, la date du cataclysme pourrait avoir lieu bien avant ce 28 ème siècle...

Les indices précurseurs sont nombreux et faciles à trouver sur la toile, nous citerons ceux qui nous sont apparus les plus explicites :
Extinction de la 5ème race selon les Aztèques :
"Nous périrons par le feu et les tremblements de terre."
Extinction de la 5ème race selon l'Évangile Thimothée 3-1-5 :
"Or sache ceci, que dans les derniers jours il surviendra des temps fâcheux ; car les hommes seront égoïstes, avares, vantards, hautains, outrageux, désobéissants à leurs parents, ingrats, sans piété, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, incontinents, cruels, n’aimant pas le bien, traîtres, téméraires, enflés d’orgueil, amis des voluptés plutôt qu’amis de Dieu, ayant la forme de la piété, mais en ayant renié la puissance. Or détourne-toi de telles gens. "
Extinction de la 5ème race selon le Linga Purana, chapitre 40 :
Ce texte hindou transcrit il y a environ 24 siècles semble nous décrire avec moult détails le monde dans lequel nous vivons :
"Ce sont les plus bas instincts qui stimulent les hommes du Kali Yuga (âge sombre, âge de fer). Ils choisissent de préférence les idées fausses. Ils n'hésitent pas à persécuter les sages.
L'envie les tourmente. La négligence, la maladie, la faim, la peur se répandent. Il y aura de graves sécheresses. Les différentes régions des pays s'opposent les unes aux autres.
Les livres sacrés ne sont plus respectés. Les hommes seront sans morale, irritables et sectaires. Dans l'âge de Kali se répandent de fausses doctrines et des écrits trompeurs. Les gens ont peur car ils négligent les règles enseignées par les sages et n'accomplissent plus correctement les rites.
Beaucoup périront. Le nombre des princes et des agriculteurs décline graduellement. Les classes ouvrières veulent s'attribuer le pouvoir royal et partager le savoir, les repas et les lits des anciens princes. La plupart des nouveaux chefs est d'origine ouvrière. Ils pourchasseront les prêtres et les tenants du savoir.
On tuera les fœtus dans le ventre de leur mère et on assassinera les héros.
Les Shudrâ prétendront se comporter comme des Brahmanes et les prêtres comme des ouvriers. Des voleurs deviendront des rois, les rois seront des voleurs.
Nombreuses seront les femmes qui auront des rapports avec plusieurs hommes. La stabilité et l'équilibre des quatre classes de la société et des quatre âges de la vie disparaîtront partout.
Le dieu des nuages sera incohérent dans la distribution des pluies. La terre produira beaucoup dans certains lieux et trop peu dans d'autres. Les dirigeants confisqueront la propriété. Ils cesseront de protéger le peuple.
Des hommes vils qui auront acquis un certain savoir (sans avoir les vertus nécessaires à son usage) seront honorés comme des sages.
Des hommes qui ne possèdent pas les vertus des guerriers deviennent rois. Des savants seront au service d'hommes médiocres, vaniteux et haineux. Les prêtres s'aviliront en vendant les sacrements.
Il y aura beaucoup de personnes déplacées, errant d'un pays à un autre. Le nombre des hommes diminuera, celui des femmes augmentera.
Les bêtes de proie seront plus violentes. Le nombre des vaches diminuera. Les hommes de bien renonceront à jouer un rôle actif.
De la nourriture déjà cuite sera mise en vente. Les livres sacrés seront vendus aux coins des rues. Les jeunes filles feront commerce de leur virginité.
Les commerçants feront des opérations malhonnêtes. Ils seront entourés de faux philosophes prétentieux.
Il y aura beaucoup de mendiants et de sans-travail. Tout le monde emploiera des mots durs et grossiers. On ne pourra se fier à personne. Les gens seront envieux. Nul ne voudra réciproquer un service rendu.
La dégradation des vertus et la censure des puritains hypocrites et moralisateurs caractérisent la période de la fin du Kali.
Il n'y aura plus de rois. La richesse et les moissons diminueront. Des groupes de bandits s'organiseront dans les villes et les campagnes. L'eau manquera et les fruits seront peu abondants.
Ceux qui devraient assurer la protection des citoyens ne le feront pas. Nombreux seront les voleurs. Les viols seront fréquents. Beaucoup d'individus seront perfides, lubriques et risque-tout. Ils porteront les cheveux en désordre. Beaucoup d'enfants naîtront dont l'espérance de vie ne dépasse pas seize ans.
Des aventuriers prendront l'apparence de moines avec la tête rasée et des vêtements orangés, des chapelets autour du cou. On volera des stocks de blé. Les voleurs voleront les voleurs. Les gens deviendront inactifs, léthargiques et sans but. Les maladies, les rats et les substances nocives les tourmenteront.
Des gens affligés par la faim et la peur se réfugieront dans des abris souterrains. Rares seront les gens qui vivront cent ans.
Les textes sacrés seront adultérés. Les rites seront négligés. Les vagabonds seront nombreux dans tous les pays. Des hérétiques s'opposeront au principe des quatre castes et des quatre âges de la vie.
Des gens non qualifiés passeront pour des experts en matière de morale et de religion. Les gens massacreront des femmes, des enfants, des vaches et se tueront les uns les autres. "
Extinction de la 5ème race selon la prophétie de Malachie et le troisième secret de Sainte Fatima :
La prophétie de Malachie apparaît dans l’Histoire en 1590 sous la plume d’un moine vénitien, Arnold de Wyon, qui prétend publier un texte de Saint Malachie qui daterait donc de la première moitié du XIIe siècle. Cette prophétie contient 111 devises courtes en latin qui s’appliquent à tous les Papes depuis Célestin II (1143 – 1144) "Ex Castro Tiberis" (D’un château sur le Tibre) jusqu’à son 111e successeur qui serait l’actuel Pape François appelé dans la prophétie Pierre le Romain qui fera paître les brebis au milieu de nombreux tourments ; après quoi la ville des sept collines sera détruite et le juge terrible jugera son peuple"». En d’autres termes, si le Pape François est Pierre le Romain son pontificat annonce des heures sombres pour les Catholiques avec un dénouement apocalyptique comprenant la destruction de Rome.
Quant au troisième secret de Sainte Fatima il est du même ordre que la prédidction de Malachie concernant le Pape François.
Le thriller de Dos Santos intitulé "Vaticanum" (image ci-contre) nous livre une narration très bien documentée et argumentée sur ces prophéties qui ont servi de base d'inspiration à l'auteur de ce best seller.



L’apocalypse et le nombre de la bête :
Ce chapitre fait référence à la Bible et plus particulièrement à cet article du site Guarrigues et Sentiers que vous pouvez visiter pour compléter votre lecture.
Le bête et son nombre continuent de faire couler beaucoup d'encre. Pouvons nous compter sur ce nombre 666 pour identifier précisément et avec certitude cette bête qui pourrait nous divulguer la date prévisible de l'apocalypse ?
Que nous disent les textes bibliques :
La bête apparaît dans 29 versets de l’Apocalypse,
- Le verset 11,7 : "Mais quand [les deux témoins] auront fini de rendre témoignage, la Bête qui surgit de l'Abîme viendra guerroyer contre eux, les vaincre et les tuer."
- On la retrouve en 13,1-18 : "Alors je vis surgir de la mer une Bête ayant sept têtes et dix cornes, sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des titres blasphématoires. La Bête que je vis ressemblait à une panthère, avec les pattes comme celles d'un ours et la gueule comme une gueule de lion ; et le Dragon lui transmit sa puissance et son trône et un pouvoir immense. L'une de ses têtes paraissait blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie ; alors, émerveillée, la terre entière suivit la Bête. On se prosterna devant le Dragon, parce qu'il avait remis le pouvoir à la Bête ; et l'on se prosterna devant la Bête en disant "Qui égale la Bête, et qui peut lutter contre elle ?" (La bête profère des blasphèmes contre Dieu et mène campagne contre ses saints… Surgit alors une 2e bête qui se met au service de la 1e…) Par ses manœuvres, tous, petits et grands, riches ou pauvres, libres et esclaves, se feront marquer sur la main droite ou sur le front, et nul ne pourra rien acheter ni vendre s'il n'est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom. C'est ici qu'il faut de la finesse ! Que l'homme doué d'esprit calcule le chiffre de la Bête, c'est un chiffre d'homme : son chiffre, c'est 666" (traduction Bible de Jérusalem)
- Il faut attendre le verset 19,20 pour être rassuré... : "mais la Bête fut capturée, avec le faux prophète – celui qui accomplit au service de la Bête des prodiges par lesquels il fourvoyait les gens ayant reçu la marque de la Bête et les adorateurs de son image –, on les jeta tous deux, vivants, dans l'étang de feu, de soufre embrasé."
De nos jours, des influenceurs politiques et/ou économiques témoignent de velléités potentielles visant à implanter à chaque être humain une puce attestant qu'il est "sanitairement" apte à ne pas vivre confiné, voire permettant de le tracer dans ses déplacements.
Ces perspectives suscitent bien évidement un regain d'intérêt à identifier et dénoncer la bête désireuse de nous marquer sur la main ou au front...
La conclusion de Guarrigues et Sentiers est la suivante :
"Et la réponse est d’une simplicité… biblique : mal se dit en hébreu ra’ (rech-’aïn), dont la valeur numérique est 36. Or, le nombre triangulaire de 36 est égal à 36 multiplié par 37 et divisé par 2, soit 18 fois 37, soit… 666 !
666, le nombre de la Bête de l’Apocalypse, est donc la gloire du Mal…"
La lecture de l'article que nous citons vous explicitera par ailleurs un important outil ésotérique cher aux Kabbalistes et Pythagoriens (guématrie pour les premiers numérologie pour les autres) .
Le début de notre article et l'observation de notre quotidien permettent sans nul doute de constater que nous vivons sous l'emprise croissante du mal.
Si le nom de la bête se limite au mal, nous ne sommes donc guère avancés pour pronostiquer la date de l'apocalypse !

Croquis scanné dans le livre de R. Emmanuel (Pleins feux sur la Grèce antique")
En conclusion
Restons attentifs à toutes les manifestations de ce "MAL" qui secouent notre planète :
- Progression de l'inversion des pôles (glissement du pôle magnétique).
- Éruptions volcaniques de plus en plus fréquentes.
- Séismes.
- Inondations.
- Migrations liées au changement climatique.
- Risques de guerre.
- Suivons l'horloge de l'apocalypse comme nous y invite le journal "Le Monde".
Mais surtout : conservons nos facultés de discernement et poursuivons sereinement notre quête de la vérité et de la spiritualité !

Nos sept corps
Pour bien aborder les concepts ésotériques, il nous faut entre autres pré-requis fondamentaux comprendre que l'homme ne se limite pas à son seul corps physique.
Certes, ce dernier est le seul qui soit perceptible par nos pauvres sens physiques. Toutes les traditions s'accordent pour reconnaître que l'homme est en fait doté de 6 corps invisibles en complément de cette enveloppe charnelle éphémère.
Ces 6 corps invisibles façonnent notre aura, c'est à dire la partie extérieure de la substance "nuageuse" de nos six corps invisibles.
L'article de François sur les chakram qui les évoque sous forme de 4 mondes distincts n'est absolument pas en contradiction avec le présent article.
L'accordéon ci-dessous va nous permettre de commencer à mieux dévoiler ces 7 corps ou sept voiles d'Isis qui sont tous en correspondances ascendantes avec nos 7 chakram ...
1 Corps physique
La masse de notre corps humain repose à 98,5% sur seulement six éléments : oxygène, carbone, hydrogène, azote, calcium, phosphore.
Pour ce qui est de l'oxygène et l'hydrogène rappelons que 60% de notre poids est composé d'eau. Ce corps n'est donc que pure matière.
Le corps physique est celui dont le taux vibratoire est le plus bas.
Les taux vibratoires vont crescendo à chaque fois que l'on se rapproche du corps atmique dont le taux vibratoire est le plus élevé.
Le corps physique, étroitement lié avec le corps éthérique constitue les premier élément de la trinité mortelle qui se compose comme suit :
- Le bloc physique et éthérique (N.B. : ce second est le premier des invisibles),
- Le corps astral,
- en enfin : le corps mental.
Notons que le corps physique est relié avec le corps atmique par l'entremise de la parcelle divine qui lui est "allouée".
Notre article Maya et Einstein illustre l'illusion que nous aveugle si nous pensons n'être que notre corps physique.
2 Corps éthérique ou corps vital
Chez l'homme vivant, le corps éthérique est celui qui entretient la vie (d'où son nom de corps vital). Il est en liaison avec le soleil qui transmet le feu énergétique et permet d'animer notre corps.
Pour simplifier, nous pouvons considérer que tout ce qui vit en nous, sans que nous en soyons en permanence conscients relève de la mission de notre corps éthérique.
En effet, notre cœur bat en permanence sans que nous lui en donnions l'ordre. Nous pouvons respirer sans avoir à penser que nous le faisons (surtout durant notre sommeil). Notre système nerveux transmet en permanence des informations la plupart du temps "à l'insu de notre plein gré". Notre sang véhicule l'oxygène consommé par nos cellules, etc.
Le corps éthérique bénéficie des hormones qui permettent notre croissance. Ces substances naturelles agissent comme des "messagers" chimiques entre les différentes parties du corps. En plus de la croissance, elles contrôlent de nombreuses fonctions dont , la reproduction, la sexualité, le sommeil, la faim, l'humeur et le métabolisme.
Mais surtout, elles régulent les différentes polarités (positives et négatives de nos organes et de nos membres).
L'éthérique est l’intermédiaire entre le corps physique et le corps astral. Ce corps vital emmagasine la mémoire que nous alimentons progressivement au moyen de nos cinq sens.
Pendant notre sommeil, le corps éthérique "répare" notre corps physique provisoirement libéré de son corps astral.
3 Corps astral ou corps du désir
Le corps astral est le siège de nos émotions, de nos désirs et de nos passions (voir à ce sujet nos articles sur Comprendre les motivations. Nos passions et nos désirs insatisfaits génèrent souvent des frustrations auxquelles il est difficile de renoncer sous peine d'en aggraver les conséquences psychiques.
La clairvoyance astrale permet d'accéder à la 4ème dimension qui annihile les notions d'espace et de temps. Le corps astral est la porte d'accès vers le monde supérieur. Il nous permet de réaliser que nous oscillons en permanence entre le bien et le mal.
La maîtrise du corps astral permet de réaliser la catharsis. Cette purification qui consiste à séparer le bon et le mauvais est un rapport à l'égard des passions, un moyen de les convertir.
Notre corps astral attribue des étiquettes aux événements qui émaillent vie. C'est ainsi qu'ils pourront, selon notre avancement spirituel être catalogués comme plaisirs ou peines ! Le corps astral est donc le "faux moi". Il détermine notre personnalité distincte de notre individualité. L'individualité repose sur la matière. La personnalité est le fruit de son expérience karmique.
Le démon est le symbole du corps astral. Il est en lien avec le pater noster qui sollicite "et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du mal".
N'oublions pas que chacune de nos émotions produit un effet permanent : elle ajoute toujours quelque chose de ses caractéristiques à notre corps astral. Il en résulte qu'à chaque fois que nous cédons à une certaine passion ou émotion, il nous devient plus facile d’y céder à nouveau, car notre corps astral amplifie par résonance l’habitude de vibrer sous l'emprise de ladite passion.
4 Corps mental : celui de notre intelligence humaine : notre intellect
Dernier niveau de la trinité des corps mortels soumis au cycle des incarnations (si l'on fusionne les corps physique et éthérique comme ne faisant qu'un).
Il est important de comprendre qu'il est (Dieu merci) possible et nécessaire de travailler le mental sans avoir acquis une excellente maîtrise du corps astral. Bien au contraire, le travail sur le mental est, avec le combat sur le corps astral, le meilleur garant de notre progression. Le mental nous permet, au fil des incarnations, de nous préparer à franchir un jour le pont qui nous fera sortir de ce cycle des incarnations pour nous unir avec notre "ange".
Le corps mental et le corps des désirs, sont ceux qui sont plus particulièrement générateurs de ce qu’on appelle les formes-pensées. Ce corps est plus ou moins affiné, plus ou moins organisé pour les fonctions qu’il a à remplir suivant le degré de développement intellectuel auquel nous sommes arrivés.
Toute pensée donne naissance à une série de vibrations qui s'enregistrent sur la matière du corps mental. Sous cette impulsion, le corps mental projette "à l’extérieur" une portion vibrante de lui-même, qui prend une forme qui détermine la nature même de ces vibrations. Comme l'illustre notre article sur la résonance, c’est ainsi que sur un disque recouvert de sable se forment certaines figures, sous l’influence de telle ou telle note musicale ; dans cette opération il se produit une sorte d’attraction de la matière.
Citons ici ce livre : LEADBEATER, Charles Webster. L'HOMME VISIBLE ET INVISIBLE (French Edition) . Unknown. Édition du Kindle :
"Dans le même ordre d'idées, la pensée semble être une opération instantanée ; mais elle ne l'est pas, car chaque pensée doit traverser les stades que j'ai décrits. Chaque impression, transmise à notre cerveau par les sens, doit se propager par ces degrés variés de matière avant d'atteindre l'homme vrai, l'Ego, l'âme qui est en lui. Nous avons ici une espèce de système télégraphique entre le plan physique et l'âme ; et il est nécessaire de comprendre que cette ligne télégraphique a des stations intermédiaires. Les impressions ne sont pas seulement reçues du plan physique ; la matière astrale qui est en l'homme, par exemple, n'est pas seulement capable de recevoir une vibration de la matière éthérique et de la transmettre à la matière mentale, mais elle peut aussi enregistrer des impressions provenant de son propre plan et les transmettre par le corps mental à l'Ego. Ainsi l'homme peut se servir de son corps astral pour recevoir des impressions et enregistrer des observations du monde astral qui l'entoure ; de la même manière il pourra se servir de son corps mental pour explorer le plan mental et en obtenir des informations. Mais, dans l'un et l'autre cas, il devra, tout d'abord, apprendre comment se font ces choses, c'est-à-dire qu'il devra apprendre à centrer sa conscience dans le corps astral ou dans le corps mental, comme elle est actuellement localisée dans le cerveau physique. "
N.B. : L'égo est la partie supérieure de notre corps mental, il constitue le profil que nous avons choisi en fixant notre feuille de route avant de nous réincarner. Vous pouvez à cet égard chercher avec la "loupe" de notre page d'accueil consulter nos nombreux articles qui évoquent cette feuille de route".
5 Corps causal : notre MOI spirituel
Le corps causal appartient au "monde des séraphins", il est le disque dur qui (à l'instar de Thot) enregistre les aspects positifs et négatifs de notre karma.
Selon divers auteurs (voir entre autres nos sources en fin d'article), le corps causal est symbolisé par un vase en forme de coupe. Ce vase est la coupe de Dionysos, ou le Saint Graal, la quintessence des alchimistes, le sang versé pour sauver les péchés du monde.
Le corps causal de l’homme est donc représenté par une coupe remplie du vin de la vie divine et de l’amour. Le contenu de cette coupe est le bilan consolidé des pesées successives sur la balance de Maât de nos âmes successives...
Le corps causal fait partie de la mémoire akashique, ce disque dur céleste qui emmagasine en permanence toutes les pensées et actions réalisées au cours des éons des temps.
6 Corps bouddhique
Le corps bouddhique est en correspondance avec le Fils, le 2ème Logos, le Nous de Plotin, le Christ, Vichnou, Osiris, Apollon.
Il est présent dans notre chakra "Ajna" dit du troisième œil.
7 Corps atmique

L'ancien des jours
Notre corps atmique est la petite parcelle de divinité que l'on peut analogiquement comparer au sel philosophal des alchimistes.
Le monde atmique est celui ou nous selon nos convictions nous rejoindrons le Père, le Premier Logos, Brama, Ouranos, Zeus, Keter, Allah, le Grand Architecte de l'Univers.

Les 7 plans de la nature selon C. Leadbeater
Cette illustration issue de son ouvrage L'Homme Visible et Invisible, nous montre une nomenclature légèrement différente de celle que nous avons choisie.
L'on peut y constater que chacun des 7 plans y est subdivisé en 7 sous-plans.
Les légères différences :
- Le corps physique et le corps éthérique sont fusionnés en 1 plan unique dont 3 sous-plans pour le corps physique et 4 sous plans pour le corps éthérique.
- Le corps astral est inchangé. Ses sous-plans peuvent être assimilés à ce que nous appelons le dragon jaune et le dragon rouge (4 vertus cardinales et trois vertus théologales avec leurs opposés en polarité que sont les 7 péchés capitaux).
- Eu égard à leur intimité et permanentes interactions, le corps mental et le corps causal sont fusionnés sous le nom de corps mental (4 sous-plans pour le corps mental et 3 sous-plans pour le corps causal).
- Le concept d'égo n'est plus mentionné comme partie supérieure du corps mental alors que nous voyons apparaître le notion "d'égo réincarnant" au niveau du corps bouddhique. Il faut selon nous l'interpréter comme suit :
- L'égo réincarnant est constitué par l'ensemble des expériences cumulées au fil des incarnations (la quintessence alchimique après multiplications).
- L'égo incarné étant celui qui a été choisi pour la feuille de route de l'incarnation en cours dans le but d'y "alimenter" le corps mental et le corps des désirs (c.à.d. le corps astral).
Sources sur les 7 corps :
LEADBEATER, Charles Webster. L'HOMME VISIBLE ET INVISIBLE (French Edition) . Unknown. Édition du Kindle.
R. EMMANUEL : Réconciliation avec la vie (Dervy).
Besant, Annie. Les formes-pensées (French Edition) (p. 20). Ink book. Édition du Kindle.
Blavatsky, Helena Petrovna. Isis dévoilée (édition intégrale) (French Edition) . nous-les-dieux.org ÉDITIONS. Édition du Kindle.

La marelle :
un point de vue maçonnique
Après avoir publié un premier article sur les aspects initiatiques de la marelle nous publions en complément non contradictoire un point de vue maçonnique à travers le texte que nous remercions Noabag pour nous l'avoir confié.
La culture populaire était, demeure et sera toujours un moyen de transmission. Elle perpétue des légendes, des mythes, des mystères ; à son corps défendant bien souvent, en oubliant même ce qu’elle fait parfois, mais de façon continue au travers des âges. Marelle, jeu de l’Oie, Mahjong et autres échiquiers ont toujours eu en somme une portée bien plus large que le seul divertissement de leurs joueurs.
C’est dans cette perspective que nous placerons ce travail, celui de la transmission initiatique, plutôt ésotérique de quelque chose, parmi d’autres, que nous pensons avoir toujours connu. Car rappelons-nous que la 1ère chose à savoir et que nous ne savons rien. La 2nde c’est que la mémoire existe au-delà de nos vies d’hommes.
Pour traiter ce sujet, nous organisons la réflexion en 3 moments :
- Le jeu lui-même, ses variantes et symboliques apparentes.
- Son ésotérisme, c’est-à-dire une tentative d’explication du sens des symboles relevés ;
- Sa portée maçonnique enfin, car après tout c’est bien pour une loge de Saint Jean que cette note est rédigée.
La marelle : description
La Marelle est ce jeu connu de tous. Sa forme actuelle commune est celle d’un parcours de plusieurs cases successives qui en 7 voire 9 étapes successives, doit nous mener de la Terre au Ciel.
L’Enfant progresse à cloche pied, suivant une pierre qui le précède sur ce Chemin, faisant repos à quelques occasions. Une fois le Ciel atteint, le Joueur se doit de parcourir en sens inverse la distance qui le sépare maintenant de la Terre.
L’exposition simple du principe du Jeu doit éveiller des attentions et faire échos à des propose déjà discutés ici…et Ailleurs…
D’autres que nous ont parfaitement traité ce sujet de la Marelle et nous n’aurons pas l’audace de reprendre leurs écrits à notre compte. Il est préférable de mettre à la disposition des F\de l’Assemblée les documents qui ont en grande partie fondés ce travail. Toutefois nous voudrons tout de même mettre en avant ici une forme plus ancienne et à notre sens grandement porteuse de sens plus explicite à nos yeux en termes de contenu initiatique.
C’est sur la Marelle assise que nous nous attarderons donc. Ce jeu antique connu semble-t-il dès avant Rome, se présente sous la forme de trois carrés concentriques, tous reliés entre eux par des canaux orthogonaux, passant par les milieux de chacun des côtés. C’est un choix fait en conscience que nous faisons de traiter ici cette figure particulière et nous ignorons en cela les mises en garde du sans doute bien nommé Emile ESPERANDIEU, prévenant Florance (qui avait trouvé un signe similaire gravé dans une vielle pierre) de son enthousiasme quant à cette figure. « C’est extrêmement téméraire, à mon avis. Croyez-moi cela vous ferait du tort. C’est le hasard. L’idée de trois carrés concentriques est banale, il n’y a pas de symbolisme, c’est un simple amusement du médecin occultiste*» ( * : Cf Controverse de la pierre de Suevres).
De la Marelle en général, nous retiendrons donc les symboles :
- De la progression (ou marche) initiatique (puisque permettant l’ascension) et de son nécessaire retour sur le chemin parcouru
- De la Pierre et de ce qu’elle peut figurer.
- De la Marche à Cloche pied, plus précisément de l’image du Boiteux , de Sa Variante en jeu Assis.
- L’idée banale s’il en est de la Triple enceinte (Il existe également une forme de Marelle en Escargot qui ne sera pas traitée ici).
Ésotérisme de la marelle
L'Ésotérisme n’a jamais cessé d’être sujet, et nous l’avons suffisamment dit sur les col, il est un terme phagocyté, brouillé dans la compréhension que nous en avons. Mais, vous le savez également, nous considérons de notre responsabilité de F\M\ que de cheminer vers le sens vrai de toutes choses. (Le GADLU nous ayant, dans sa mansuétude dispensée de l’atteindre).
Aussi par Ésotérisme n’entendrons nous ici que "sens profond" des éléments exposés.
La progression tout d’abord. Elle renvoie à la démarche initiatique. Celle qui est la nôtre sans doute, mais plus largement la démarche de tout être qui décide et agit pour s’éloigner de ce qu’il reconnaît, à un moment de son existence, comme son état, sa Nudité.
Deux points sont à noter, dans le jeu classique ; tout d’abord c’est un parcours en 7 ou 9 cases qui précède le Paradis. Plusieurs étapes distinctes sont donc nécessaires à l’atteinte de l’objectif. Ce sont autant d’épreuves qui vont permettre un raffinage du joueur et l’amener à l’Etat requis pour accéder à l’ultime niveau. Sans traiter ici de ces nombres particuliers, nous dirons que le système d’étapes et leur imbrication est porteur d’une certaine méthode.
Secondement, l’obligation du joueur de revenir sur ses pas pour véritablement compléter le chemin et peut être remporter la partie ?
Ce Parcours, ses étapes et sa dynamique sont les fondements mêmes de l’Initiation.
Cette structure, composite, nous présente par sa construction, l’ontologie de la démarche, i.e. un ensemble organisé, rythmé en phases accessibles selon un ordre prédéfini, qui chacune apportent une strate de connaissance supplémentaire venant s’ajouter à celles déjà obtenues. En cela, il est intéressant de noter que, la position de l’Enfer au terme des étapes du jeu, placé en antichambre du Paradis, peut apparaître comme une cryptique mise en garde de l’Hybris qui pourrait saisir le joueur fragile, croyant avoir enfin pénétré le mystère, mais qui en réalité serait figé devant son seuil.
La Pierre, Dans le jeu elle indique par avance la case ou devra se rendre le joueur. Objectif à atteindre, nous pourrions dire qu’elle fuit devant son poursuivant, le contraignant à avancer sans cesse, bravant tous les périls, même donc les feux de l’Enfer. Au-delà de l’Allégorie Mac\ de la Pierre que nous développerons bientôt, c’est le rôle « d’objet utile » de celle -ci durant le jeu qui nous intéresse. C’est en effet sa poursuite qui est le prétexte au parcours du chemin déjà tracé ; et le fait de la rejoindre sur une même case, d’être au même niveau qu’elle qui attribue la victoire. (si tant est qu’existe réellement un vainqueur au Jeu.)
La pierre n’est rien par elle-même qu’une image du but à atteindre et une fois rejointe du chemin parcouru. La Pierre est un témoin de la progression.
Le Boiteux, C’est à cloche pied, dans une avancée ponctuée de repos que se parcourt le chemin. Les quelques documents joints à ce travail traitent avec une belle clarté de l’aspect symbolique de cette démarche particulière. Nous ne nous entendrons sur le point que pour faire le lient entre le Claudiquant qu’est le joueur et non pas l’Initié mais l’initiable, qui a l’un de ses pieds sur Terre et l’autre Ailleurs. Nous parlons bien d’Initiable car l’Initié, lui est celui qui a parcouru le chemin, par celui qui l’arpente. Mais entendons-nous, ce statut d’initiable sous notre plume, n’est rien moins qu’Honorable.
Retenons qu’à l’instar du parcours, tracé dès avant le début de la partie, le boiteux souffre de claudication avant même que débuter sa marche. C’est son Initiabilité qui l’handicape, l’empêche de se mouvoir parmi ses semblables. Dans le Monde et quelques soient ses efforts il demeure singulier pari les autres.
La Triple enceinte, Ici encore nous refuserons de nous lancer dans un exposé des propos d’autres auteurs bien plus érudits que nous et inviterons le lecteur curieux à s’intéresser aux écrits de Guenon sur le sujet. Nous bornerons nos remarques à une lecture architecturale des cathédrales gothiques. Edifices fabuleux, porteurs de myriade d‘éléments symboliques, où nos glorieux prédécesseurs œuvraient à graver dans la Pierre…un savoir intime, précieux et conséquemment ésotérique. Le fameux tracé de carré concentrique est effet présent au cœur même de l’œuvre.
Si nous nous referons à la cathédrale de Reims, celle-ci est construite sur la base d’un triangle équilatéral, qui donne naissance de fait au quadrilatère rectangle qui contient en son sein la croisée des Transepts. Ce premier Carré est la Table il est dit que sa largeur est celle du Vaisseau principal. Un second carré autour du premier délimite la largeur du Transept et de la Nef, un troisième et dernier marque la Largeur du Chœur.
Gardons-nous de tout tropisme (Évoquons tout de même le trio Jean Le baptiste, Jésus, Jean l’Évangéliste préfigurés par Janus Bifront) et notons que d’autres édifices fameux usaient de cette structure. Nous en voudrons pour preuve le Temple de Salomon, qui pour se diviser dans les quatre parties que nous décrit le Livre était nécessairement composé de trois murs qui ensemble délimitaient et renforçait l’espace en leur sein qui abritait l’Arche. Citons également Platon qui dans le Critias décrit avec force détails les trois murailles que creusa Poséidon pour créer l’Atlantide : « …Poséidon la fortifia en creusant autour trois enceintes circulaires concentriques, deux de terre et trois de mer… »
Peut Etre est-ce là, Ff\ App\ une autre représentation de ce que d’aucun nommeraient conscient, inconscient subconscient. Accordez-nous la coquetterie d’y préférer Corps Âme Esprit. Ce que nous pouvons en retenir c’est que les Anciens accordaient à cette structure particulière un intérêt certain ; cette triple enceinte semble, au travers des âges, destinée à protéger un Trésor. Que ce trésor soit le Trident D’or de Poséidon, l’Arche couverte des Ailes des chérubins, le Cœur Sacré du Fils de l’Homme.
Maçonniquement : qu’en dire ?
Eh bien le Maç est sans doute ce boiteux engagé sur la Marelle particulière que lui propose la Maç en général et son rite en Particulier. Reconnu comme initiable par ceux qui sont devenus ses Ff, il a débuté une progression au gré de laquelle il changera successivement d’Etat, d’Etat de conscience à tout le moins.
Arrivé au plus haut, "L’Âme illuminée d’Intelligence et de Sagesse…", à l’Image d’Ulysse, c’est sur Terre parmi les Hommes, que le boiteux exalté, transfiguré reviendra et existera. Boiteux toujours mais capable de rendre cette différence invisible aux yeux de ceux qui hier encore le prenait pour un infirme. Sans ce nécessaire retour parmi les hommes, le Maç pourrait demeurer prisonnier dans les limbes stériles d’une spiritualité biaisée sacrifiant la quête vraie de la Lumière à un onanisme peu éclairant.
La Maç\nous propose donc un parcours particulier et la première étape est la compréhension du nombre 3. Ce 3 qui entoure le centre de toutes choses, ce trois qui par sa seule existence induit et préfigure ce qui suivra. Car Ff , la Maç est un Ordre (prédéfini), Traditionnel (sensément pratiqué de manière identique dans le Temps) Initiatique (dont l’enseignement se fait par étapes) et Sobriquet (porteur d’un sens bien plus profond que ne laissent supposer les apparences). La Maç nous pousse, au travers des symboles et plus largement de sa méthode à modifier notre niveau de réceptivité et au fil des année peut être notre compréhension. En toutes choses le Mac\ garde un œil aiguisé sur le Sens qui lui est présenté ; grâce à certains outils celui de l’Allégorie notamment, il est capable d’atteindre un niveau de perception plus fin que le profane ; à tout le moins c’est cela son devoir de MM.
Pour conclure, nous dirons donc que la marelle est porteuse au travers du temps de potentialités. Suivant que l’on y joue innocemment ou que l’on y recherche quelque trace d’une connaissance immémoriale, ces quelques traits au sol délimitent un Univers, le temps au moins d’un jeu partagé qui, du Ciel à la Terre et de la Terre au Ciel nous rappelle un instant avant de reprendre le cours de nos vies, le souvenir des jours où nous étions presque libres.
Les sept principes hermétiques
Selon le Kybalion : "Les Lois de la Vie sont plus importantes que la Matière de la vie, parce que, connaissant les premières, nous dominons la seconde : le Sphinx est notre esclave et non plus notre bourreau."
"Pour les anciens Égyptiens, la Nature comprenait tous les Mondes Invisibles, aussi bien que ce Monde Visible dans lequel se cantonne la science moderne. Ils étudiaient le Monde des Causes avec autant d’ardeur que nous le Monde des Effets."
Selon le Kybalion :"Les principes de la vérité sont au nombre de sept ; celui qui les connaît et qui les comprend possède la clef magique qui ouvrira toutes les Portes du Temple avant même de les toucher."
Tout comme l'alchimie opérative accélère le processus de l'évolution du minéral ou du végétal, le seul but de l'Art Sacré (c.à.d. l'alchimie spirituelle) est d’accélérer l’Evolution du Sage, ce qui présuppose la connaissance de la Loi d’Evolution.
Les Sept principes hermétiques, sur lesquels la Philosophie hermétique tout entière est basée, sont les suivants :

1 Le Principe de Mentalisme
"L’Esprit, de même que les métaux et les éléments, peut passer d’un état à un état différent, d’un degré à un autre, d’une condition à une autre, d’un pôle à un autre pôle, d’une vibration à une autre vibration. La Vraie Transmutation Hermétique est un Art Mental."
Ce principe repose sur le concept des "formes pensées" développées par la théosophie, ainsi que sur les pouvoirs de la prière. Notre pensée est créatrice !
Le principe nous explique entre autres que le monde ou l’univers "phénoménal" n’est qu’une simple Création Mentale du Tout sujette aux Lois des Choses Créées ; que l’univers considéré dans son entier ou dans ses parties, existe dans l’Esprit du Tout, que c’est dans cet Esprit "que nous vivons, que nous agissons et que nous sommes nous-mêmes". Ce Principe, en établissant la Nature Mentale de l’Univers, explique facilement tous les divers phénomènes mentaux et psychiques qui occupent une si grande place dans l’attention publique et qui, sans explications, ne sont pas compréhensibles et défient toute interprétation scientifique. Comprendre ce grand Principe hermétique du Mentalisme permet à l’individu de saisir avec facilité les lois de l’Univers Mental, et de les appliquer à son bien-être et à son perfectionnement.
La physique quantique nous aide à comprendre que tout est vibration et que le monde matériel qui est le notre n'existe que par nos seules aptitudes à le regarder, toucher, sentir, écouter, humer et se limite aux seules fréquences vibratoires accessibles à nos pauvres sens. Si nos yeux n'étaient que des puissants microscopes, l'univers nous paraîtrait tout autre !
2 Le Principe de Correspondance
"Ce qui est en Haut est comme ce qui est en Bas ; ce qui est en Bas est comme ce qui est en Haut."
Ce principe est développé dans notre article de la rubrique des fondamentaux intitulé l'analogie.
Comprendre ce principe confère les moyens de résoudre bien des paradoxes obscurs et bien des secrets cachés de la Nature. Il existe des plans de vie que nous ignorons complètement ; mais quand nous leur appliquons le Principe de Correspondance, nous devenons capables de comprendre plus loin qu’il ne nous aurait été possible de le faire autrement.
3 Le Principe de Vibration
"Rien ne repose ; tout remue ; tout vibre."
"Ce Principe implique la vérité que "tout est en mouvement", "tout vibre", "rien n’est à l’état de repos", faits que la science moderne accepte et que toute nouvelle découverte scientifique tend à vérifier. Il y a des milliers d’années que les Maîtres de l’ancienne Egypte ont énoncé ce Principe hermétique. Il explique que les différences existant entre les diverses manifestations de la Matière, de l’Energie, de l’Ame, et même de l’Esprit, sont la conséquence d’une proportion inégale de Vibrations. Depuis le Tout, qui est l’Esprit Pur, jusqu’aux formes les plus grossières de la matière, tout vibre ; plus grande est la vibration, plus haute est la position sur l’échelle. La vibration, de l’Esprit est tellement intense et si infiniment rapide qu’elle est pratiquement en repos, de même qu’une roue qui tourne avec une grande rapidité paraît arrêtée. A l’autre extrémité de l’échelle il y a les formes grossières de la matière dont les vibrations sont si lentes qu’elles paraissent ne pas exister. Entre ces deux pôles opposés, il y a des millions et des millions de degrés différents de vibrations."
4 Le Principe de Polarité
"Tout est Double ; toute chose possède des pôles ; tout a deux extrêmes ; semblable et dissemblable ont la même signification ; les Pôles opposés ont une nature identique mais des degrés différents ; les extrêmes se touchent ; toutes les vérités ne sont pas des demi vérités ; tous les paradoxes peuvent être conciliés."
Ce concept a été abordé dans nos articles sur l'inversion des polarité, ainsi que dans ésotérisme et comptabilité.
"Ce Principe implique la vérité que "tout est double", "tout a deux pôles", "tout a deux extrêmes" ; ces phrases sont de vieux axiomes hermétiques. Elles expliquent les anciens paradoxes qui ont rendu perplexes tant de gens et que l’on a exprimés comme il suit : "La thèse et l’antithèse ont une nature identique, mais des degrés différents" ; "les contraires sont semblables et ne diffèrent que par leur degré" ; "les pôles opposés peuvent se concilier" ; "les extrêmes se touchent" ; "tout est et n’est pas, en même temps" ; "toutes les vérités ne sont que des demi-vérités" ; "toute vérité est à moitié fausse" ; "il y a deux faces à chaque chose", etc., etc. Le Principe de Polarité explique que, dans toute chose, il y a deux pôles, deux aspects opposés, et que les "contraires" ne sont en réalité que les deux extrêmes du même objet entre lesquels sont intercalés des degrés différents. Par exemple : le chaud et le froid bien "qu’opposés" sont en réalité une seule et même chose ; ils se distinguent simplement par une différence de degrés. Consultez votre thermomètre et voyez s’il vous est possible de découvrir où le "chaud" se termine et où le "froid" commence ! Il n’existe pas un "chaud absolu" ni un "froid absolu" ; ces deux termes "chaud" et "froid" indiquent simplement des degrés différents de la même chose, et cette "même chose" qui se manifeste comme "chaud" et "froid" est une simple forme, une Variante de la Vibration., Ainsi "chaud" et "froid" ne sont que les "deux pôles" de ce que nous appelons "Chaleur", et les phénomènes qui les accompagnent sont les manifestations du Principe de Polarité."
5 Le Principe de Rythme
"Tout s’écoule, au dedans et au dehors ; toute chose a sa durée ; tout évolue puis dégénère ; le balancement du pendule se manifeste dans tout ; la mesure de son oscillation à droite est semblable à la mesure de son oscillation à gauche ; le rythme est constant."
Nous avons souvent évoqué cet enseignement essentiel du l'hermétisme et du Kybalion dans nos multiples articles traitant des cycles.
"Ce principe implique la vérité qu’il se manifeste dans toute chose un mouvement mesuré d’allées et venues, un flux et un reflux, un balancement en avant et en arrière, un mouvement pareil à celui d’un pendule, quelque chose de semblable à la marée montante et descendante, à une mer pleine et à une mer basse ; ce mouvement d’allées et venues se produit entre les deux pôles, dont le Principe de Polarité décrit il y a quelques instants, nous a montré l’existence. Il y a toujours une action et une réaction, un progrès et un recul, un maximum et un minimum. Il en est ainsi pour tous les éléments de l’Univers, les soleils, les mondes, les hommes, les animaux, l’esprit, l’énergie et la matière. Cette loi se manifeste dans la création et la destruction des mondes, dans le progrès et la décadence des nations, dans la vie de toute chose et enfin dans l’état mental de l’homme ; c’est pour cette dernière chose que les hermétistes estiment plus importante la compréhension du principe."
6 Le Principe de Cause et d’Effet
"Toute Cause a son effet ; tout effet a sa cause ; tout arrive conformément à la Loi ; la Chance n’est qu’un nom donné à la Loi méconnue ; il y a de nombreux plans de causation, mais rien n’échappe à la Loi."
"Ce Principe implique le fait qu’il existe une Cause pour tout Effet produit et un Effet pour toute Cause. Il explique que : "Tout arrive conformément à la Loi" ; que "jamais rien n’arrive fortuitement" ; que le Hasard n’existe pas ; que, puisque il y a des plans différents de Cause et d’Effet, et que le plan supérieur domine toujours le plan inférieur, rien ne peut échapper entièrement à la Loi. Les hermétistes connaissent jusqu’à un certain point l’art et les méthodes de s’élever au-dessus du plan ordinaire de la Cause et de l’Effet. En s’élevant mentalement à un plan supérieur, ils deviennent la Cause au lieu d’être l’Effet. Les foules se laissent docilement emmener ; elles obéissent à tout ce qui les entoure, aux volontés et aux désirs de ceux qui sont plus puissants qu’elles, à l’hérédité, à la suggestion, et à toutes les autres causes extérieures qui les dirigent comme de simples pions sur échiquier de la Vie. Les Maîtres, au contraire, s’élevant sur le plan supérieur, dominent leurs sentiments, leur caractère, leurs qualités et leurs pouvoirs aussi bien que ce qui les environne ; ils deviennent des Maîtres au lieu d’être des pions. Ils jouent le jeu de la vie au lieu d’être joués et dirigés par la volonté des autres et par les influences extérieures. Ils se servent du Principe au lieu d’être ses outils. Les Maîtres obéissent à la Causalité du plan supérieur, mais ils règnent sur leur propre plan. Il y a, dans cette affirmation une véritable fortune de "connaissances hermétiques."
À cet égard voir nos articles sur le karma.
7 Le Principe de Genre
"Il y a un genre en toutes choses ; tout a ses Principes Masculin et Féminin ; le Genre se manifeste sur tous les plans."
Ce principe est très proche de celui des polarités et du ternaire. En toute manifestation il existe une force active et une force passive qui sont neutralisées par la création qu'elles engendrent par leur interaction.
"Le mot "Genre" dérive d’une racine latine signifiant "engendrer, procréer, faire naître, créer, produire". Un moment d’attention vous montrera que ce mot a une signification plus large et plus générale que le mot "Sexe,", ce dernier se rapportant aux distinctions physiques existant entre les choses vivantes, mâles et femelles. Le Sexe est simplement une manifestation du genre sur un certain plan du Grand Plan Physique, le plan de la vie organique. Nous voudrions imprimer cette différence dans votre esprit car quelques écrivains, qui ont acquis seulement une connaissance superficielle de la Philosophie hermétique, ont cherché à identifier ce Septième Principe Hermétique, avec les théories et les enseignements étranges, fantaisistes et souvent répréhensibles concernant le Sexe."
"Sous les pas du Maître, les oreilles de ceux qui sont prêts à comprendre sa doctrine s’ouvrent toutes grandes." Et encore ceci : "Quand les oreilles de l’élève sont prêtes à entendre, c’est alors que viennent les lèvres pour les remplir de Sagesse." Mais leur attitude habituelle s’est toujours trouvé strictement d’accord avec cet autre aphorisme hermétique qui se trouve également dans le Kybalion : "Les lèvres de la Sagesse sont closes, excepté aux oreilles de la Raison."
Ésotérisme et nombres
Cryptage et nombres
Avec l’apparition des cryptomonnaies et des certificats de sécurité SSL, la cryptographie est de plus en plus "tendance".
Toujours soucieux de se protéger et/ou de mettre à l’abri ses secrets, l’homme a toujours eu des choses à cacher au "grand public non initié" ou étranger à sa communauté.
Les hiéroglyphes égyptiens en sont la plus ancienne des manifestations connues.
Les grecs eux aussi soucieux de ne pas dévoiler aux non-initiés les mystères de la création les ont voilés au moyen de leurs récits mythologiques ; mais aussi à travers le langage des nombres.
Pythagore enseignant que "Tout est arrangé d’après le Nombre".
La Bible fut elle aussi cryptée et les diverses méthodes de guematria des cabalistes juifs et chrétiens permettent d’en découvrir de nombreux aspects cachés par ce mode de cryptage.
Les évangiles de la chrétienté ne furent pas en reste, avec leurs nombreuses paraboles et textes souvent très abscons. L’évangile de Mathieu 7,6 le justifiait par cette formule : "Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer."
Selon Saint-Augustin : "L’inintelligence des Nombres empêche d’entendre beaucoup de passages figurés et mystiques des Écritures… dans beaucoup de formes des Nombres sont cachés certains secrets de similitude qui, à cause de l’inintelligence des Nombres restent inaccessibles pour le lecteur. "
Les nombres triangulaires
Une notion fondamentale de la Science des Nombres développée depuis l’Antiquité, en particulier dans l'école pythagoricienne est la notion de racine essentielle ou addition triangulaire d’un nombre.
La racine essentielle
Reprenons l'exemple de la Sainte Tetraktys qui a 4 niveaux :
1 + 2 + 3 + 4 =10 Ce nombre 10 est la racine essentielle ou nombre triangulaire du nombre 4.
Comme nous l'avons évoqué dans notre article sur "L'extinction de la 5ème race" :
La racine essentielle de 36 est : 1 + 2 + 3 + 4 +5 + 6 + …. + 35 + 36 = 666.
666 est la racine essentielle dite aussi "gloire du nombre " 36 !
La somme triangulaire d'un nombre est la gloire visible de ce nombre invisible !
Le nombre miroir est aussi lié à Pythagore.
C'est ainsi que 01 est miroir de 10 (retour à l'unité),
153 est miroir de 351
Cette technique de miroir est aussi une technique grammaticale de l’Écriture sacrée, par exemple dans la Génèse 1 : 27 :
""Dieu créa l’Adam à l'image de Dieu, à son image il le créa."
L'hermétisme : "Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas".

La guematria
À chacune des lettres de l'alphabet hébreu est associé un nombre. Les lettres servaient tout à la fois à écrire et compter.
La guematria est une méthode d'exégèse de la Torah. Elle établit une correspondance entre les nombres, les lettres et les mots . Elle permet d'entrevoir bon nombres de "vérités cachées à l'abri de ces derniers.
Guematria de la Tétrakys et du Tétragramme
Le nom sacré de Dieu : le Tétragramme, est composé de quatre lettres, dont une redoublée : Yod (y), Hé (h) et Vav (v).
Nous venons de constater que chaque lettre de l’hébreu correspondant à un nombre, la valeur numérique de Yod-He-Vav-He donc de : 10 + 5 + 6 + 5 = 26.
La connaissance de ce nom était sensée procurer des pouvoirs divins selon Papus dans son Tarot des Bohémiens :
"Si l’on en croit l'antique tradition orale des Hébreux ou Kabbale, il existe un mot sacré qui donne, au mortel qui en découvre la véritable prononciation, la clef de toutes les sciences divines et humaines."
Les kabbalistes attribuent en tout 72 noms différents à Dieu. Les chrétiens ont remplacé ces Noms par des Anges et le magicien en a fait ses 72 Génies planétaires, répartis suivants les 4 éléments : les elfes, les ondines, les gnomes et les salamandres. Chaque génie opère pendant une période de 5 jours / degrés représentée sur un cercle divisé en 360 degrés.
Le nombre 72 correspond à la valeur numérique du Tétragramme disposé comme ci contre sous forme de triangle Tétraktys :
- première ligne : Yod = 10
- deuxième ligne : Yod + He soit 10 + 5 = 15
- troisième ligne : Yod + He + Vav soit 10 + 5 + 6 = 21
- quatrième ligne : Yod + He + Vav + He soit 10 + 5 + 6 + 10 = 26
Ce nombre 72 est associé au nombre d'Anges dans la religion chrétienne ; mais aussi au nombre de noms de Dieu dans la religion juive ainsi qu'au nombre d'Esprits ou Génies des Magiciens.
Répartis suivant les quatre Éléments ils forment ainsi quatre groupes de 18 Éléments chacun.
Conclusion
Nous n'avons certes pas extrait toute la quintessence de ce que nous apprennent les nombres. Rappelons toutefois l'apocalypse de Jean 18:13 :
" C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six. "
Si les textes n'étaient pas cryptés pourquoi donc nous inviter ostensiblement à calculer !

Carrés magiques :
Le carré de Saturne

Introduction sur les carrés magiques
Les carrés magiques étaient connus des mathématiciens chinois, à partir de 650 avant notre ère.
Nous devons essentiellement la résurgence des carrés magiques à Cornelius Agrippa (1486-1535). Ce philosophe allemand parle de nouveau des carrés magiques, avec toujours une connotation religieuse. Son traité "De Occulta Philosophia" nous expose une théorie mêlant astrologie et carrés magiques.
Son intention en rédigeant cet ouvrage était de libérer la philosophie occulte de sa gangue idolâtre, naïve, superstitieuse et fantasque, afin de rendre, selon ses termes : "la perfection absolue à la plus noble des philosophies".
Son opinion était que la magie avait sombré dans un chaos de sortilèges, de formules absconses incompréhensibles par ceux qui les utilisent, de cérémonies loufoques et grandiloquentes. Il décida donc de reconstruire l’édifice en un ensemble cohérent de connaissances conçu comme une renaissance de la sagesse des anciens (sagesse aussi bien païenne que juive ou chrétienne).
La numérologie occidentale est issue de deux grands courants : la Kabbale hébraïque et l’école pythagoricienne.
En mathématiques, un carré magique d’ordre n est composé de nombres entiers, écrits sous la forme d’un tableau carré. Ces nombres sont disposés de sorte que leurs sommes sur chaque rangée, sur chaque colonne et sur chaque diagonale principale soient égales. On nomme alors constante magique (et parfois densité) la valeur de ces sommes.
Les carrés magiques sont associés dans l’occultisme et la magie talismanique occidentale, aux planètes et aux puissances angéliques. On les utilise principalement afin de construire des sceaux, symboles d’une énergie sympathiquement associée à une entité céleste ou physique.
Un carré magique d'ordre n est composé de n² nombres entiers généralement distincts, écrits sous la forme d'un tableau carré. Dans le langage mathématique, on appelle "ordre d'un carré magique" le nombre de chiffres compris dans une colonne. Ainsi, le carré magique sera du quatrième ordre, lorsque chacune de ses colonnes comprend quatre chiffres ; du cinquième ordre, quand il en comprend cinq ; et ainsi de suite. Il y a donc deux sortes de carrés magiques : ceux d'ordre pair et ceux d'ordre impair. Un carré magique d’ordre 3 (n) sera donc composé de 3² = 9 cellules. La somme de chaque ligne et colonne est obtenue par la formule (n*(n²+1))/2 = (3*(3²+1))/2 = 15.
Selon Rommarret Halabaq dans son ouvrage "Pratique de magie litanique des 150 psaumes de David avec les 72 anges de la Kabbale" :
"Tout carré magique quel qu'il soit, est la correspondance d'une étoile ou d'un astre dans l'univers, et sous un angle spirituel, il est lié à un gouvernement d'entités spirituelles. Mais une vérité qu'il faut souligner dans les choses spirituelles c'est qu'elles ne parlent qu'a chacun selon l'idée qu'il se fait d'elles, celui pour qui ,un carré magique est un simple arrangement numérique des Nombres le sorte que, toutes les lignes donnent la même somme, eh bien, c'est à ce niveau de compréhension purement intellectuelle qu'il s'arrêtera ; le carré magique ne lui révélera pas ses secrets. Car il est fait à chacun salon sa foi, selon son opinion ! Les carrés magiques sont semblables à un véhicule sans carburant. C'est au conducteur lui-même de fournir le carburant au véhicule pour le faire démarrer."
Le carré de Saturne

Introduction au Carré de Saturne
Le carré de Saturne est un carré magique d'ordre 3. Sa constante magique en lecture horizontale, en lecture verticale et en lecture oblique est à chaque fois de 15.
La somme totale de ce carré est de 45, sa racine cabalistique est neuf (4+5).
Au centre de ce carré se situe le nombre 5 qui symbolise l’Homme Universel (voir ci-après le symbole d’Agrippa : "l'homme Vitruve") :
La somme des deux extrémités diamétralement opposées est égale à 10, deux fois la valeur de la case centrale 5.
La somme des carrés des chiffres de la première ligne est égale celle de la dernière ligne de mêmes pour les colonnes extrêmes :
6² + 7² + 2² = 8² + 3² + 4² = 89
6² + 1² + 8² = 2² + 9² + 4² = 101
La somme de tous les nombres de ce carré est 45, ou encore 4 + 5 = 9.

Carré de Saturne et Alchimie
La lecture de nos articles de la page alchimie sur la séparation, la mondification et l'oeuvre au noir vous permettra de mieux comprendre ce qui suit :
Pour parvenir à l'œuvre au blanc, il faut préalablement au jour 9, "couper la tête au corbeau" qui symbolise l'âme de l'adepte et préparer cette âme à sa future initiation solaire.
Pour ce faire, il faut utiliser successivement 8 doses de sel philosophique comme illustré sur notre illustration.
Comme annoncé ci-avant : au centre de ce carré nous avons substitué l’Homme Universel d'Agrippa qui symbolise ce nombre 5.
Nous retrouverons ci-dessous le symbolisme du sel philosophique qui est à la fois terre eau air et feu et permet de crucifier la materia prima.
La triade représentative de René Guenon présente : la Terre : le carré, le cercle : le ciel, et l'homme en quête de vérité transcendante entièrement inscrite dans l'étoile centrale et brillante , le 5, dont le nombril est au centre des figures, dans le carré, conditionné par la matière, l'étoile à 5 branches : l’homme régénéré au milieu du monde des ténèbres.
La décapitation du corbeau marque la fin du règne de Saturne en alchimie. Est-ce un pur hasard si ce carré fut dédié à cette même planète ?

Carré de Saturne et les 4 éléments
Cette illustration nous montre que la répartition des 9 nombres permet de dessiner la rose croix avec les nombres impairs.
Pour ce qui est des nombre pairs, situés aux 4 coins cardinaux nous remarquons :
Représentant les nombres dans leurs affinités réelles par leurs vibrations respectives.
- L'eau dont le symbole est 8.
- La terre dont le symbole est 4.
- Le feu dont le symbole est 2.
- L'air dont le symbole est 6.
La somme des nombres est 45 ou 4+5 = 9, ou le carre de 3, l'exalté du 9, 8+1= 81, 3 x 27 qui donne le nombre 81, soit 8 + 1= 9 le chiffre de la perfection, qui annonce à la fois la fin et le recommencement sur un autre plan.
La réalité de notre univers peut être comprise par l'ensemble de nombres entre 1 et 9, toujours définis dans ce carré. Le Carré de Saturne est une miniaturisation analogique de l'univers dans lequel nous évoluons.
Une autre analogie entre le Carré Magique de Saturne et l'architecture des bâtisseurs de cathédrales s'impose à l'évidence ; en effet :
Si nous plaçons l'Orient (Est) au dessus du carré et l'Occident (Ouest) en dessous, nous voyons que le seuil de la Terre est bien au Nord-Est, le seuil du feu au Sud-Est, le seuil de l'air au Sud-Ouest, et enfin, le seuil de l'eau au Nord-Ouest.
N.B. : Les fonts baptismaux étaient toujours positionnés au Nord-Ouest...
C'est à force de travail et de méditation que nous déchiffrerons progressivement la profonde signification du labyrinthe que nous parcourons mais dans lequel notre libre arbitre immédiat reste lié au carré de la matière (4, 8, 6, 2).
Notre esprit pourra s‘épanouir dans l'expansion du cercle de notre âme (la rose du 5 ou Homme de Vitruve).

Le Christ et le Carré de Saturne
Le nombre 15 est associé au nom divin YAH (Yod He) dont la valeur en guématria est 15. En outre, le nombre 5 (qui représente la lettre He est une forme raccourcie du Nom de Dieu). Il est toujours au centre du Carré de Saturne.
La Genèse 8 - 3 : "Les eaux se retirèrent de dessus la terre, s'en allant et s'éloignant, et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours ".
Le 151 ème jour marque donc le renouveau suite au déluge biblique.
151 est le nombre rattaché à l'Homme au sein du monde manifesté. Il évoque l'équilibre et le point central d'où émane la lumière originelle, le foyer d'un univers en expansion. C'est aussi comme nous l'avons vu ci-dessus la quintessence, c'est-à-dire les 4 éléments sous la forme d'un cinquième, une complétude qui évoque là-aussi la totalité matérielle.
151 représente ainsi l'Homme régénéré et centré, rayonnant comme la lumière, au milieu des ténèbres du monde profane. Ce nombre est surtout connu pour avoir été associé à Jésus-Christ dans l'ésotérisme, avec "Jésus-Christ" = 151 en additionnant la valeur des lettres (voir ci-dessous).
Nous pouvons aussi par analogie évoquer que le Christ est le Fils du Créateur (le 1) venu sur terre prenant ainsi une âme humaine (5), avant de retourner auprès du Père (1).

Le Sceau de Saturne
Ces deux illustrations permettent de reconstituer le Carré de Saturne.
Elles nous montrent que :
- L'Homme est la diagonale rouge 4 - 5 - 6 prise en étau entre...
- Le Monde Divin flèche blanche 1 - 2 - 3, et...
- Le Monde Matériel (naturel) de la flèche verte 7 - 8 - 9

Carré de Saturne et Guematria
Attention de bien lire les lettres hébraïques de droite à gauche.
Daleth (4)4 et Mem (40) : Ces deux lettres ont pour valeur numèrique le nombre (44) et forme le mot ‘DAM’ qui signifie "Sang", qui contient l’âme vitale, la vie.
Le nombre (44) est la Guematria des deux termes (3 + 41 = 44) :
- Aleph 1 et Beith 2 qui signifie "Pére" 1 +2 = 3 » (3), et
- Aleph 1 et Mem 40 qui signifie "Mère" (40 + 1 = 41), qui sont tous deux les acteurs de la conception physique de l'homme sur terre.
"Adam" est un nom formé de trois lettres hébraïques : aleph, daleth et mem.
"aleph" 1 symbolise l’origine de toute chose.
"daleth" 4 symbolise la porte, le passage.
"mem" 40 symbolise la transformation, la renaissance.
Ainsi Adam (1 + 4 + 40 = 45 -> 4 + 5 = 9) serait "l’élément passage (daleth) entre notre origine (aleph) et notre renaissance (mem)". Adam est le prémisse de notre renouveau intérieur.
- 1 symbolise le centre indivisible, le prototype.
- 4 symbolise la totalité, la matière.
- 5 symbolise le souffle vital.
- 40 symbolise la recherche dans autre plan de conscience.
Nous retrouvons ici notre "Homme Nouveau" évoqué ci-avant.
Âmes groupes et individualisation
Sans remettre le moins du monde en cause nos articles sur le manvantara et l’extinction de la 5ème race, le crescendo exponentiel du niveau d’ensauvagement de nos sociétés nous a conduits à méditer sur une hypothèse possible liant cet ensauvagement à la loi de cause à effet.
Pour ce faire, et avant même de rédiger cette hypothèse, il nous est apparu indispensable d’évoquer en préambule les concepts d’âmes-groupes et d’âme individualisée.
Que nous soyons sauvage, homme de science, intellectuel, etc. Quel que soit notre quotient intellectuel en cette incarnation, les extraits choisis qui composent le présent article vont nous montrer à quel point nous sommes tous frères en humanité.
Les cycles du manvantara et la justice divine sont tels qu’à tour de rôle, nous fûmes et serons amenés à parcourir tous les degrés de l’involution et de l’évolution.
Rappel sur la réincarnation
Selon Georges Tripet : "La réincarnation est une doctrine selon laquelle la partie la plus spirituelle, la plus divine d’un individu (l’âme disent les chrétiens, l’ego dirons-nous) revient périodiquement sur terre dans des corps, des races, des milieux différents, en des périodes différentes de l’histoire, en d’autres termes dans des conditions toujours changeantes, pour élargir sa conscience et transformer ses qualités virtuelles latentes, en qualités effectives. "
La monade
Selon Piétri, Jérôme. Réincarnation et survie des âmes
"La monade est une unité de conscience prenant naissance dans la vie divine elle-même. Elle surgit par un acte de volonté du Premier Logos, Seigneur indivis, Le Père. Elle est ainsi un fragment de vie divine, séparé comme une entité individuelle. Elle est projetée dans la matière dont elle devient inséparable. Chaque monade doit revenir à l’Unité (voir notre article "rassembler ce qui est épars"). Elle plonge d’abord dans la matière qui est de plus en plus dense à mesure de la progression de la monade ou de ses prolongements à travers tous les plans.
La descente de la monade dans la matière est appelée involution. Son retour à la Divinité est dite Évolution. Chaque monade est pourvue d’une triade supérieure rattachée à une triade inférieure. Lorsque les atomes de la triade inférieure sont liés au fil de vie, de fines particules de matière se forment. Elles séparent les sept types principaux de triades. De cette manière se forment des rayons qui, par divisions successives, donneront des âmes-groupes dans divers règnes."

Le concept d'âme collective
Selon Charles Webster LEADBEATER dans son ouvrage « L'HOMME VISIBLE ET INVISIBLE » :
"La conception de l'âme collective semble, à quelques étudiants, un peu difficile à saisir ; une comparaison d'origine orientale nous la rendra peut-être plus intelligible. On assimile l'âme collective à l'eau contenue dans un vase ; si nous en retirons un verre plein d'eau, nous aurons ainsi la représentation de l'âme d'un animal isolé. L'eau du verre est, pour un temps, séparée de celle du vase et elle a pris la forme du verre qui la contient. Supposons que nous mettions dans ce verre une certaine quantité de matière colorante ; nous avons communiqué ainsi à son contenu une nuance déterminée ; cette matière colorante, dans notre hypothèse, représentera les qualités acquises par cette âme isolée pendant son incarnation temporaire. La mort de l'animal correspondra au fait de rejeter l'eau du verre dans le vase ; la matière colorante se répandra alors dans la masse totale du liquide et la teintera faiblement. D'une façon toute semblable les qualités développées par l'animal, pendant sa vie, se répartiront, après sa mort, dans la totalité de l'âme collective. Il serait impossible, après cela, de retirer du vase un verre d'eau identique au premier, et chaque verre puisé à nouveau sera forcément teinté par la matière colorante introduite avec le premier verre. S'il était possible de sortir du vase exactement les mêmes molécules d'eau, de façon à reproduire le même premier verre plein d'eau, cela équivaudrait à une véritable réincarnation ; au lieu de cela, nous avons la réabsorption de l'âme temporaire dans l'âme collective, opération par laquelle tout ce qui a été acquis pendant la séparation temporaire est soigneusement conservé. En considérant, d'une façon générale, l'évolution du règne animal, ce n'est plus un seul verre qui est à un moment donné, retiré du vase, mais plusieurs verres simultanément, et chacun d'eux rapporte à l'âme collective sa part de qualités évoluées. Au même moment bien des qualités différentes s'expriment ainsi dans chaque âme collective et se manifestent d'une façon inhérente à chaque animal. C'est ainsi que s'acquiert l'instinct, dont certaines créatures sont douées à leur naissance. Le caneton, aussitôt qu'il s'est détaché de l'œuf, recherche l'eau et s'y plonge sans crainte aucune, au grand désespoir de la poule, qui l'a couvé. En effet ce fragment de l'âme-groupe, en exercice dans l'espèce du caneton, sait parfaitement bien, par ses expériences antérieures, que l'eau est son élément naturel, et les plus chétifs de ses représentants ne craignent nullement de suivre leur instinct. Une tendance vers une subdivision de plus en plus marquée s'affirme constamment et se manifeste d'une manière qui ressemble curieusement au mode de division des cellules. Dans l'âme collective, qui peut être imaginée comme animant une grande masse de matière du plan mental, une espèce de pellicule, à peine perceptible, commence à se montrer ; nous pourrions presque la comparer à une cloison qui, graduellement, viendrait se former pour séparer le contenu du vase. Au début, l'eau filtre, dans une certaine mesure, à travers cette cloison ; mais il arrive que les verres d'eau puisés de l'un de ces côtés soient toujours rejetés dans la même partie du même côté, de sorte que, par degré, l'eau de ce même côté se différencie nettement du contenu de l'autre partie du vase ; la cloison alors se densifie peu à peu et devient impénétrable. Nous avons ainsi éventuellement deux récipients au lieu d'un seul. Cette opération se répète constamment jusqu'à ce que nous en arrivions aux animaux les plus avancés, pour lesquels un nombre relativement faible d'individus est relié à chaque âme collective. On a trouvé que l'individualisation, qui retire définitivement une entité du règne animal et la fait passer dans le règne humain, ne peut se produire que chez certains types d'animaux : les animaux domestiques, et encore pas chez tous. Il faut se rappeler que nous n'avons dépassé que de peu la moitié de l'évolution de cette chaîne de monde, et ce n'est qu'à la fin de cette évolution que le règne animal peut espérer atteindre l'humanité. Il s'ensuit naturellement que ceux d'entre les animaux qui atteignent ou qui sont près d'atteindre l'individualisation, sont considérablement en avance sur la masse, et le nombre de ces cas ne peut donc être que faible. Néanmoins, ces cas se présentent parfois et ils sont, pour nous, fort intéressants, parce qu'ils nous apprennent la manière dont nous sommes venus, nous-mêmes, à l'existence dans un passé fort lointain. Le règne animal de la chaîne lunaire, dont nous provenons, était à un niveau quelque peu inférieur au règne animal de nos jours ; mais ce sont toujours les mêmes principes, alors comme aujourd'hui, qui ont présidé au processus de l'individualisation."

Les âmes groupes minérales
Selon Sciences et vie :
"Les minéralogistes savent depuis longtemps que la formation de certains minéraux nécessite Faction d'organismes vivants. Mais jusqu'à présent, aucun n'avait tenté d'établir dans le détail l'ampleur de l'influence de la vie sur la diversité minérale de notre planète. C'est aujourd'hui chose faite, grâce à des chercheurs américains qui ont retracé 4,5 milliards d'années de co-évolution de la vie et des minéraux sur Terre.
Au commencement, ils n'étaient pas plus d'une douzaine. Aujourd'hui, on en dénombre au moins 4 300 espèces différentes sur notre planète. On en compte actuellement presque autant que d'espèces de mammifères ! Cependant, pas de quoi s'émouvoir que le monde minéral soit si riche et divers : ces purs produits de combinaisons chimiques doivent leur diversité aux conditions physiques - pression, température - qui les ont façonnés au cœur de la Terre. Sauf qu'il faut se méfier des évidences ! C'est ce que viennent de rappeler le géophysicien Robert Hazen et ses collègues dans une étude publiée en novembre 2008 et intitulée Mineral Évolution. Issu de la prestigieuse Carnegie Institution de Washington, ce chercheur est parvenu à retracer pour la première fois 4,5 milliards d'années d'histoire des minéraux : de la petite douzaine de minéraux primordiaux présents dans la nébuleuse solaire jusqu'au foisonnement observé de nos jours. Et, surprise : alors que l'on croyait la diversité des minéraux sur Terre due aux processus géologiques, c'est essentiellement à l'apparition et à l'évolution de la vie sur notre planète qu'ils la devraient. Essentiellement car, à suivre cette étude, ce sont les deux tiers de ces matériaux purs et rigoureusement inertes qui n'existeraient pas sans la vie !"
Selon Piétri, Jérôme. Réincarnation et survie des âmes :
"L’activité de "l’âme-groupe minérale" s’exerce sur le plan physique, se divisant et subdivisant en manifestations différentes. C’est le plan où la matière revêt sa forme la plus grossière et où elle commence son ascension. La conscience physique s’éveille la première. Le moi sommeille encore ; il doit s’éveiller également ; à un certain moment il peut passer dans le végétal. Dans le minéral, la conscience se traduit par des attractions mutuelles, par des réactions chimiques, par des répulsions. La conscience astrale commence à vibrer. "
Les âmes-groupes végétales
Selon Piétri, Jérôme. Réincarnation et survie des âmes :
"Dans "l’âme-groupe végétale" se produisent aussi des divisions et subdivisions pour donner diverses manifestations. La matière astrale a pris la forme d’une plante. Elle perçoit des vibrations de douceur ou de gêne éveillées dans la plante par le soleil ou la tempête, le vent, la pluie, le froid. Elle ramène dans l’âme groupe de son espèce ses sensations et les partage avec les autres âmes du groupe. Quand la plante a une longue vie, il se produit un éveil dans l’unité mentale. Cela amène la connaissance du retour des saisons."
Les âmes-groupes animales
Selon Piétri, Jérôme. Réincarnation et survie des âmes :
"L’activité de "l’âme-groupe" diversifie des formes animales. Les vibrations reçues sont plus variées. Les expériences sont plus nombreuses. Les espèces se particularisent plus vite. On en arrive à avoir une âme-groupe pour une seule forme animale. Au stade suivant, il y aura une âme pour un seul animal. C’est l’individualisation."»

Développement des différents corps pour les règnes :
minéral, végétal, animal et humain.
Croquis inspiré du diagramme de Leabeater
La mutation des âmes-groupes animales
Toujours selon Piétri, Jérôme. Réincarnation et survie des âmes :
"Une première vague de vie émanant du troisième Logos vivifie la matière. Dans cette matière, ainsi vivifiée, descend une deuxième vague de vie. De là, elle remonte par le végétal et l’animal. Une troisième vague de vie traverse tous les plans sans être contaminée. C’est elle qui fait évoluer l’animal en homme. Les deux premières vagues intéressaient simultanément des millions d’âmes. La troisième vague touche chaque âme individuellement au moment où elle est prête à la recevoir. La mutation faisant de l’animal un homme ne se fait pas sur le plan physique mais sur le plan psychique, entre deux incorporations. Le fœtus humain rappelle toutes les mutations du passé, en parcourant en quelques mois toute l’échelle de la vie, prenant l’un après l’autre l’aspect des espèces principales de la zoologie. " […]
[…] "Pour situer le moment de notre première incarnation, nous devons nous référer au processus d’Involution-Evolution. L’involution a eu lieu. L’évolution est en cours. Elle a débuté par le premier règne : le règne minéral. La matière, terme de l’involution, amorce la subtilisation par la radioactivité soumise à des périodes. Elle subit aussi des mutations. Ainsi parut le deuxième règne : le règne végétal qui, par transmutation, engendra le troisième règne : le règne animal et de ce règne une mutation conduisit au quatrième règne : l’homme. L’animal, gouverné par l’âme-groupe, ne possède pas d’âme individualisée ; l’homme est lui aussi tributaire de l’âme-groupe de l’humanité, mais il est doté d’une âme individuelle ; c’est ce qui caractérise la mutation qui l’a extrait du règne animal. Notre première incarnation, en tant qu’homme, est donc celle qui est consécutive à l’hominisation de l’animal que nous étions. C’est d’ailleurs ce que la Bible relate en termes voilés. La Genèse, en son verset 7 du chapitre II la décrit en ces termes : "L’éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante. ". Nous sommes au sixième jour de la Création. L’involution s’est écoulée ; l’évolution est arrivée au moment prescrit pour la venue de l’homme. Dieu créa une forme nouvelle, particulière pour cette innovation : la forme humaine. Il la modela avec la poussière de la terre, précédemment sublimée par la radioactivité et déjà mutée en végétal, puis en animal. Pour assurer la mutation nécessaire, Dieu lui souffla dans les narines et lui insuffla une âme individuelle."
Selon Charles Webster LEADBEATER dans son ouvrage « L'HOMME VISIBLE ET INVISIBLE » :
"Dans le règne végétal, par exemple, nous n'avons pas une âme unique pour une plante isolée, mais une âme collective pour une énorme quantité de plantes – peut-être, dans certains cas pour toute une espèce. Dans le règne animal cette subdivision s'accentue davantage, et, quoiqu'il puisse être vrai de dire que, dans les formes inférieures de certains insectes, une âme collective puisse animer des millions de corps, dans le cas d'animaux plus évolués, cette âme collective peut représenter un nombre relativement restreint d'individus.
Suivant le même procédé, les âmes collectives du règne animal projettent constamment en incarnation des fragments de leur substance, comme les vagues temporaires se forment à la surface de la mer ; et l'opération de différentiation se poursuit jusqu'à ce qu'à un moment donné l'une de ces vagues s'élève assez haut pour permettre au nuage qui plane au-dessus d'effectuer sa jonction avec elle et de créer un être qui ne soit ni nuage ni eau, mais qui participe à la nature du nuage et de l'eau. C'est ainsi qu'une entité se détache de l'âme collective à laquelle elle appartenait, et à partir de ce moment elle ne retournera plus jamais à sa source. Toute personne qui se sera attachée à un animal vraiment intelligent comprendra facilement la genèse de cette individualité ; elle aura pu observer le dévouement intense que l'animal peut éprouver pour son maître et ses continuels efforts pour deviner ses désirs et chercher à lui plaire. Il est évident que ces efforts ont pour effet de développer dans l'animal, et son intelligence, et son pouvoir d'affection et de dévouement ; et le temps viendra où cet animal dépassera, à ce point le niveau général de son âme collective, qu'il en sera brusquement arraché et deviendra ainsi un véhicule apte à recevoir cette troisième projection divine. L'individualité étant formée par la réunion de ces deux vagues de vie, elle continue alors sa propre évolution qui la reconduira à la divinité. "


Synthèse sur le diagramme de Leadbeater
"Les premiers efforts se font naturellement dans la matière la plus dense ; c'est en effet dans cette matière que les vibrations déterminées par l'essence monadique, quoique, les plus longues et les plus lentes, sont aussi les moins puissantes, les moins pénétrantes et, par conséquent, les plus faciles à dominer. Il en résulte que, tout en étant doué de principes supérieurs, mais dans une condition plus ou moins latente, l'homme n'est pleinement conscient que dans le corps physique ; plus tard il développera graduellement sa conscience dans le corps astral et, beaucoup plus tard, encore, dans le corps mental. Nous trouvons, (sur la figure ci-contre), une bande distincte pour chacun des règnes de la nature. Dans celle correspondant au règne minéral, la bande n'est pas coloriée dans toute sa largeur ; elle se rétrécit de plus en plus dans les régions supérieures correspondant à la matière éthérique. Cela veut dire que, dans le règne minéral, le contrôle de l'âme, sur la partie supérieure de la matière éthérique, n'est pas encore pleinement développé. Le point rose, figuré à l'angle supérieur, montre qu'une certaine quantité de conscience commence déjà à se manifester dans la matière astrale ; ce sont les premiers désirs (voir article de Sciences et vie ci-dessus). Plusieurs de nos lecteurs pourront s'étonner que l'on parle de désirs lorsqu'il s'agit du règne minéral ; les chimistes cependant savent bien que l'affinité chimique constitue une manifestation parfaitement distincte, pour ainsi dire, une préférence, de la part des soi-disant éléments les uns pour les autres ; et n'est-ce pas le commencement du désir ? Un élément, par exemple, ressent pour un autre une attraction si forte que, s'il est mis en sa présence, il abandonne instantanément toute autre substance avec laquelle il serait combiné. C'est en effet, grâce à notre connaissance de ces attractions ou de ces répulsions que nous arrivons à séparer les différents gaz. L'eau, par exemple, est une combinaison d'oxygène et d'hydrogène ; si nous jetons dans cette eau un peu de sodium, nous constatons que l'oxygène préfère le sodium à l'hydrogène et abandonne rapidement ce dernier pour se combiner avec le premier ; nous obtenons ainsi, à la place de l'eau, un composé appelé oxyde hydraté de sodium, et l'hydrogène abandonné s'échappe. Si nous jetons de la limaille de zinc dans l'acide chlorhydrique (qui est une combinaison d'hydrogène et de chlore), le chlore tend immédiatement à abandonner l'hydrogène pour se combiner au zinc, il se forme alors du chlorure de zinc, et l'hydrogène, mis en liberté, peut être facilement recueilli ; c'est, du reste, une des méthodes ordinaires employées pour obtenir ce gaz. Ainsi se trouve justifiée l'action du désir dans le règne minéral. Si nous considérons maintenant la figure pyramidale qui représente le règne végétal, nous voyons qu'elle a sa pleine largeur, non seulement dans la partie inférieure du plan physique, mais aussi dans sa partie éthérique, et nous constatons que le triangle supérieur représentant les désirs est beaucoup plus développé, prouvant par là une plus grande capacité d'utiliser la matière astrale inférieure. Ceux qui ont étudié la botanique savent que l'attraction et la répulsion (autrement dit les formes du désir) sont bien plus actives dans le monde végétal que dans le monde minéral et que bien des plantes témoignent d'une grande ingéniosité pour en arriver à leurs fins, quelque limitées que ces fins puissent être en les considérant à notre point de vue. En considérant la figure pyramidale représentant le règne animal, nous trouvons que la conscience a fait un grand pas. Cette figure a sa pleine largeur dans le plan physique tout entier, dans les parties inférieures du plan astral et ne se rétrécit que dans ses sous-plans supérieurs ; cela veut dire que l'animal est capable d'expérimenter pleinement les désirs inférieurs mais ne possède encore qu'une faible capacité pour les désirs d'ordre supérieur. Il les possède néanmoins, et c'est ainsi que, dans quelques cas exceptionnels, il peut être, en tant qu'animal, capable d'une somme considérable d'affection élevée et de dévouement.
Le sommet de la pyramide, que l'on voit peint en vert sur le diagramme, prouve chez l'animal un certain développement de l'intelligence et témoigne du degré de mentalité auquel il peut atteindre. On a longtemps supposé que la faculté de raisonner distinguait l'homme de l'animal et que ce dernier ne possédait que de l'instinct. Cette conception est certainement erronée surtout en ce qui concerne les animaux domestiques les plus avancés. Toute personne qui a possédé un chien ou un chat et qui s'en est fait un ami (comme cela devrait toujours être), aura pu observer que ces animaux ont un certain pouvoir d'induction et de déduction, bien qu'à leur degré d'évolution leur faculté de raisonner soit forcément plus faible et plus limitée que la nôtre. En ce qui concerne l'animal ordinaire, la figure représentée sur le diagramme est tout à fait correcte elle nous montre que la faculté de raisonnement de cet animal ne peut dépasser les sous-plans inférieurs du plan mental ; mais, pour les animaux domestiques avancés, le sommet de la pyramide peut s'élever jusqu'au quatrième sous-plan du plan mental. Leur état de conscience s'y exprime alors par un point seulement et ne pourrait jamais se représenter par une largeur quelconque de la bande coloriée."

Développement des différents corps pour les règnes :
minéral, végétal, animal et humain.
Croquis inspiré du diagramme de Leabeater
Conclusion
Après avoir tenté de clarifier la notion d'évolution des âmes dans le périmètre du corps physique et du corps mental ; notre prochain article s'interrogera sur les raisons et possibles conséquences du nombre croissant d'âmes individualisées.
Kali Yuga : Jeunes âmes
et « ensauvagement » de nos sociétés
Notre dernier article sur les concepts théosophiques des âmes-groupes et l’individualisation des âmes va nous permettre de nous interroger sur :
- L’évolution du nombre d’âmes incarnées sur notre planète puis sur :
- L’avenir de notre planète face à cette évolution.
Il nous est apparu important de visionner la superbe vidéo ci-dessous :
Après avoir vu cette vidéo, commençons par réfléchir sur les données chiffrées récentes suivantes. À partir du commencement de l’ère du verseau en 1962 (voir notre article sur l'extinction de la 5ème race) jusqu’à 2020 :
La population mondiale a augmenté d’environ 160% c’est-à-dire :
- 1962 environ 3 milliards d’êtres humains sur terre.
- 2020 environ 7,8 milliards
L’espérance moyenne d’une vie humaine n’a progressé que d’environ 25 % :
- 1962 : environ 67 ans.
- 2020 : environ 82 ans.
Jusqu’à la fin du 19ème siècle, l’augmentation de l’espérance de vie (qui n’était pas la même sur tous les continents) était assez faible.
L’arrivée limitée du nombre de jeunes âmes (ou primo incarnées par l’individualisation en sortant de leurs âmes-groupes respectives) se mêlait assez aisément et harmonieusement aux âmes ayant déjà connu de nombreuses incarnations.
Depuis le 20ème siècle, il est indiscutable que l'évolution de l'espérance de vie joue désormais un rôle mineur dans l'augmentation du nombre d'êtres humains sur terre.
Caractéristiques des âmes jeunes
Les âmes "primo-incarnées" ne disposent que de très maigres karma et dharma. Leur dernier passage dans un corps matériel sous forme animale peut, de surcoit, leur avoir laissé un éventuel traumatisme de maltraitance propice à stimuler leur agressivité.
En tout état de cause, face à ces jeunes âmes, et comme nous le rappelle Annie Besant nous ne devons pas perdre de vue que :
"Cette grande Loi de la réincarnation est inséparable du principe de Fraternité si l'on veut appliquer celui-ci et le vivre dans la vie ordinaire. Seule l'acceptation de ces différences d'âges contribuera à édifier une société sagement organisée et heureuse. […]
Grâce seulement à ces idées, qui dérivent de la croyance à la réincarnation, grâce seulement à cette grande loi de la nature, il nous sera possible de poser, sans danger, les bases d'une nouvelle et forte société."
L'extrait ci-dessous du livre de Jérôme Piétri "Réincarnation et survie des âmes" comporte un lien vers l'entière conférence qu'avait donnée Annie Besant en 1909.
"Du fait de la réincarnation, les âmes qui coexistent n’ont pas le même degré d’évolution. Elles sont donc de différents âges, les plus évoluées étant les plus âgées. Ces considérations sont exposées par Annie Besant dans le Monde de Demain. Pour cet auteur on peut discerner l’âge d’une âme en examinant les caractéristiques que l’homme possède à la naissance. Les âmes jeunes sont changeantes et frivoles. Elles se laissent facilement entraîner par les circonstances. Il faut accepter l’état de fait créé par ces différences d’âges et aider les âmes jeunes afin de leur permettre de contribuer à édifier une société heureuse. C’est ici que la fraternité intervient. Il serait par suite souhaitable que les nations soient gouvernées par les âmes mûres. Mais les sages ne sont qu’une minorité. Cependant, on distingue deux catégories de criminels. Celle des âmes jeunes qui ont besoin d’être éduquées, et celle des âmes dont le développement a été contrarié de sorte que l’intelligence a évolué plus vite que la conscience. Autrefois les âmes jeunes pouvaient être formées aux premiers principes sociaux dans les tribus dites sauvages. Avec les progrès de la civilisation, des contacts ont été pris ; désormais les âmes jeunes s’incarnent dans les pays évolués. Mais ces âmes ne sont pas prêtes à supporter les entraves sociales d’un milieu évolué. En elles, Dieu n’est pas encore éveillé.
Il faut éviter que les jeunes deviennent des criminels invétérés. Il faut penser à toutes les incarnations pénibles qui attendent le coupable. On a le devoir de lui préparer une incarnation future aussi bonne que possible, en lui fournissant au maximum des idées d’amour humain. Il ne faut pas perdre de vue non plus la loi d’action et de réaction ; l’âme doit compenser le mal qu’elle a fait."

La montée "en force" des âmes jeunes :
La démographie toujours galopante qui nous est promise en cette fin de Kali Yuga est de nature à "submerger" les capacités des "vieilles âmes" à faire avec AMOUR leur devoir d'intégration des âmes jeunes.
Les religions ont pour beaucoup perdu, au fil des siècles, les bénéfices du subterfuge du Concile de Nicée. Elles ne semblent actuellement plus capables d'incliner les âmes (jeunes ou vieilles) vers l'AMOUR du prochain et la mise en oeuvre de la Loi du Pardon. La Loi du don s'efface sous les assauts de la prolifération des égos. Le sentiment d'insécurité et la peur que ressentent les âmes pluri-incarnées accélère le processus de chaos que les politiques ne savent comment résoudre.
Notre planète et son système de prédation a transformé beaucoup d'énergies pour que le végétal, l'animal et l'humain puisent dans le monde minéral.
La bête de l'apocalypse viendra t'elle siffler la fin de la partie ?

Le Schéma de Shannon

Communiquer avec méthode…
Il existe de nombreux modes de communication en dehors de la parole. Toutefois, le risque d'être mal compris est très important.
Un regard qui se veut juste sympathique peut être interprété comme séducteur et un geste un peu brusque peut être ressenti comme violent.
Nous allons voir qu'il peut exister de grands décalages entre ce que l'on souhaite communiquer, ce que l'on communique réellement, et ce que l'autre croit avoir compris…
Parler reste le meilleur moyen d'être compris et de se faire comprendre. Cela permet de dissiper des malentendus et de transmettre plus clairement ses idées, ses besoins et ses émotions.
Comprendre les composants du Schéma de Shannon
1 L'émetteur
L'émetteur est celui qui envoie le message, qui écrit, qui parle, qui transmet l’info... Ce peut être une personne physique ou morale.
2 Le Codage et le Code
Le code est le langage de référence utilisé en fonction des capacités de décodage du récepteur.
Le code peut être une langue avec ou sans jargon spécifique à une profession ou auditoire.
Le code peut être un langage informatique, une transmission numérique ou analogique, etc.
Le codage est l'ensemble des signes émis ainsi que leur formulation, dénotation, connotation, puissance, attitudes...
3 Le Cadre de référence
Le cadre de référence :
Pour un individu, c'est l'ensemble des opinions, idées, valeurs auxquelles il tient, en fonction de son vécu et de ses environnements familiaux, sociaux, professionnels, culturels, etc.
Nous devons faire en sorte de trouver la zone d'interférence entre notre cadre de référence personnel et celui de notre interlocuteur (ou de nos interlocuteurs cibles).
4 Le Contexte
Le contexte :
Le contexte est l’environnement dans lequel a lieu la communication : le lieu, le moment, les rapports sociaux, l’actualité...
La situation dans laquelle se déroule la communication influe sur les acteurs...
En 2014, "Être Charlie" n'aurait eu aucun sens…
5 Le Canal Média
Le canal média :
Est le mode de transmission utilisé et le support physique qui le véhicule :
Voix, lettres, journaux, courriels, radio, TV, etc.
Un média sera plus ou moins efficace, selon la teneur du message et les sens qu'il sollicite chez le récepteur.
6 Le Bruit
Le bruit :
C’est tout ce qui perturbe la communication : les parasites dans une communication, radio, bruit de la rue, mauvaise qualité de papier ou d’impression qui trouble la lecture, etc.
7 Le Récepteur
Le récepteur :
Ce peut être à la fois la cible ou un récepteur collatéral. En tout état de cause c'est l'ensemble de ceux qui reçoivent le message, le lisent, l’entendent, le commentent, le propagent...
Ce peut être un client, un prospect, un ami, employé, etc.
Nous reviendrons plus tard sur les spécificités des récepteurs dans le monde astral.
8 Le Décodage
Le décodage :
C’est la façon dont le récepteur traduit et interprète l'ensemble des signes qui lui parviennent.
Il est bien sur fonction de son éducation et de son environnement propre.
9 Le Message
Le message est l’information transmise selon la forme choisie par l'émetteur, ce qui est écrit, ce qui est dit...
10 Le Feedback
Le feedback est la réponse du récepteur à l’émetteur.
Le récepteur devient actif pour émettre à son tour :
Répondre au téléphone, entamer un dialogue, renvoyer un coupon réponse, remplir un formulaire sur un site web. Certaines communications ne permettent pas le feedback. Le récepteur reste passif. L’absence de feedback ne permet pas à l'émetteur d'évaluer l'impact de son message.
La nature et la qualité du feedback dépendent de la façon dont le message a été perçu ou apprécié.
11 La Reformulation
La reformulation :
Permet à l'émetteur d'apporter des corrections et des précisions à son message initial, après avoir pris en compte grâce au feedback des distorsions contenues entre l'intention du message et sa compréhension par le récepteur.
Communication : les déperditions
Le diagramme ci-contre illustre les 6 étapes de l'évolution de nos messages à travers la personnalité et le comportement de notre récepteur.
L'adage des publicitaires "La répétition fait la réputation" prend ici toute sa valeur.
Il est aussi utile de se référer aux mécanismes de la mémoire et plus particulièrement la courbe de l'oubli Hermann Ebbinghaus.
